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lucie

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From: R. Ousseiran To: assawra@yahoogroupes.fr Sent: Wednesday, May 26, 2004 10:37 PM

Subject: [assawra] Gaza: l'incroyable horreur

 

Ghada Ageel écrit de ZAHRA, Palestine occupée ( Live from Palestine, 16 Mai 2004)

 

La situation à Gaza est incroyablement horrible.

Depuis mardi 11 mai, des milliers de personnes se sont vues refuser le droit de rentrer chez elles, cela inclut des nouveau-nés, des enfants, des employés, des femmes et des hommes de tout âge. Il n'existe aucune loi dans cette vie ou dans ce monde qui interdise à quiconque de retourner chez lui.

Pourtant, c'est ce qui se passe actuellement en Palestine. Et c'est Israel, ce soi-disant Etat démocratique, qui commet cette grave violation des droits de l'homme.

Des dizaines de milliers d'étudiants et d'employés sont venus du sud de la bande (Khan Younis et Rafah) vers Gaza pour les études universitaires, le travail et d'autres multiples besoins. Ils se sont retrouvés coincés à Gaza après qu'Israel a fermé tous les postes de contrôle à l'intérieur de la bande, divisant Gaza en trois parties distinctes.

Ma mère était l'une de ces personnes. Elle était venue rendre visite à ma sour à Gaza lundi après-midi. Elle avait prévu d'y passer la nuit et de rentrer à la maison mardi matin. Mais mardi matin, elle fut choquée par la nouvelle de la fermeture des postes de contrôle et par ce qui se passait dans le quartier de Zeitoun,dans la ville de Gaza, qui est très proche de celui où ma sour vit.

Comme n'importe qui d'autre dans la bande de Gaza, elle suivit les informations non seulement par la télévision et la radio, mais fut également témoin des tirs de roquettes tirés par les hélicoptères de combat Israéliens, qui survolaient les bâtiments de Sabra, tiraient des missiles air-sol et bombardaient le quartier avec des obus explosifs.

Pour atteindre le camp de réfugiés de Khan Younis, elle doit traverser deux postes de contrôle. Le premier se trouve à côté de l'implantation illégale israélienne de Netzarim où les tanks sont disposés au pied de deux énormes dunes. Ces tanks ferment l'accès à la route côtière et bloquent quiconque a l'intention de traverser. Le second poste de contrôle est celui qui se trouve entre Khan Younis et Abu Holi. C'est le poste de contrôle d'Abu Holi (baptisé ainsi d'après le nom de famille du propriétaire de la terre pour rappeler que c'est la terre de cette famille qu'Israel a confisquée et déracinée pour installer le poste de contrôle)

Mardi, ma mère décida qu'elle franchirait le premier poste de contrôle le jour suivant. Il est plus facile à franchir que celui d'Abu Holi. Elle était morte d'inquiétude pour mes deux frères et ma sour qu'elle avait laissés seuls au camp de Khan Younis alors qu'il était soumis à plusieurs incursions non signalées ces derniers jours. Elle était terrifiée à l'idée que l'armée puisse envahir Khan Younis alors qu'elle se trouvait à Gaza. La peur que quelque chose d'autre puisse arriver à notre famille ne nous quitte jamais. Elle veut être avec eux dans ces moments, peu importe le prix à payer. Mais c'est d'autant plus important maintenant que mon père est en Egypte et qu'il n'y a plus de membres de la famille plus âgés qu'eux.

Ma sœur et moi n'avons pas réussi à lui faire changer d'avis.

Nous avions convenu qu'elle prenne un taxi de Sabra jusqu'à la partie nord de Netzarim où je l'y rejoindrais. Et parce que nous ne pouvons pas utiliser la route principale, où les tanks sont positionnés, nous devons la contourner en empruntant un chemin d'un kilomètre sur la plage avant d'atteindre la route principale pour prendre un autre taxi.

J'ai marché une demi-heure pour retrouver ma mère. De nombreux enfants et étudiants prenaient également ce chemin. L'armée a tiré plusieurs fois au-dessus de nos têtes. Dans ces moments, nous courions et je courais moi aussi tout comme les enfants et les étudiants autour de moi.

J'étais connue dans ma famille pour aimer courir quand j'étais enfant. Désormais, je cours parce que ma vie en dépend. Mais courir sur le sable de la plage de Gaza se révèle être extrêmement difficile. Certaines personnes, dans la précipitation et la peur, ont perdu leurs chaussures en courant et continuaient pieds nus. D'autres tenaient leurs chaussures à la main et couraient.

 

 

Beaucoup de vieilles femmes pleuraient après être tombées et leurs vêtements étaient trempés par l'eau de mer. C'était humiliant et pourtant je continuai à courir. Quand j'ai vu ma mère de l'autre côté, j'ai commencé à m'inquiéter de la façon dont j'allais la faire passer de l'autre côté en toute sécurité. Elle ne peut pas courir. Elle ne peut même pas marcher plus de trois minutes sans s'arrêter. Puis, nous avons vu des ânes avec des charrettes qui venaient pour transporter les gens.

Nous avons payé quatre shekels puis nous sommes montés dans la charrette. Le propriétaire de la charrette nous a demandé de nous tenir aux bords de la charrette et de nous allonger s'il y avait des tirs. Si c'était le cas, nous devrions accélérer la cadence. C'est fou. Mais dans notre situation aujourd'hui, rien n'est normal. Nous nous sommes assises. Le chauffeur courait à côté de nous. J'ai fermé les yeux et j'ai pleuré en silence. Pendant une minute, j'aurais aimé que ma mère ne m'ait jamais mise au monde. Le garçon de quatorze ans qui tirait la charrette a vu mes larmes et m'a dit de reprendre espoir.

"Au moins", me dit-il, "tu n'es pas à Zeitoun où les gens se font tuer. Tu as une chance de survivre."

Selon lui, il ne restait que deux minutes avant notre arrivée. Et après tout, si quelque chose arrivait, il y avait un cameraman pour prendre une photo. Apparemment, tous les journalistes n'étaient pas bloqués à Erez quand ils allaient à Gaza. Certains étaient à l'évidence arrivés plus tôt ou ils étaient avec la presse palestinienne.

Malgré tous les dangers, nous sommes parvenus à franchir le poste. Ma mère était si heureuse et pendant une minute, j'étais heureuse qu'elle soit heureuse.

Nous sommes arrivées à mon appartement. La première partie du voyage était faite. Nous avons décidé de faire une petite pause avant de nous rendre au poste d'Abu Holi.

Alors que nous écoutions la radio, nous entendîmes que l'armée israélienne avait ouvert Abu Holi. Rapidement mon mari Nasser prit nos deux enfants et nous nous sommes dépéchés d'aller à la voiture. Plus lentement, j'aidai ma mère. Nous avons roulé aussi vite que possible. Ma mère était tellement heureuse de rentrer chez elle. Mais son bonheur ne fut que de courte durée. Nous sommes arrivés deux minutes après la fermeture du poste. L'armée l'avait ouvert pendant vingt petites minutes. Nous avons attendu pendant quatre heures avant de retourner chez moi. Ma mère était tellement triste.

Elle n'arriva pas à dormir cette nuit-là, alors jeudi matin à huit heures, je l'emmenai de nouveau au poste. Il faisait tellement chaud et des milliers de gens attendaient. Ils priaient tous pour que l'armée les laisse passer. Les gens suivaient les informations et ils en apprirent davantage sur la destruction de Zeitoun, après que l'étendue des dégâts est apparue dans toute son horreur après le retrait de l'armée israélienne.

Ils entendirent parler de l'attaque par un hélicoptère Apache à Rafah, qui causa la mort de treize personnes. Deux filles, qui appartenaient à la famille de l'un des tués, furent saisies d'une crise d'hystérie et d'une crise de larmes. Les gens au poste essayaient de les calmer.

Une femme, qui avait quitté son bébé de cinq semaines, était venue à Gaza pour voir le docteur. Elle ne pouvait pas rentrer chez elle. Un jeune homme était venu faire tamponner son certificat pour trouver un travail, mais lui aussi était bloqué.

Les visages de ces gens étaient mitraillés par la force implacable du soleil. Beaucoup d'entre eux avaient passé la nuit sous les arbres ou dans leurs taxis. D'autres étaient retournés dans les camps ou à Gaza pour dormir chez des amis. Les étudiants qui avaient dépensé tout leur argent à faire les allers et retours en bus au poste étaient assis, désespérés, n'ayant rien à faire.

Les gens appelaient la Croix Rouge, l'UNWRA, le bureau des représentants égyptiens et le croissant rouge, leur demandant de contacter et de faire pression sur les Israéliens pour qu'ils ouvrent le poste. Au milieu de la journée, deux hommes mûrs sont allés vers les soldats Israéliens, ont enlevé leurs chemises, mis leurs mains sur la tête pour tenter de leur parler.

Après avoir expliqué la situation de loin (le scénario n'avait nulle besoin d'explications, un simple coup d'œil aux visages des personnes qui attendaient suffisait) le soldat leur promit d'ouvrir si les gens se tenaient tranquilles. Nous sommes restés tranquilles pendant six heures dans l'espoir qu'ils ouvrent. Vers 16h30, les gens ont commencé à s'approcher du poste tentant une nouvelle fois de parler aux soldats et dans l'intention de franchir le poste.

Soudain, les soldats ont commencé à tirer avec des balles réelles et à lancer des grenades à gaz lacrymogènes.

Les tanks et les jeeps venaient dans notre direction. J'ai tiré ma mère hors du taxi dans lequel elle était assise depuis plus de huit heures et nous nous sommes mises à courir. Chacun d'entre nous essayait de s'échapper. D'une main, je tenais mon fils Tarek et de l'autre, j'aidais ma mère pendant que Gaida, ma jeune fille, criait aux alentours.

Ma mère- ma mère !- est tombée sur le sol et les gens la portaient. Je portais Tarek et courait pour échapper au gaz.

Je criais et j'appelais Gaida. Elle m'appelait non loin de là, mais je ne pouvais pas la voir. Il n'y a pas de pires moments pour une mère. Cinq personnes furent blessées et environ une dizaine sombrèrent dans l'inconscience à cause du gaz. On commençait à entendre les sirènes des ambulances, et je n'arrivais toujours pas à trouver Gaida. Les tirs n'avaient pas cessé et le champ de blé à côté du poste avait pris feu. Aucun mot ne peut exprimer la peur et l'humiliation ressenties pendant ces minutes. A un moment, on se demande quelle genre de vie on mène. N'avons nous pas le droit, nous aussi, de vivre comme des êtres vivants ?

Même après ce qui s'est passé, les gens n'ont pas perdu l'espoir que l'armée ouvre le poste. Nous nous assîmes de nouveau les uns derrière les autres, des centaines de visages maussades en train d'attendre. J'essayai de convaincre ma mère de rentrer à mon appartement, mais elle avait l'espoir qu'ils ouvriraient. Elle me dit que les soldats avaient promis aux deux hommes d'ouvrir et qu'ils tiendraient parole. Entre temps, j'avais retrouvé Gaida. Elle, âgée de huit ans et Tarek, bientôt quatre ans, étaient épuisés, leurs visages étaient jaunes.

Nous sommes restés assises deux heures de plus pour ma mère. Les bulldozers escortés par les tanks commençaient à bouger. Ils apportèrent du sable et se mirent à couper la route.

Nous pensions qu'ils la nettoyaient ou l'aplanissaient , mais ils la fermaient.

Les gens se mirent à hurler d'une seule voix : "non, s'il vous plaît, ne fermez pas, laissez- nous passer. "

Tous ceux qui attendaient ne firent preuve d'aucune violence, qu'il s'agisse de violence verbale ou physique, mais les soldats se mirent de nouveau à tirer.

Il était désormais sept heures du soir. La même scène qu'auparavant se reproduisit et cette fois, nous avons fui sans espoir, juste avec un immense désespoir, après plus de dix heures d'attente.

Presque toutes les femmes et les enfants pleuraient ou criaient. Les hommes les aidaient. Je ne pouvais pas regarder ma mère dans les yeux. Je n'avais rien à lui dire. Je remarquai une fois de plus que mes enfants avaient l'air fatigué.

Sur le chemin du retour, il y avait un silence absolu. Même nos larmes ne coulaient plus. J'aurais aimé que ma mère parle ou pleure pour soulager son stress, mais elle ne le fit pas.

La même attente épuisante se renouvela vendredi, mais cette fois, nous n'étions pas là. Nous avons décidé de ne pas y aller, mais d'appeler les gens que nous connaissions au poste pour avoir de leurs nouvelles.

Cette histoire n'a pas de conclusion. Demain, nous attendrons encore. Est-ce que nous arriverons à destination ou est-ce que ma mère, le cœur gros, tombera de nouveau brusquement à terre et sera transportée loin des gaz, des balles et de la haine ?

 

(Traduction de M.Z.)

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Sujet déplacé.

 

Juste une question: c'est un truc qui circule ou c'est un mail que qqun t'as envoyé ?

 

 

Remarque dans les 2 cas, mon avis est tout simplement que le gouvernement d'Israël se compiorte comme des pays tel que l'Irak; s'ils n'étaient pas les alliés des USA, l'ONU serait même peut être en train d'examiner le recours à la force pour empêcher les massacres...

 

Les USA ont perdu leur démocratie (à partir du moment où l'election présidentielle a été truquée déjà), ce pays lui a déjà acquis le comportement d'une dictature :x

 

Tiens d'ailleurs il me semble ques des Israéliens et des Palestiniens s'étaient réunis qquepart en Suisse et avaient proposé un plan de paix... on en parle plus de ça ?

Posté

Attention aux manipulations les amis... ce qui circule sur le net est parfois (souvent) incomplet, biaisé, exagéré, modifié etc... pour vous faire réagir dans un sens ou dans un autre.

 

La géopolitique pue! Les souffrances des personnes rapportent des deniers sonnants et trébuchants à une minorité qui a bien compris qu'il faut diviser pour régner.

 

Mais je comprends l'indignation qui vous envahit, mais n'est ce pas exactement ce que recherche l'auteur du texte? Les faits reportés sont-ils réels? Ils sont probables, mais sont-ils vraiment réels? Je trouve que le texte est très bien écrit pour une personne qui n'est pas nécessairement francophone...

 

Tout ceci demande une analyse plus approfondie... soyez donc prudents :wink:

Posté

A propos de gaza, c'est ptet inquiétant pour mon cerveau mais ce qui m'a dégouté c'est la destruction du zoo...

Posté
Attention aux manipulations les amis... ce qui circule sur le net est parfois (souvent) incomplet, biaisé, exagéré, modifié etc... pour vous faire réagir dans un sens ou dans un autre.

 

La géopolitique pue! Les souffrances des personnes rapportent des deniers sonnants et trébuchants à une minorité qui a bien compris qu'il faut diviser pour régner.

 

Mais je comprends l'indignation qui vous envahit, mais n'est ce pas exactement ce que recherche l'auteur du texte? Les faits reportés sont-ils réels? Ils sont probables, mais sont-ils vraiment réels? Je trouve que le texte est très bien écrit pour une personne qui n'est pas nécessairement francophone...

 

Tout ceci demande une analyse plus approfondie... soyez donc prudents :wink:

 

C'est pourquoi je demandais d'où venait le mail ;)

Sinon mon opinion n'avait pas besoin de ça pour être telle qu'elle était...

 

Moi une chose qui me dégoûte bien c'est le fait que ce gouvernement ose encore protester quand la communauté internationale condamne les destructions... Ca c'est du culôt.

 

Si les politiques étaient courageux ils menaceraient de représailles économiques si les destructions continuent, il enverraient qques casques bleus... etc

 

Mais les politiques ne sont pas forcément courageux :x

 

En plus cette position risquerait d'être taxée d'antisémitisme par le gouvernement Sharon (j'ai toujours pas digéré le coup du sondage européen qui plaçait Israël comme un pays pas très pacifiste, et qui a été jugé antisémite :twisted: )

Posté

Horreur et décrépitude... (que ce soit vrai ou faux, car si ce n'est pas le vécu de l'auteur, c'est au moins très prôche celui de nombreux palestiniens).

 

http://www.serieslitteraires.org/publicati...?id_article=246

Une bd géniale qui donne un bon aperçu de ce que peut être une vie comme celle là... et de ceux qui ont permis qu'on en arrive a des situations aussi catastrophiques, tt ça pour un pb de pognon.

 

A la différence prêt que le sort des iraniens non musulmans intégristes était à mon avis plus enviable que celui des palestiniens d'aujourd'hui...

Et que le pétrole y est remplacé par la flotte et accessoirement la place...

 

Un peuple, une ethnie, un pays en trop, c'est juste un détail technique, ponctuel, laissez faire le temps et nos institutions politiques... et le pb sera réglé... :cry::cry::cry:

 

... merde y a pas dsac sous mon siege...

Posté

Je pense que c'est l'heure d'une histoire de tonton Astrosteph...

 

Comme je suis un vieux croûton, je me souviens encore assez bien du parcours des dirigeants des deux factions. Arafat n'est pas un ange... vous vous souvenez de l'OLP? Sharon, pas mieux. Le mot METSADA vous dit-il quelque chose?

 

Les hommes de paix de la région... El Sadate, Isaac Rabin assassinés!

 

Envoyer des casques bleus? Ils seraient la cible des extrémistes des deux bords. Une ingérence courageuse? Par qui, comment, et surtout que faire pour être équitable? Depuis le 11 septembre, pas mal de quinquins proposent de donner le Nouveau-Mexique à Israël et de vitrifier tout le Moyen-Orient. Saddam Hussein a proposé aux extrémistes palestiniens de l'aide, sous forme d'armes contre Israël...

 

Une chose est malheureusement certaine: il y a en Israël et en Palestine beaucoup de mères qui pleurent leurs enfants morts. Golda Meyer a répondu à une journaliste américaine qui lui posait la question de savoir quand les massacres allaient s'arrêter cette phrase qui résume tout: "Quand nous aimerons plus nos enfants que nous massacrer entre nous..."

 

Pas de solutions faciles, pas de "bons" et de "méchants" à la façon western américain, que de la souffrance et de la peur... La meilleure réponse que nous pouvons apporter à tous est de critiquer chaque mort, chaque blessé, peut importe de quel côté de la frontière il provient. Critiquons ensemble Arafat et Sharon. Les actions médiatiques ne rachèterons jamais une vie!

 

C'est vrai que ça fait un peu leçon de morale. Désolé...

Posté

Mais c'est bien de le rappeler. :wink:

 

J'ai juste un truc à ajouter, aucun des 2 parties (pour ce qui est des leaders politiques des 2 côtés) n'a intérêt à régler ce conflit...

Posté

Non, je ne connais pas l'auteur de ce message;

Je l'ai trouvé là:

http://www.forum-orthodoxe.com/~forum/view...topic.php?t=681

 

Critiquer c'est déjà mieux que de femer les yeux et continuer de vivre comme si de rien n'était.

Je sais bien que l'horreur est pratiquement omniprésente sur Terre, et que des faux messages il y en a par milliers.

C'est justement un trait remarquable de notre époque que de brouiller les pistes entre le faux et le vrai, la fiction et la réalité.

 

Mais à la limite peu m'importe.

Ce texte m'a giflée hier dans mon confort et je voulais vous le faire partager. Je voulais qu'il vous gifle aussi.

Si ce qui est écrit ici est faux, c'est que ce qui se passe là bas est peut être encore pire.

Là bas et ailleurs, en Irak, en Afganistan, en Corée du nord, au Tibet, en Tchèchénie.

 

Ce texte me rappelle aussi un livre "Les échelles du levant"

Lisez-le si vous en trouvez l'occasion.

Posté

Suite de mon message:

 

Je remercie du fond du coeur webastro et ses modérateurs pour leur ouverture d'esprit.

Ayant laissé le même message sur un autre forum il a été purement et simplement effacé, car "hors sujet".

 

Motif: "la dispersion vers trop du sujets seraient destructrice pour le forum.

 

en plus, si on aborde ce thème, il faudra laisser une place à tous les autres sujets aussi importants, et malheureusemnt, il y en a plus que ce que le forum ne peut héberger..."

 

A mon avis c'est de la place dans les coeurs qu'il manque bien souvent.

 

 

 

 

 

Posté
Suite de mon message:

 

Je remercie du fond du coeur webastro et ses modérateurs pour leur ouverture d'esprit.

Ayant laissé le même message sur un autre forum il a été purement et simplement effacé, car "hors sujet".

 

Motif: "la dispersion vers trop du sujets seraient destructrice pour le forum.

 

en plus, si on aborde ce thème, il faudra laisser une place à tous les autres sujets aussi importants, et malheureusemnt, il y en a plus que ce que le forum ne peut héberger..."

 

A mon avis c'est de la place dans les coeurs qu'il manque bien souvent.

 

 

tu as raison Lucie et je crois qu'il faut être "équitable": s'il y a de la place pour nos "folies" il doit y en avoir pour des sujets aussi terribles à l'occasion!

Posté

Je maintiens: si les femmes étaient au pouvoir, il n'y aurait (presque) plus de guerre sur Terre. Comme l'a dit je ne sais plus qui, l'homme est de mars (dieu romain de la guerre) et la femme de vénus (déesse romaine de l'amour).

Posté

bien dit lolo!!mdrrrrrrrr

 

wech nan mais c'est vrai ac une femme au pouvoir il y aurait bcp moin de guerre! (faut pas dire plus mais moins :) )

 

alors c'est quand la 1er femme au pouvoir??? :)

Posté

ouaip t'avais remarqué florent?

 

Des femmes au pouvoir, ça existe (mais pas en france c'est vrai)

Mais je suis pas sûr qu'elles soient toujours meilleures que les hommes: voir thatcher qui a laissé mourir de faim des indépendantiste irlandais (bon ok c'étaient pas des anges) ou la présidente des philipines qui a trempé dans des affaires de de corruption (si je me souviens bien... enfin un truc comme ça ;)

Que ce soit un homme ou une femme, tout le monde est transformé en prenant le pouvoir :(

 

ah il y a aussi condie aux US :lol:

Posté
ouaip t'avais remarqué florent?

 

Des femmes au pouvoir, ça existe

 

Indira Gandhi ça vous rappelle quelque chose? :wink:

 

Je suis de retour...

 

A+

Posté
Si c'étaient des femmes qui étaient au pouvoir, tout ceci n'arriverait pas... !oops!

 

sans vouloir "péter ta balounne", j'ai toujours entendu dire qu'il y a toujours une femme "derrière chaque grand homme" - il doit donc y en avoir une également "derrière les tyrans" !!! :(

Posté

Au fait, on peut voir les choses de deux points de vue différents.

 

En général (car il y a toujours des exceptions), les femmes sont moins prêtes à tout que les hommes pour avoir le pouvoir. De plus, elles ont moins envie de se battre et de faire la guerre. Cela, c'est un fait, et cela joue un rôle (direct et indirect) dans le fait que la plupart des gens au pouvoir sont des hommes.

 

Voici maintenant les deux points de vue dont je parlais ci-dessus:

 

1) On met des femmes (capables) au hasard au pouvoir.

Là, je continue encore à dire que le résultat serait: beacoup moins de guerre et plus d'humanité.

 

2) On laisse les femmes (capables) se battre entre elles pour arriver au pouvoir (genre de système actuel).

Là, je vous donne raison: le résultat ne serait pas beaucoup mieux que actuellement. En effet, on serait gouvernée par des femmes assoifées de pouvoir (elles sont moins nombreuses que les hommes, mais elles existent).

 

Celine, il ne faut pas perdre de vue que la femme qui se trouve derrière chaque grand homme a été choisie par ce grand homme (et ne me dit pas que la façon dans ce choix s'opère est comparable aux actions d'une marionette dont les ficelles sont manipulées par la femme en question)...

 

Qu'en pense tonton Astrosteph?

Posté
De plus, elles ont moins envie de se battre.

C'est vrai. Elle préfère de loin qu'on se batte pour elles. Ce n'est pas beaucoup mieux. Je dirais même que c'est pire. Mais bon, comme pour tout, ça dépend d'une personne à l'autre.

 

1) On met des femmes (capables) au hasard au pouvoir.

Là, je continue encore à dire que le résultat serait: beacoup moins de guerre et plus d'humanité.

 

2) On laisse les femmes (capables) se battre entre elles pour arriver au pouvoir (genre de système actuel).

Là, je vous donne raison: le résultat ne serait pas beaucoup mieux que actuellement. En effet, on serait gouvernée par des femmes assoifées de pouvoir (elles sont moins nombreuses que les hommes, mais elles existent).

Si on arrive aux mêmes résultats en laissant se battre d'une part les femmes en tre elles et d'autres part les hommes entre eux, sera-t-il vraiment différent de placer des hommes ou des femmes (capables) au hasard au pouvoir ?

Posté
Si on arrive aux mêmes résultats en laissant se battre d'une part les femmes en tre elles et d'autres part les hommes entre eux, sera-t-il vraiment différent de placer des hommes ou des femmes (capables) au hasard au pouvoir ?

 

ce sera bien différent, il "traînera" des cheveux tout partout :wink: c'est reconnu, les femmes "se prennent aux cheveux" lorsqu'elles se battent :wink:

Posté
Si on arrive aux mêmes résultats en laissant se battre d'une part les femmes en tre elles et d'autres part les hommes entre eux, sera-t-il vraiment différent de placer des hommes ou des femmes (capables) au hasard au pouvoir ?

 

ce sera bien différent, il "traînera" des cheveux tout partout :wink: c'est reconnu, les femmes "se prennent aux cheveux" lorsqu'elles se battent :wink:

 

Oui, mais j'ai encore jamais eu l'honneur de voir ça dans ma courte existence. :p

Posté
Si on arrive aux mêmes résultats en laissant se battre d'une part les femmes en tre elles et d'autres part les hommes entre eux, sera-t-il vraiment différent de placer des hommes ou des femmes (capables) au hasard au pouvoir ?

 

ce sera bien différent, il "traînera" des cheveux tout partout :wink: c'est reconnu, les femmes "se prennent aux cheveux" lorsqu'elles se battent :wink:

Oui, d'accord, c'est la méga merde quand le gens se battent, mais c'est pas là ma question. Lolo disait qu'on gagnerait à placer au hazard des femmes capables qui ne seraient pas intéressées par le pouvoir, mais ne serait-ce pas pareil si on remplaçait les hommes avides de pouvoir par des hommes capable "au hazard" comme il dit.

Posté
Si on arrive aux mêmes résultats en laissant se battre d'une part les femmes en tre elles et d'autres part les hommes entre eux, sera-t-il vraiment différent de placer des hommes ou des femmes (capables) au hasard au pouvoir ?

 

ce sera bien différent, il "traînera" des cheveux tout partout :wink: c'est reconnu, les femmes "se prennent aux cheveux" lorsqu'elles se battent :wink:

Oui, d'accord, c'est la méga merde quand le gens se battent, mais c'est pas là ma question. Lolo disait qu'on gagnerait à placer au hazard des femmes capables qui ne seraient pas intéressées par le pouvoir, mais ne serait-ce pas pareil si on remplaçait les hommes avides de pouvoir par des hommes capable "au hazard" comme il dit.

 

En plaçant des hommes au hasard au pouvoir, je pense qu'il y aurait beaucoup de chance que les guerres continuent.

Mais bon, je ne suis pas sociologue...

Posté
Si on arrive aux mêmes résultats en laissant se battre d'une part les femmes en tre elles et d'autres part les hommes entre eux, sera-t-il vraiment différent de placer des hommes ou des femmes (capables) au hasard au pouvoir ?

 

ce sera bien différent, il "traînera" des cheveux tout partout :wink: c'est reconnu, les femmes "se prennent aux cheveux" lorsqu'elles se battent :wink:

Oui, d'accord, c'est la méga merde quand le gens se battent, mais c'est pas là ma question. Lolo disait qu'on gagnerait à placer au hazard des femmes capables qui ne seraient pas intéressées par le pouvoir, mais ne serait-ce pas pareil si on remplaçait les hommes avides de pouvoir par des hommes capable "au hazard" comme il dit.

 

En plaçant des hommes au hasard au pouvoir, je pense qu'il y aurait beaucoup de chance que les guerres continuent.

Mais bon, je ne suis pas sociologue...

Moi, non, plus, mais je ne pense pas que les femmes vallent intrinsèquement mieux que les hommes. Ce qui fait qu'une femme est peut-être meilleur qu'un homme dans un domaine, c'est, je pense, le plus long chemin qu'elle doit parcourir. Mais ça, c'est lié aux références culturelles.

Mais en fait j'en sais rien.

Posté

Je suis presque convaincu qu'elles sont intrinsèquement beaucoup plus douce et beaucoup moins belliqueuses que nous. C'est une question d'hormone, on a trop de testotérone. :lol:

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