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  • 2 mois plus tard...
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Salut les gars, j'ai besoin d'aide, svp.

 

Le crochet de tension du câble d'entraînement en latitude est arrivé sans écrou de butée côté ressort : je n'ai que l'écrou papillon de serrage.

 

La position de l'écrou de butée est indiquée comme "pré-réglée d'usine pour obtenir la tension optimale du ressort".

 

Du coup, je ne sais pas jusqu'où je serrer. Je peux avoir une vague idée en regardant les photos sur le web, mais la résolution est trop faible et les photos sont généralement prises de 3/4, ce qui n'aide pas à situer exactement la longueur de tige filetée sensé dépasser de l'écrou papillon, par exemple...

 

Un indice, svp ? Pour un 500P en l'occurrence.

 

Merci d'avance ! :)

 

 

 

P.S. : pas eu de problème avec les flancs en plastique : les tourillons entrent sans difficulté et les pans coupés sont bien pratiques pour aider à guider l'insertion, étant donné le poids de la bestiole.

 

A propos du poids, j'ai démonté la cellule pour contrôler les fameux joints papier dont m'avait parlé cet astram hongrois qui les accusait d'être responsables d'un léger fléchissement du miroir (à vrai dire, il s'agit plus de sortes de joints en fibre comme on peut en rencontrer en mécanique automobile : je verrai à l'usage s'ils s'écrasent vraiment, mais je pense qu'en serrant à bloc la bague de fixation, ça ne devrait pas bouger), et cette saloperie est quasiment plus lourde que le miroir seul !

 

C'est là que le choix du matériau pose un gros problème. En même temps, ça participe à l'équilibrage de l'instrument, mais bon, mon pauvre dos... N'empêche, ça lourd, très lourd. Trop lourd. Cela dit, je parvient encore à soulever tout le bloc optique seul, donc ça passe encore. S'il s'était agit d'un 600 mm, c'était cuit à mon avis.

 

Idem pour les tube Serrurier en alu : individuellement, ils semblent légers, mais le paquet complet pèse un âne mort... Idéalement, il faudrait les remplacer par des tubes en carbone, ce qui résoudrait les problèmes d'équilibrage avec des oculaires lourds (pas encore testé, je suis en train d'assembler les tubes) mais décoller les rotules risque d'être problématique...

 

Bon, j'y retourne. ^^

 

Merci de bien vouloir m'aider concernant la distance de vissage du crochet...

Modifié par Z80
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Salut. J'ai eu un souci identique et en allant voir plusieurs photos sur le net, l'écrou est entre la moitié et le tiers côté papillon. Donc j'ai laissé à la moitié et ça fonctionne nickel.

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Merci !

 

Tu veux dire, la moitié du filetage (par rapport à la longueur totale) restant visible côté crochet ?

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Bonjour captain.

J’imagine que tu as dû faire quelques sorties avec ta bête. Quelles sont tes impressions notamment en CP. Sur M57 par exemple, as tu réussi à choper la centrale?

Amicalement

Chris

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Salut,

 

Je ne l'ai pas sous les yeux mais j'avais compris que le ressort pourrait compenser sur une grande latitude de réglages.

 

Concernant les serruriers carbone je m'y étais penché également mais entre le coût et l'adaptation des rotules j'ai un peu laissé tomber...

Puisque que les contrepoids seraient même pas suffisants pour des oculaires de Huygens, j'ai donc pris une tige filetée plus longue, gardé 2 disques d'origine servant de butées avant et arrière et placé en sandwich des disques de muscu caoutchoutés de chez Décath :)

Pas de problème de poids entre l'ES14 et le UWAN28.

 

De mémoire je pense avoir rajouté 4kg, qui plus est sur une tige plus longue.

A la conception ils ont dû faire leur équilibrage avec un K20mm et sans paracorr ni la jupe qui pèse elle seule un bourricot :be:

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Bonjour captain.

J’imagine que tu as dû faire quelques sorties avec ta bête. Quelles sont tes impressions notamment en CP. Sur M57 par exemple, as tu réussi à choper la centrale?

Amicalement

Chris

 

Salut Chris, étrangement peu de sorties ( 4 ou 5 ) car la météo ne nous gâte pas mais la centrale de M57 est clairement identifiable. Une photo valant tous les discours, je la vois comme ça, et en couleur s'iou plait :

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M31 donne à peu près ça mais uniquement en vision décalée:

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Et pour finir sur un dernier exemple, peut-être un peu moins lumineux:

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Je dirais que le passage de 300 au 450 c'est de passer du noir et blanc à la couleur ;) avec un gain de lumière évident.

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Pfouh, a y est, j'ai tout monté.

 

Finalement, la doc en anglais dit de visser jusqu'à la base du crochet !!! Je ne l'ai pas fait, je me suis contenté d'un gros tiers de filetage encore apparent, si ça dérape je tendrai plus et puis voilà.

 

Parmi les sachets de visserie, j'ai trouvé deux écrous de 6 et deux rondelles, je me suis servi des écrous pour confectionner une butée (écrou+contre-écrou, j'ai employé une rondelle pour l'écrou papillon (sinon ça frottait méchamment sur le support) et l'autre sur la vis papillon de fixation du câble à l'arrière du tourillon, histoire de surélever un peu la molette, sinon elle venait en butée sur la bague de sertissage. A ce propos, les extrémités présentent des brins qui écartent un peu, avec risque de blessure. Il va falloir que je trouve une solution pour les enrober (soudure à l'étain ?)

 

Gros problème avec le capot du ressort : les méplats n'étaient pas meulés suffisamment profond, j'ai dû les rabattre à la lime, les trous ne tombaient pas en face des filetages. J'en ai bien chié, mais c'est bon maintenant.

 

Au passage, toute les poulies sont anodisées noires, je pense que c'est désormais de l'alu. Les roulements ne présentent aucune trace de rouille comme on pouvait en rencontrer sur les anciens modèles.

 

Le crayford démultiplié a l'air stable (il est prévu de le remplacer de toutes façons).

 

La pose de la cage du primaire sur le support est quand même sportive, à cause de ce foutu câble qui a tendance à se vriller à l'usage, ce qui fait qu'il se tortille dans tous les sens quand on le détend, et ensuite, bonne chance pour le conserver dans l'axe des poulies... Bon, on verra à l'usage, quand il me prendra la fantaisie de le trimballer sous des cieux broussards...

 

Le poids est limite, j'arrive encore à le soulever seul (sans les contrepoids !) mais c'est vraiment le maximum, à cause du poids franchement excessif du plateau principal comme je le disais précédemment. Ils auraient pu l'ajourer un peu, notamment la parie rectangulaire à l'avant... Evidemment, il aurait fallu prévoir plus de contrepoids, ils ont peut-être tablé là dessus.

 

C'est clair qu'il va falloir charger en contrepoids : là, c'est limite.

 

Le montage des tubes Serrurier et la pose de la cage du primaire, juché sur un escabeau, ont également été sportifs. A un moment je vois que la tige de la rotule d'un des tubes semble plus longue que sa voisine, ça m'intrigue... Et fait, c'est tout l'assemblage qui était en quelque sorte vrillé, de sorte qu'un des tubes était trop loin... J'ai donc tourné la cage du primaire sur son axe jusqu'à obtenir une répartition homogène (du moins à vue de nez) des inclinaisons, mais tout ça ne me semble pas être d'une folle précision...

 

En définitive, en ajoutant les raidisseurs, je me suis rendu compte que j'aurais dû commencer par là et poser la cage du secondaire ensuite, parce qu'ils contribuent beaucoup à orienter correctement les tubes. A vrai dire, ce sont plus des guides que des raidisseurs, justement : ce n'est pas que les tubes ploient, c'est plutôt que la géométrie de l'ensemble a tendance à se déformer sans eux. Autant pour la rigidité supposée du triangle !

 

En passant, un autre détail très très gênant : les leviers de serrage des rotules sont très difficiles à débrayer. Il faut tirer comme un boeuf et il reste très difficile de les désengager des profils hexagonaux, alors quand en plus il faut maintenir debout deux tubes d'1,80 m de long tout en manoeuvrant la levier et en tenant le corps hexagonal de la vis pour l'empêcher de tourner... On regrette vraiment de ne pas avoir 4 bras. J'ai vu qu'il y a un profil cruciforme au bout des axes : si ça se trouve, la distance de débrayage est réglable ? Il faudra que je vérifie.

 

Il fait un temps de chiotte, j'ai monté le bousin sur la terrasse à l'abri, le trimballer dans le jardin va être un autre défi le moment venu... Mais j'ai tenté de viser quelques bâtiments éclairés au loin et je n'ai absolument pas réussi à atteindre la mise au point avec le 28 mm fourni : il y a une astuce ? Il faut un tube allonge ou au contraire le rapprocher du foyer ?

 

Bon, on verra bien le moment venu avec mes oculaires habituels de toutes façons.

 

En attendant, j'ai collimaté l'instrument. Dans le carton, la bague de fixation centrale du miroir était très lâche, et l'une des vis de collimation du primaire était carrément dévissée et se baladait dans le carton !

 

Par contre les vis de la cage du primaire étaient bien serrées. Et effectivement, le secondaire était quasiment collimaté, le spot du laser Howie Glatter tombait très légèrement sur le bord de la pastille, il a été facile de le centrer parfaitement (malgré la vis centrale à la con, mais je n'ai pas envie de devoir me battre avec la rotation du secondaire sur son axe après avoir transformé le boulon central en vis tirante par adjonction d'un ressort entre le noyau et la tête de la vis, donc pour le moment, je laisse en l'état : des fois, le mieux est l'ennemi du bien).

 

Pas facile de savoir avec quoi faire tourner les 3 vis poussantes : les trous du noyau sont trop profonds. J'ai fini par choper une clé Allen au pif (celle qui servait pour les vis d'origine du 10") et paf, bonne pioche. Bon, la distance a l'air imposante, je vais devoir trouver des vis moletées méga longues pour les remplacer.

 

J'ai ensuite mis le laser dans le TuBlug pour collimater le primaire. Ben il en avait bien besoin, par contre ! L'anneau diffracté par la barlow était complètement hors champ, j'ai dû regarder dans le secondaire vu depuis le primaire pour mettre la main dessus et le rapprocher du centre ! Le primaire est livré totalement décollimaté, avec les vis tirantes très lâches (dont une carrément dévissée, donc), et les vis poussantes dans un sachet à part...

 

Une fois l'ombre de l'oeillet renvoyée sur la cible, petit problème : le constructeur a posé un oeillet riquiqui, et au lieu d'entourer le trou central, il le chevauche... Pas facile de centrer une tache noire sur un trou noir quand on ne voit plus deux cercles concentriques... En pratique, l'ombre de l'oeillet est légèrement moins sombre, mais à deux mètres de distance, j'y vois que dalle. :/

 

Mais bref, je pense avoir réussi une collimation correcte, on verra bien en situation.

 

J'ai ensuite monté la jupe, avec ces saloperies de rubans qui ont tendance à se coller au velcro...

 

Et pour finir, parce qu'il est 2h du mat et que je suis crevé, je l'ai laissé sur la terrasse avec une housse Telegizmos sur la tête (c'est le modèle pour 450, mais vu qu'il est généreusement dimensionné, il l'enveloppe pile-poil des pieds à la tête. J'avais correctement évalué les dimensions, ouf !)

 

... Et évidemment, cette saloperie de pot de yaourt qui protège le secondaire s'est décroché et est tombé avec fracas sur le couvercle du primaire. :mad: Trop crevé, pas envie de tout retirer, on verra plus tard. De toutes façons, il est quand même bien à l'abri de la poussière à présent. Je demanderai à ma femme de me confectionner une housse en tissu avec une ficelle pour le serrer autour du support.

 

Par contre, le couvercle du primaire est quand même bien plus épais et costaud : je le trouve plutôt pratique a priori. Je verrai à l'améliorer plus tard, pour qu'il ne s'appuie pas sur le miroir, perforer la mousse au centre et placer des sachets de silica gel derrière, etc.

 

Il me tarde quand même de le tester sur le ciel... Je n'ai pas encore vérifié si l'électronique fonctionne, par contre. Il va déjà falloir que je fabrique un adaptateur avec une prise allume-cigare femelle de toutes façons.

 

A bientôt ! :)

Modifié par Z80
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J'ai le sentiment de me revoir au premier montage :D

 

Aujourd'hui je fais au plus simple, je laisse en permanence montés les 6 tubes + les raidisseurs + la cage du secondaire. Et je pose le tout sur la cage du primaire, après l'avoir mise à niveau. J'ai retiré les ressorts des plaquettes acier côté primaire qui tiennent les boules des tubes. J'écarte les 3 plaquettes, je pose mon ensemble tube puis je sers avec la clavette. Si tu gardes les ressorts, c'est impossible ce clipser les 2 boules par plaquette ;)

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Macfly, pourrais-tu m'expliquer comment tu fais tenir le cerclage que tu as ajouté autour du miroir primaire pour poser le couvercle dessus, stp ?

 

Je trouve que la jupe vient dangereusement frôler la surface du miroir...

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Salut,

 

Pas sûr de comprendre ta question :?:

Je n'utilise plus le couvercle d'origine. J'ai un doute sur sa profondeur, et on ne peut plus l'enlever ou le mettre une fois les serruriers montés.

J'ai donc fabriqué le même en... mieux :be: et plus souple.

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Si, on peut, il est assez souple, mais quand on le pose directement sur le miroir comme d'origine, le rebord externe en saillie se coince contre les Serrurier... En fait, seulement celui du bas, ce qui suggère en passant que le miroir doit légèrement glisser ou se pencher dans cette direction sous son propre poids, d'ailleurs.

 

En fait, le plus gênant, c'est la jupe. Je suis obligé de la relever jusqu'au delà des raidisseurs inférieurs pour pouvoir manoeuvrer sans risquer de frotter le miroir au passage lorsque je retourne le couvercle pour le passer entre les tubes.

 

Du coup, tu utilises quoi comme cache-poussière, alors ?

 

Et à la base, ton entourage en tapis Décathlon, comment il tient en place, stp ?

Posté (modifié)

Ben en fait, je me demandais s'il ne partait pas avec le couvercle quand tu le retires.

 

Du coup, avec quoi protèges-tu le primaire, stp ?

 

 

 

Bon, quelques nouvelles du front :

 

Hier soir, profitant d'un ciel clair, j'ai trimballé le tromblon dans le jardin. Bon, le diable supposé pouvoir transporter 160 kg ne fait pas le poids à cause du porte-à-faux.

 

J'ai donc démonté les rotules au niveau de la base et déposé l'ensemble, puis trimballé seulement le primaire sur son support : là, ça passe. Le remontage s'est passé assez facilement.

 

Par contre, le berceau a bougé dans le transport et j'ai dû me retaper tout le passage de ce foutu câble qui n'a qu'un seul désir : se vriller dans tous les sens et sortir de la poulie moteur... :( Du coup, il faut que je me confectionne des crochets pour assujettir le primaire à la base, comme toi.

 

J'ai également remplacé la vis des contrepoids par la plus longue que j'ai pu trouver localement, d'une longueur de... 110 mm, soit seulement 1 cm de plus. :( Ben ça ne change pas grand chose. :(

 

J'ai fait tourner une bague pour enfiler deux contrepoids d'haltères sur le le boulon, mais le tourneur n'a pas encore fini le boulot. j'espère qu'il ne tardera pas trop... J'ai aussi commandé un boulon inox de 140 mm sur le web (un 150 mm était disponible, mais sachant qu'il y a exactement 15 cm de débattement entre la cage du primaire et le capot du moteur d'azimut, je n'ai pas eu envie de faire du zèle) pour 3 francs six sous (en Chine, évidemment :rolleyes:).

 

Les contrepoids vont vraiment être nécessaires. j'ai pu utiliser les Ethos en serrant le frein d'altitude juste ce qu'il faut, mais autant les mouvements descendants sont fluides, autant c'est pénible pour remonter. Je n'ai jamais eu à galérer avec l'équilibrage auparavant, et ce n'est pas agréable.

 

Je n'ai pas encore motorisé l'engin, car il est livré avec une prise allume-cigare. Il faut que je soude un adaptateur avec une prise femelle, ou avec une prise aviation pour brancher directement le transfo 15V 3A que j'utilisais avec l'EQ6, en attendant de bricoler une rampe de prises à raccorder à deux batteries d'onduleurs posées sur la base de part et d'autre du moteur d'azimut. Il faut aussi que je fabrique des berceaux en tôle d'alu pliée pour éviter que les batteries et les câbles se coincent entre les deux parties de la base...

 

Du coup, je l'ai testé en le poussant à la main, profitant d'une éclaircie (parce qu'évidemment, après avoir bien galéré pour déplacer et remonter l'engin, le ciel s'est couvert de gros nuages !) : eh ben je n'aime vraiment l'alt-azimutal (non assisté, en tout cas).

 

Comparé à l'équatorial + colliers rotatifs, c'est une plaie, surtout avec une telle longueur de tube. Le P.O. est toujours à des hauteurs à la con, et on ne peut pas compenser par la rotation du tube qui me permettait d'avoir toujours l'oculaire dans une position idéale pour observer pendant des heures d'affilée sans fatigue et le dos bien droit. J'ai donc dû sortir l'escabeau, et comme je manque de place autour de l'instrument, ça a souvent été sportif à cause des jardinières de fleurs de ma femme ! :p

 

Et bien entendu, la Lune s'est invité à la fête... C'est là que j'ai regretté de ne pas avoir monté le pare-lumière. M'enfin, il n'y a vraiment qu'avec l'Ethos 21 mm que c'était gênant. Dans le champ de l'Ethos 13, elle ne gênait plus. En fait, j'ai pointé M42, au zénith et malheureusement trop proche de la Lune qui s'était levée.

 

Mais avec le 13 mm, plus de reflet gênant, et la nébuleuse occupait tout le champ, déployant majestueusement ses ailes jusqu'à des distances que je n'avais jamais soupçonnées jusqu'à présent, d'une teinte légèrement verte, et surtout, offrant de magnifiques draperies et volutes délicatement ciselées, avec également M43 bien visible au dessus.

 

Une vision à couper le souffle, sans filtre, telle que je n'en avais jamais vue (je n'ai pas encore eu l'occasion de tester le 600 du club). Jamais le 10" ne m'en avait montré autant. J'employais généralement un filtre O-III, mais je n'ai jamais distingué autant de détails, et M43 a toujours été soit cotonneuse sans détails avec filtre, soit invisible sans filtre à cause de l'éclat de son étoile centrale. Ca promet pour la suite !

 

La Lune commençant à être haute et interdisant de pointer à vue des objets trop faibles, j'ai décidé de la pointer à son tour. La claque ! Des images d'une finesse incroyable, comme je n'en avais encore jamais vues.

 

Du coup, j'ai sorti la bino avec la paire de zooms Baader. Malheureusement, le foyer est tout juste accessible : P.O. complètement rentré, j'ai réussi à faire le point en resserrant un peu trop les oculaires (sur la vieille Baader/Celestron à 60°, le réglage interpupillaire se fait par translation, et on gagne du chemin optique en rapprochant les oculaires), donc malgré une perte de confort, j'ai quand même pu obtenir des images nettes, et là, c'est le nirvana : on peut grossir autant qu'on veut, les images sont ciselées au scalpel et contrastées à souhait, et malgré une légère turbulence qui allait en s'améliorant au fil du temps, même quand elles ondoyaient légèrement, les images restaient parfaitement nettes et incroyablement détaillées. Ce truc promet aussi d'être est une tuerie sans nom en planétaire, j'ai hâte d'avoir une cible de choix à observer !

 

Du coup, vue l'heure avancée, je suis allé dormir en le laissant en place, recouvert d'une housse Telegizmos 365 : http://www.scopestuff.com/ss_t365.htm

 

Tant qu'il n'y a pas de cyclone en vue...

 

Quand j'en aurai fini avec le boulot, je vais m'atteler à l'alimentation électrique : le pointage quand les objets ne sont pas visibles l'oeil nu et le suivi en seront grandement facilités.

 

Mais j'ai l'impression que je vais devoir m'équiper d'une tête bino droite, parce qu'autant la 60° est un régal en équato avec colliers rotatifs, les 2 degrés de liberté (rotation dans le P.O. et rotation du tube optique) permettant de toujours l'orienter idéalement et à la bonne hauteur, autant en alt-az avec une position fixe et une hauteur aussi variable, ça devient excessivement problématique.

 

A bientôt ! :)

Modifié par Z80
  • 3 mois plus tard...
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Salut les gars,

 

Bon, pour les cyclones, je suis verni en ce moment :

 

http://www.meteo.nc/nouvelle-caledonie/cyclone/saison-en-cours

 

Durant une des très rares éclaircies, j'ai pu m'amuser un peu avec la bête, notamment avec la motorisation, l'alignement et le suivi. Il a d'abord fallu bricoler un adaptateur vite fait sur gaz, vu que je n'avais pas encore reçu mes connecteurs aviation, donc j'ai opté pour un adaptateur jack 2,2 x 5,5 mm vers allume-cigare femelle, histoire de réutiliser ce que j'ai (à savoir l'alim de l'EQ6 et le câble livré avec le 500P).

 

Ingrédients :

- Une prise allume-cigare femelle ;

- Une prise jack 5,5x2,1 mm femelle à souder en bout de câble ;

- Un peu de fil électrique, ici récupéré sur les faisceaux d'une vieille alim de PC en panne, dont je dispose à profusion. Avantages : codes de couleurs facilitant le repérage des polarités, et section suffisante pour supporter les 5 ampères requis ;

- Un fer à souder et de la soudure à l'étain.

 

On commence par démonter les prises et par retirer les passe-fils, ainsi que le corps de la prise jack, dont on n'aura pas besoin :

 

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On soude les fils aux bornes de la prise jack :

 

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... Qu'on enfile dans le corps de la prise allume-cigare dont on a retiré le passe-fil (le diamètre correspond quasiment parfaitement, avec toutefois un léger jeu) :

 

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Puis on soude les autres extrémités des fils aux bornes de la prise allume-cigare :

 

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On torsade un peu les fils pour que le faisceau reste groupé quand on va le replier (en fait, on le roule en tire-bouchon pour qu'il entre dans la prise sans forcer sur les soudures) et et on réassemble la prise allume-cigare :

 

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Et pour finir, on colle la prise jack en place avec quelques gouttes de super glue pour la maintenir en place et empêcher l'arrachement des fils quand on va l'utiliser sur le terrain (et sinon, les fils la repoussent vers l'extérieur de toutes façons).

 

Et voilà, l'assemblage est est même a priori étanche, en fait :

 

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Dommage, il n'existe pas a priori de prise de ce type avec verrouillage, tel qu'on le trouve dans les embases allume-cigare à visser sur panneau, dans lesquelles il est possible de verrouiller la fiche en exerçant un quart de tour. Mais bon, ça tient fermement en place, et au pire, ça évite l'arrachement en se déconnectant tout seul au cas où un fil se coincerait quelque part (la prise jack se déconnecterait aussi, remarquez. Bref).

 

Ce qui nous amène justement à la suite des évènements...

 

Donc tout content, je profite d'une nuit assez claire et sans trop de Lune pour brancher le tout et commencer à aligner le bouzin. C'est très similaire à la procédure des montures équatoriales de la marque : indication des coordonnées (le GPS du téléphone est bien pratique), date et heure (là, le téléphone est nettement moins pratique, parce que l'horloge de Windows Mobile 10 ne comporte pas de secondes !!! C'est bien la peine de la synchroniser avec un serveur de temps... Il va falloir que je trouve une horloge avec affichage des secondes, si toute fois ça existe), fuseau horaire, pas d'heure d'été, et c'est parti pour un pointage sur deux étoiles, méthode proposée par défaut.

 

Je monte donc un pointeur laser dans le sabot du chercheur, parce que pointer au chercheur perché à 2 m de hauteur, hein, bon.

 

Déjà, premier problème de taille, qui rejoint une remarque faite naguère sur ce forum : effectivement, le chercheur est trop près du crayford. Pas pour l'utiliser, aucun problème même avec le chercheur 80 mm Antares, mais impossible d'utiliser le support double Orion : il passe, mais on ne peut rien enfiler dans le sabot situé du côté du P.O.

 

Je vais probablement devoir monter une platine sur le haut du support de primaire, ce qui va être chiant parce qu'il est arrondi, d'ailleurs, donc je vais sans doute visser un ou plusieurs sabots de chercheur type Vixen sur la tranche arrondi, en profitant de ce qu'ils comportent des "pieds" de chaque côté pour s'adapter aux profils arrondis des tubes optiques. Comme la couronne du secondaire est à cerclage unique (et assez fin), il est difficile d'y fixer facilement d'autres accessoires, là où un double cerclage permet facilement de fixer une ou des planchettes entre les deux.

 

Donc utiliser le la tranche du châssis du primaire (la partie solidaire des tourillons, ça va de soi) semble être la seule manière viable que je vois pour monter des accessoires destinés au pointage au jugé tels que pointeur laser ou Telrad (il restera assez haut sauf en pointant le zénith, mais franchement, le laser est nettement plus pratique de toutes façons, et puis on n'aligne pas une monture alt-az en pointant le zénith !), ou encore une lunette guide, sans être emmerdé. Et tant qu'à faire, ça évitera de trop charger  le sommet et de se retrouver avec des problèmes d'équilibrage à n'en plus finir.

 

Justement, parlons-en de l'équilibrage... J'ai dû rallonger la tige filetée et rajouter plus de 4 kg de contrepoids !

 

L'instrument est livré avec 3 contrepoids en fonte pensant probablement 500 à 800 g chacun (je n'ai pas vérifié), très jolis d'ailleurs (polis et laqués) et un boulon BTR de 10 mm, long de 10 cm. Le tout convient à peu près à l'oculaire de 28 mm en plastoc livré avec, mais dès qu'on veut utiliser un bon gros Nagler ou Ethos, l'instrument pique méchamment du nez, un problème nouveau pour moi qui avais toujours eu des équatoriaux...

 

Je l'ai remplacé par un boulon de 15 cm de long en inox (tant qu'à faire), qui passe encore largement au dessus du capot du moteur d'azimut (17 cm passeraient encore, mais ensuite, ce sont les contrepoids qui pourraient toucher en fonction de l'angle d'inclinaison de l'instrument) et j'ai intercalé des poids d'haltères de 1 kg (je ne voulais pas qu'ils soient trop larges) munis d'un noyau pour pouvoir réutiliser le système de vissage sur boulon de 10.

 

Pour les premiers essais, j'ai simplement découpé des noyaux dans une des plaques de mousse compacte de l'emballage : un cylindre approximatif, un trou au milieu, et hop, on enfile dans les poids puis sur la tige, et on plaque les contrepoids d'origine de part et d'autre pour les tenir en place et le tour est joué.

 

Comme ça fonctionnait bien, le temps que mon boulon plus long arrive, j'ai fait tourner par un de mes clients une paire de noyaux filetés en inox, de la hauteur de deux poids chacun (ici présentés avec le support double chercheur Orion, malheureusement inutilisable) :

 

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Le noyau, très ajusté, doit être inséré à la presse dans les poids neufs, mais entre sans effort dans les poids usagés que j'ai piqués à mon fils... Pas grave, cette paire-là sera prise en sandwich entre l'autre paire et un des contrepoids d'origine de toutes façons.

 

A l'usage, c'est quand même chiant à visser, parce qu'il est difficile de le faire tout en soulageant le poids pour éviter d'endommager les filetages lorsqu'on effectue des montages et démontages fréquents en cas de transport de l'instrument. Surtout que maintenant, je me retrouver avec 5 éléments à visser, dont deux pesant un peu plus de 2 kg chacun...

 

Je pense qu'un de ces quatre, je ferai plutôt tourner une barre de 18 ou 20 mm, lisse avec une extrémité filetée en 10 mm, de manière à tout simplement y insérer des contrepoids de 5 kg d'EQ6 ! Ce sera vachement plus facile à démonter, à réassembler et à équilibrer.

 

Après, 18 ou 20 mm ? Il me reste le 4è contrepoids qui ne me sert plus depuis que j'ai allégé le tube du 10" et qui possède toujours son réducteur en plastique. Et aussi la rallonge de barre de contrepoids que j'avais fait réduire à 18 mm par un tourneur pour l'adapter à l'EQ6, qui ne me sert pas non plus et que je pourrais recycler. J'aurais d'ailleurs mieux fait de ne pas la faire réduire, du coup, parce qu'à présent j'utilise les 3 autres contrepoids de 5 kg sans  les réducteurs en plastique sur la barre renforcée Pierro Astro de 20 mm pour EQ6.

 

Or un seul contrepoids ne sera pas suffisant, il faudra employer les deux, donc enlever ou remettre un réducteur selon l'instrument. A moins que je n'y ajoute un contrepoids demi hauteur comme on en trouve pour certaines montures pour instruments plus petits ? Ca ferait 7,5 kg, a priori pile-poil c qu'il faudrait. Je verrai s'il est possible d'en trouver quelque part quand j'aurai l'occasion de voyager (parce que par la poste, ça pose de légers problèmes). :p

 

Bref, la bête étant équilibrée et alimentée, j'attaque l'alignement, en m'aidant d'un laser, donc, puis en affinant au chercheur, ce qui m'oblige à grimper sur un escabeau, échanger le laser et le chercheur, puis affiner à l'oculaire, remettre le laser, redescendre de l'escabeau pour pointer la 2è étoile, bref, encore un exercice inhabituel quand on on a vécu avec un newton équatorial avec colliers rotatifs qui permet d'avoir le P.O. et le chercheur à hauteur constante en toutes circonstances, le must absolu en terme de confort tout de même !

 

Sauf que rapidement, je me rends compte que j'ai le même problème qu'avec l'EQ6 depuis quelques temps : de grosses erreurs de d'alignement et une très forte dérive (en AD sur l'EQ6, mais sur les deux axes avec le 500P, du coup). Je ne comprends pas tout de suite la cause du phénomène, qui va finalement se révéler lors de la soire d'observation suivante (plus tard, bien plus tard, vu le climat).

 

... Arrive donc une soirée au ciel potable, mon petit dernier veut en profiter, je retire la bâche (car pour l'instant, il reste dehors sous sa bâche Telegizmos 365, freins déverrouillés et en est à son 4è cyclone encaissé, qui ne fait que le tourner à la manière d'une girouette et le pencher légèrement en avant quand ça souffle fort - bon, on a été relativement épargnés pour le moment, c'est clair que si on doit se le prendre en pleine poire, je démonterai et je rangerai le bestiau, quand même). :p Mais bon, il faut bien avouer que pour bouger ses 100 et quelques kg, même avec la légère prise au vent de la bâche très ajustée, il va falloir beaucoup souffler. D'ailleurs, pas la peine de se voiler la face : j'arrive à déplacer la base avec le diable, mais une fois les Serrurier et le secondaire en place, y a plus mèche, le truc est carrément indéplaçable. Je sens bien que si j'insiste, je ne vais réussir qu'à plier le diable !

 

Donc, on repart pour l'alignement sur deux étoiles : je pointe d'abord Capella, puis je vais pour pointer Canopus, et là, cette connasse de monture me fait un coup qui a déjà été signalé par d'autres utilisateurs : au lieu de partir directement vers l'est, la voilà qui fait le grand tour dans la mauvaise direction !

 

Je donne donc du mou au câble d'alim et j'essaie de faire passer une boucle autour du sommet (pas facile étant donnée la hauteur et la largeur de l'engin !), et là, couic ! Tout s'arrête d'un coup.

 

Affolement, éclairage pour tenter de comprendre ce qui se passe, vérification du courant à la rallonge : tout semble OK. Et en cherchant sous l'instrument, je trouve l'origine du problème : ce #$?!@ de câble d'alim a réussi à se coincer entre un tourillon et une poulie d'altitude !!!

 

Une fois décoincé à grand peine, je trouve l'isolant sectionné net sur les deux conducteurs, laissant apparaître les fils de cuivre à nu. Donc un magnifique court-circuit. Et bien entendu, cet #$?!@ m'a niqué le câble d'alim d'origine, celui avec la prise GX12 (avouez que çà ne serait pas drôle, sinon) !

 

Et bien entendu également, le fusible intégré à la prise allume-cigare mâle a sauté, et toujours bien entendu, on est dimanche soir et je n'ai aucun fusible sous verre tubulaire de cette dimension en réserve (j'aime mieux vous dire que j'en ai acheté une poignée depuis).

 

Bref, utiliser cet instrument sur le secteur pose un très gros problème et je n'ai pas le temps en ce moment de tout démonter pour faire percer l'axe comme l'a fait JBMMV, mais c'est clairement la seule solution réellement efficace :

 

http://www.astrosurf.com/topic/60955-compte-rendu-skywatcher-astrolitech-4581900-goto/

 

L'autre solution consiste à l'alimenter sur batteries, qu'on peut loger sur la base azimutale. Je prépare des câbles munis de cosses plates côté batteries et de connecteurs Anderson de l'autre pour un montage modulaire. J'envisage de plier une chute de tôle d'alu pour fabriquer une berceau afin d'empêcher les batteries de glisser entre les rayons de la base (et les câbles d'aller s'y coincer), que je prolongerai par une façade comportant ne nombreuses prises de toutes sortes à l'arrière, ainsi qu'un voltmètre et un ampèremètre.

 

M'enfin, il faudra certainement que je prévoie aussi une sorte de carénage de joues pour empêcher autant que possible les câbles d'aller se faufiler sous les tourillons. Même si a priori, une fois alimenté sur batterie avec un câble court et correctement attaché joignant le bloc de contrôle par le dessous comme les câbles d'alim et d'encodeur du moteur d'azimut, il ne devrait pas y avoir de problème si le seul câble externe sert à la charge (donc pas en fonctionnement, enfin, normalement...) et à d'éventuels câbles d'alimentation d'accessoires, normalement solidaires du tube optique et qui ne tourneront pas autour de l'instrument.

 

En tout cas, ça m'aura servi de leçon... Avis aux amateurs : si vous envisagez une alimentation secteur, veillez à enfiler le câble dans un morceau de gaine électrique pour le bâtiment (qui ne risque pas de passer entre un tourillon et une poulie) sur une longueur suffisante pour l'éloigner de la base à une distance sûre.

 

Bon, ben vu le climat (la sécheresse de décembre est loin derrière nous !), j'ai largement le temps de bricoler de toutes façons. On ne voit pas souvent le ciel en ce moment...

 

Aaaah, j'allais oublier le plus important : le fin mot de l'histoire de la dérive... Ben figurez-vous qu'en cherchant la cause de l'extinction, j'ai contrôlé mon alim au voltmètre... Et elle délivrait 20 volts !!!

 

Ce n'est pas première vois que je vois une alim délirer comme ça, ça m'a même déjà flingué un autoradio que je testais après l'avoir réparé... J'ai surtout du bol que mes montures n'en aient (apparemment, je touche du bois) pas souffert, car elles sont conçues pour pouvoir être alimentées jusqu'à au moins 15 V.

 

Mais il est possible que ça explique enfin pourquoi l'EQ6 avançait carrément en AD ! Du coup, il faut que je dégotte une alim 12 V 5 A, et figurez-vous que personne n'en a ici ! Les alims réglables pour PC portable que j'ai pu trouver ne délivrent au mieux que du 19V quand on utilise l'embout qui va bien, et je n'ai pas envie de retrouver le même problème, alors j'ai commandé une paire (parce que je n'ai pas envie d'attendre à nouveau 2 à 3 mois en cas de défaillance) d'alims pour bandeaux de LED (ça semble être à la mode en ce moment) sur eBay.

 

A + pour de nouvelles aventures... Il va falloir que je vous cause du Feather Touch d'occasion, je l'ai promis à Starlight, vous allez voir, c'est pas triste... Sur un topic à part a priori.

Modifié par Z80
  • 1 mois plus tard...
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Les promotions du printemps sont terribles et j'ai craqué, je viens de commander le Skywatcher Stargate 18". Je devrais le récupérer la semaine prochaine :p.
 

Il y a une revue sur ce modèle dans Sky&Telescope d'Avril 2018 ...On la retrouve sur le site de Skywatcher :
http://www.skywatcher.com/post/review/sky-watchers-stargate-18-inch-dobsonian-review-sky-telescope-2018-april-issue/

 

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Bon maintenant,  j'ai un  Dobson Orion XX14g à vendre !!! ;)

 

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Juste une petite remarque en lisant vos messages : Orion et Skywatcher sont deux marques ou plutôt distributeurs différents, ce ne sont en aucun cas des filiales, Orion réservé au marché US cela remonte à 2003!!! depuis il y a eu du changement....

 

- Orion fondé en 1975 appartient aujourd'hui au groupement Imaginova qui n'a rien à voir avec Synta (et donc Skywatcher), les investisseurs sont Blue Chip Venture Capital; Gannett Co., Inc.; RedShift Ventures; Steelpoint Capital Partners and Venrock Associates

 

- Skywatcher fondé en 1999 par Synta Technology Corporation of Taiwan distribue en plus de sa propre marque (Skywatcher) aussi Tasco et Celestron (racheté en 2005)

 

Le seul point commun c'est que Synta est aussi le fournisseur d'Orion Telescopes and Binoculars.

Posté
Il y a 16 heures, jim a dit :

Les promotions du printemps sont terribles et j'ai craqué, je viens de commander le Skywatcher Stargate 18". Je devrais le récupérer la semaine prochaine :p.

 

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Bon maintenant,  j'ai un  Dobson Orion XX14g à vendre !!! ;)

 

Bonjour Jim,

Félicitations. Tiens nous au courant des "performances" et de la maniabilité de "l'engin" s'il te plait. :be:

ça m'intéresse au plus haut point.;)

 

Bonne journée.

Patrice

Posté (modifié)
Le 11/05/2018 à 09:55, Astro_007 a dit :

Juste une petite remarque en lisant vos messages : Orion et Skywatcher sont deux marques ou plutôt distributeurs différents, ce ne sont en aucun cas des filiales.

 

Originellement oui, peut-être encore aujourd'hui. A part quelques accessoires (le surplateau porte-oculaire pour le trépied de l'EQ6 que j'ai réussi à faire venir du Canada et autres accessoires de ce style, comme des tablettes porte-oculaires pour dobson, les sacs de transport, peut-être aussi les jumelles et le pantographe que je ne crois pas avoir croisés sur le site de Synta), l'ensemble des instruments et des montures est effectivement fabriqué par Synta. Je me suis même amusé à comparer (commande DOS comp) hier soir le programme de flashage du firmware et la dernière version du firmware lui-même de la raquette Synscan V4 et téléchargés chez Orion US et chez Synta en Chine et ils sont 100% identiques.

 

La question que je me pose en l'occurrence, c'est tout simplement : l'ancien sous-traitant historique Synta a-t-il racheté (ou pris des parts, majoritaires ou non, de) son distributeur américain Orion comme il l'a fait pour Celestron, ou pas (encore) ? Bon, peut-être que la synergie qui les lie leur suffit après tout. Celestron s'était retrouvé éreinté par une concurrence forcenée (voire déraisonnable) avec Meade, qui les a laissés tous les deux considérablement affaiblis financièrement. Ce n'est peut-être pas le cas d'Orion.

 

En tout cas, les accessoires, logiciels, etc. sont tous 100% compatibles, ce qui double les choix laissés aux clients (mis à part le fait qu'il est très difficile de se faire expédier du matériel Orion, en tout cas vers ma destination. C'est peut-être plus facile en direction de l'Europe).

 

 

Toujours est-il que ma petite anecdote au sujet du firmware n'est pas innocente, parce que j'avais justement l'intention de vous en causer. :)

 

Mon Stargate 500P acheté en promo l'année dernière est livré avec une raquette SynScan V4, donc, et un firmware 4.37.

 

Au passage, il faut savoir que toutes les montures qui utilisent cette cette raquette sont est sensée être 100% compatibles avec la la raquette V3 (celle qui ressemble extérieurement à la SkyScan des annnées 2000, sauf que la SynScan est flashable, alors que la V2 (SkyScan) ne peut pas être mise à jour.

 

La raison est, d'après le constructeur, que les composants nécessaires à la fabrication de la raquette V3 ne sont plus disponibles dans l'industrie, et que donc, en cas de  panne de votre raquette V3 d'origine, vous pouvez directement la remplacer par une raquette V4, qui est désormais la seule à être disponible à la vente (sauf occasion évidemment). Par contre, si le logiciel de flashage est le même (version 3.3 actuellement), les fichiers de firmware ne sont pas compatibles du tout, donc pas de blague : si vous mettez votre raquette à jour, assurez vous bien de télécharger la bonne version (soit pour la toute dernière, 3.39a pour la V3 et 34.39a pour la V4). Pas de bêtise, hein !

 

Bon, alors pourquoi je vous bassine avec le firmware ?

 

Ben il se trouve qu'après avoir galéré pour aligner l'instrument sur deux étoiles (et réussir à lui faire effectuer le suivi, ce qu'il ne fait pas tant qu'on n'a pas également étalonné les encodeurs, ce qui n'est pas explicite dans la documentation !!!), je me suis rendu compte que cette saloperie souffrait exactement du même bug qu'une des versions précédentes de la V3 de l'EQ6, à savoir qu'elle tourne à l'envers dans l'hémisphère sud !!!

 

Sur la version équatoriale, c'est l'axe d'ascension droite qui partait dans le mauvais sens, et en version alt-azimutale, c'est l'axe d'azimut !

 

Autrement dit, après avoir tant bien que mal aligné l'instrument sur Arcturus et Alpha du Centaure, j'ai tenté de pointer Saturne, en mode go-to et... Il l'a bien pointée correctement en altitude, mais en lui tournant le dos ! :p Gag.

 

Donc après avoir constaté que le firmware avait deux versions de retard, j'ai entrepris  de le mettre à jour.

 

Sauf que petit problème : la prise jack permettant de l'alimenter directement quand on l'utilise en direct sur un PC est absente de la V4 ! On se demande d'ailleurs pourquoi, vu que, comme on va le voir, il reste quand même possible de l'alimenter directement, et que je ne vois pas pourquoi ils n'ont pas simplement branché un jack femelle en parallèle, surtout qu'il y a la place (a priori en  tout cas, je ne l'ai pas (encore)  démontée).

 

Quand on cherche un peu sur le web et qu'on trouve les réponses officielles, on croit un peu rêver : "branchez la raquette sur l'instrument pour l'alimenter". C'est celàààà, oui... Genre je vais me trimbaler le monstre de 110 kg dans un escalier de toutes façons trop étroit pour lui, pour le poser dans un bureau où il n'y aurait même pas la place de le poser, juste pour flasher la foutue raquette. Mais oui bien sûr, suis-je bête, comment n'y ai-je pas pensé ?

 

Bref, j'ai caviardé un câble réseau de 50 cm dont la bride d'une des prise était cassée, je l'ai coupé près de la prise cassée (la flemme de chercher mes prises RJ45 à sertir qui ont été rangées je ne sais où) et j'ai soudé un jack femelle à la place. Je n'ai pas pris de photo, je le ferai sans doute prochainement, mais bon, l'opération n'est pas bien compliquée, et surtout le brochage de la prise RJ45 et de la prise RJ12 de la raquette sont détaillées dans la notice de l'instrument.

 

En l'occurrence, le +12V doit être raccordé aux broches 7 et 8, et la masse au broches 1 et 4. A noter que vous ne pouvez pas utiliser un injecteur POE, qui utilise deux paires pour l'alimentation et deux paires pour le signal réseau en half-duplex. Dommage, ça aurait pu vous permettre de trouver facilement dans le commerce un appareil qu'il aurait suffit de raccorder avec le cordon d'origine de la raquette. En l'occurrence, la masse utilise des fils de deux paires différentes (vis-à-vis de la norme Ethernet), donc pas le choix : il faut réaliser un câblage sur mesure.

 

Repérer les broches est facile : elles sont numérotées de gauche à droite quand vous tenez l'extrémité du câble réseau devant vous, la prise pointant devant vous (donc pas vers vous, mais son arrière vers vous), et les broches dorées sur le dessus (donc la bride de verrouillage dirigée vers le sol).

 

Vous allez donc connecter respectivement le fil provenant de la broche la plus à gauche et celui situé 3 positions plus à droite à la masse de la prise jack femelle, et les deux fils provenant des deux broches les plus à droite à l'âme de la prise jack (pour le +12 V). Bon, un jack ou une prise GX12 ou une prise allume-cigare si le seul transfo dont vous disposez est celui qui vous sert habituellement à alimenter le télescope - mais vous pouvez aussi vous reporter au câblage d'une prise jack femelle à une prise allume-cigare que j'ai posté plus haut, ce qui vous permettra d'employer le transfo que vous utilisiez auparavant pour votre monture équatoriale, si bien sûr c'était le cas. :) Mais bref, je suis parti du principe de reconstituer le branchement originel de la raquette V3  de toutes façons.

 

Astuce pour repérer les fils d'un câble réseau de récup sans trop galérer : il existe deux câblages normalisés :

 

- Câblage A (surtout utilisé en téléphonie Numéris) : blanc-orange/orange sur la paire n° 1 (broches 1 et 2), blanc-bleu/bleu sur la paire n° 2 (broches 3 et 6), vert/blanc-vert sur la paire n° 3 (broches 4 et 5), et blanc-marron/marron sur la paire n° 4 (broches 7 et 8)

 

- Câblage B (surtout utilisé en réseau ethernet) :  blanc-orange/orange sur la paire n° 1 (broches 1 et 2), blanc-vert/vert sur la paire n° 2 (broches 3 et 6), bleu/blanc-bleu sur la paire n° 3 (broches 4 et 5), et blanc-marron/marron sur la paire n° 4 (broches 7 et 8)

 

S'agissant d'un câble réseau, le plus probable est que vous rencontriez le câblage B. J'ai donc relié les câbles blanc-orange et bleu à la masse, les câbles blanc-marron et marron au +, et coupé les 4 autres fils à ras de la gaine. Voilà voilà.

 

 

Bien, maintenant que nous disposons d'un câble d'alimentation, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses. Contrairement à mon EQ6, le Stargate est livré avec son câble de flashage (prise RS232 9 broches vers RJ2), ce qui est bien pratique. Ce câble permet également de contrôler la monture directement depuis le PC avec divers logiciels. Dans les menus de la raquette, il s'agit du mode "PC-Direct".

 

A noter que le fabricant lui-même explique que le pilotage en question n'est pas terrible, et propose sur son propre site une variante du firmware permettant un pilotage direct via le protocole ASCOM ! Cette version vire tout le reste, vous devez donc re-flasher la raquette pour la réutiliser de manière autonome ! Mais bon, c'est marrant quand même qu'ils l'aient prévu. A vrai dire, la raquette ne coûte pas non plus une fortune colossale, vous pourriez aussi bien en acheter une seconde neuve ou d'occasion pour en avoir une prête pour chaque usage...

 

La procédure est donc la suivante :

 

1- Télécharger le logiciel de flashage (version 3.3 en ce moment) et un fichier de firmware (3.39a ou 4.39a pour les dernières versions de chaque modèle de raquette) et les copier dans un dossier quelconque (n'importe où du moment que c'est dans le même dossier). Sur le site de Synta, les fichiers sont zippés, mais pas chez Orion. Mais à part des noms de fichiers légèrement différents, ils sont bien strictement identiques, donc c'est comme vous voulez.

 

2 - Appuyez simultanément sur les touches 0 et 8 de la télécommande, puis alimentez-la (donc enfilez au préalable un transfo 12V dans le jack puis enfilez la prise RJ45 dans la raquette). Vu la précarité des contacts de ce satané clavier en caoutchouc, vous n'y arriverez qu'en posant la raquette au bord d'une table et en écrasant vigoureusement les deux touches pendant que vous branchez la prise RJ5 avec l'autre main. Ou alors faites-vous aider. Ou alors, vous êtes nés dans la région de Tchernobyl et vous disposez de plus de 2 mains...

 

La raquette doit afficher "SYNSCAN UPDATE VER n.n", ce qui vous indique qu'elle se trouve bien en mode mise à jour, prête à recevoir les données.

 

3 - Branchez la prise RS232 dans votre PC (ou un adaptateur USB - série, mais je m'arrange toujours pour avoir un port série sur tous mes PC pour ce genre d'usage - la plupart des cartes mères en comporte encore, il faut juste vous procurer une prise déportée composée d'un bout de câble en nappe avec un connecteur IDC d'un côté et d'une prise DB9 mâle de l'autre, montée sur une plaquette de slot PCI), et la pise RJ12 dans la raquette.

 

4 - Lancez le programme de flashage. Cliquez sur le bouton "HC version" pour vérifier qu'il dialogue bien avec la raquette. A priori, il est probable que non, et je pense que ça vient du fait que ces imbéciles n'ont tout simplement pas pensé à faire configurer le port série peur application. Ils ont beau écrire dans la notice que la vitesse de transmission est fixée à 115200 bps par défaut, je n'en croit rien : si vous allez voir dans votre gestionnaire de périphériques, vous constaterez que le port série est resté à 9600 bps... Ils ont été trop flemmards sur ce coup-là.

 

Or la raquette, elle, est bel et bien préconfigurée sur 115200 bps... :p Donc vous avez deux options : soit vous augmentez le débit du port série dans le gestionnaire de périphériques de Windows, soit vous ralentissez le débit de la raquette. Bon, comme c'était mon premier essai et que je n'avais pas envie de prendre le risque de passer la soirée à tâtonner, j'ai choisi la solution de facilité : j'ai ralenti la raquette.

 

Il suffit d'appuyer que le touche MENU. Ca permet de faire défiler 3 vitesses au choix : "Mid", "Lo" et... Vitesse élevée, mais rien ne s'affiche dans ce cas. Donc j'ai appuyé deux fois jusqu'à ce que "Lo" s'affiche (ce qui correspond à 9600 bps).

 

Une seconde tentative avec le bouton "HC version" confirme que cette fois-ci, tout baigne. Sauf que le message d'erreur qui  s'est lui aussi affiché sur la raquette, lui, ne s'efface pas, mais ne vous inquiétez pas, c'est juste un oubli de leur part, tout ira bien. :p

 

5- Utilisez le bouton "Parcourir" pour sélectionner le fichier de firmware à flasher (fichier .ssf)

 

6 - Cliquez sur le bouton "Update" pour mettre à jour le firmware, et... Patientez. Beaucoup. Longtemps. :p

 

Ouais, parce que 9600 pbs, ben c'est vachement lent, en fait. :p Beaucoup plus que ce qu'ils indiquent dans la notice à propos du flashage en vitesse lente (240 secondes, mon cul sur la commode). Ca a duré plus de 20 mn, probablement même près d'1/2h, j'ai fini par ne plus m'en préoccuper et faire autre chose... Mais bon, tant que le compteur (en 1/10è de pourcents ! :lol: ) défilait régulièrement, je ne me suis pas inquiété.

 

En même temps, il y a une case à cocher (cochée par défaut, d'ailleurs) qui permet au choix de mettre à jour la base de donnée des objets ou pas. Si ça se trouve, ils annoncent un temps de flashage qui ne tient pas compte de cette partie, sans doute la plus volumineuse. Mais bon, en même temps, ça peut être sympa de choper la liste les derniers objets découverts, tant qu'à faire.

 

... Sauf qu'au bout de 6 mn, v'la que la raquette s'est éteinte ! Verdict : le transfo 12V 1,5A que j'avais récupéré d'un routeur ADSL en panne a rendu l'âme. A vrai dire, j'enregistre une véritable hécatombe de transfos 12V. Je ne sais pas pour vous, mais c'est dinque comme ces petites bêtes sont fragiles. Entre ceux qui meurent en balançant du 0,2V et ceux qui balancent du 19V, j'ai tout vu. Bon, là, il ne sortait plus rien du tout !

 

Heureusement, j'ai reçu récemment les deux (je les commande par paire maintenant, parce qu'avec des délais de livraison de 2 à 3 mois depuis la Chine et l'impossibilité totale d'en trouver localement, je ne prends plus de risques, surtout que ça ne coûte pas grand chose et que ça a la fâcheuse tendance à tomber en panne) transfos 12V 5A pour bandes de LEDs (depuis que c'est à la mode, on trouve enfin facilement des transfos 12V pas chers à fort courant de sortie adaptés à nos montures, c'est toujours ça de gagné), qui ont la bonne idée de sortir sur des jacks 5,5/2,5 mm compatibles avec l'EQ6.

 

Donc hop, déballage, branchement, reprise des manips à l'étape 2 (heureusement, l'interruption n'a pas carrément planté ("briqué" comme disent les anglo-saxons, c'est à dire transformer en brique inerte et à jamais irrécupérable) la raquette comme quand on flashe un téléphone portable !), et cette fois-ci, c'était parti pour de bon.

 

A la fin du processus (interminable !), le logiciel affiche fièrement à l'écran que tout s'est bien passé (mais rien ne bouge sur la raquette). Il ne reste plus qu'à la déconnecter, puis à la reconnecter sans appui sur les touches et à vérifier qu'on dispose bien de la nouvelle version. Ouf !

 

Bon, vu le temps qu'il fait, je ne vais pas pouvoir tester de suite, mais j'espère que cette version corrige le bug... Sinon, je pourrais toujours tester avec la V3 de l'EQ6 (achetée des années plus tard, j'ai toujours la vielle raquette SkyScan non flashable, en secours) pour voir, puisqu'elle est sensée être compatible.

 

Voili voilou. :) Normalement, vous ne devriez pas être embêtés dans l'hémisphère nord, du reste, mais bon, ils disent bien que cette version "corrige de légers bugs" (ils ont le sens de l'euphémisme !), donc ça ne peut pas faire de mal a priori.

 

Si vous arrivez à pointer mais que ça dérive à l'oculaire et que l'instrument ne semble pas effectuer le suivi, passez à l'étape de calibrage des encodeurs : il vous proposera les mêmes deux étoiles, et à l'issue de l'opération, la monture suivra enfin les objets, avec le même léger chuintement familier que l'EQ6, d'ailleurs.

 

 

Ah, autre détail important : j'ai commandé ces transfos pour alimenter la monture, mais finalement, ils ne serviront sans doute qu'en cas d'urgence (et pour l'EQ6, vu que son transfo est de la variété qui est parti en vrille en balançant du 19V !). J'alimente le Stargate avec une batterie d'onduleur 13,6V 9 Ah posée devant le moteur d'azimut et reliée directement à l'instrument (deux cosses plates isolées de 6,35 mm d'un côté, une prise GX12 de l'autre). Le tout relié par des câbles très épais et très courts pour éviter tout risque de pincement dans l'entraînement en altitude, en traversant au niveau des trous carrés du berceau avec ceux du moteur et de l'encodeur.

 

Le gros problème avec cette monture, c'est qu'elle a tendance à tourner dans le mauvais sens (donc pas au plus court, mais en même temps, si ça se trouve, c'est simplement une conséquence du bug qui inverse l'est et l'ouest), et donc à faire plusieurs tours sur elle-même, ce qui aboutit inévitablement à enrouler un éventuel câble d'alimentation secteur autour de sa base. Une batterie posée sur la base du rocker est donc bien plus appropriée à cet instrument, très clairement.

 

Par la suite j'ajouterai un fusible et tout un panneau de prises positionné à l'arrière du berceau, pour permettre la charge in situ (au moyen de panneaux solaires, par exemple : j'en ai trouvé un compact et pas cher qui fournit du 12V chez un quincailler de la place) et le branchement d'accessoires. Pour le moment, je débranche la batterie après usage pour la recharger à part.  Le câble n'est d'ailleurs pas d'un seul tenant, il est en fait coupé en deux avec  des connecteurs Anderson pour relier chaque moitié, en prévision d'un système de branchement modulaire pour le panneau de prises.

 

Je rappelle d'ailleurs que mon instrument reste dehors à demeure avec une housse Telegizmos 365 sur la tête. Par contre, je me suis rendu compte que l'humidité remontait vachement (le primaire était trempé) et que le soleil provoque de la condensation au niveau de le cage du secondaire puisque l'instrument reste à la verticale (freins desserrés pour pouvoir pivoter au gré du vent et ne pas le contraindre). Peut-être que je devrais envisager de poser un dallage dessous ou quelque chose comme ça... En tout cas, le 500P est intransportable une fois monté.

 

A terme, j'envisage de poser deux batteries en parallèle de part et d'autre du moteur d'azimut, mais il faudra sans doute prévoir une plaque support pour éviter qu'une batterie bouge et risque de se coincer dans l'une des ouverture de la base (ce qui n'arrive pas avec une seule batterie posée à l'avant car l'espace y est étroit et elle est quasiment calée entre le capot du moteur et le rebord de la base). Mais à vrai dire, l'instrument semble se comporter tout à fait bien avec une seule batterie, sans faiblir (en tout cas sur la durée de mes essais). Et puis la plupart des powertanks ne comportent qu'une seule batterie de 12V 7Ah, et je tenais 2 ou 3 nuits sans recharger avec l'EQ6.

 

Modifié par Z80
  • 3 semaines plus tard...
Posté (modifié)

J'ai récupéré le Stargate 450P le 23 mai, mais je l'ai essayé seulement le 1 juin...

 

Lors de la  première installation dans le bureau, c'était un peu la panique, puis à la quatrième installation aidé par les conseils de MacFly et de Nicolas de OU ça allait nettement mieux. (tendre le câble lors de l'installation, serrer les serruriers 2 par 2 puis installer les entretoises,...)


Le premier essai s'est donc fait le 1° juin lors d'une fenêtre sans trop de nuages, sans pluie :cry: mais en zone péri-urbaine, avec  un ciel d'une transparence de papier calque... une turbulence de torrents de montagne, un lampadaire derrière le portail, de la végétation de partout et la maison à l'ouest.. bref dans ce cas  il vaut mieux se focaliser sur autre chose que sur les tests de l'optique.:b:

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Le télescope Stargate 450P  sur son plateau à  roulettes.

 

Voici les résultats de la première soirée. Elle a consisté à regarder la qualité d'entrainement des moteurs en utilisant un APN (Sony A6000) avec des poses de 5s à 30s sur 6 objets (4 étoiles et 2 Messier) et, je vous fais grâce des péripéties du réglage d'une multitudes de bricoles qui font le sel de cette activité...

 

D'abord le matériel : Il a fallu mettre le télescope de 77kg sur un chariot maison histoire de se faire la main avant d'aller sous d'autres cieux...
il y a des trucs sympas (le tout métal, la rigidité, la facilité des mouvements et surtout le bruit des moteurs pas à pas...)  et d'autres vraiment pas terribles (comme la jupe de protection, les caches miroirs...)
Le miroir est pour moi une grande énigme...instinctivement j'aurais préféré les miroirs coniques style de ceux qu'il y a dans les SCT , Orion ou Flextube...
 

Ensuite les résultats sur 140 images.

Ci dessous, les nombres d'images correctes (rondes et presque rondes traitables en photométrie) prises sur 6 objets  avec au moins 5 clichés par séries de pose

 

5s 5 sur 15 0,3
10s 14 sur 25 0,6
15s 20 sur 40 0,5
20s 6 sur 20 0,3
25s 8 sur 20 0,4
30s 16 sur 20 0,8

 

Bon, il va falloir refaire tous ces tests sur des nombres plus importants car les résultats sont contradictoires, mais on doit pouvoir faire des choses avec ce type d'entrainement :be:...

 

Voilà comment travaille de Stargate 450P : cumul de 30 poses de 20x15s, 5x20s et 5x25s à 800iso

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Et comment Astroart 6.0  récupère cette misère en utilisant la translation et la rotation d'images (traitement limité aux flats et darks)....

 

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Modifié par jim
  • 4 mois plus tard...
Posté

Bonjour,

 

Nous disposons au club (SATouraine) d'un Stargate 500.

Je n'ai pas relu tout le post, ce que je devrais faire....,

je pose donc directement une question peut-être déjà évoquée....:

Procédez vous à un démontage du miroir pour son nettoyage ....???

Et dans ce cas, existe-t-il un tuto vidéo quelque part.....

 

JL

Posté

Salut, 

 

J'avais prévu de lui fabriquer un espèce de bavoir avec du caoutchouc vendu à la coupe en 1m de large... mais vu que le barillet ne tiens que par 3 vis tirantes et 3 poussantes, j'ai desserré un poil les poussantes et enlevé les tirantes, posé le tout sur 2 tréteaux, et rempli le miroir d'eau avec du Paic citron, laissé reposé, une compresse stérile baladée sur toute la surface, et copieusement rincé le tout posé à 45° contre un mur à l'eau déminéralisée.

 

Résultat ; impeccable :)

  • 1 année plus tard...
Posté

Un "petit" up ! :eheh:

 

Je lui ai enfin fabriqué son bavoir !

Découpé dans un sac poubelle très épais (genre spécial jardin en 150L).

Lavage du miroir en moins de 10mn.

Fini la galère pour repositionner le barillet sur les 3 vis :) 

Posté

Ça doit pouvoir se faire :) même si ça ressemble étrangement à une protection de cuvette de WC :lol: 

Le trou est de 30cm environ dû aux équerres en verre qui soutiennent le miroir.

  • 4 mois plus tard...
Posté (modifié)

Bon allé, je fais un petit up, depuis que j’ai vu et essayé (trop brièvement) le Stargate de Macfly aux NCN j’en rêve, j’aurais vraiment du passer plus de temps autour de sa machine, mais avant d’ouvrir ma bourse les possesseurs de cette belle bête peuvent-ils répondre à quelques questions après explications de ma part.

je ne suis pas fan de l’électronique et des motorisations, donc je me contenterai bien volontiers du modèle normal 18 pouces modifié par mes soin avec Ez Push To (que je maîtrise parfaitement) donc :

 

- les deux modèles sont-ils Vraiment identique au niveau de la monture ? la dimensions seule du miroir change ?

 

- je suis un nomade dans l’âme, pour le transport vous le séparez en 3 parties ou 4  ? est-ce vraiment facile à assembler seul ? quelle durée et quel poids (je pense déjà à mon pauvre dos)

 

- pour le rangement quelle place prends t-il ?

 

- pour l’installation du codeur magnétique j’ai besoin de percer un trou de 10 ou 12 mm au centre entre la base fixe et la partie mobile c’est possible ? Et la tige du contrepoids passe à quelle distance en hauteur de ce futur trou ? 

 

- avez vous tous changé  le PO ?

 

J ‘ai lu les 17 pages du topic, des fois je suis passé sur les comparatifs chinoiseries/artisan qui n’ont rien à faire là, j’ai vu vos améliorations mais peu de commentaires la qualité de vos observations sont elles à la hauteur de vos attentes ?

 

Merci d’avance de vos retours.

Denis

Modifié par Le Den

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