Amélioration de mon setup

[schizophrene]

Salut les copains !

 

Je possède, depuis cet été, une Skywatcher NEQ5 motorisée double axes, agrémentée d'un Newton Skywatcher 150/750 avec microfuser.

Joli petit setup, pas cher, et permettant de débuter en astrophotographie.

 

Et c'est là que la monture montre ses premières faiblesses : sans autoguidage, et malgré une MES la plus soignée possible, il est dur de dépasser 30 secondes de pose unitaire.

L'accumulation de poses, c'est bien, mais pas idéal : outre les questions de lumière, vu que j'utilise mon APN, celui-ci s'use plus vite.

 

Je n'ai pour l'instant pas les moyens de changer de monture. De toute façon, je suis débutant (malgré de beaux clichés) en astrophotographie : voyons ce que cette monture peut donner, à moindres frais !

 

 

0 - Axes d'amélioration

 

Je ne compte pas améliorer que la monture. Du tube à l'APN, beaucoup de choses devraient être améliorées (même si ce n'est pas du bricolage, j'ai décidé de les inclure dans ce topic).

 

- coma visible sur les clichés : achat d'un correcteur de coma (acheté, non testé)

- poses limitées à 30 secondes : ajout d'un autoguidage à base de Raspberry Pi (en cours de mise au point)

- erreur périodique, backlash et compagnie : remplacement des moteurs par des PàP, amélioration des engrenages et/ou ajout de poulies/courroies (en cours de réflexion)

 

 

Il se peut que d'autres améliorations me viennent à l'esprit, au cours de ce cheminement. Je les ajouterai dans la liste à mesure que j'avancerai.

Tout cela sera développé dans ce topic

[schizophrene]

1 - Correcteur de coma

 

L'un des grands défauts des télescopes de type Newton, c'est l'apparition de coma. Autant en visuel, cela peut-être d'une importance subjective, autant en photo, c'est rédhibitoire.

Et pour cela, différents constructeurs proposent différents correcteurs à différents prix (de quelques dizaines d'euros pour les plus basiques, à plus milliers pour les correcteurs de Wynne).

 

Parmis la longue liste de correcteurs disponibles sur le marché, il est dur de trouver ceux qui ont des données précises concernant le backfocus à adopter pour telle focale (outre la théorie, il s'avère en plus que pour chaque tube d'un même modèle, le backfocus peut différer).

En tout cas, dans mes recherches, seuls les Baader MPCC et les Skywatcher/GPU possèdent des données précises, et j'ai choisi le Baader MPCC Mark III. Malgré quelques reproches lus ici ou là, ce qui m'a convaincu à le prendre, c'est les photos présentes sur Astrobin où il a été utilisé.

 

D'après le tableau ci-dessous, ce correcteur nécessite, avec mon APN format APS-C, un backfocus de 55mm :

 

(source : Société Astronomique du Havres)

 

Avec la bague T2 déjà en ma possession, qui mesure 11mm, j'arrive pile-poil à 55mm. Parfait

 

Je ne l'ai pas encore utilisé, je viens à peine de le recevoir. Je donnerai ici mes impressions.

[Coch]

Avant d'attaquer l'erreur périodique, je vérifierais le résultat de poses de 300 secondes avec l'autoguidage et ton correcteur de coma. L'autoguidage a révolutionné ma façon de shooter le ciel ! (Et je me fiche des erreurs périodiques)

 

Christian

[schizophrene]

Avant d'attaquer l'erreur périodique, je vérifierais le résultat de poses de 300 secondes avec l'autoguidage et ton correcteur de coma. L'autoguidage a révolutionné ma façon de shooter le ciel ! (Et je me fiche des erreurs périodiques)

 

Christian

 

Il est certain qu'améliorer l'erreur périodique propre à l'axe AD (VSF + roue dentée) est impossible sans remplacer la VSF (sauf à démonter la monture, dégraisser/regraisser, régler le jeu).

Mais supprimer (ou du moins, adoucir) les erreurs induites par le réducteur et les 2 engrenages entrainant la VSF ne peut qu'être bénéfique, je pense

Modifié 20 novembre 2016 par schizophrene

[schizophrene]

2 - Autoguidage

 

Ici, les choses un peu plus sérieuses commencent (comprendre : on met les mains dans le cambouis !).

 

J'ai choisi d'utiliser le logiciel lin_guider, qui permet d'utiliser les GPIOs d'un Raspberry Pi (micro-ordinateur de la taille d'une carte de crédit ; GPIO = sortie électronique).

Il semble assez complet (la plupart des marques de CCD y sont présentes, pour un autoguidage via le port ST4. Le choix de la sortie pour le guidage est également assez large : port parallèle, GPIOs, GPUSB, FTDI, ST4, ...), et est mis à jour régulièrement.

 

J'ai à disposition un Raspberry Pi 1 B rev.2 (CPU = 700MHz, RAM = 512Mo). Ce n'est pas le dernier modèle, donc pas le plus rapide, mais voyons ce qu'il peut donner :

 

 

a ) Installation de raspbian

 

Raspbian est la distribution "par défaut" de Raspberry Pi. Elle est basée sur Debian, l'une des distributions les plus reconnues du monde Linux.

 

On commence à télécharger une image de la distribution sur le site officiel (lien de téléchargement), en choisissant la version complète ou la version lite (qui nécessitera une connexion internet lors de l'installation), en téléchargement direct ou en torrent.

 

On télécharge également Win32DiskImager (pour les utilisateurs Windows. Pour les Linuxiens, je vous laisse chercher), qui rendra notre image "bootable" (lien de téléchargement).

 

On se munit d'une carte SD (ou micro-SD, selon son Raspberry Pi) d'au moins 4Go, que l'on insère dans son PC, et on lance Win32DiskImager :

 

 

On entre le chemin vers l'image, on sélectionne la carte SD à utiliser, et on clique sur Write.

 

Une fois le processus terminé, on met la carte SD dans son Raspberry Pi, et on l'alimente.

 

Surprise ! Avec la version complète de la distribution, on se retrouve directement sur le bureau, il n'y a pas d'installation à faire.

Problème : tout est en anglais, même le clavier !

 

b ) Configuration de raspbian

 

On lance alors une console (LXterminal, ici), et on tape :

sudo raspi-config

 

Le menu qui s'affiche ensuite est assez explicite, même en anglais :

 

 

On va d'abord valider le choix 1, qui nous fera utiliser tout l'espace disponible sur la carte SD.

On peut changer le mot de passe de l'utilisateur pi (par défaut), via le choix 2 (le mot de passe par défaut est raspberry)

Le choix 3 permet de choisir différentes options au démarrage, comme être loggé directement, sur le bureau ou dans la console, attendre une connexion internet, etc.

Le choix 4 est plus important : c'est ici que l'on pourra définir la langue par défaut et la langue française pour le clavier. Pour le choix de la langue, on utilisera la langue FR-fr-UTF8 en la sélectionnant avec la touche 'espace'. Tout le reste se fait avec les flèches, la touche 'tabulation' et la touche 'entrée'.

On peut passer par le choix 8, pour activer le SSH (protocole de communication à distance ; il semblerait qu'il soit activé par défaut, je n'ai pas testé sans valider l'option dans ce menu) et accéder à la console à distance, via le logiciel putty, par exemple)

 

Une fois tout ça fait, on tabule jusqu'à sélectionner Finish, et on valide le redémarrage du Raspberry Pi.

 

Au redémarrage, on relance directement une console, pour mettre à jour le système via les commandes suivantes :

sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade

Ça peut durer un certain temps, et des actions vous seront demandées (3 en tout).

 

 

 

J'éditerai ce post par la suite, avec l'installation de lin_guider et compagnie

[miroastro]

Salut,

Je possède une monture NEQ5 que j'utilise lorsque je sors en vadrouille, elle est pilotée avec PicAstro et supporte une lunette de 80/600 + lunette 70/400.

Je fais des images du ciel profond avec ou sans autoguidage, sincèrement je ne me préoccupe pas trop de l'erreur périodique, une très bonne mise en station reste la chose primordiale à faire, sinon voilà ce que cela donne :

M20 en autoguidage pose de 3 minutes avec un apn 350D : http://www.astrosurf.com/phtranquille/Files%20liens%20images/Objets%20Messier/PageM20.htm

et M17 sans autoguidage pose de 60 secondes avec un apn 1000D : http://www.astrosurf.com/phtranquille/Files%20liens%20images/Objets%20Messier/PageM17.htm

Le suivit est assuré uniquement par la motorisation PicAstro moteurs pas-à-pas en prise directe, pas de poulies ni courroies, l'autoguidage avec GuideMaster et webcam spc900 tout simplement !!!

Je n'ai rien modifié au niveau des engrenages, vis sans fin et je me fais simplement plaisir !

Philippe.

[schizophrene]

Salut,

Je possède une monture NEQ5 que j'utilise lorsque je sors en vadrouille, elle est pilotée avec PicAstro et supporte une lunette de 80/600 + lunette 70/400.

Je fais des images du ciel profond avec ou sans autoguidage, sincèrement je ne me préoccupe pas trop de l'erreur périodique, une très bonne mise en station reste la chose primordiale à faire, sinon voilà ce que cela donne :

M20 en autoguidage pose de 3 minutes avec un apn 350D : http://www.astrosurf.com/phtranquille/Files%20liens%20images/Objets%20Messier/PageM20.htm

et M17 sans autoguidage pose de 60 secondes avec un apn 1000D : http://www.astrosurf.com/phtranquille/Files%20liens%20images/Objets%20Messier/PageM17.htm

Le suivit est assuré uniquement par la motorisation PicAstro moteurs pas-à-pas en prise directe, pas de poulies ni courroies, l'autoguidage avec GuideMaster et webcam spc900 tout simplement !!!

Je n'ai rien modifié au niveau des engrenages, vis sans fin et je me fais simplement plaisir !

Philippe.

 

Sympa le résultat

Tu as un correcteur de champ ? Auquel cas, ta focale serait de 510mm, ce qui aide à atteindre les 60 secondes de pose unitaire.

 

En prise direct : tu attaques directement la VSF sur l'axe AD ? Ça m'intéresse !

[miroastro]

Non, non, pas de correcteur de champs.

Quelques images du montage ici : http://www.astrosurf.com/phtranquille/lunette_de_80__neq5_et_picastro_1210.htm

Sur la 3éme image on peut voir le moteur AD en prise directe sur l'axe, la liaison est assurée par des mini cardans afin de rattraper l'éventuel décentrement.

 

Philippe.

[schizophrene]

Non, non, pas de correcteur de champs.

Quelques images du montage ici : http://www.astrosurf.com/phtranquille/lunette_de_80__neq5_et_picastro_1210.htm

Sur la 3éme image on peut voir le moteur AD en prise directe sur l'axe, la liaison est assurée par des mini cardans afin de rattraper l'éventuel décentrement.

 

Philippe.

 

Avec ou sans réducteur ?

Le site astrimage est mort. En tapant "picastro", je tombe sur la page de ton site où tu parles d'abord de ton secteur lisse, puis de la NEQ5 avec réducteurs McLennan.

[miroastro]

Le premier montage à été réalisé avec des réducteurs Mc-Lennan, précis mais peu pratiques pour le déplacement GOTO, comme indiqué sur la page du lien, en juin 2014 petite modif avec la suppression des réducteurs et montage en prise directe sur les axes, c'est en voyant un montage similaire lors d'une rencontre aux SAT de Tourraine sur une Losmandy que j'ai fait la modif !

Et ça fonctionne super !