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Posté (modifié)

Bonsoir.

 

Ben justement ...

 

Donc mon petit contrat EDF atome

Essayer… avoir des alternatives (énergie) c’est quand même très bien et grand.

donc c'est hors de question d'aller me griller bêtement. A 60ans

Même au-delà d’un tel âge je pense que je ne pourrais pas être volontaire.

Je pense qu'ils feraient appel à des volontaires comme en Ukraine et au japon

Prions que la statistique nous soit plus favorable encore.

 

En tout cas merci beaucoup pour ta réponse sincère, honnête.:)

 

J’ai commencé à lire notre monde fini.

Il me reste la moitié …

Très intéressé, j’ai voulu savoir qui a écrit le texte.

J’ai pas trouvé qui…

 

je remet ton lien:

 

https://ourfiniteworld.com/2017/09/2...sure-is-wrong/

 

 

Edit:

 

Prions que la statistique nous soit plus favorable encore.

 

Évoqué plus haut sur le taux d’accident par siècle...

Modifié par bang*gib
Posté
J’ai commencé à lire notre monde fini.

Il me reste la moitié …

Très intéressé, j’ai voulu savoir qui a écrit le texte.

J’ai pas trouvé qui…

 

??

 

=> https://ourfiniteworld.com/about/

 

Pas l'ombre d'une solution

 

Faut déjà aller plus loin que la lecture d'un seul article du blog de Gail Tverberg.

 

Mais comprendre ce qui n'est pas une solution est déjà se rapprocher d'une solution.

Je ne vois pas ce que le pessimisme vient foutre là dedans.

Du réalisme à la limite.

 

Prions

 

Tu parles des particules protéiques infectieuses ?

Posté
Bonsoir.

 

 

 

 

Essayer… avoir des alternatives (énergie) c’est quand même très bien et grand.

 

Même au-delà d’un tel âge je pense que je ne pourrais pas être volontaire.

 

Prions que la statistique nous soit plus favorable encore.

 

En tout cas merci beaucoup pour ta réponse sincère, honnête.:)

 

J’ai commencé à lire notre monde fini.

Il me reste la moitié …

Très intéressé, j’ai voulu savoir qui a écrit le texte.

J’ai pas trouvé qui…

 

je remet ton lien:

 

https://ourfiniteworld.com/2017/09/2...sure-is-wrong/

 

 

Edit:

 

Prions que la statistique nous soit plus favorable encore.

 

Évoqué plus haut sur le taux d’accident par siècle...

 

Les avatars du rapport meadows sont aussi très instructifs sur les modèles dynamiques de notre système terre" et http://adrastia.org/introduction-aux-etudes-de-leffondrement-declin/

 

ça permet de voir que les dynamiques se comptent quand même en dizaines d'années et que ça laisse le temps de se bouger. Bien sur, si on ne fait rien, ou si les conditions ne le permettent pas, le budget temps se restreint drastiquement...

 

C'est pourquoi je maintiens ma première conviction actuelle d'une phase biseau, sorte de compromis mou où les acteurs ne se positionneront pas franchement mais où aussi d'autres équilibres commenceront à émerger : baisse significative de l'énergie carbonée, baisse moindre des usages, reconversion de filières entières.

 

Mais ça prendra du temps, sauf si des cygnes noirs arrivent avant..., donc les effets du réchauffement climatique se feront sentir plus durement et l'espèce humaine fera tampon via des conflits et des récessions majeures.

 

Comme le dit bien Gilles Boeuf, un système est résilient après avoir été résistant. Sinon il n'est plus, tout simplement...

 

La première phase de l'ouverture des marchés de l 'électricité a été très symptomatique du risque couru à privilégier une voie unique de développement : les tarifs de rachat très alléchant ont tué la filière naissante du fait de l'explosion de la demande, sans régulation politique fine et gestion des effets induits.

 

C'est pourquoi ma seconde conviction porte sur la nécessité d'un mix très ouvert durant la phase de transition, important pour garder une manœuvrabilité notamment industrielle (on joue avec un million d'emploi en ordre de grandeur).

 

Pessimiste oui, réaliste tout autant...

Posté (modifié)

j'ai lu récemment "je ne sais plus ou" (je ne retrouve plus la source) que les pays qui résistent le mieux à la morosité économique actuelle sont ceux qui utilisent encore massivement le charbon... de quoi renforcer l'idée chère à jancovici de "l'esclave énergétique", mal payé de préférence!

en gros seuls les moins vertueux sortiraient leur épingle du jeux (Trump est un génie! :be: ), les autres se sabordant en plein compétition mondiale. c'est pas super réjouissant et les plus gros émetteurs de C02 ne seront pas forcément les plus incommodés par un changement climatique global.

 

pourquoi pas le biseau pour nous qui avons déjà une filière nucléaire qui tourne. par contre pour d'autres qui ont tout à faire je ne vois pas l'intérêt de passer par le nucléaire. Autant aller directement vers d'autres énergies. le risque est grande de devenir accroc à la facilité d'une production "à volonté".

 

Concernant les blackouts qui me semble plus ou moins inévitables avec les ENR, ça fait prendre conscience et s'organiser. Au Maroc ou j'ai été un mois d'aout il y avait de l'eau 2h par jour, les gens s'organisaient et ne manquaient pas au final, mais ils ne gaspillaient pas non plus! je suis curieux de savoir le % d'économie par rapport à une approvisionnement en continu!

 

l'auteure c'est Gail Tverberg, t'as meme son email ou son tel !

http://fr.gravatar.com/gailtheactuary/

https://ourfiniteworld.com/about/

 

très intéressant le rapport meadow. je retiens ça dans "vérifications des limites de croissance"

Grâce à une douzaine de scénarii simulés dans un modèle global (appelé World3) entrelaçant économie et environnement, Meadows et al. (1972, p. 125) ont montré que le « dépassement et effondrement » n’était évitable qu’à condition qu’un changement drastique de comportement social et des progrès technologiques ne soient obtenus bien avant les problèmes environnementaux ou de ressources. Si cela n’était pas atteint dans les scénarii simulés, l’effondrement de l’économie et de la population humaine (c’est à dire une chute relativement rapide) survient au 21ème siècle, détériorant les conditions de vie pour revenir à niveau similaire à celui observé au début du 20ème siècle, selon les conditions mondiales moyennes modélisées. La façon exacte dont cela pourrait survenir dans le monde réel reste ouvert à la conjecture, comme nous le notons ci-dessous.

il y a intérêt à mettre la gomme si ce n'est déjà trop tard (pour le pétrole on est déjà à la limite de 50% dont ils parlent longuement ensuite !)

Modifié par charpy
Posté (modifié)
pourquoi pas le biseau pour nous qui avons déjà une filière nucléaire qui tourne. par contre pour d'autres qui ont tout à faire je ne vois pas l'intérêt de passer par le nucléaire. Autant aller directement vers d'autres énergies. le risque est grande de devenir accroc à la facilité d'une production "à volonté".

 

Charpy s'obstine à ériger en vertu la privation pour elle-même. Holà, on n'est pas dans un monastère !!!

Modifié par Albuquerque
Posté
l'auteure c'est Gail Tverberg

 

Y'en a qui ont de la merde dans les yeux ou quoi ??!!

 

les pays qui résistent le mieux à la morosité économique actuelle sont ceux qui utilisent encore massivement le charbon

 

Quand l'économie est liée à l'énergie...

 

Le charbon reste peu coûteux à exploiter, mais s'exporte peu car son transport par contre est coûteux, du coup en profitent ceux qui en ont chez eux.

 

Enfin profiter... façon de parler... faut voir les conséquences, à commencer par la Chine.

 

Mais on ne va pas se répéter.

 

Certains redécouvrent en permanence ici...

 

Ou alors cette fameuse merde dans les yeux.

Posté (modifié)

c'est le constat que la plupart des ENR sont intermittentes alors que les autres sont sous forme de stock par nature.

 

l'eau se stocke un peu, on l'utilise surtout pour ça alors que c'est qu'une partie du gisement. pour le reste c'est presque du temps réel.

 

la encore je suis tombé sur une conférence filmée sur le solaire dont j'ai paumé el lien avec comme "solution au décalage saisonnier" le stockage d'énergie sous forme d'hydrogène... on gonfle un ballon tout l'été pour l'utiliser l'hiver. l'idée est séduisante, techniquement c'est possible mais c'est pas gagné!

retour de la citerne de gaz dans les jardins, sauf qu'elle se rempli toute seule!

 

@CO2

Effectivement je ne lis plus les liens que tu balances avec mépris sans un mot d'introduction, et je crois que je vais également systématiquement zapper tes réponses fielleuses, quitte à répéter ce que tu disais. :be: j'assume totalement :p

Modifié par charpy
Posté
Effectivement je ne lis plus les liens que tu balances

 

Remettons dans l'ordre :

 

Tu ne lis pas depuis le début !

 

J'ai soulevé la question à de nombreuses reprises.

 

Ce qui a fini par me foutre les glandes.

 

Assume de ne pas être suffisamment informé, et va combler tes lacunes.

 

Tu assumes aussi les âneries que tu pondais sur les DOM-TOM ?

 

j'ai lu récemment "je ne sais plus ou" (je ne retrouve plus la source)...

 

la encore je suis tombé sur une conférence filmée sur le solaire dont j'ai paumé el lien..

 

Sans commentaires...

Posté

pourquoi pas le biseau pour nous qui avons déjà une filière nucléaire qui tourne. par contre pour d'autres qui ont tout à faire je ne vois pas l'intérêt de passer par le nucléaire. Autant aller directement vers d'autres énergies. le risque est grande de devenir accroc à la facilité d'une production "à volonté".

Il y a au moins un truc sur lequel on aura convergé, sur le territoire national.

 

Je n'ai pas la prétention de "jouer" sur le terrain de la planète entière : c'est mort d'avance, notre système étant conduit par une logique libérale qui gère les effets pas les causes ("laissez faire").

 

Notre ministre commence à dévoiler l'approche de la future PPE : dans un entretien au Monde, le ministre de la Transition écologique défend son premier bilan et justifie sa présence au gouvernement. Il explique préparer « un « Green Deal » sur la transition énergétique, l'efficacité énergétique, le développement des renouvelables, les nouvelles filières industrielles » qu’il « présentera dans la première partie de 2018. Pour réduire à 50 % la part du nucléaire, il va falloir fermer un certain nombre de réacteurs » et il précisera « le nombre et les étapes au moment de la programmation pluriannuelle de l'énergie fin 2018 ». Car, rappelle-t-il, « il faut combiner plusieurs impératifs, ne pas se mettre dans une situation de rupture de stock. L'hiver dernier, nous sommes passés à deux doigts de la catastrophe », c'est pourquoi il a pris « des dispositions sur le stockage de gaz dans la loi hydrocarbures. Que l'on soit pour ou contre le nucléaire, chacun doit être d'accord que l'on ne doit pas mettre tous ses œufs dans le même panier ». Il plaide pour un « rééquilibrage du mix énergétique, cela donnera une liberté et une indépendance plus grandes à la France ». Quant à une accélération de l'installation des énergies renouvelables, il « faut que les Français acceptent la présence des énergies renouvelables sur leur territoire », martèle-il. Et de lancer « un message : si, comme cela est en train de se passer trop souvent, on s'oppose à tous les projets, notamment l'éolien offshore ou terrestre, alors rien ne changera ». (Le Monde du 29/10).

 

Biseau qu'on vous dit et répète ! :D

Posté

Les aspects politiques de cette affaire sont hors charte alors qu'il sont lourds. Impossible donc d'évoquer ce qu'il y a de plus nul : la dépendance du pouvoir au soutien de l'écologie politique. Alors je n'ai rien dit. Effacez, si vous voulez !

Posté

Bonsoir.

 

Science et politique interdit ?

 

L’énergie et tout ce qui lui est lié (écologie, travail…) pourrait devenir un problème plus grave qu’il n’y parait pour la société.

Rien que d’évoquer le mot société on parle politique.

Comment faire pour parler science sans parler un chouïa politique ?

 

Si t’es fort au jeu du ni oui ni non tu peux gagner à ce jeu-là... (façon de parler).;)

Mais quand la science de la politique et la politique de la science convergent, parler de l’un sans parler de l’autre devient très compliqué.

 

Ici, (la discussion), l’intrication lie des deux étroitement vers une solution, pour la pénurie d'énergie.

 

Voitures électriques contre centrales fermées

 

Si ça... n’est pas de canada dry, ça y ressemble fortement.

S’i y a décisions, (centrales fermées) de quelles nature seraient-elles ?

Politique scientifique ?

Pour les solutions à apporter (énergie écologie, travail) je ne me sens pas investi d’une mission qui ne serait que la mienne. Chacun à son niveau à son mot à dire. Pour être un peu crédible ou beaucoup, faut savoir aussi écouter ou lire.

 

Quand j’écris :

 

« Je me suis dit il te faut d’abord améliorer ton moral pour essayer de bien aborder le problème des questions…en tentant d’évacuer une certaine morosité. »

Ce n’est qu’un procédé stylistique qui consiste à parler de soi(Je) à la deuxième personne.

Bon pour être honnête sur le procédé et la manière dont je l’ai traité c’était pour le partage.

J’aurais pu écrire à la première personne (nous)…:be:

Quant même, quand il s’agit d’énergie (à ce niveau...) on est tous plus ou moins pessimiste même avec des priorités différentes.

 

Les avatars du rapport meadows sont aussi très instructifs sur les modèles dynamiques de notre système terre" et http://adrastia.org/introduction-aux-etudes-de-leffondrement-declin/

 

ça permet de voir que les dynamiques se comptent quand même en dizaines d'années et que ça laisse le temps de se bouger. Bien sur, si on ne fait rien, ou si les conditions ne le permettent pas, le budget temps se restreint drastiquement...

 

C'est pourquoi je maintiens ma première conviction actuelle d'une phase biseau, sorte de compromis mou où les acteurs ne se positionneront pas franchement mais où aussi d'autres équilibres commenceront à émerger : baisse significative de l'énergie carbonée, baisse moindre des usages, reconversion de filières entières.

 

Mais ça prendra du temps, sauf si des cygnes noirs arrivent avant..., donc les effets du réchauffement climatique se feront sentir plus durement et l'espèce humaine fera tampon via des conflits et des récessions majeures.

 

Comme le dit bien Gilles Boeuf, un système est résilient après avoir été résistant. Sinon il n'est plus, tout simplement...

 

La première phase de l'ouverture des marchés de l 'électricité a été très symptomatique du risque couru à privilégier une voie unique de développement : les tarifs de rachat très alléchant ont tué la filière naissante du fait de l'explosion de la demande, sans régulation politique fine et gestion des effets induits.

 

C'est pourquoi ma seconde conviction porte sur la nécessité d'un mix très ouvert durant la phase de transition, important pour garder une manœuvrabilité notamment industrielle (on joue avec un million d'emploi en ordre de grandeur).

 

Pessimiste oui, réaliste tout autant...

 

Les avatars du rapport meadows sont aussi très instructifs sur les modèles dynamiques de notre système terre" et http://adrastia.org/introduction-aux...rement-declin/

J’ai parcouru, en effet ça promet ...d'intéresser.

Merci pour ces liens.

 

C'est pourquoi ma seconde conviction porte sur la nécessité d'un mix très ouvert durant la phase de transition, important pour garder une manœuvrabilité notamment industrielle (on joue avec un million d'emploi en ordre de grandeur).

Ce raisonnement a quelque chose de très bien...

Il y a au moins un truc sur lequel on aura convergé, sur le territoire national.

 

Je n'ai pas la prétention de "jouer" sur le terrain de la planète entière : c'est mort d'avance, notre système étant conduit par une logique libérale qui gère les effets pas les causes ("laissez faire").

 

Notre ministre commence à dévoiler l'approche de la future PPE : dans un entretien au Monde, le ministre de la Transition écologique défend son premier bilan et justifie sa présence au gouvernement. Il explique préparer « un « Green Deal » sur la transition énergétique, l'efficacité énergétique, le développement des renouvelables, les nouvelles filières industrielles » qu’il « présentera dans la première partie de 2018. Pour réduire à 50 % la part du nucléaire, il va falloir fermer un certain nombre de réacteurs » et il précisera « le nombre et les étapes au moment de la programmation pluriannuelle de l'énergie fin 2018 ». Car, rappelle-t-il, « il faut combiner plusieurs impératifs, ne pas se mettre dans une situation de rupture de stock. L'hiver dernier, nous sommes passés à deux doigts de la catastrophe », c'est pourquoi il a pris « des dispositions sur le stockage de gaz dans la loi hydrocarbures. Que l'on soit pour ou contre le nucléaire, chacun doit être d'accord que l'on ne doit pas mettre tous ses œufs dans le même panier ». Il plaide pour un « rééquilibrage du mix énergétique, cela donnera une liberté et une indépendance plus grandes à la France ». Quant à une accélération de l'installation des énergies renouvelables, il « faut que les Français acceptent la présence des énergies renouvelables sur leur territoire », martèle-il. Et de lancer « un message : si, comme cela est en train de se passer trop souvent, on s'oppose à tous les projets, notamment l'éolien offshore ou terrestre, alors rien ne changera ». (Le Monde du 29/10).

 

Biseau qu'on vous dit et répète ! :D

A ce stade de ce que découvre (rapports, dossiers sur l'énergie… ),

ce texte me parait clair cohérent logique .

Posté

oui biseau rapide pour éviter d'avoir à ouvrir autant d'EPR qu'on ferme de gen2, si on peut éviter d'en ouvrir tout court c'est peut être mieux...et changement de mentalités pour faire de la place au reste.

 

on a quand meme un os avec les transports. c'est pratiquement que du pétrole, donc du CO2 et de l'importé qui plombe la balance commerciale. tout comme l'essentiel des autres énergies d'ailleurs, la facture est lourde! le gazogène c'est fini depuis la guerre.

 

sinon les plans politiques sans objectifs chiffrés pour moi ça ne vaut rien. certes ils ont tous les meilleures intentions possibles mais ils ne vont pas forcément se battre "bec et ongle" pour les mettre en application. Depuis le début Hulot n'a pas la partie facile et ça ne m'étonnerai pas qu'il claque la porte un de ces jours à force d'en avoir marre de servir de "caution environnementale" sans un minimum de liberté d'action.

on verra jusqu'ou il arrive à avancer lorsqu'il sortira la PPE 2018

Posté

Sur toutes ces questions où on se bouffe le nez pour savoir quelle est la meilleure énergie, s'il vaut mieux avoir des voitures électriques (moins de Co2, mais peut-être plus de centrales), etc, mon avis ne change pas:

 

La meilleure énergie est celle qu'on ne gaspille pas.

 

Sans ces millions de lampadaires inutiles, par exemple, on pourrait fermer des centrales sans être obligés de couvrir les crêtes de nos montagnes avec des éoliennes ou le toit de nos maisons avec des panneaux solaires.

Posté
La meilleure énergie est celle qu'on ne gaspille pas.

 

Ça aurait pu faire une bonne conclusion...

 

Mais il ne faut pas confondre l’énergie avec son impact environnemental.

 

L'énergie est ce qui sous-tend nos sociétés.

 

A ne pas voir ce que peut cacher une telle maxime, on pourrait aboutir à la sobriété forcée pour les 99%...

Posté
Sur toutes ces questions où on se bouffe le nez pour savoir quelle est la meilleure énergie, s'il vaut mieux avoir des voitures électriques (moins de Co2, mais peut-être plus de centrales), etc, mon avis ne change pas:

 

La meilleure énergie est celle qu'on ne gaspille pas..

 

Effectivement il y a du boulot a faire en efficacité energetique mais on aura toujours besoin de se chauffer et de se deplacer un minimum, meme sans gaspiller ca fait une grosse conso d'energie.

 

Au niveau des lampadaires dans les années 90 edf avait un tarif tres avantageux pour les communes qui eclaraient toute la nuit par rapport a celles qui coupaient. Ca leur permettait de dissiper des kw qui etaient de toutes facons produits en continu toute la nuit par les centrales nucléaires.

Je ne sais pas ce qu'ils font actuellement des ces kwh nocturnes.... peut etre qu'on eclaire une partie de l'europe...

Posté
Sur toutes ces questions où on se bouffe le nez pour savoir quelle est la meilleure énergie, s'il vaut mieux avoir des voitures électriques (moins de Co2, mais peut-être plus de centrales), etc, mon avis ne change pas:

 

La meilleure énergie est celle qu'on ne gaspille pas.

 

Sans ces millions de lampadaires inutiles, par exemple, on pourrait fermer des centrales sans être obligés de couvrir les crêtes de nos montagnes avec des éoliennes ou le toit de nos maisons avec des panneaux solaires.

 

C'est quoi gaspiller : au delà de quelques évidences que tu cites fort justement (avec des réserves car de plus en plus de réseaux d'EP sont avec LED donc consomment très peu) en complément des trous à gruyère énergétique que sont une majorité d’habitations ?

 

Avec Charpy on tourne autour du pot de ce sujet sans arriver à avoir une définition un peu précise et explicite de ce que c'est :

 

  • WA c'est du gachis énergétique, même sur smartphone?

 

  • un trajet en voiture, idem ?

Pour arriver à chiffrer un gain, pas d’échappatoire possible : il faut lister exhaustivement ce qui sort d'une certaine "normalité" si on veut peser l'enjeu de l'économie potentielle et l'opposer aux coûts des contre-mesures. :)

Posté (modifié)
Effectivement il y a du boulot a faire en efficacité energetique mais on aura toujours besoin de se chauffer et de se deplacer un minimum, meme sans gaspiller ca fait une grosse conso d'energie.
Tu vois quand tu veux :D

 

Au niveau des lampadaires dans les années 90 edf avait un tarif tres avantageux pour les communes qui eclaraient toute la nuit par rapport a celles qui coupaient. Ca leur permettait de dissiper des kw qui etaient de toutes facons produits en continu toute la nuit par les centrales nucléaires.

Je ne sais pas ce qu'ils font actuellement des ces kwh nocturnes.... peut etre qu'on eclaire une partie de l'europe...

N'importe quoi : le développement de l'EP s'est généralisé avec celui des réseaux électriques ruraux entre les années 1920 et 1940 (et après jusqu'à l'apparition des réseaux à lampe de sodium dans les années 1960-1970).

 

Au fait, tu sais qu'à la Hague, les déchets nucléaires ont servi à éviter le refroidissement du gulf stream et à maintenir le tapis roulant océanique réchauffant nos côtes, permettant ainsi au tourisme normand de ne pas sombrer ? :b:

Modifié par Poussin38
Posté
de plus en plus de réseaux d'EP sont avec LED donc consomment très peu

 

Le rendement des lampes à vapeur de sodium n'a pour le moment rien à envier aux Leds. Les deux technologies tournent actuellement à environ 100 lumens par watt. Je m'en suis rendu compte en cherchant une solution d'éclairage pour un aquarium. Ça m'a fortement étonné. La technologie LED progresse très vite et la différence se creusera sûrement mais jusqu'à quel point?

Posté

Pour les tarifs EDF ça vient d'un ancien maire de mon asso qui a fait éclairer sa commune du temps ou il était maire et qui milite maintenant pour l'extinction. il avait fait le calcul en son temps selon les grilles d'EDF et ça lui revenait moins cher de prendre un contrat de fourniture toute la nuit plutôt qu'un plus petit contrat pour éclairer matin et soir.

il m'a dit qu'ensuite EDF s'était fait épinglé et avait dû supprimer sont tarif préférentiel. en tant que maire il a vu les 2 et les factures associées.

 

je ne dis pas que le nucléaire est la cause de l'éclairage public juste pour bouffer des watts "inutiles", mais que les maires étaient encouragés financièrement à éclairer toute la nuit à une certaine époque 80/90's en gros.

 

Et l'autre question à poser à qq'un de la RTE : que fait EDF des kW nocturnes produits alors que la demande est faible?

il y a la suisse et qq régions françaises montagneuses qui font de la remontée d'eau mais pour le reste j'en ai aucune idée. l'export pour l'éclairage des voisins ça pourrait être un débouché.

Posté
En tout cas c'est mal barré pour un biseau lent...

 

Il semble en plus que l'ASN ne rendra son avis sur la prolongation des réacteurs de 900MW au delà de 40 ans qu'en 2021 au mieux.

Et tant qu'un avis contraire n'est pas donné, l'exploitation continue, même passés 40 ans.

Les politiques sont donc livrés à eux mêmes alors que la PPE est en construction...

Posté

Pour arriver à chiffrer un gain, pas d’échappatoire possible : il faut lister exhaustivement ce qui sort d'une certaine "normalité" si on veut peser l'enjeu de l'économie potentielle et l'opposer aux coûts des contre-mesures. :)

 

Plutot sue se poser la question de la normalité en se regardant le nombril, ce qui ne donne pas la meme normalité entre un américain, un russe, un indien, un sénegalais et un papou, on peut aussi se poser la qiestion inverse: definir la ormalité par rapport a ce qu'on peut utiliser durablement.

 

Combien ca fait de buches, de bouteilles de gaz, de kwh hydraulique-solaire-eolien, de L de petrole par peronne et par an? Faut il des tickets de rationnement comme a la "grande" epoque du communisme pour se rendre compte du gaspillage actuel?

 

Je ne suis meme pas sur qu'on ai assez de petrole pour faire la moitié du plastique qu'on utilise! Idem pour le gourdon. Mais on en crame l'essentiel!

Et ca remettrait les enr a la place qu'elles meritent et ça limiterai severement les dechets qui seraient vu comme des ressources!

Posté (modifié)

https://www.connaissancedesenergies.org/qu-est-ce-que-l-intensite-energetique-120522 :

 

"L’intensité énergétique est un indicateur désignant le rapport entre la consommation d'énergie d’un pays et son produit intérieur brut ( PIB ). Elle permet de mesurer le degré d’ « efficacité énergétique » d’une économie. Cet indicateur peut aussi être appliqué par secteur : transports, bâtiments, etc. Au niveau mondial, l’intensité énergétique peut, par exemple, être exprimée en tonne d’équivalent pétrole (tep) par millier de dollars de PIB.

 

Toute économie a besoin d’énergie pour produire des richesses. L’intensité énergétique varie toutefois fortement d’un pays à l’autre. Elle dépend entre autres de la structure de l’économie considérée (poids des industries et des services), de l’efficacité énergétique des transports et des bâtiments, des politiques de maîtrise de la consommation mises en œuvre mais aussi de facteurs climatiques ou du niveau de vie de la population. Une intensité énergétique élevée correspond à une économie « gourmande » en énergie pour un niveau de PIB donné.

 

Les économies émergentes sont généralement plus gourmandes en énergie par unité de PIB que la moyenne mondiale (0,144 tep par millier de dollars de PIB en 2016), notamment en raison de leurs importants besoins d’investissements en infrastructures énergivores. L’intensité énergétique des économies anciennement développées est contrastée : bien supérieure à la moyenne mondiale dans le cas de la Russie (0,326 tep par millier de dollars de PIB en 2016), très légèrement inférieure aux États-Unis (0,143 tep par millier de dollars de PIB en 2016) et significativement moins élevée que ladite moyenne dans l’Union européenne, par exemple en France (0,115 tep par millier de dollars de PIB en 2016).

 

Notons que les statistiques d’intensité énergétique sont souvent couplées à des statistiques d’ « intensité carbone » qui mesurent les émissions de CO2 par point de PIB."

 

En France, l’intensité énergétique a baissé de 1% par an en moyenne sur les 30 dernières années. (baisse de l'intensité énergétique = hausse de l'efficacité énergétique).

 

L'efficacité énergétique c'est bien mais on ne fera pas de miracles de ce côté là.

 

Quand on parle de gaspillage, on sous-entend d'autres choses, à savoir restrictions, privations.

 

Et rappel, économie et énergie sont corrélées, moins d'énergie = moins de PIB.

Modifié par C02
Posté
Pour les tarifs EDF ça vient d'un ancien maire de mon asso qui a fait éclairer sa commune du temps ou il était maire et qui milite maintenant pour l'extinction. il avait fait le calcul en son temps selon les grilles d'EDF et ça lui revenait moins cher de prendre un contrat de fourniture toute la nuit plutôt qu'un plus petit contrat pour éclairer matin et soir.

il m'a dit qu'ensuite EDF s'était fait épinglé et avait dû supprimer sont tarif préférentiel. en tant que maire il a vu les 2 et les factures associées.

 

je ne dis pas que le nucléaire est la cause de l'éclairage public juste pour bouffer des watts "inutiles", mais que les maires étaient encouragés financièrement à éclairer toute la nuit à une certaine époque 80/90's en gros.

 

Et l'autre question à poser à qq'un de la RTE : que fait EDF des kW nocturnes produits alors que la demande est faible?

il y a la suisse et qq régions françaises montagneuses qui font de la remontée d'eau mais pour le reste j'en ai aucune idée. l'export pour l'éclairage des voisins ça pourrait être un débouché.

 

1- La régulation de l'équilibre offre / demande des réseaux existe depuis que le réseau de transport est maillé avec notre parc électronucléaire et permet d'éviter une coupure par redondance d'alimentation en cas de défaillance d'une artère principale.

 

On sait réguler depuis toujours la puissance d'une centrale en jouant sur les barres des réacteurs (elles sont conçues pour ça d'ailleurs) : la différence de production entre jour et nuit est juste un calage de ce dont on a besoin en modulant l'appel binaire aux machines d'une part (fonction des maintenances) et en jouant sur leur puissance unitaire d'autre part (c'est le job de RTE).

 

2- L'éclairage public c'est 6 TWh sur 3200 heures d'utilisation soit moins de 2GW d'installé soit 1,5 réacteur, la période 80-90 est une période où on manque singulièrement de réacteurs : on passe de 15 à 55 GW installés en 10 ans alors que les usages se développent dans le même temps. L'EP pèse alors déjà moins de 10% de la puissance installée, même la nuit : pas besoin d'évacuer le trop plein d'énergie qu'on sait réguler finement par ailleurs. Et de tout temps les mairies ont installé des horloges pour gérer l'EP, avec des détecteurs de luminosité pour déclencher l'EP à la tombée du jour :rolleyes:

 

3- le tarif bleu d'EP est lié à la durée d’utilisation (logique de coût marginal depuis les années 60, complètement décorrélées des seules logiques de production mais bien d'un système électrique dans sa globalité) mais ce n'est pas l'apanage de l'EP. En effet, les TRV jaunes et verts le sont aussi : courtes, moyennes et longues utilisation pour ces derniers quand l'EP n'a qu'une distinction courte/longues utilisation pour limiter l'intermittence de la courbe de charge le matin et le soir, comme l'indique bien le développement des offres heures creuses pour les particuliers. A noter dans le doc pdf sur le tarif bleu que la distinction des 2 tarifs existe encore en 2004 alors qu'elle est censé avoir disparu dans les années 90...:D

 

Bref, ton maire, il se fait balader par une légende urbaine qui plait à l'écolo-bobo moyen...

 

Retiens bien ça : on produit ce qu'on consomme, le système est bâti comme cela, pas besoin de justifications à la con. ;)

Posté
Plutot sue se poser la question de la normalité en se regardant le nombril, ce qui ne donne pas la meme normalité entre un américain, un russe, un indien, un sénegalais et un papou, on peut aussi se poser la qiestion inverse: definir la ormalité par rapport a ce qu'on peut utiliser durablement.

 

Facile et déjà argumenté : 1,2 kW/m² de puissance solaire, on peut tout faire ou presque de manière durable pour 4,5 Mds d'années, ça n'est qu'une question de vecteur, pas besoin de logiques dictatoriales privatoires pour mégalo frustrés (mais je ne suis pas contre les logiques vertueuses et un peu contraignantes ...) :cool:

Posté (modifié)
Il semble en plus que l'ASN ne rendra son avis sur la prolongation des réacteurs de 900MW au delà de 40 ans qu'en 2021 au mieux.

Et tant qu'un avis contraire n'est pas donné, l'exploitation continue, même passés 40 ans.

Les politiques sont donc livrés à eux mêmes alors que la PPE est en construction...

 

Le jeu de l'ASN (qui est une agence d'état :be:) est effectivement délicat : mettre la pression sur l'exploitant pour avoir des centrales plus neuves que neuves même au niveau de la maintenance banale et en même temps justifier de l'arrêt de 17 réacteurs (je parie une bière que les 17 seront dans ces centrales là http://www.lci.fr/france/20-centrales-nucleaires-menacees-par-la-rouille-alerte-l-asn-2067578.html) tout en donnant suffisamment de cartouches à son donneur d'ordre (le ministre sus-cité), c'est une gageure pour polytechnicien adepte des chaises musicales :D

Modifié par Poussin38
Posté

L'efficacité énergétique c'est bien mais on ne fera pas de miracles de ce côté là.

 

Quand on parle de gaspillage, on sous-entend d'autres choses, à savoir restrictions, privations.

 

Et rappel, économie et énergie sont corrélées, moins d'énergie = moins de PIB.

 

Tu as tout dit !

 

D'ailleurs il me semble que pour bon nombre de dimensions du débat, on est sur des postures à moitié vides vs à moitié pleines (on parlait de quoi déjà ? :D)

Posté
que fait EDF des kW nocturnes produits alors que la demande est faible?

 

On déverglace les routes par des résistances sous le goudron, pour favoriser l'exécution de plus nombreux kilomètres.

Posté
Le jeu de l'ASN (qui est une agence d'état )

 

Oui, et ça pourrait être salutaire si ça ne virait pas à la schizophrénie...

 

On verra si la décision des uns :( et l'absence de décision des autres nous entraînera vers un effondrement économique ou un accident nucléaire.

 

A mon avis si le second devait advenir, il serait la conséquence du premier.

 

J'espère que ça réfléchit un peu en haut lieu...

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