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Posté

Bonjour à tous!

Voila, j'ai deux ou trois questions en vrac sur la lumière et PL:

 

La première, c'est qu'on dit souvant que pour une observation planétaire, la pollution lumineuse ne dérange pas.

Certains disent même que l'on peut pratiquer en ville!

 

Est-ce vrai? si oui, faut-il s'équiper différement ? (prendre une lunette galiléenne? des filtre spéciaux? les quels?)

(Je pense que si tout le monde le dit.... c'est que ca doit etre vrai mais bon...)

ce que je constate par la pratique c'est qu'en période de pleine lune ou en ville, 'il est difficile de pointer et observer une planête... peut etre la lune , jupiter et venus ca va.... mais les autres :confused::confused:

 

...

 

Une autre question c'est de savoir a partir de quelle distance apparente angulaire entre une planète et soleil on peut:

- appercevoir la planète

- l'observer de manière satisfaisante

- bien l'observer

(bien entendu je sais que "le top du top" c'est l'opposition.

 

une dernière question: Au couché du soleil (ou avant l'aube), a partir de combien de degrés (que le soleil est en dessous l'horizon) , le ciel sera à son niveau d'obsurité maximum?

(cette dernière question est difficile à formuler .... :D)

Posté

Bonjour, pour la dernier question, il y a trois crépuscule/nuit officiel

Le civil, le soleil est à -6° de l'horizon

Le nautique, le soleil est à -12° de l'horizon

l'astronomique, le soleil est à -18° de l'horizon

Je te laisse deviner laquelle on utilise pour dire qu'il fait nuit en astronomie ;).

 

Sinon, oui on peut observer les planètes, même si, il ne fait pas tout à fait nuit.

Bien sur, c'est valable pour, la lune, mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne.

Pour Uranus et Neptune, là il vaut mieux attendre la nuit quand même :be:.

Maintenant en plein jour Vénus et vraiment chouette à observer, mais il faut réussir à la trouver, et bien sur faire extrêmement gaffe au soleil (jamais laisser le télescope sans surveillance).

Yves.

Posté

Parce que les planètes sont des objets à très haute luminosité surfacique. Tellement que nous les voyons avec la vue photopique (de jour).

Posté

Bonjour,

Ton oeil a deux types de recepteurs: les cônes et les bâtonnets.

Les cônes te permettent de voir en couleur, les bâtonnets te permettent de capter la lumière.

Les cônes sont concentrés au centre de la retine et les bâtonnets à la périphérie.

Plus il y a de lumière, plus la pupille se rétracte et plus tu utilise tes cônes (couleur). Moins il y a de lumière, plus ta pupille se dilate et plus tu as acces à tes bâtonnets (noir et blanc).

Les planètes sont suffisamment lumineuses pour que tu puisse les voir en couleur, donc ta pupille n'a pas besoin d'être dilatée, donc les lumières parasites sont peu gênante (jusqu'à un certain point, mais généralement, hormis si tu observe sous un lampadaire, les planetes sont visibles).

Posté

Tu peux observer les planètes en pleine PL parce qu'elles sont plus lumineuses que la PL elle même.

 

Une galaxie type M51 serait invisible dans les même conditions, sa magnitude surfacique étant relativement faible.

Posté

Merci infinimment! ces réponses m'aident beaucoup!

Maintenant... pour ce qui est du matériel?

 

en ville si l'on veut faire de l'observation planétaire?

 

certains disent mieu vaut une lunette, d'autres disent qu'un faible diamètre mais une grande focale (114/900) est bien..quel est l'outil le plus adapté qui va nous permettre d'apprécier au mieu quelques détails planétaires , malgré PL (en ville)?

Posté (modifié)

Le plus d'ouverture pratique. Un Dob 250mm sur table équatoriale ça la fait très bien, on 300mm le bat encore souvent, un 400mm c'est bon pour les nuits avec très peu de turbulence.

 

Si tu as toujours de la turbulence (en pleine ville en hiver, les toits des maison chauffées mal isolées et les cheminées en causent pas mal), alors il est plus prudent de ne pas dépasser 200-250mm (pour éviter d'avoir quelque chose de cher et lourd qui ne va rien montrer de plus, mettre plus de temps à se mettre en température, ou même montrer moins si la turbulence est toujours assez forte), voir une lunette sans aberration chromatique de 130mm ou 150mm si on est très, très riche mais qu'on veut observer en sessions assez courtes.

 

Faudrait surtout avoir une idée du budget et des conditions d'observation. Un balcon cause souvent des contraintes et il y a aura plus de turbulences, et c'est donc moins bon que par exemple dans un parc ou un jardin orienté vers le Sud.

 

Si on a un jardin il faut connaître la hauteur des haies autour du jardin et la largeur du jardin, comme un Dob a le miroir au sol et peut donc être moins pratique, etc.

 

Il n'y a vraiment pas qu'une seule réponse...

Modifié par sixela
Posté

Pour les planètes sur Paris, sur un balcon avec toutes ces contraintes, un SC type celestron C8 est un bon compromis. Il y a du diamètre pour un encombrement très correct, d'autre part la sortie est derrière donc pas d'acrobatie, au dessus de la rambarde, comme avec un Newton. Le revers de la médaille, c'est le prix pour le même diamètre qu'un Newton. Il y a aussi le MAK, mais c'est moins polyvalent, si tu veux faire un peu de CP.

 

Christophe -BF-

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