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Posté (modifié)

J'oubliais un détail, probablement de son cru (mais si ça se trouve, il découle lui aussi des travaux d'Einstein, Schwartzchild, Hilbert, Dirac, Souriau, etc. sur lesquels toute sa théorie est basée) : il suppose qu'à l'instant du Big Bang (et probablement au voisinage d'une singularité, là je ne suis pas sûr, il faudrait que je me refarcisse tout, mais de toutes façons, la solution qu'il propose et qui est commune avec celle de Sakharov fait en quelque sorte disparaître la singularité, remplacée par une hypersurface ) les constantes cosmologiques peuvent avoir des valeurs différentes, et que rapidement à mesure qu'on s'en éloigne, elles tendent asymptotiquement vers les valeurs familières que nous connaissons.

 

Je ne sais pas si cette "variation des constantes" est une invention dont il a l'exclusivité (il me semble que non, mais je peux me tromper). Il faudrait se pencher sur la justification de cette théorie et sur la pertinence des courbes de variation proposées (sinon, ce serait ad hoc, donc potentiellement suspect).

 

Tout ce que je dis, c'est que c'est intéressant à étudier ne serait-ce qu'à titre de curiosité mathématique et topologique, et qu'à moins de grossières absurdités que je ne suis pas assez mathématicien pour déceler d'un coup d'oeil, il est étonnant que plus de monde n'y consacre pas au moins un peu d'attention. Il y en a eu, remarquez, mais ils sont morts depuis, ça n'aide pas... :p

 

Il y a aussi eu ce referee qui devait passer sa théorie au crible pour juger si elle était digne d'être publiée. Il a longuement échangé avec JPP, posé des questions et semblait franchement passionné, mais l'éditeur a décide de couper court sans autre justification que le fait que ça avait trop duré. Dommage, parce qu'a priori, le referee n'a pas pu trouver de faille, et il est seul à avoir réellement étudié la théorie proposée à une période récente.

Modifié par Z80
Posté

Manifestement le modèle Janus éveille la curiosité de certains jeunes chercheurs, JPP l'a constaté, mais c'est l'indifférence voir le rejet total chez les plus âgés. Et quel jeune chercheur osera travailler sur un modèle qui est banni d'office par les séniors ? C'est tout simplement compromettre sa carrière.

 

D'un autre côté il faut comprendre les scientifiques qui ont passé toute leur vie à travailler sur le trou noir ou la matière sombre. Accepter ne serait-ce que d'écouter une hypothèse qui remet en question ces notions, il leur faut une sacrée humilité ! Mais l'ont-ils?

Posté (modifié)
Bonsoir,

 

Le mieux àma, c'est de laisser JPP tenir sa promesse. Je le cite:

 

"Je montrerai (et vous comprendrez mes explications!) que le trou noir repose sur une erreur de nature topologique, qui perdure depuis un siècle!."

 

Attendons la suite...

 

Je ne suis pas d'accord, déjà car nous sommes sur un forum pour discuter. Et la discussion lancée nous demande notre avis sur le modèle de Janus.

Ensuite il est certes fort commode pour JPP de critiquer tout le monde à la fois individuellement (ce référer à son "compte rendu" où il nomme et dénigre nombre de participant) et en plus de manière générale (je passe la réflexion sur les asiatiques qui fait toujours plaisir). Pour finalement dire "non, non, ne donnons pas notre avis sur JPP tout de suite : il n'a pas encore fini ..."

 

Après, libre à vous de pratiquer l'exégèse des élucubrations d'un retraité aigri, en ce qui me concerne j'ai mieux à faire de mon temps.

 

C'est sur que c'est tentant... mais le débat est enrichissant pour tous.

 

 

Or ce qu'explique JPP, c'est que toute la physique des trous noirs a été basée sur l'équation simplifiée par Hilbert, donc pour lui, elle ne devrait pas être applicable à proximité d'une singularité et il considère qu'il faut dans ce cas en revenir aux solutions originales de Schwartzchild.

 

 

Effectivement merci Z80 pour apporter autre chose que "c'est les chercheurs qui ne s’intéressent pas à sa théorie". Je rappelle quand même que quand on a une théorie dont personne ne veut, il vaut mieux dans un premier temps changer la théorie que vouloir changer "tous les gens". #Rasoir d'Ockham

 

Si tu me trouves une source la dessus, je suis preneur. Car dans les différents articles que j'ai cité plus haut et dont JPP nous bassinent les oreilles ce n'est pas ce qui est énoncé (je ne comprends pas la remise en question de tous les trous noirs, mais bien des trous noirs découlant d'un des calcules de Hilbert).

 

Je parle de ceux à qui JPP a essayé de parler bien évidemment, j'en fais pas une généralité !

 

Moi j'ai entendu l'inverse il y a quelques jours ici, ça commence à 51mins50s

https://www.podcastscience.fm/emission/2017/08/20/podcast-science-307-la-vie-lunivers-et-le-reste-avec-jean-philippe-uzan/

 

Si tu écoutes les chercheurs ils ont plein plein plein de chose dont ils ne sont pas satisfait (c'est incroyablement étonnant!).

 

Je te conseils tout de même de intéresser à d'autres chercheurs que JPP. il sont moins sulfureux certes, mais déjà beaucoup plus clair et surtout quand je vais chercher les sources comme je l'ai fait pour JPP je trouve dans les sources exactement ce qu'ils affirment, avec JPP malheureusement c'est pas toujours...

Modifié par Zera
Posté

@Zera

"Je ne suis pas d'accord, déjà car nous sommes sur un forum pour discuter. Et la discussion lancée nous demande notre avis sur le modèle de Janus.

Ensuite il est certes fort commode pour JPP de critiquer tout le monde à la fois individuellement (ce référer à son "compte rendu" où il nomme et dénigre nombre de participant) et en plus de manière générale (je passe la réflexion sur les asiatiques qui fait toujours plaisir). Pour finalement dire "non, non, ne donnons pas notre avis sur JPP tout de suite : il n'a pas encore fini ...""

 

Je pense que je me suis mal exprimé. Désolé...

 

Je n'ai pas émis ma remarque pour couper net le débat, comme tu recherchais une explication et moi aussi d'ailleurs, j'ai simplement voulu rappeler que JPP allait s'exprimer de manière plus compréhensible (on l'espère) sur cette fameuse "erreur" d'interprétation de Hilbert. D'ailleurs j'ai exprimé mes remerciements à z80 pour ses explications.

 

"Je te conseils tout de même de intéresser à d'autres chercheurs que JPP."

 

C'est un excellent conseil. Il est vrai qu' on peut vite être "pris" par une idée et en oublier les autres.

 

Daniel

  • 4 mois plus tard...
Posté

Bonjour,

 

JPP ayant une pléthore de documentation sur son site ainsi que la grosse série de vidéos Janus, j'ai fait une synthèse de son modèle cosmologique ci-dessous :

https://zevengeur.wordpress.com/2018/01/12/histoire-de-lunivers-partie-6-modele-janus-le-futur-de-la-cosmologie/

 

Et le post précédent concernait le modèle Lambda CDM :

https://zevengeur.wordpress.com/2017/10/31/histoire-de-lunivers-partie-5-grandeur-et-decadence-du-modele-standard-de-la-cosmologie/

 

Bonne lecture

  • J'aime 1
Posté (modifié)

C'est gentil mais dès les premières lignes (bourrées de fautes d'orthographe) je constate un parti pris évident et n'ai pas prolongé la lecture, d'autant plus que le site pue le conspirationnisme même à cinq mètres de l'écran.

 

Par ailleurs, Janus à deux têtes, par trois (ou quatre).

 

Et pour finir, un premier message de ce genre (sans présentation) est symptomatique du troll.

 

Bye.

 

Patte.

Modifié par syncopatte
Posté

Ben présenter la bidouille de JPP sans poser les autres alternatives (qui ont pour elles une vraie approche scientifique au sens de Popper à contrario de jpp), c'est s'exposer à un retour très sec au vu du passif sur WA quant aux théories miracles censées révolutionner la physique en un A4...

Posté
Ben présenter la bidouille de JPP sans poser les autres alternatives (qui ont pour elles une vraie approche scientifique au sens de Popper à contrario de jpp), c'est s'exposer à un retour très sec au vu du passif sur WA quant aux théories miracles censées révolutionner la physique en un A4...

 

Il me semble bien avoir passé au moins autant de temps à présenter Lambda CDM sur le post précédent que pour Janus.

Posté
Merci pour votre réponse,

on est drôlement bien reçu ici ! :o

Si on veut être bien reçu, on commence par se présenter, et on attend un peu avant d'alimenter la com' d'un type en mal d'audience.

Posté
Il me semble bien avoir passé au moins autant de temps à présenter Lambda CDM sur le post précédent que pour Janus.

 

Non lambda cdm est le modèle en vogue, présenter les alternatives c'est toute théorie type cordes ou gravitation à boucles qui pose un nouveau paradigme. Après seulement après vient jpp et ses supputations.

Invité Wolfan
Posté (modifié)

Bonjour,

 

Avant que les cosmologue ne s'emparent du sujet et finissent par ne pas finir d'alimenter les controverses, un petit rappel de qui est "Janus" ce dieu à double facette c'est un ancien dieu de "l'espace temps" en quelque sorte, il porte un regard sur le fini et l'infini, passé et à venir.

 

L'univers à débuté dans l'ordre pour finir dans le chaos, c'est aussi simple que ça :).

 

Bon ciel lointain & à venir à tous

Modifié par Wolfan
Posté

L'univers à débuté dans l'ordre pour finir dans le chaos, c'est aussi simple que ça :).

 

Non: la vie est le contraire du chaos.

(la nucléosynthèse aussi pour commencer)

 

Patte.

Posté (modifié)

Dernière partie de l'analyse zététique des théories de JPP : l'aspect ad hoc ressort effectivement comme le plus gênant au bout du compte (tout simplement parce que JPP part du principe que le voyage spatial est possible et qu'il cherche à le prouver) :

 

"anEym1WR0Jg" via YouTube
ERROR: Si vous lisez ce texte, YouTube est hors-ligne ou vous n'avez pas installe Flash

 

Personnellement, le détail qui me perturbe le plus est l'affirmation : "les masses deviennent négatives en passant de l'autre côté" : pourquoi ? Comment ?

 

Cela dit, c'est effectivement une théorie incomplète et qui mériterait une batterie de mesures et d'observations. Tout le problème est qu'on les lui refuse obstinément (alors que ça ne coûterait pas grand chose dans l'absolu), alors que fondamentalement, les développements mathématiques et leurs répercussions possibles restent dignes d'intérêt.

 

Par contre, je ne vois pas où est le conspirationnisme là dedans. Les gens à qui il a demandé de l'aide (juste l'autoriser à utiliser l'adresse mail de son ancien labo pour pouvoir s'inscrire à des colloques, par exemple, parce qu'il ne veut pas le faire sans un accord officiel) ont bel et bien refusé sans aucune justification (alors que ça ne coûtait rien non plus). Ce n'est pas imaginaire, ça.

 

Je trouve dommage qu'on s'arrête à ça (effectivement, il geint un peu, ça peut sembler gonflant) alors que les développements mathématiques et géométriques sont passionnants en soi, ne serait-ce qu'à titre de curiosité.

Modifié par Z80
Posté

Bonjour

Je suis assez d'accord, Z80. Le personnage a des cotés disons, assez penible. Il geint (l'age?) il se plaint de tout le monde et traite tout les autres d'incompetent. Maintenant, le fond du debat c'est quoi? Un modele cosmologique c'est quoi? Ce n'est rien d'autre qu'un modele logique construit pour expliquer et comprendre l'observable. Pour coller a l'observation et comprendre pourquoi il en est ainsi.

Au depart d'un modele, il y a des postulats (la relativité generale n'echape pas a cette regle) et a l'arrivée ça colle a l'observation: doit-on parler de theorie "ad'hoc" pour autant? Que dire dans ce cas de la gravitation de Newton?

Au milieu, il y a juste des maths, pour relier le debut et la fin ,et ça c'est juste inattaquable. Point.

 

Maintenant, si les postulats sont bon, et si la théorie ne colle plus tout a fait a l'observation, il doit y avoir un probleme dans le modele. Si au contraire ça colle c'est que le modele est plus juste. (Le "milieu " du modele, les maths, c'est juste inattaquable).

Donc repondre à la question "un modele est-il bon" revient a voir si les postulats sont juste (il le sont) si le raisonnement mathematique n'est pas erroné, et surtout si le modele colle a l'observable: c'est là que la relativité generale a prouvé toute sa validité:

Que dire du modele CDM? tres efficace jusqu'à maintenant mais pris en defaut recemment pour tout un tas de truc actuellement, sauf a imaginer de façon "ad'hoc" une masse invisible: caractere repulsif du vide (une constante "ad'hoc"), et "great repeller" decouvert recemment, a grande echelle: ou trouve-t-on la trace d'une force de repulsion a grande echelle dans le modele cdm permettant d'expliquer cela? Voila le vrai debat, pas le caractere ou la personne de JPP.

Quant-à la theorie des cordes, quelles observations peut elle expliquer, ou prevoir? On peut-dire qu'elle a eu largement le temps pour cela. Evidemment rien n'est definitif, et si comme je le crois, les postulats de depart et le raisonnement mathematique sont bons, il n'est pas impossible que ça finisse par coller aussi aux obsrvations, et qu'il n'y ait pas de relles oppositions avec le modele Janus. Je pense que la logique fait converger les points de vues... C'est peutetre mon coté naif?

Posté
Pour compléter avec une alternative qui repose sur une hypothèse ab initio et qui conduit à un type de raisonnement équivalent à celui de jpp (mais étayé et complet a contrario de JPP qui produit un modèle ad hoc sortant de nulle part) :

 

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=154549

 

Coucou poussin , connaissant tes connaissances que penses tu de cette théorie dont tu as mis le lien ?

Posté
Coucou poussin , connaissant tes connaissances que penses tu de cette théorie dont tu as mis le lien ?

 

Il y a des postulats opposables et vérifiables au moins en partie, dont certains issus du monde de la MQ. Donc vu de Popper elle marque un point.

 

De plus les termes supplémentaires issus des postulats et qui gomment les problèmes de constantes cosmologique et vitesse de rotation des galaxies dans les anciennes équations tensorielles d'Einstein maintiennent la logique de la géométrie différentielle de la RG.

 

Bref, une vraie théorie complète, au contraire de celle de JPP mais n'étant pas compétent sur les postulats je ne conclurai pas sur le fond.

  • 2 semaines plus tard...
Posté

Bonsoir, je ne fais que passer mais le spam JPP commence à être fatiguant.

 

1) Ce qui est refusé à JPP vient du fait qu'il est désagréable quand on critique son modèle. Il a été banni de Wikipédia (vous saurez le trouver facilement) car il contacté le directeur de thèse d'un des contributeurs pour se plaindre. Forcément, ça ne donne pas envie de lui donner la parole ou de critiquer son modèle bancal.

 

2) Vous réalisez que la grande majorité des expériences servent aussi à falsifier Janus ? Le principe d'un modèle ce n'est pas d'expliquer ce qu'on a envie, c'est de coller à toutes les observations. Allez, un exemple "visuel" : de la masse "négative" devrait produire des effet de lentille gravitationnelle très spécifique. Devinez quoi ? On ne les a jamais vus.

 

3) Quand JPP se limite à discuter des trucs "standards", il omet délibérément de discuter des conditions initiales très précises nécessaires à ce que son modèle donner une bonne répartition de la matière dans l'Univers (et encore, en 2D en se plaignant que personne n'en fait une en 3D, simulation qu'il pourrait faire lui-même. Et pour être médisant, je sens qu'il essaye mais qu'il n'arrive pas à trouver les conditions initiales adéquates), des problèmes avec le "Baryon accoustic oscillation" (c'est un point super important pour tout modèle cosmologique), de l'absence de précision du caractère anisotropique du rayon diffus cosmologique, nucléosynthèse primordiale, de la notion de masse dont il parle (grave ou inertielle) etc.

 

4) Tant qu'il n'aura pas offert de prédictions quantitative, personne à mort ses fanboys, je dis bien personne, ne prendra ses délires au sérieux. Si comme Verlinde il avait proposé une solution nouvelle et pas encore envisagée (comme le fait que la gravité soit une propriété émergente), avec un sérieux background et des perspectives de "nouvelle physique", une chance existait. Mais ici, une vieille idée de 50 ans, qui s'est pris 50 ans d'observations de front et a pratiquement échoué partout : soit il présente un modèle prédictif, soit il se tait.

 

5) La mécanique quantique est oubliée. Désolé mais en 2018 faire de la cosmologie sans mécanique quantique est ridicule.

 

6) Maintenant, se plaindre de la matière noire (qui est un nom donné à "il y a de la gravité et on ne voit rien/qui n'interagit pas électromagnétiquement") tout en défendant l'existence de particules qui interagissent gravitationnellement mais pas électromagnétiquement, c'est du foutage de gueule en règle. Les particules à masse et énergie négatives de JPP sont explicitement de la matière noire avec un tas de propriétés supplémentaires supposées. En physique, les suppositions doivent être faites avec parcimonie, JPP fait tout le contraire.

 

7) Se plaindre de l'énergie noire est encore pire. C'est un nom pour dire "accélération observée de l'expansion de l'Univers" et on a un candidat tout trouvé en mécanique quantique, domaine où JPP évite de s'aventurer. Non mais il faut comprendre que si le vide n'a pas un niveau d'énergie nul, alors forcément il y a une constante cosmologique. Et qu'il ne vienne pas parler du 10^120, on parle ici de son modèle (et en passant, la QFT ne prédit pas d'énergie du vide, c'est quand on choisit une façon indirecte de la calculer, avec ds hypothèses sans doute fausses, qu'on arrive à cette énormité).

 

9) En fait, il y a un peu plus de 10 ans que ses "travaux" ont été falsifié. Les gars qui bossent vraiment en physique ne vont pas passer leur temps à republier tous les deux jours pourquoi Janus est bancal, surtout pour se faire spammer par JPP pendant des années.

 

Et je n'ai pas parlé du fait que son modèle est basé sur les lettres ummites, un canular. Ni qu'il a fait un crowndfunding. Ni ses délires conspi. Je vais juste ajouter parler d'un gros problème : la masse négative. En soi, c'est un sujet TRES étudié. Vraiment, faites une recherche. C'est un sujet de prix Nobel, le premier qui en trouvera recevra un Nobel. Mais il faut comprendre ce que signifie "masse" ici, car la masse grave (celle qui fait la gravité) et la masse inertielle (celle qui résiste au mouvement) sont deux concepts différents, et c'est un postulat d'Einstein que ces deux masses sont égales. Alors quand il suppose l'existence d'une masse négative, elle l'est de quelle type ? Si on suit son modèle d'interaction gravitationnelle, on est face à une masses grave négative mais de masse inertielle positive (de manière générale, si les deux sont négatives on a le runaway effect). Bah ça contredit le principe d'équivalence (il suffirait de lâcher une bille de masse négative pour différencier une accélération d'un effet de la gravité). Vu la vitesse de la lumière variable dans Janus, il viole aussi l'invariance de Lorentz, donc dans les faits il n'a aucun postulat commun avec Einstein.

 

De manère générale, JPP a trouvé un filon pour vendre ses livres au grand public. Alors soit il est conscient qu'il arnaque les gens, soit il est convaincu de détenir la vérité. Dans les deux cas, j'ai de la pitié pour lui quand je vois son CV.

Posté (modifié)
Bonsoir, je ne fais que passer mais le spam JPP commence à être fatiguant.

 

 

7) Se plaindre de l'énergie noire est encore pire. C'est un nom pour dire "accélération observée de l'expansion de l'Univers" et on a un candidat tout trouvé en mécanique quantique, domaine où JPP évite de s'aventurer. Non mais il faut comprendre que si le vide n'a pas un niveau d'énergie nul, alors forcément il y a une constante cosmologique. Et qu'il ne vienne pas parler du 10^120, on parle ici de son modèle (et en passant, la QFT ne prédit pas d'énergie du vide, c'est quand on choisit une façon indirecte de la calculer, avec ds hypothèses sans doute fausses, qu'on arrive à cette énormité).

 

 

Cela ne correspond pas à ce que je lis dans le livre de Michel Cassé "Du vide et de la création", Odile Jacob, 1994, pp. 172-173 :

 

[en physique classique], on dit que la particule est d’énergie nulle dans son état de vide.

Il en va tout autrement en relativité générale dont l’un des postulats est que la gravitation se couple universellement à toute énergie et impulsion. Comme la gravitation est la seule force pour laquelle c’est vrai, l’énergie du vide ne pourra être connue que par sa manifestation cosmologique. Après inventaire scrupuleux du moindre centimètre cube d’espace, nous sommes amenés à réécrire l’équation d’évolution de l’univers (A. 17) :

taux d’expansion au carré, à une constante près = M + R + V

où M, R et V symbolisent les densités d’énergie de la matière, du rayonnement et du vide quantique. À toutes fins pratiques, R est au temps présent insignifiant devant M, et nous pouvons le négliger.

Le physicien des particules regarde le terme cosmologique ou “densité d’énergie du vide”, V, comme concomitante du terme “densité d’énergie de la matière”, M, car matière ne peut être dissociée d’interaction, et interaction de quanta de champ.

M est associé à la densité de particules réelles, V à celle des particules virtuelles et à tous les “anges” qui sillonnent le vide, au milieu desquels les bosons de Higgs font figure de forteresses volantes. Il est peu vraisemblable, pour ne pas dire invraisemblable, que tout ce beau monde conspire pour produire une constante cosmologique nulle.

Or, dit l’astronome, le grand âge et la faible courbure spatiale de l’univers observé indiquent à l’envi que sa densité d’énergie totale, matière et vide confondus, est inférieure à 2 × 10^-29 gramme par centimètre cube. Il en conclut que la densité d’énergie du vide (constante cosmologique) est actuellement nulle ou presque.

Il est très difficile, sinon impossible, d’expliquer cette faille d’envergure universelle. En effet, la densité d’énergie du vide électromagnétique, dont l’effet Casimir donne une preuve expérimentale directe, à lui seul donne naissance à une valeur titanesque de 10^ 92 grammes par centimètre cube, ce qui est 120 ordres de grandeur supérieurs à ce que l’observation permet !

On peut mesurer l’ampleur de cette catastrophe conceptuelle en faisant valoir que si la densité du vide avait été aussi élevée, le tempérarature actuelle du rayonnement cosmologique fossile (3 degrés environ) eût été atteinte 10^ -41 seconde après le big bang.

Dans les grandes théories d’unification, il est vrai, une valeur typique est de 10^ 23 grammes par centimètre cube, mais le désaccord est encore alarmant. Tant que cette contradiction ne sera pas levée, aucun physicien, aucun cosmologiste ne pourra dormir en paix. La physique, de toute évidence, aborde une nouvelle crise majeure.

Modifié par Dodgson
Posté
Cela ne correspond pas à ce que je lis dans le livre de Michel Cassé "Du vide et de la création", Odile Jacob, 1994, pp. 172-173 :

 

[en physique classique], on dit que la particule est d’énergie nulle dans son état de vide.

Il en va tout autrement en relativité générale dont l’un des postulats est que la gravitation se couple universellement à toute énergie et impulsion. Comme la gravitation est la seule force pour laquelle c’est vrai, l’énergie du vide ne pourra être connue que par sa manifestation cosmologique. Après inventaire scrupuleux du moindre centimètre cube d’espace, nous sommes amenés à réécrire l’équation d’évolution de l’univers (A. 17) :

taux d’expansion au carré, à une constante près = M + R + V

où M, R et V symbolisent les densités d’énergie de la matière, du rayonnement et du vide quantique. À toutes fins pratiques, R est au temps présent insignifiant devant M, et nous pouvons le négliger.

Le physicien des particules regarde le terme cosmologique ou “densité d’énergie du vide”, V, comme concomitante du terme “densité d’énergie de la matière”, M, car matière ne peut être dissociée d’interaction, et interaction de quanta de champ.

M est associé à la densité de particules réelles, V à celle des particules virtuelles et à tous les “anges” qui sillonnent le vide, au milieu desquels les bosons de Higgs font figure de forteresses volantes. Il est peu vraisemblable, pour ne pas dire invraisemblable, que tout ce beau monde conspire pour produire une constante cosmologique nulle.

Or, dit l’astronome, le grand âge et la faible courbure spatiale de l’univers observé indiquent à l’envi que sa densité d’énergie totale, matière et vide confondus, est inférieure à 2 × 10^-29 gramme par centimètre cube. Il en conclut que la densité d’énergie du vide (constante cosmologique) est actuellement nulle ou presque.

Il est très difficile, sinon impossible, d’expliquer cette faille d’envergure universelle. En effet, la densité d’énergie du vide électromagnétique, dont l’effet Casimir donne une preuve expérimentale directe, à lui seul donne naissance à une valeur titanesque de 10^ 92 grammes par centimètre cube, ce qui est 120 ordres de grandeur supérieurs à ce que l’observation permet !

On peut mesurer l’ampleur de cette catastrophe conceptuelle en faisant valoir que si la densité du vide avait été aussi élevée, le tempérarature actuelle du rayonnement cosmologique fossile (3 degrés environ) eût été atteinte 10^ -41 seconde après le big bang.

Dans les grandes théories d’unification, il est vrai, une valeur typique est de 10^ 23 grammes par centimètre cube, mais le désaccord est encore alarmant. Tant que cette contradiction ne sera pas levée, aucun physicien, aucun cosmologiste ne pourra dormir en paix. La physique, de toute évidence, aborde une nouvelle crise majeure.

 

C'est une interprétation du modèle, pas de ce que le modèle prédit.

 

Ce sont deux choses différentes. Et en passant, ce genre de "problème" montre que les physiciens ne sont pas fermés aux théories nouvelles. Encore faut-il qu'elles ne soient pas en désaccord complet avec les observations précédentes, comme l'absence de lentille gravitationnelle négative.

Posté (modifié)

Pour resituer dans le contexte, je ne pense pas que JPP propose une théorie complète. A priori, il part de ce qui est déjà admis en relativité et en mécanique quantique, et ne fait que développer ses équations de champs couplées à partir des équations originales de Schwarzchild au lieu de leur version simplifiée par Hilbert, simplification d'après lui valable uniquement à l'extérieur du rayon de Schwarzchild.

 

En pratique, ça s'arrête là. La notion de masse négative qui en ressort découle simplement de l'expression de l'équation à l'intérieur de rayon de Scharzchild, où une simplification implique la disparition de termes différents de l'équation décrivant l'extérieur.

 

Sa seconde introduction découle d'un changement de système de coordonnées (de cartésiennes en sphériques). Il est bien entendu normal de contester les changements de variables opérés, mais peut-être que des mathématiciens pourraient nous confirmer s'ils sont purement ad hoc ou au contraire s'ils sont recevables. Notons toutefois que ces travaux ont été effectués à l'époque en collaboration avec le mathématicien Jean-Marie Souriau.

 

En tout cas, l'idée de base est la suivante : 1) les équations de Scharzchild sont étudiées à l'intérieur du rayon, ce qui conduit à l'apparition de valeurs imaginaires pour les distances exprimées en coordonnées cartésiennes. Il en déduit que ça correspond à des distances au centre de la singularité qui se trouvent en dehors du domaine de définition de l'équation. La conversion en coordonnées sphériques fait ressortir une géométrie en hypertore, dont l'hypersurface ne peut pas définition pas se trouver à l'intérieur du diamètre intérieur. Cette géométrie est difficilement visible quand elle est exprimée en coordonnées cartésiennes, mais apparaît comme évidente quand elle est exprimée en coordonnées sphériques.

 

Il semble toutefois assez flagrant que les choix effectués l'ont été fait dans le but de coller à un objectif précis, à savoir obtenir des propriétés physiques différentes dans l'univers jumeau de manière à rendre possible le voyage interstellaire : de ce fait, ses choix ne sont pas neutres. Cependant, il resterait intéressant, au moins à titre de curiosité, de vérifier mathématiquement et expérimentalement si ses équations sont totalement farfelues ou si elles sont effectivement compatibles avec celles dont elles sont issues.

 

En tout cas, sa contribution s'arrête là. Il ne s'agit pas d'une reconstruction complète d'un modèle cosmologique, mais d'un simple développement des théories originelles d'Einstein et Schwarzchild, qui se sont avérés après la chute du Rideau de Fer rejoindre ceux de Sakharov.

 

Le reste n'est qu'extrapolations et tentatives de corrélation aux observations, notamment récentes.

 

La distribution asymétrique de matière et d'antimatière primordiale ? Il l'explique. L'apparition d'une forme spirale durable dans les galaxies ? Il l'explique, et sans remettre en cause la gravitation telle qu'elle est définie (donc toujours en 1/r² partout). La distribution en filaments de la matière dans l'univers observable ? Il l'explique. Le Great Repeller ? Il l'explique. Le fait que les galaxies les plus lointaines, à la limite extrême de l'univers observables, semblent toutes naines ? Il l'explique justement par l'effet de lentille gravitationnelle négative.

 

En revanche, il passe peut-être sous silence le fait qu'on n'observe pas d'effet de lentille gravitationnelle négative à plus faible distance. Quoique. Il me semble qu'il existe une observation effectuée par des chercheurs japonais, basée sur la distribution statistique de l'orientation de l'élongation des objets observés autour de la lentille gravitationnelle suspectée : au lieu d'être radiale, elle serait en arcs de cercles autour d'un centre invisible, au contraire des quasars identifiées optiquement dans le cas des lentilles positives. Je pense avoir vu un lien quelque part, il faudrait que je le retrouve.

 

Ce qu'il réfute, en tant que théories ajoutées aux théories originales : la matière et l'énergie noire, qui deviennent dans ce cas superflues. Les objets a priori purement mathématiques et qui n'ont pas encore donnés de résultats observables jusqu'à présents, tels que les supercordes, les branes... Egalement superflues selon lui pour expliquer les cas qui semblent aujourd'hui contredire les équations de base de la Relativité.

 

En gros, il en revient aux équations fondamentales, qu'ils considère comme correctes telles quelles et se contente de les développer. Bien entendu, on peut objecter qu'il ignore de ce fait les développements et théories récentes. Son argument est qu'on n'ont pour le moment rien produit qui soit corroboré par l'observation. Ou plus exactement, il les qualifie d'ad hoc et d'inutilement complexes, et considère que lesdites observations sont tout à fait explicables par les équations originales développées par ses soins (avec évidemment tout l'égo que ça suppose au passage ;)). Bien entendu, on lui retourne la pareille. :D

 

Bref, voilà l'essence de son raisonnement. A priori, beaucoup de monde considère que s'y pencher ne serait qu'une perte de temps.

 

Ce qui m'étonne cependant, c'est que les contradicteurs semblent penser qu'il remet tout en question et a construit une nouvelle théorie complète ad nihilo qui serait très incomplète. Or en toute objectivité, ce n'est pas le cas : il se contente d'un léger complément aux équations des années 20 et conserve tout le reste en l'état.

 

Concernant la mécanique quantique, il ne prétend rien y changer. Tout au plus se contente-t-il, en partant des équations originales Schwarzchild, de postuler la possibilité d'un signe pour les masses (OK, vous me direz que c'est quand même un gros morceau). :p

 

Donc a priori, les objections possibles sont (et vous en trouverez sûrement d'autres) :

- Son modèle tient-il compte de développements plus récents qui auraient été validés de manière probante par l'observation ?

- Son modèle contredit-il fondamentalement ce qui nous est actuellement observable ?

- Le changement de variables proposé tient-il la route d'un point de mathématique ? Et d'un point de vue physique ?

- Des effets de lentille gravitationnelle négative, pas seulement à l'horizon cosmologique mais également à plus courte distance, sont-ils effectivement détectés ?

- La modélisation des effets prédits, notamment sur la structure des galaxies et la distribution de matière à grande échelle donnent-il effectivement ou non des résultats conformes à l'observation lorsqu'on les simule suffisamment longtemps sur un calculateur approprié ?

 

Ce dernier aspect fait parties des vérifications à la fois très simples à effectuer pour qui le voudrait et en aurait les moyens matériels, mais qui lui ont été systématiquement refusées, sauf une fois par un étudiant qui a "volé" du temps de calcul il y a quelques décennies, et avait effectivement obtenu des résultats intéressant (et très grossièrement pixellisés, à l'époque) sur l'apparition spontanée de la forme spirale des galaxies et leur conservation sur un très grand nombre de rotations.

 

Il me semble pourtant que ça ne mangerait pas de pain de tester cette simulation, sans arrière-pensée, rien que par curiosité, non ? Sans même pour autant adhérer à la théorie, comme simple curiosité géométrique, quoi...

Modifié par Z80
Posté
C'est une interprétation du modèle, pas de ce que le modèle prédit.

 

Ce sont deux choses différentes. Et en passant, ce genre de "problème" montre que les physiciens ne sont pas fermés aux théories nouvelles. Encore faut-il qu'elles ne soient pas en désaccord complet avec les observations précédentes, comme l'absence de lentille gravitationnelle négative.

 

J’avais bien compris, et je n’ai rien contre l’essentiel de ce paragraphe 7. Ce qui me chiffonne, c’est la remarque entre parenthèses “(et en passant, la QFT ne prédit pas l’énergie du vide, c’est quand on choisit une façon indirecte de la calculer, avec des hypothèses sans doute fausses, qu’on arrive à cette énormité)”, qui me semble sous-estimer l’ampleur du problème, malgré le “sans doute” utilisé par précaution.

D’abord il ne s’agit pas d’énergie du vide, mais de densité d’énergie du vide. Michel Cassé est astrophysicien au CEA et chercheur associé à l’Institut d’astrophysique de Paris (il y a quelques années, il avait un bureau à cet institut, et l’a peut-être encore). Il est a priori très compétent pour traiter du problème.

Dans un livre plus récent (“Énergie noire, matière noire”, Odile Jacob, 2004), il revient sur ce sujet dans un chapitre intitulé “Vision matérialiste du vide”, où il expose de façon assez abstraite quelques thèses que l’on pourrait qualifier de métaphysiques, ou plutôt ontologiques. Cependant, il y renvoie à une note plus mathématique, reportée à la fin du livre, où il conclut “Si on fixe une borne à k, on obtient une densité du vide proportionnelle à la puissance quatrième de cette borne. Au minimum celle-ci vaut 100 GeV, ce qui conduit à une densité d’énergie du vide supérieure d’un facteur 10^50 par rapport à l’observation cosmologique.” 50 ordres de grandeur, ce n’est quand même pas rien.

Malgré mes accointances avec l’astrophysique (par l’intermédiaire de mes gendres) et la physique quantique (grâce à mes amis de mon ex-laboratoire) je n’ai pas entendu parler d’une solution en vue. Qui plus est, la tendance est à l’aggravation du problème : aucun signe de cette supersymétrie que j’ai (très modestement) aidé à chercher (cf. “A search for leptoquarks, leptogluons and excited leptons in H1 at HERA, Nuclear Physics B396 (1993)) ; échec probable de la théorie des supercordes (cf. “Not even wrong” de Peter Woit).

Posté

Ah, tout à fait.

 

L'impression qu'il donne, c'est de ne pas maîtriser la physique quantique, en fait.

 

Il aime se rattacher à des notions de géométrie bien tangibles, alors que la mécanique quantique a un peu tendance à échapper aux notions de bons sens habituelles...

 

De ce fait, il fait l'impasse sur un pan de la recherche qui progresse séparément de la mécanique céleste classique. Ce qui mène à un modèle simpliste, parce qu'essentiellement newtonien et einsteinien, s'appuyant sur des notions n'allant pas au delà de 1920 en quelque sorte...

 

Or si j'ai bien compris, les concepts de matière noire et d'énergie noire sont issus des recherches sur la masse manquante et l'énergie du vide, cette dernière ayant été me semble-t-il réévaluée à la hausse dernièrement ?

Posté
Or si j'ai bien compris, les concepts de matière noire et d'énergie noire sont issus des recherches sur la masse manquante et l'énergie du vide, cette dernière ayant été me semble-t-il réévaluée à la hausse dernièrement ?
Euh... disons que la matière noire et l'énergie sombre sont des hypothèses en réponse à des problèmes observationnels :

- le problème de la courbe de rotation des galaxies, de la vitesse des galaxies dans les amas, et des lentilles gravitationnelles dans les amas

- le problème de la magnitude des supernovae Ia vs leur redshift

 

Ces problèmes sont issus de la gravitation pure.

 

Après certaines pistes avancent comme explication une matière non baryonique (parce qu'en fait on a déjà épuisé tout ce qui est baryonique, et le CMB semble indiqué que la nature de la matière noire n'est pas baryonique). Et dans ce cas, il y a des candidats possibles en physique des particules, même si ça n'a pas encore été observé (Wimps, neutrinos stériles, axions etc...).

 

Et pour l'accélération de l'expansion (qui est une interprétation) trouve une explication dans le cadre de la RG : la constante cosmologique, mais sa nature fondamentale n'est pas encore bien comprise.

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