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Bonjour,

Tiens, ce matin, j'imaginais le présent comme l'extrémité d'un cône où l'on passe d'un futur

à "n" possibles à un passé immuable.Ce qui revient à définir l'avenir comme un "futur passé".

On ne dirais plus aux gosses "préparez votre avenir", mais "préparez votre passé".

Bon, après un bon café (où le temps s'était arrêté), j'ai cessé de me dire des c**neries.

à plus tard, peut-être...:D

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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Bonjour,

Tiens, ce matin, j'imaginais le présent comme l'extrémité d'un cône où l'on passe d'un futur

à "n" possibles à un passé immuable.Ce qui revient à définir l'avenir comme un "futur passé".

On ne dirais plus aux gosses "préparez votre avenir", mais "préparez votre passé".

Bon, après un bon café (où le temps s'était arrêté), j'ai cessé de me dire des c**neries.

à plus tard, peut-être...:D

 

c'est pas des co**neries, c'est brillant!

Excellent, j'adore!

Si tu es commandant de l'avion, alors je serais le second. :be:

Posté (modifié)

Le présent est ce qui sépare le passé du futur. Il est donc instantanée. Sa durée est égale à zéro. Toutiet a raison. (Silver-frog : que sa durée soit nulle ne l'empêche pas d'exister ─ voir plus loin.)

 

Pourtant, nous vivons toute notre vie dans le présent. Le présent dure donc plusieurs décennies. Brice974 a raison.

 

Tiens, aurait-on découvert un paradoxe ? Est-on en train de faire de la haute philosophie ? Ce sujet pose-t-il un questionnement profond ?

 

Pas du tout ! Comme toujours dans ce genre de cas, c'est juste qu'on ne parle pas de la même chose :

─ le présent est instantané ;

─ c'est la perception du présent qui dure longtemps.

 

(Et c'est pour ça que le présent existe, malgré sa durée nulle : s'il ne l'existait pas, comment pourrait-on le percevoir, et si longtemps ?)

 

(Quant au fait qu'on perçoive comme éternel (si on était immortel) un truc instantané, ça n'a rien de mystérieux, ça vient de la définition : on appelle présent le moment que l'on vit, du coup forcément, il dure toute notre vie.)

 

------

Je mets (pas beaucoup)/20 à Roger car il a surnoté Gilou55, qui confond la notion (abstraite) de présent (et de passé, de futur) avec l'occurrence précise d'un certain présent (d'un certain passé, d'un certain futur).

 

-----

Pour répondre il faudrait pouvoir définir le temps, hors, on ne peut pas [...] on a bien une perception du temps, mais quelle réalité se cache derrière cette perception?

Justement, le temps est précisément la réalité qui se cache derrière cette perception.

Modifié par 'Bruno
Posté

Ben Bruno, si le présent était de valeur zéro, il existerait pas et si y a bien une chose qui existe, c'est bien le présent. C'est le reste qui a plus ou pas encore d'existence, le passé qui n'existe plus et le futur qui existe pas encore... Oui, si le présent avait la valeur de zéro, rien existerait. ;)

 

Tiens, en parlant de temps qui passe, y a une fille qui peut l'arrêter. Mais oui, mais oui... C'est Samanta la gentille sorcière dans la série "Ma sorcière bien aimée". Pour cela, les acteur se figent au même moment et donc plus rien ne bouge. Plus rien ne faire bouger pour arrêter le temps. Elle est pas bête hein la gentille sorcière. Quand je vois un de ces épisodes, je ne peut m'empêcher de penser que l'Univers entier c'est figé... Ah ben oui, j'y crois quand je regarde un épisode de "Ma sorcière bien aimé". :rolleyes: Mais si je dis cela, c'est pas vraiment pour faire rire, c'est un clin d'œil qui peut aider à comprendre ce qu'est le temps et ce par le fait que plus rien ne bouge.

Posté
Elle ne l'arrête pas, elle le ralenti seulement à l'extrême ;) l'arrêter revient à mourir, c'est le néant.

 

Te te te, elle l'arrête ! ;) Mais elle a des pouvoir exceptionnels la sorcière bien aimée. hé hé

 

Mais bien sur dans la réalité, ce n'est pas possible, la matière s'effondrerait . Serait-ce ce qu'il se passe dans un trou noir ? plus de mouvement, plus de temps donc... Je laisse ma place au plus calés sur la question. :rolleyes::p

Posté

Les gars, vous mélangez le langage courant ou littéraire et d'autre part celui des mathématiques.

 

Dans la vie de tous les jours, on parle du présent comme "maintenant", ou dans cette époque...bref, c'est vague, allant d'un bref instant à un contexte géo-politique.

 

En physique on ne parle pas de "présent", mais de "l'instant t".

C'est un outil de calcul.

 

Patte.

Posté
Les gars, vous mélangez le langage courant ou littéraire et d'autre part celui des mathématiques.

 

Dans la vie de tous les jours, on parle du présent comme "maintenant", ou dans cette époque...bref, c'est vague, allant d'un bref instant à un contexte géo-politique.

 

En physique on ne parle pas de "présent", mais de "l'instant t".

C'est un outil de calcul.

 

Patte.

 

Tu as parfaitement raison, c'est une aberration de parler de "l'instant t" dans le langage courant.

 

Par contre, l'instant que l'on cite est bien une unité de temps. Comme moment, présent, etc... Je mets un lien (toujours le Larousse) qui explique bien ce mot. http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/instant/43418

 

Donc, on parle bien avec l'instant d'une unité qui a effectivement une durée extrêmement courte, mais qui a une durée.

 

T'en fais pas Syncopatte, on va bien finir par se mettre d'accord. On discute quoi, c'est chouette, non ? ;):D

Posté

Le présent n'est qu'une tranche d'espace-temps sans épaisseur ; il n'a pas de durée. Toutefois on peut puisqu'il n'a pas de durée lui appliquer la durée de Planck. Donc le présent dure 5,39.10^-44 seconde.

Posté

Oui, mais pourtant il y a bien une épaisseur tangible entre aujourd'hui et hier.

Or, cet intervalle est constitué d'un grand nombre de tranches de présent.

Donc, une tranche de présent a une épaisseur : :p

 

...ou comment une somme d'éléments nuls pourrait donner un résultat non nul. Faut-il introduire la notion d'infinité de tranches de présents ?

Ce qui est sûr, c'est que l'instant présent n'est pas tangible, à peine réalisé et il est déjà fini (c'est déjà le futur), et ainsi de suite ...

Je ne sais plus quel philosophe définissait 2 notions du temps, celui mesurable physiquement et celui ressenti humainement

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