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Odyssée a(u)strale (4)


Jeff Hawke

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Les nuits de la Nouvelle Lune

 

Episode précédent : Le ciel de diamant

 

 

Prise en main, prise en ciel

 

Le monstre aperçu le matin du premier jour dans la bibliothèque a été arraisonné, son socle provisoirement transformé en brouette par l’adjonction de deux barres de bois munies de roues caoutchoutées. A quatre personnes, nous l’avons roulé jusque sur la zone d’observation, éloignée de celle où officient Cyril et Xavier qui ne veulent pas voir ce gros bousin occulter leur horizon céleste.

 

Il y a une grande bâche avec une face argentée, façon couverture de survie, qui servira à le protèger du soleil dans la journée. En effet, une fois l’instrument à poste, il n’est pas trop question de le rentrer chaque jour. Il va rester là, sous les cieux, pour les nuits de Nouvelle Lune… Donc sur les coups de 4 heures du matin, dans la nuit et le froid, un peu ivre de fatigue et de ciel, prière de remettre soigneusement cette bâche sur le scope et de l’arrimer au moyen d’un bout et de quelques nœuds marins convenablement disposés.

 

Il y a un Telrad. A monter et aligner. C’est facile.

 

Un laser pour la collimation. Cela s’avère plus délicat, le PO étant un peu vacillant, et il faut être deux pour régler correctement le retour du faisceau laser.

 

Un escabeau. Je jette un œil méfiant sur cet assemblage de tubes d’aluminium, léger et instable, qu’il me faudra sans cesse escalader (et désescalader) la nuit pour approcher des étoiles.

 

La première nuit avec ce 500 est une prise en main. Avec Sébastien, on se refait les repérages déjà connus et, à tour de rôle, on bouge le tube - les mouvements sont doux, le scope est bien équilibré - et on colle la cible rouge du Telrad au bon endroit dans le ciel. Ca rate rarement, avec le 31mm (2500 divisé par 31 = 80.6 X, donc 1° de champ réel), l’objet est dans le champ. Il ne reste plus qu’à grossir. J’utilise essentiellement le 13 (192 X) et le 9 (278 X), plus rarement le 5 (500 X !).

 

En balade dans les paysages connus, on va dans le Centaure (Oméga, 5128,…), 47 Toucan, les galaxies du Sculpteur… NGC5128 est une vision assourdissante, la zone noire centrale rayonne d’énergie sombre

 

Premières explorations

 

La progression dans les étoiles australes va se réaliser à partir des zones connues et précoces en cette saison : Le Centaure, la Croix du sud, le Loup, la Mouche… (Afin d’élever le niveau docte de ce CROA, j’emploierai désormais les dénominations latines des constellations, ce qui aura aussi pour avantage de m’éviter des confusions regrettables, comme par exemples appeler Perroquet la constellation Ara, Pavot pour le Paon, Muscade pour la Mouche, etc…).

 

Le petit bouquin déjà évoqué de Heifetz et Tirion (A walk thru the southern sky) est constamment sollicité. C’est qu’un ciel ne se possède pas comme ça, en un clin d’œil. Sans cesse il faut revenir aux étoiles-balises, refaire l’alignement, appréhender et mémoriser le dessin des constellations…

Une fois la constellation bien repérée, c’est au tour des atlas d’entrer dans l’arène : Le Pocket Sky atlas, pratique et sympathique mais parfois insuffisamment précis rapporté à la puissance photonique du 500, et le Sky Atlas 2000, disponible à Tivoli Paradise Place, que Sébastien et moi avons réquisitionné. Sébastien n’a pas pris immédiatement son tube de location et semble réticent à sortir l’ETX 70 de son sac de voyage. Nous partageons donc, au début du séjour, l’Obsession 500, ce qui pour moi se révèlera être une précieuse aide pour apprendre à maîtriser ce tube et s’y retrouver dans ce ciel.

 

Les premières trouvailles enchanteresses se débusquent dans les constellations limitrophes de la zone de départ : Ara, Indus, Pavo.

 

La nuit fait tourner le ciel et de nouvelles constellations se déploient avec lenteur et majesté : Horologium, Sculptor, Fornax, Piscis Austrinus,…

 

Mais procédons avec ordre, calme et méthode.

 

Du côté de Centaurus, une jolie nébuleuse planétaire, colorée, NGC3918 et un amas ouvert brillant, splendide, NGC3293, à toucher la nébuleuse Eta Carina. Et bien sûr, les Pleïades Australes, IC2602. On s’éloigne un peu : Le Pavo. Cette constellation stupéfiante se trouve en piquant à travers le Triangle Austral (Triangulum Autrale) depuis les pattes de Centaurus. On tombe sur l’étoile Peacock (Pavo en anglais, vous suivez ?). Et dans le Pavo, en s’éloignant le long de la base Gamma - Beta - Delta, une jolie galaxie, NGC6744 et un très beau globulaire au-dessus, NGC6752.

 

Plus tard, dans Columba, encore un globulaire sympa dans l’alignement Alpha (Phact) - Epsilon, NGC1851, flanqué à son Nord immédiat de deux galaxies, 1808 et 1792.

 

Et encore plus tard, on liquide la randonnée Messier, piece of cake : M62 à la frontière d’Ophiuchus et de Scorpius (oui, en latin vous dis-je), M79 dans Lepus (à ne pas confondre avec Lupus), M93 dans Puppis, près du Canis Major et M48/M50 dans Monoceros.

 

C’est trop…

 

Bon, vous voyez le topo? Il y en aurait des pages comme ça. Sur ces premières nuits, on se prend chaque fois 2 ou 3 constellations dans le collimateur : repérage des étoiles clés, des alignements, forme générale, etc…Puis exploration : Les amas, les galaxies, tout ce qui traîne. Et avec le 500, ça ramasse bien ! On oublie la constellation, on passe à autre chose, on y revient, regarde à nouveau le tout aux jumelles… Au fur et à mesure de l’avancée du séjour, le programme pour moi s’enrichit et se complexifie, parce que je retourne constamment repointer, voir, observer longuement ce que j’ai déjà vu les nuits précédentes…et viennent s’ajouter de nouvelles prises dans chaque constellation passée au crible. Nuits heureuses et intenses.

 

Maintenant que je consulte mes notes (qui sont parfois un peu succinctes, parfois un peu difficile à relire, il faut l'avouer), dans mon appartement parisien (par un week-end de beau temps mais de Pleine Lune), je vois que rédiger un CROA interminable et énumératif n’aurait ni grand sens ni grand intérêt. J’envisage en fait de reclasser tous les objets observés par constellation, en prévision de prochains séjours Sud célestes, qui auront certainement lieu si Dieu me prête vie. Voilà une bien jolie occupation pour les longues soirées d’hiver (boréal).

 

A titre d’illustration, je retranscris ci-après mes notes vocales (dictaphone) sur une partie de la nuit du 25 au 26 Août. Seul avec mon Daube 500, Sébastien scrutant maintenant le ciel avec un C11 sous abri.

 

La parole au dictaphone

 

Bug nebula : NGC6302, magnitude 12.8, extensions impressionnantes, noyau au 2/3 vers l’Ouest.

 

Le fameux Trio des galaxies dans Piscis Austrinus : Ils sont 4 en fait, dès le grossissement 278 fois.

 

Proxima : Petite étoile rouge.

 

NGC7713 : Dans le Sculpteur, étendue, trace sombre centrale (ou bien est-ce un bras ?). encadrée par 3 étoiles.

 

NGC55 : Décourageante à dessiner. Cœur brillant. Centre zébré de structures obscures, puis extension un peu plus brillante. Une bande sombre parcourt la galaxie tout du long. Avec le 13mm, dans le cœur des nodosités. Avec le 9, la galaxie explose hors du champ.

 

NGC289 : Irrégulière. Une étoile à droite. Un bras visible.

 

NGC300 : Peut faire penser à une nébuleuse avec étoile centrale. Pas de structure.

 

NGC134 : Facile par la tranche, bande sombre décentrée vers la droite. Noyau brillant avec deux étoiles. Et une autre petite galaxie en bas à droite.

 

NGC625 : Faible. Peu étendue. Spirale avec bras apparemment.

 

Uranus : Vert bleu. Presque des détails on croirait voir à la surface, et vue à l’œil nu. Un satellite*? Point éloigné en haut à droite.

 

NGC253 : La dessiner? Vous voulez rire…

 

NGC685 : Type M101/M33. Tache floue petite mais avec extensions

 

M24 : L’amas NGC à l’intérieur et les deux Barnard sombres. Flèche plus demi-Lune vers un petit amas ouvert assez serré. En forme de 8 avec le 13mm. Toujours perceptible avec le 31.

 

NGC1097 : Spirale, petit noyau brillant et un satellite à droite.. bras en arrière-plan.

 

La Dorade : La tripotée 1617, 1596, 1566, 1542, 1553. 1566 est magnifique, une spirale barrée, un bras à gauche et un bras à droite, un centre bien marqué, comme NGC1365 mais encore plus “enroulée”. et deux proches : Une correcte, forme allongée, l’autre simplement un faible halo. Et NGC1515. Fin de l’amas de la Dorade.

 

M77 : Spirale de face, grande, facile, peu impressionnante. NGC1055, allongée. Forme un équilatéral avec deux étoiles brillantes dans le champ…Fin de l’embrouille M77 (il y avait 4 galaxies à identifier par là, avec NGC1073 et NGC1087).

 

Eridan : NGC1535, avec une étoile centrale, un peu décentrée…NGC1300, vue de ¾ face, facile, avec plusieurs bras évidents. NGC1232, face, on devine une structure de type M33/M101.

 

M42 : Atmosphère relativement calme, les 6 étoiles sont clairement vues dans le Trapèze avec le 31 (soit à 80 fois).

 

Les pauses

Vers les 23h, minuit, c’est une première pause, où nous nous retrouvons tous à la cuisine, à la lueur des frontales rouges, pour boire un thé ou un café chaud et avaler un casse-croûte mis à notre disposition par les propriétaires. A titre de précaution, l’ampoule de la porte du réfrigérateur a été désactivée par un hardi bricoleur du groupe (je ne sais pas qui). On peut donc puiser dans les provisions sans risquer le drame pour les bâtonnets.

 

Il y a généralement une seconde pause sur les 2 à 3 heures du matin, période où le froid est assez intense, et où la fatigue et le sommeil commencent à étioler la pulsion stellaire. Mais c’est aussi l’heure magique de la Voie lactée circumterrestre, de la lumière zodiacale ascendante, du ciel boréal qui s’amplifie progressivement, mené par son champion, Orion.

 

La Grue

 

Ou plutôt, Grus. Il y a des noms d’outils et de machines dans ce ciel, mais Grus se réfère à l’oiseau éponyme, pas aux travaux publics. On a tendance à penser que LA constellation du ciel du Sud, celle à partir de laquelle tout se déduit, c’est Crux (la Croix du Sud). Et bien non, la Grande Ourse ici, c’est Grus, une très belle et très reconnaissable constellation munie d’étoiles bien brillantes. On la trouve assez vite haut dans le ciel, après Pavo, Tucana et Indus. Piscis Austrinus et Sculptor la bordant à son Nord. Grus et Piscis Austrinus constituent une véritable table d’orientation céleste par là. Grus est d’ailleurs majoritairement située à l’intérieur d’un triangle remarquable, formé par Peacock (Pavo), Fomalhaut (la bouche du Poisson Austral) et Achermar (le bout du fleuve…Le fleuve c’est l’Eridan, pour ceux qui suivent). Grus a beaucoup de qualités : Facile à trouver, forme facile à identifier et à repérer ensuite, amas de galaxies à tomber par terre…Et tout proche, on a de belles choses dans Piscis Austrinus et dans Sculptor. Et juste après Piscis…, un peu à l’Ouest, ne voilà-t-il pas le Capricorne ?…Ouf, je commençais à me sentir dépaysé.

 

Fornax

 

Alors là, ça déménage! Navigant sur l’Eridan depuis son embouchure, je sinue vers Fornax, une constellation qui ne paie pas de mine, avec deux étoiles brillantes (Alpha et Beta, si, si!…). Mais alors, en prolongeant Beta - Alpha vers l’Eridan, on traverse un premier champ galactique, balisé par une jolie nébuleuse planétaire, NGC1360. Et en piquant perpendiculairement à cette même ligne Alpha - Beta, depuis Alpha et approchant du fleuve légendaire, on s’enlise dans THE amas. Il y en a partout. 1350, 1380, 1374…et la grandiose 1365, spirale barrée vue de dessus, je l’ai évoquée dans un autre post (avec un croquis). Il y a de la spirale, de la tranche, de l’elliptique, des couples, des trios…Des heures d’errance et de patiente identification. Fabuleux..

 

Je regarde mes notes, et l’atlas. Trop, c’est trop…Il y a l’Eridan, et puis Horologium au Sud du fleuve, avec des galaxies plus difficiles à attraper, 1512, 1448, 1493…Sûr, je vais passer un peu de temps cet hiver à revoir ces notes et à consulter la littérature.

 

Il y a des traces rouges sur des pages de mon Pocket Atlas que je feuillette en écrivant ceci : C’est du sable, le sable rouge du désert du Kalahari. Souvenir nostalgique…

 

Prochain épisode : Jours tranquilles à Tivoli

Posté

Extraordinaire !

Et ça confirme ce que j'ai toujours dit : c'est facile de pointer un dob au telrad, pour peu qu'il y ait du champ.

Bien vu la lumière désactivée dans le frigo ;)

Tiens, ça m'amène à pousser un coup de gueule contre les voitures modernes : j'en ai acheté une cette année (modus). Il y a un éclairage au plancher qui s'allume à l'ouverture des portières, et qu'on ne peut pas désactiver comme les plafonniers ! Du coup, il faut tout sortir à l'avance sous peine de perdre da vision nocturne...:(

J'aurais dû garder ma vieille caisse...

Posté

Guy, pour la lampe du frigo, c'est Fred qu'il faut remercier! Il nous fallait pas moins qu'un électronicien professionnel pour trouver cette astuce!

 

;)

 

Ca m'a rappellé plein de souvenirs tout ça, notamment la belle spirale de la Dorade, une vraie claque!

 

Fvb, au pire tu peux peindre ces loupiottes avec du vernis à ongle ou alors recouvrir avec du transparent rouge.

 

 

Xavier

Posté

Je ne dirais qu'un mot :

 

Wouaaaooouuuuu !!! ;)

 

Mais qu'est-ce que tu donnes envie d'y aller !!! :)

Posté

Salut Jeff!

 

Pas beaucoup de réponses à ce long et beau CROA qui nous parle d'un ciel que nous ne connaissons pas! Là est le problème... nous sommes comme des footeux de club local qui regardent jouer Zidane :( !

 

Mais continue, c'est bon de savoir que cela existe!

 

:)

Posté
nous sommes comme des footeux de club local qui regardent jouer Zidane

 

Connaissant ma passion pour le football :confused: tu as choisi exprès cette comparaison ?...

 

Cela dit, elle est inappropriée en la situation, je décris plutôt un terrain étoilé hors-classe, mais l'observateur lui joue plutôt dans la classe amateur/rêveur/dilettante...:rolleyes: Je n'ai pas du voir je pense, le cinquième de ce qui était possible avec un 500 là-bas (*).

 

Il n'y a qu'à voir ce que Xavier a sorti de son 250, nuit après nuit, chaque objet décrit, détaillé, dessiné...:b:

 

(*) Faut que j'y retourne !

Posté

Ah, vous avez bien profités de vos nuits : que d'objets !

 

Mais justement, je trouve que le CROA manque un peu de détails (pas le temps de prendre des notes détaillées ? :) ) À quoi ça ressemble, l'amas globulaire du Paon, dans un Dobson 500 mm et sous un ciel de rêve ? Et NGC 253 ? OK, indessinable, mais aussi inracontable ?

 

Allez, au boulot ! :)

Posté

C'est ce qu'on peut appeler un CROA technique ^^ Je n'ai pas compris le cinquième de ce que tu as noté Jeff mais je dois avouer que c'est sacrément impressionnant !

Posté

NGC5128 est une vision assourdissante, la zone noire centrale rayonne d’énergie sombre

 

ouahh qu'est ce qu'il se la pete :D

 

 

Bravo jeff, j'en aurais pas cité la moitié :rolleyes:.

 

Entre tes CROA de l'hémisphère sud, ceux d'apprentissage d'étoilée (avec la star chonchon :D) et le descriptif de catluc, il y a de quoi faire un bouquin d'astronomie amateur :p

Posté
Mais justement' date=' je trouve que le CROA manque un peu de détails (pas le temps de prendre des notes détaillées ? :) ) [/quote']

 

:rolleyes: Il y avait tant à voir...Et pour noter, c'est compliqué, il faut allumer la frontale, mettre les lunettes (ça coince avec l'élastique de la frontale, c'est pas commode avec le bonnet...), retrouver le stylo...(et puis pendant ce temps, la galaxie se sauve...;) )

 

 

À quoi ça ressemble' date=' l'amas globulaire du Paon, dans un Dobson 500 mm et sous un ciel de rêve ? Et NGC 253 ? OK, indessinable, mais aussi inracontable ?[/quote']

 

Oh mais j'ai des descriptions quand même ! NGC253 j'ai été la voir tous les soirs...Là dans le CROA, j'ai simplement retranscrit mon commentaire du 25 août, alors que cela faisait plusieurs soirs que je me disais qu'il faudrait que je la dessine.

 

Allez' date=' au boulot ! :)[/quote'] Bon, OK...Travaux de rédaction complémentaires à prévoir...Tant pis pour vous.

 

Citation:

Posté par Jeff Hawke

NGC5128 est une vision assourdissante, la zone noire centrale rayonne d’énergie sombre

 

 

 

ouahh qu'est ce qu'il se la pete :D

 

Ca aurait pu être pire...Genre : "Une profonde et déconcertante plongée dans une zone centrale ténébreuse que viennent tourmenter des extensions filandreuses d'un blanc presque incandescent provenant du corps proprement dit de la galaxie, ce corps que la bande sombre peine à diviser de part en part, ce qui confére une asymétrie fascinante, une dynamique à cette silhouette ouverte d'un côté sur le noir de l'espace..."

Posté

scotchée.

 

D'essayer d'imaginer à quel point c'était ...

 

... et puis de ton CROA aussi. L'exotisme est au rendez-vous, je me suis complètement évadée pendant une demi-heure (oui, je ne résiste pas à l'envie de mettre des images sur ces NGC qui défilent ; ça prend du temps)

 

merci

:)

Posté
Une profonde et déconcertante plongée dans une zone centrale ténébreuse que viennent tourmenter des extensions filandreuses d'un blanc presque incandescent provenant du corps proprement dit de la galaxie, ce corps que la bande sombre peine à diviser de part en part, ce qui confére une asymétrie fascinante, une dynamique à cette silhouette ouverte d'un côté sur le noir de l'espace...

Ouais, une tache floue, quoi ! :)

Posté
:rolleyes: Il y avait tant à voir...Et pour noter, c'est compliqué, il faut allumer la frontale, mettre les lunettes (ça coince avec l'élastique de la frontale, c'est pas commode avec le bonnet...), retrouver le stylo...(et puis pendant ce temps, la galaxie se sauve...;) )

 

La pauvre :)

 

Ca aurait pu être pire...Genre : "Une profonde et déconcertante plongée dans une zone centrale ténébreuse que viennent tourmenter des extensions filandreuses d'un blanc presque incandescent provenant du corps proprement dit de la galaxie, ce corps que la bande sombre peine à diviser de part en part, ce qui confére une asymétrie fascinante, une dynamique à cette silhouette ouverte d'un côté sur le noir de l'espace..."

 

ben je préfère la version courte :D

 

ceci dit, manque plus que qq dessins (voire photos) et on finira par baver sur le clavier ;)

Posté

ben je préfère la version courte :D

Oui, normal... Et je peux encore faire bien pire je pense...

 

 

ceci dit, manque plus que qq dessins

 

Pour les dessins, voir Xavier

 

(Xavier ! Tu n'en es qu'à 3 nuits ? Kestufou ?)

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