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Des bactéries puisant l'énergie via la radioactivité ?


Eridani

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Posté

Bonjour !

 

http://www.spaceref.com/news/viewpr.html?pid=21110

C'est en anglais et je n'ai pas vraiment le temps de commenter tout de suite mais ça relate la découverte de bactéries se nourrissant de souffre et d'hydrogène. Cet hydrogène vient de la "décomposition" de l'eau dûe aux déchets radioactifs d'uranium, potassium et thorium...:O_o:

 

 

C'est le matin alors ma compréhension d'un texte anglais n'est pas au summum...

 

Bref ça parle de bactéries extrêmes qui vivent profond sans Soleil et elles détestent l'oxygène...elles sont de la vieille école...:laughing:

Posté

Bonjour,

 

Il s’agit donc de la découverte de bactéries, à 3 Km de profondeur sous terre qui tireraient son énergie, non pas du rayonnement solaire, mais de la dégradation radioactive des roches. Les chercheurs pensent que cette « trouvaille » à des implications sur une possibilité de trouver la vie sur d’autres planètes.

Le site se trouve dans une mine d’or Sud-Africaine. Ces bactéries vivant en autarcie, se multiplient dans une eau souterraine riche d’éléments nutritifs et seraient isolées de la surface terrestre depuis plusieurs millions d’années.

Ce serait le premier groupe de microbe connu qui dépendrait exclusivement d’une production géologique d’hydrogène et de composants sulfurés pour son alimentation (H2S).

Naturellement on peut faire le rapprochement avec les conditions qui régnaient sur la Terre primitive et nous donne une fenêtre sur les organismes ayant existé avant que l’atmosphère de notre planète ait contenu de l’oxygène.

Le Pr Tullis Onstott de l’université de Princeton, leader de cette équipe de recherche, y voit des implications sur l’éventualité de pouvoir trouver une vie sous la surface martienne puisque les bactéries dont nous parlons aujourd’hui ont-elles même été isolées de la surface

pendant des millions d’années, dans des conditions que tous considèrerons comme inhospitalière à la vie.

Ces résultats sont publiés dans le N° de Science du 20 octobre.

Un des investigateurs de l’équipe Mr Li-Hung Lin a effectué beaucoup des analyses.

Il déclare :

« Ces bactéries sont vraiment unique dans le strict sens du mot. Nous savons que ces bactéries sont restées isolées parce que l’analyse de l’eau a montré sons ancienneté ainsi que sa non contamination par de l’eau de surface. Nous avons découvert que les hydrocarbures de cet environnement ne provenaient pas d’organismes habituels mais que l’origine de l’hydrogène nécessaire à leur respiration découlait de la radiolyse provoquée par la dégradation d’éléments radioactifs. »

Les échantillons d’eau souterraine provenant de différentes sources (réservoirs), il est difficile de déterminer précisément combien de temps ces bactéries sont restées isolées. Les chercheurs estiment ce laps de temps entre 3 et 25 millions d’années ce qui impliquerait de grandes facultés d’adaptation.

La biochimiste Lisa Pratt de l’université d’Indiana, participante du projet explique :

« Les scientifiques commencent tout juste à étudier la diversité des organismes vivant à grande profondeur dans les océans et, la croûte terrestre est virtuellement inexplorée en dessous de 500 m de la surface. Les organismes que nous décrivons de cet article vivent dans un environnement complètement différent de ceux que nous connaissons en surface. »

Le Pr Onstott dit : « Ce monde souterrain est un réservoir d’eau salée, chaude et sous pression, saturé de gaz soufré. Mais ces nouvelles bactéries, apparentées lointainement à l’embranchement microbien des Firmicutes qui vivent à proximité des sources hydrothermales, prospèrent ici, dans ce milieu. »

« Les composés soufrés que ces bactéries utilisent comme source de nourriture sont issus du processus radioactif. Mais l’intrusion dans ce milieu a introduit de l’air qui s’est révélé mortel pour ces microbes. »

« Ces créatures sont extrêmement sensibles à la présence d’oxygène et il ne semble pas possible de les conserver vivants après les avoir échantillonnés. » Parce que ce milieu est très similaire à celui de la terre primitive, cela peut nous donner un aperçu sur ce qu’était les premiers organismes vivant, lorsque notre atmosphère ne contenait pas encore d’oxygène. » Cette découverte aurait donc ainsi de réelles possibilités de nous faire avancer dans le domaine de la recherche sur les origines de la vie. « Ces bactéries sont certainement proche des plus anciennes souches de cette part du vivant et pourraient être généalogiquement très archaïques. Pour en avoir la preuve, nous devons les comparer à d’autres organismes, tels les Firmicutes et autres créatures aimant la chaleur des sources hydrothermales. »

L’équipe de recherche construit un petit labo à 3.8 Km sous la surface (ou 2.8 Km ?) dans la région de Witwatersrand en Afrique du sud pour poursuivre l’étude de ce nouvel écosystème. On espère que ces études auront de retombées utiles pour les futures recherches de la vie sur les autres planètes.

Le Pr Onstott conclut : « La grande question pour moi est comment ces créatures interagissent entre elles ? Ces bactéries se sont-elles développées seules pour posséder les caractéristiques qui leur permettent de survivre ou vivent elles en association avec d’autres espèces de bactéries ? :ambu:

Posté

Salut à tous

 

Très intéressant eridani;)

 

De plus, ça dit qu' ils onts creuser 2.8 km dans le sol , en afrique de sud, dans une mine d' or^^

 

leading the scientists to their speculations that life could exist in similar circumstances elsewhere in the solar system.

 

Si ça c' est exact, ça augmente et relance les chances de trouver de la vie(microbes) dans le système solaire:rolleyes:

 

 

 

amicalement

Posté

Bonjours

 

Si tu veux la vérité quetzy, j' aime mieux les lire en anglais:p

 

Et donner la tracduction apres:p

 

Super traduction en passant, peut-etre un jour , je me rapprocherai de ce niveau:laughing:

 

Tout ca pour dire que ces ''betes'' sont de vraies ptits monstres coriaces

 

 

 

aurevoir

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