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En fait ce qu'il faut comprendre c’est qu’à l’époque d’Aristote, on pensait que la terre était le centre du monde et que la terre était immobile, et l’état naturel de tout corps était de retrouver son immobilité, par opposition à la quintessence (cinquième élément) qui compose la matière au-delà de la lune et qui est vouée à tourner en rond dans le ciel dans des sphères de cristal ou je ne sais pas quoi.

 

Il s’est avéré que cette vision est complètement fausse et qu’en fait la physique qui régit le monde en haut c’est la même qui régit les corps en bas. (loi d’attraction universelle de Newton, puis plus tard avec la spectroscopie on comprend qu’il n’y a pas de quintessence, mais que les étoiles sont formées des mêmes atomes que nous).

 

Mais n’anticipons pas. Galilée montre que quand on lâche un objet en haut d’un mât d’un bateau en mouvement, et bien… cet objet ne tombe pas à l’arrière du bateau, mais bien au pied du mât. Il résume bien le principe de relativité : le mouvement c’est comme rien.

 

En d’autres termes, le principe de relativité de Galilée dit que si tu fais une expérience sur terre au repos, ou bien si tu le fais dans un train en translation rectiligne uniforme, et bien… tu obtiens la même chose. Bah oui, quand je verse un verre d’eau dans un avion en vitesse de croisière, est-ce que j’incline mon verre en arrière parce que je vogue à 800 km/h ? Non, je verse mon verre normalement, comme si j’étais assis au repos sur terre. D’ailleurs si on bouchait les hublots, et si on enlevait ce bruit de réacteur, je ne saurais pas qu’on vole à 11 000 mètres d’altitude.

 

En fait Galilée dit qu’il y a une classe privilégiée d’observateurs, qui sont dans ce que l’on appelle des référentiels galiléens où lorsqu’un objet ne subit aucune force et bien cet objet est en translation rectiligne uniforme. Tous ces observateurs sont en translation rectiligne uniforme les uns par rapport aux autres.

 

Ce qui dit Galilée c’est qu’il n’y a pas d’état de mouvement privilégié excepté ceux-là, et on ne peut en privilégier aucun, donc il n’existe pas de repos absolu.

 

Par contre Einstein lui, dit simplement que l’accélération par rapport à l’espace-temps est absolu, contrairement à ce que pouvait penser Mach. Et donc si on ressent une accélération c'est parce que l'on accélère par rapport à un référentiel dit galiléen, soit parce qu'on ne bouge pas, mais que l'espace-temps est accéléré (par un champ de gravitation).

 

Je te remercie ainsi que ton VDD ! Je connaissais très bien ce concept (pas mal étudié en 1ère année) de mouvement rectiligne uniforme... mais je n'avais pas vraiment attaché à au fait que cela prouve qu'il n'y a pas d'immobilité parfaite.

Posté (modifié)

Bonjour,

Je viens sur ce forum avec pour seul objectif d’aider.

C’est à propos de la Relativité restreinte.

La lecture de certains textes me montre que cette théorie est mal comprise. Cela provient essentiellement d’une connaissance de cette théorie acquise par la lecture d’ouvrages de vulgarisation.

Afin de ne pas trop importuner les éventuels lecteurs, je me bornerai au problème de l’addition des vitesses.

Reprenons le cas d’un voyageur se déplaçant à par exemple 5 km/h dans le sens de la marche d’un train animé de la vitesse constante de 100 km/h.

La mécanique newtonienne nous enseigne que, dans ce cas, la vitesse du voyageur est, par rapport à la voie, de 105 km/h. En effet, la vitesse V résultante est donnée par la formule newtonienne :

V = v1 + v2 où v1 est la vitesse du tain et v2 celle du voyageur.

Mais Einstein a montré que la formule d’addition des vitesses newtonienne n’est pas correcte.

La vraie formule, conséquence de la constance de la vitesse de la lumière indépendante de tout référentiel galiléen, est : V = (v1+v2)/(1 + v1v2/c²) où c, vitesse de la lumière, est égale à 299792,458 km/s.

Appliquons donc cette formule au cas de notre voyageur ferroviaire :

On a donc :

100 km/h = 0.0278 km/s

5 km/h = 0.00134 km/s

c = 299792,458 km/s

d’où : V = (0.0278+0.00134)/(1+(0.0278*0.00134)/299792.458²

et on obtient (sauf erreur de calcul de ma part) :

V = 104,99999999999954 km/h

Aucun instrument de mesure ne peut détecter cet écart avec Newton (105 km/h)!

Alors, la loi d’Einstein est-elle superflue ? Oh que non !

Prenons un vaisseau spatial animé d’un mouvement rectiligne uniforme à la vitesse de 200000 km/s. Soit, à l‘intérieur de ce vaisseau, un projectile se mouvant à la vitesse constante de 200000 km/s.

Newton nous dit que la vitesse de ce projectile par rapport à un observateur extérieur à ce vaisseau serait de 200000 + 200000 = 400000 km/s.

Einstein, lui, nous dit en appliquant sa formule ci-dessus, que cette vitesse est en fait égale à

276805,1111 km/s et non 400000 km/s !

Enfin, à titre de renseignement utile, voici les principales formules à connaître quand on veut tenir compte des effets relativistes :

Dilatation du temps : t’ = t(1-v²/c²)

Où t désigne le temps d’un observateur hors le vaisseau et t’ le temps du vaisseau.

Pour v = c, on a t’ = 0.

Contraction des longueurs l’ = l(1-v²/c²) où l est longueur pour un observateur extérieur au vaisseau et l’ la longueur dans le sens du mouvement du vaisseau.

Pour v = c, on a : l’ = 0.

Masse relativiste : m=m0/(1-v²/c²) où m0 représente la masse d’un corps au repos et m cette masse animée de la vitesse v. On voit bien que lorsque v tend vers c la masse m tend vers l’infini.

Cordialement en espérant avoir rendu service.

Modifié par muon
Posté
(Quel intérêt de jeter l'huile sur le feu ?)

 

Oui, ça devient pitoyable cette affaire... :(

 

Merci Muon pour cet éclaircissement. :)

Posté (modifié)
Cette fiabilité n'est-elle pas remise en cause avec les travaux récents sur la détermination de la constante de Hubble par la méthode des effets relativistes des lentilles gravitationnelles ?

 

http://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2017/01/une-nouvelle-mesure-independante-de-la.html

 

Les résultats obtenus pour Ho sont en accord avec les résultats obtenus par la méthode des Céphéides et des supernovae, mais pas avec ceux obtenus par l'étude du CMB...

 

Je ne pense pas, la constante de Hubble ne semble pas intervenir pour les calculs des vitesses relatives par rapport au CMB, en tous cas on ne la voit pas apparaître par exemple dans ce document :

 

https://arxiv.org/pdf/astro-ph/9609034.pdf

 

La vitesse relative au CMB est calculée de sorte qu'elle annule le dipole créé par le mouvement (effet Doppler) sur nos observations du CMB. On voyagerait ainsi à 0.1% de la vitesse de la lumière PAR RAPPORT au CMB.

 

Quelques explications : Quand on observe le fond diffus cosmologique (appelé CMB), on constate qu'une partie est plus froide que l'autre et que cet écart (on dit anisotropie) est parfaitement symétrique (en dipole). L'effet Doppler est suffisant pour expliquer ce constat et permet de calculer la vitesse nécessaire pour "annuler" le dipole, c'est à dire rendre le CMB isotrope.

 

Si je tentais une analogie, imaginons qu'on se trouve dans un environnement où des sources sonores identiques en très très grande quantité ont été placées très très loin tout autour de nous. Si on se déplace dans ce champ sonore (très faible mais audible) - tout comme les sirènes des ambulances dont le son devient plus aigu quand elles se rapprochent, ou plus grave quand elles s'éloignent - la mesure du décalage de la fréquence sonore sur 360° permet alors, même si on ne connait pas notre vitesse, de l'estimer indirectement. C'est pareil avec le CMB sauf qu'on mesure une température.

Modifié par Fred_76
Posté (modifié)

Merci pour ces éclaircissements, mais c’est pas super clair.

 

Enfin, à titre de renseignement utile, voici les principales formules à connaître quand on veut tenir compte des effets relativistes :

Dilatation du temps : t’ = t(1-v²/c²)

Où t désigne le temps d’un observateur hors le vaisseau et t’ le temps du vaisseau.

Pour v = c, on a t’ = 0.

Avant toute chose, on doit définir un référentiel R (par convention au repos, mais disons que c’est celui du laboratoire), et un référentiel R’ en translation rectiligne uniforme par rapport au premier référentiel (on peut parler du référentiel du vaisseau). Le fait est que les grandeurs mesurées dans le référentiel R sont sans prime, et dans R’ sont primés.

 

L’équation que tu donnes n’est pas tout à fait exacte, en effet, il y a bien une multiplication par le facteur de Lorentz (donc division par racine (1-v²/c²) :

t’ = t / racine (1-v²/c²)

 

Ce qui veut dire que si dans le référentiel du laboratoire on mesure 1 seconde pour la durée d’un phénomène se produisant dans le référentiel du laboratoire (au repos dans R), et bien dans le référentiel du vaisseau, on va mesurer t’ (qui est plus long que t).

 

Et ceci est vrai inversement, c’est-à-dire que pour un phénomène se produisant dans R’ (au repos dans R') d’une durée t’, alors ce même phénomène mesuré dans R aura une durée de t = t’/ racine (1-v²/c²) (non non je ne me suis pas trompé, les primes ont changés de place, et on a bien une situation symétrique parce que chacun peut dire qu’il est au repos, et que c’est l’autre qui bouge).

 

Ceci veut dire que si on peut définir un référentiel R' allant à la vitesse de la lumière, alors une durée quelconque dans R a une durée infinie mesurée dans R’.

 

Après ce qu'il faut comprendre, c'est que dans n'importe quel référentiel, on mesurera le même temps propre delta tau :

delta tau² = delta t² - delta x² / c² - delta y² / c² - delta z² / c²

Contraction des longueurs l’ = l(1-v²/c²) où l est longueur pour un observateur extérieur au vaisseau et l’ la longueur dans le sens du mouvement du vaisseau.

Pour v = c, on a : l’ = 0.

En fait… au lieu de parler de longueur extérieure etc… il vaut mieux parler de longueur au repos. Une longueur L0 mesurée au repos a une longueur L mesuré dans un autre référentiel en mouvement qui est contractée :L = L0 * racine (1-v²/c²)

 

 

Par exemple dans l'expérience des muons créés à haute atmosphère, qui ont une durée de vie trop faible pour arriver à la surface du sol, et qui sont quand même mesurés en proportions non négligeables, il y a deux explications :

- dans le référentiel du laboratoire, les muons allant très vite par rapport à la vitesse de la lumière ont une durée de vie plus grande (dilatation des durées)

- dans le référentiel des muons, leur longévité est la même, c'est plutôt l'atmosphère de la terre qui s'est contactée, passant de 10 km à quelques mètres, c'est pourquoi ils se retrouvent en nombre au nivaeu du sol

Masse relativiste : m=m0/(1-v²/c²) où m0 représente la masse d’un corps au repos et m cette masse animée de la vitesse v. On voit bien que lorsque v tend vers c la masse m tend vers l’infini.

Cordialement en espérant avoir rendu service.

Parler de masse relativiste est archaïque aujourd’hui. On parle plutôt d’inertie.

 

Et pour la composition relativiste des vitesses, on peut voir ça comme une composition de rotations dans l’espace-temps, où changer de référentiel (passer de R à R’) revient à observer les phénomènes se déroulant dans l’espace-temps sous un « angle » différent. C’est ce que l’on appelle la rapidité phi, et qui est définie de la manière suivante : v/c = tanh phi

ou tout simplement : phi = arg th (v/c)

 

Quand on compose des vitesses, ça revient à ajouter des angles :

tanh (phi1 + phi2) = (tanh phi1 + tanh phi2) / (1 + tanh phi1 * tanh phi2)

 

En remplaçant tanh phi1 par v1/c et tanh phi2 par v2/c on retrouve bien l’équation de composition relativiste que tu as donnée plus haut.

Et pour finir, ces équations de composition des vitesses se dérivent des transformations de Lorentz.

Modifié par bongibong
Posté (modifié)
Je ne pense pas, la constante de Hubble ne semble pas intervenir pour les calculs des vitesses relatives par rapport au CMB, en tous cas on ne la voit pas apparaître par exemple dans ce document :

 

https://arxiv.org/pdf/astro-ph/9609034.pdf

Non ça n'intervient pas.

La mesure de la vitesse par rapport au CMB ne requiert "que" de mesurer le dipôle, ce qui veut dire que dans une direction le CMB est plus chaud de quelques degrés, et dans la direction, le CMB est plus froid.

 

Ces quelques degrés (ou plutôt fractions de degrés) correspondent à un décalage Doppler, qui se traduisent par en fait une augmentation de fréquence d'un côté, et une diminution de l'autre (en vrai, on mesure des fréquences, que l'on interprète comme des températures avec la loi de déplacement de Wien : détection du pic qui donne lambda_max qui est inversement proportionnel à la température).

 

En première approximation, le décalage de fréquence (en valeur relative) correspond à la vitesse (en valeur relative par rapport à c).

 

Grosso modo, 1 pour mille en décalage de fréquence (mesurer une variation de 3 MHz sur 3 GHz) correspond à une variation de 1 pour mille par rapport à la vitesse de la lumière (300 km/s).

 

Ceci permet d'aborder la notion de vitesse comobile. Par exemple on peut envoyer un objet à 600 km/s dans notre galaxie de sorte qu'il soit au repos par rapport au CMB. De même on peut faire la même chose dans Andromède. Mais ces deux objets vont tout de même s'éloigner à une vitesse de l'ordre de 60 km/s, même s'ils sont au repos par rapport au CMB.

Modifié par bongibong
Posté

Bonsoir.

 

Veuillez rajouter à ma lanterne quelques photons supplémentaires.

 

Voici la zone relative à éclaircir.

 

Il est question de vitesse de mouvement:

 

Soit, rectiligne et uniforme, une route sur laquelle circulent deux automobiles en sens inverse.

 

L'un roule à 60 km/h et l'autre à 70.

 

Les véhicules possèdent un radars pour jauger respectivement le déplacement de l’arrivant, sa vitesse de rapprochement.

 

A un moment donné, on observera que les deux bolides se croisent.

 

A ce moment très précis, qu'elle donnée sera figée dans l'enregistreur du radar ?

Posté

Bonsoir.

Merci à tous pour l'intérêt. :)

Ben 130 km/h, non ? Ben oui, non ? :rolleyes:

 

Ben… moi aussi j’hésite.

A un quiz, sans doute, j’aurais dit, je sais.

Mais ma question n'est pas aussi évidente, moi-même je ne connais pas la réponse.

C’est la raison pour laquelle je viens ici exposer ma problématique, pour une expertise.

Sinon pour l’addition des vitesses, 130 km/h, me semble assez correct RV. :be:

 

Ben... oui (mais je ne comprends pas pourquoi la question a été posée...)

 

Quel dommage. :cry:

Pour répondre, si tu ne comprends pas la question, c’est sûr, ça devient encore plus problématique. :p

Je vais bongibong essayer un peu plus loin, d’étayer mieux mon questionnement, au cas où... ;)

En fait 129,9999999995 km/h

 

Tiens' date=' je trouve trois chiffres 9 de plus que toi :

129,999 999 999 999 545... km/h[/quote']

 

Bruno et Fred_76, la différence entre vos deux données peut venir du choix du radar.

Parmi les deux embarqués, un seul bien étalonné aurait suffi. :be:

Pour être un peu sérieux, je n’imaginais pas une telle valeur (129,999...km/h).

L’écart par rapport à la valeur initiale soit 130 km/h, même s’il indique une perte très faible, mérite l’attention.

Qu’est ce qui explique ce changement, cette différence de valeur ?

En attendant, et comme dit plus haut, je vais préciser un peu plus sur la problématique de départ.

 

Je la remets d’abord :

 

« Soit, rectiligne et uniforme, une route sur laquelle circulent deux automobiles en sens inverse.

L'une roule à 60 km/h et l'autre à 70.

Les véhicules possèdent un radar pour jauger respectivement le déplacement de l’arrivant, sa vitesse de rapprochement.

A un moment donné, on observera que les deux bolides se croisent. »

 

Sur ces deux points j’ai été évasif, incomplet. Je vais donc développer un peu plus.

Avant que les véhicules ne se croisent, les radars affichent le rapprochement entre eux, et indiquent surtout une référence très utile, une vitesse de 130 km/h évidente pour tous.

 

Rectification, plutôt précision:

 

A un moment donné, les véhicules sont (on ne peut pas plus proches) nez à nez.

Par mesure de précaution (choc frontal) chacun est dans une voie respective car ils peuvent encore servir.

Ils ont atteint l’ultime point de rapprochement, c’est-à-dire que la partie la plus avancée des deux véhicules se trouve sur une même ligne.

Sur la lancée (il y a une suite en attente) de la route est à parcourir encore, à commencer par le dépassement (le doublement) des véhicules qui doit sans doute amener une autre valeur, sauf si elle a été déjà donnée. (…)

Sur les compteurs kilométriques, la vitesse est toujours constante, soit (60 et 70 km/h).

 

Ce que je veux dire, c’est qu’à cet endroit précis d’alignement (nez à nez des véhicules), à ce moment très précis de l’évènement, il n’y aura plus après le dernier millimètre parcouru de distance possible de rapprochement.

Je ne suis pas expert mais j'aurais pu proposer le même problème avec un à deux rails rectilignes, un système laser, avec un émetteur, un récepteur et son rayon qui mesurent le temps et qui palpent la distance restante.

Au fur et à mesure de l'avancement, le rayon se réduit comme la jauge d'un pied à coulisse qui réduit son écartement, jusqu’à sa position de référence.

 

Après ces détails supplémentaires, je ne vais pas tourner autour du pot et j’espère avoir été suffisamment clair.:contrat:

 

A partir d'ici, je réitère donc ma question, un peu différemment.

 

Peut-on affirmer que le radar figera au moment de l’alignement (nez à nez) le chiffre 0, comme pour l'exemple du pied à coulisse, dans sa position de référence deux trait alignés et 0 ?

J’imagine ici quand même que deux zéros seraient nécessaires…

 

Corrigez si je me trompe.

Posté

Je pensais bien qu'il y avait un piège dans ta question et comme au moment précis au croisement le radar marquerait Zéro km/h donc un résultat nul et surtout ne sachant pas comment fonctionne un radar, j'ai préféré répondre comme si le radar gardait la vitesse la plus grande enregistrée. Ben oui, hein, déclencher le radar juste au moment précis du croisement, ça doit pas être de la tarte... :p:D

 

Maintenant, au moins, ta question à répondu à celle que je me posais. L'autre jour un fou furieux allait me rentrer dedans à pleine vitesse dans un virage. Je me préparais donc au choc, puis comme par magie, pas de choc ? J'me suis dit, mais comment a t-il pu prendre ce virage en allant aussi vite ? Ben je pense que j'ai été trompé par l'addition ma propre vitesse, tout simplement. Merci à toi. ;)

Posté
Bonsoir.

Merci à tous pour l'intérêt. :)

 

 

Ben… moi aussi j’hésite.

A un quiz, sans doute, j’aurais dit, je sais.

Mais ma question n'est pas aussi évidente, moi-même je ne connais pas la réponse.

C’est la raison pour laquelle je viens ici exposer ma problématique, pour une expertise.

Sinon pour l’addition des vitesses, 130 km/h, me semble assez correct RV. :be:

 

 

 

Quel dommage. :cry:

Pour répondre, si tu ne comprends pas la question, c’est sûr, ça devient encore plus problématique. :p

Je vais bongibong essayer un peu plus loin, d’étayer mieux mon questionnement, au cas où... ;)

 

 

 

 

Bruno et Fred_76, la différence entre vos deux données peut venir du choix du radar.

Parmi les deux embarqués, un seul bien étalonné aurait suffi. :be:

Pour être un peu sérieux, je n’imaginais pas une telle valeur (129,999...km/h).

L’écart par rapport à la valeur initiale soit 130 km/h, même s’il indique une perte très faible, mérite l’attention.

Qu’est ce qui explique ce changement, cette différence de valeur ?

En attendant, et comme dit plus haut, je vais préciser un peu plus sur la problématique de départ.

 

Je la remets d’abord :

 

« Soit, rectiligne et uniforme, une route sur laquelle circulent deux automobiles en sens inverse.

L'une roule à 60 km/h et l'autre à 70.

Les véhicules possèdent un radar pour jauger respectivement le déplacement de l’arrivant, sa vitesse de rapprochement.

A un moment donné, on observera que les deux bolides se croisent. »

 

Sur ces deux points j’ai été évasif, incomplet. Je vais donc développer un peu plus.

Avant que les véhicules ne se croisent, les radars affichent le rapprochement entre eux, et indiquent surtout une référence très utile, une vitesse de 130 km/h évidente pour tous.

 

Rectification, plutôt précision:

 

A un moment donné, les véhicules sont (on ne peut pas plus proches) nez à nez.

Par mesure de précaution (choc frontal) chacun est dans une voie respective car ils peuvent encore servir.

Ils ont atteint l’ultime point de rapprochement, c’est-à-dire que la partie la plus avancée des deux véhicules se trouve sur une même ligne.

Sur la lancée (il y a une suite en attente) de la route est à parcourir encore, à commencer par le dépassement (le doublement) des véhicules qui doit sans doute amener une autre valeur, sauf si elle a été déjà donnée. (…)

Sur les compteurs kilométriques, la vitesse est toujours constante, soit (60 et 70 km/h).

 

Ce que je veux dire, c’est qu’à cet endroit précis d’alignement (nez à nez des véhicules), à ce moment très précis de l’évènement, il n’y aura plus après le dernier millimètre parcouru de distance possible de rapprochement.

Je ne suis pas expert mais j'aurais pu proposer le même problème avec un à deux rails rectilignes, un système laser, avec un émetteur, un récepteur et son rayon qui mesurent le temps et qui palpent la distance restante.

Au fur et à mesure de l'avancement, le rayon se réduit comme la jauge d'un pied à coulisse qui réduit son écartement, jusqu’à sa position de référence.

 

Après ces détails supplémentaires, je ne vais pas tourner autour du pot et j’espère avoir été suffisamment clair.:contrat:

 

A partir d'ici, je réitère donc ma question, un peu différemment.

 

Peut-on affirmer que le radar figera au moment de l’alignement (nez à nez) le chiffre 0, comme pour l'exemple du pied à coulisse, dans sa position de référence deux trait alignés et 0 ?

J’imagine ici quand même que deux zéros seraient nécessaires…

 

Corrigez si je me trompe.

 

0/0=ce que tu veux !

Posté

Il me semble qu'un radar mesure une vitesse radiale (d'approche ou d'éloignement). Donc si les deux voitures se rejoignent, le radar était entre les deux et a été écrabouillé. Mais avant la collision, même quelques microsecondes avant, il mesurait une vitesse, donc à aucun moment il ne peut mesurer 0.

 

À vrai dire je crois que je n'ai pas compris la question (ni son intérêt).

Posté

Intéressant ce fil :) ............. ainsi que les intervenants qui ont du plomb dans la cervelle :be:

 

 

Du point de vue de ma modeste connaissance, je pense que chaque point de l'espace peut être qualifié de "référentiel fixe", car l'espace-temps est relatif et non absolu.

 

La Terre peut donc être considéré comme fixe dans l'espace ........... comme tout autre objet, et ce, quel que soit sa vitesse relative par rapport à notre planète.

 

 

La limite de la vitesse de la lumière est valable sur un référentiel fixe, mais elle est illimitée sur un référentiel variable, et comme se déplacer c'est modifier son référentiel, alors la vitesse de déplacement dans l'espace est illimitée ........ ce qui fait de chaque point de l'espace un référentiel viable en dépit de sa vitesse relative par rapport à un objet tiers.

 

 

Les lois de la physique me permettent d'aller voyager sur le système Proxima du Centaure en bien moins de 4 ans. Je peux y être dans quelques heures seulement sans contourner les lois de la physique !!!!

 

Par contre je ne peux en aucun cas revenir sur Terre avant 2025 !!!!! ce qui fait que je me déplacerai dans le futur :be:

 

 

Si je me déplace à 99% de la lumière, la vitesse apparente limite de la lumière sera toujours de 300.000Km/s.

 

 

Bref, tout est relatif ..... :be:

Posté

Je suis d'accord ! L'histoire de Bangib revient à diviser une distance qui tend vers zéro par un temps qui temps lui aussi vers zéro.

Posté

Je suis pas sûr d'avoir bien compris où était la question, mais vu que les mouvements sont uniformes c'est équivalent à la situation où un radar est fixe au bord de la route et mesure la vitesse d'une voiture arrivant à 130 km/h. Il y aura un moment où le radar sera à la perpendiculaire de la trajectoire de la voiture, et à ce moment-là la voiture ne se rapprochera ni ne s'éloignera plus du radar. Comme le coup de la sirène d'ambulance dont l'effet doppler n'est nul qu'à ce moment-là.

Posté

Ah OK, on suppose que le radar peut mesurer des vitesses tangentielles. Effectivement, dans ce cas il mesurera une vitesse nulle s'il est placé sur le bord de la route au niveau du point de collision.

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