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Bonjour, je suis passé par la case présentation, il y a quelques jours, mais il semblerait que la dite présentation se soit perdue quelque part dans les méandres du forum, car j’ai eu un message me disant que mon texte allait être examiné par un modérateur et depuis plus rien.

Bon, pas grave, je recommence...

J’ai commencé l’astronomie vers la fin des années 70. À l’époque, j’avais vendu ma collection de comics pour m’acheter une petite lunette 60/700 dite altazimutale. Bien que de médiocre qualité, elle m’a permis de me faire la main sur l’observation des principaux objets du système solaire.

Constatant que l’astronomie me plaisait, je l’ai remplacée par une 60/910 SBS équatoriale de bien meilleure qualité (notamment aucun chromatisme perceptible). Cette lunette, outre une bien plus grande précision de l’image, m’a permis d’observer la GTR de Jupiter et même la division de Cassini des anneaux de Saturne, mais il est vrai que le ciel de l’époque était bien plus sombre (noir, alors que de nos jours on dirait une feuille de calque) et stable. Elle m’a permis aussi d’aborder l’astrophotographie, même si avec les techniques utilisées alors, les photos en montraient beaucoup moins que l’observation visuelle (c’est nettement le contraire de nos jours). Malheureusement, mon frère l’a fait tomber avec des conséquences terribles pour l’objectif (paix à son âme).:cry:

Un copain astronome amateur m’a suggéré de me fabriquer mon propre télescope et les prix de cette période favorisaient bien plus cette démarche que de nos jours. Disons qu’aujourd’hui, quand quelqu’un fabrique lui-même son instrument de petit diamètre, ce n’est pas pour une question de budget. Donc, me voilà parti dans la construction d’un 150/1200 Newton sur monture équatoriale à fourche. Je remercie au passage le père du copain en question pour la fourniture de l’axe d’ascension ; cette partie de la monture pouvait soutenir plusieurs centaines de kilos sans broncher, le reste était quand même plus en rapport avec l’instrument qu’elle devait porter. Avec ce télescope, les objets du ciel profond devenaient réellement observables et les planètes prenaient une toute autre ampleur. Pendant que j’effectuais mon service militaire, un champignon attaqua le bois de la fourche, la rendant aussi molle que du carton. Cela a bien amusé mon frère qui s’en est servi de sac de frappe avec pour corolaire la décision de ma mère de balancer le tout à la décharge ; vous imaginez ma tête en rentrant en permission et constatant la disparition d’une grosse partie de mon matériel astro :mad::cry:(le tube étant rangé dans la pièce où je pratiquais l’informatique (CPC for ever) il avait échappé au désastre).

Le dégout de la perte de mon matériel, des arbres poussant bien haut et ne me laissant plus beaucoup de ciel visible et surtout des lampadaires proliférants comme de la mauvaise herbe m’a poussé à mettre l’astronomie en suspend, mais certains audacieux commençaient à expérimenter le numérique, en particulier en récupérant le capteur CCD d’un scanner à main. Et si le résultat n’avait rien de bien extraordinaire, je soupçonnais là une avancé majeure pour les années à venir, tout en étant loin de me douter de l’ampleur de la révolution qu’allait apporter le numérique et surtout l’énorme puissance de calcul des ordinateurs permettant au numérique de prendre tout son sens. En effet, qui aurait pu penser, à la fin des années 80, qu’un simple amateur des années 2010 pourrait faire des photos plus détaillées des astres de notre système solaire (entre autres) que les télescopes professionnels les plus puissants ? Donc je gardais tout de même un œil sur la discipline en me promettant qu’un jour j’y reviendrais.

Ce jour est arrivait courant 2011 ; je voulais un instrument facilement transportable (arbres et lampadaires obligent), mais avec un diamètre le plus proche possible du 150 que j’avais eu. Le budget n’étant pas négligeable, j’ai jeté mon dévolu sur un Maksutov-Cassegrain Celestron 127 SLT. Si en planétaire l’instrument n’a rien à envier à mon 150, il faut bien admettre que pour le ciel profond l’image est bien sombre, mais qu’importe, tout comme la petite 60/700 de mes débuts m’avait incité à aller plus loin, ce petit Mak m’a poussé à investir davantage (surtout de l’occasion) et aller vers l’infini et au-delà !

Donc, bien que fréquentant ce forum depuis quelques années et m’étant inscrit depuis la fin de l’année dernière, je trouve enfin le temps de me présenter (deux fois pour le coup) et vous remercie de m’accepter (si, si, vous m’acceptez) dans cette grande famille qu’est Webastro.

Astronomicalement votre, David.

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