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Posté

Salut,

 

Si vous aviez raté cet exceptionnel documentaire hier soir sur ARTE, il sera rediffusé ce dimanche 23 juillet à 16H55. A voir (ou a enregistrer) absolument pour ceux d'entre vous qui sont curieux des "autres".

 

"Les paradis perdus d'Amazonie" (2017) d'Angus MacQueen, durée 1H 20, est une immersion totale dans le monde des dernières tribus amazoniennes n'ayant eu pratiquement aucun contact avec la civilisation, et qui viennent se confronter aux avant- postes de notre société moderne.

 

Troublant, déstabilisant même, sans manichéisme, on comprend bien que ces "paradis" n'en sont pas (l'enfer vert dit-on aussi !)) mais que les promesses de la modernité sont souvent des fruits empoisonnés.

 

Beaucoup le savent ou s'en doutent, mais là, on en voit une illustration sans fard. A chacun de se faire son avis, mais moi, je boucle mon sac à dos, et pas pour faire du tourisme...

 

Adios.

Posté

ok !

 

y'a aussi captvty pour l'enregistrer

 

Le triste destin de l'Amazonie et de ses peuples indigènes attaque assez sérieusement mon moral, tout comme l'actu de l'Amérique latine.:confused:

On ferait bien de s'y intéresser.

Posté

Depuis que Temer est au pouvoir au Brésil il semble que ce soit la grande régression, notamment concernant la protection des peuples indigènes et de l'environnement.

 

En tout cas très intéressante tranche de vie que ce documentaire, relatant la difficulté des contacts et des missions de la Funai.

 

http://www.france24.com/fr/20170517-bresil-amazonie-lobby-agricole-demanteler-agence-defense-droit-indigenes-funai

 

on pourra en discuter, si cela vous branche.

 

Tant qu'il y a encore des branches...

Posté

Merci vieille branche ! ;)

 

Attention toutefois de ne pas s'embarquer dans un débat politique. La Charte ne nous le permet pas.

 

De CO2 ; "...concernant la protection des peuples indigènes et de l'environnement."

 

Tous les problèmes découlant du développement hégémonique de notre civilisation sont souvent d'une grande complexité.

 

Sais-tu par exemple qu'il peut exister de graves conflits d'intérêts entre la défense des peuples autochtones et celle de l'environnement ?

 

Ces deux causes sont légitimes et urgentes à défendre. Le plus souvent, elles convergent, mais il arrive aussi qu'elles s'opposent...

Posté

Je n'affiche pas d'opinions, l'actualité parle pour moi...

 

Il est certain qu'au sujet de nos amis les "non-contactados", on pourrait dire que l'habit (ou l'absence d'habits en l’occurrence) ne fait pas le moine : ils ne sont pas par nature des apôtres de la décroissance.

 

Mais je ne crois pas qu'ils soient en faveur du projet de construction de 428 barrages sur l'Amazone...

 

Enfin si tu veux développer de ton côté, ça pourrait m'intéresser. ;-)

Posté

Enfin si tu veux développer de ton côté, ça pourrait m'intéresser. ;-)

 

Volontiers.

 

Pour la plupart de ces populations, la chasse reste un élément primordial de subsistance.

 

Certaines d'entre elles chassent aussi des animaux emblématiques pour satisfaire des pratiques rituelles ou simplement traditionnelles. Et parfois, parmi ces animaux, il en est qui sont, sinon en voie de disparition, au moins ayant besoin de protection pour voir leurs effectifs stabilisés.

 

Il arrive que des ONG en charge de la protection de la faune s'opposent à ceux qui défendent le droit des populations autochtones à vivre selon leurs cultures.

 

On pourrait citer la chasse aux lions des Masaïs, celle des éléphants de forêt par les pygmées Bakas, chimpanzés et gorilles comme viande de brousse, celle des ours blancs et des baleines par les Inuits etc

 

Si ces situations ne sont plus toutes d'actualités, il arrivent désormais que ces chasseurs émérites soient armés et rétribués pour pister, ou même abattre quelques trophées (ivoire) qui seront monnayés ultérieurement à prix d'or par des commanditaires sans scrupules.

 

Il est toujours essentiel d'intéresser les populations autochtones à la protection de leurs propres habitats, ce n'est pas toujours facile, mais cela reste le meilleur moyen de conserver durablement des espaces naturelles riches de leurs faunes, de leurs flores, et de leurs populations humaines.

 

Je terminerai en soulignant que c'est bien notre société moderne qui en fin de compte est à l'origine de ces problèmes. Les exemples de cultures traditionnelles ayant provoquées des déséquilibres écologiques majeurs restent rares.

Posté (modifié)

Ok, bien d'accord.

 

Là aussi, en terme de population, on pourrait dire que la dose fait le poison... avant que l'éducation n'ait le temps de faire son boulot en tout cas...

 

On a reculé dernièrement, suite à de nouvelles fouilles, l'âge d'arrivée des premiers aborigènes en Australie. Leur présence remonterait à plus de 65 000 ans voire 85 000 ans. L'extermination de la mégafaune locale a été moins rapide qu'on le croyait du coup... (http://www.hominides.com/html/actualites/arrivee-homme-australie-65000-ans-1165.php)

 

Notre société moderne a vu une augmentation exponentielle de la prédation. La corrélation avec le recours aux énergies fossiles est parfaite.

On est dans le règne des exponentielles.

Espérons que la déforestation de l'Amazonie ne suive pas ce chemin.

Modifié par C02
Posté (modifié)

Une des principales difficultés est l'espace disponible pour une population donnée, humaine ou animale.

 

La transformation des étendues naturelles en surfaces consacrées à l'agriculture, les industries et à l'urbanisation diminue drastiquement et morcelle les habitats d'une multitude d'espèces (y compris certains humains au mode de vie traditionnels).

 

Le CO2 (sauf ton respect) n'est pas la seule question à régler.

 

La diminution de la biodiversité nécessiterait une transformation radicale des modèles de développements et une action vigoureuse contre l'augmentation démographique.

 

Chez nous d'ailleurs, beaucoup de gens considèrent qu'il n'y a plus de place pour le loup et l'ours.

Allez demander après à des pays africains de protéger leurs lions, leurs guépards et leurs rhinos.

 

Bon courage. :confused:

Modifié par quetzalcoatl
Posté

D'autres forêts, même rengaine (même planète... tiens, coïncidence ?) :

 

https://www.theguardian.com/environment/2017/jul/21/pepsico-unilever-and-nestle-accused-of-complicity-in-illegal-rainforest-destruction

 

“If more immediate action is not taken to enforce ‘no deforestation’ policies, these brands will be remembered as the corporate giants responsible for the destruction of the last place on earth where Sumatran elephants, orangutans, rhinos and tigers roamed side by side,”

 

Oh les gros vilains ! c'est sûr on s'en souviendra !

Mais ça nous fera une belle jambe parce que les écosystèmes seront irrémédiablement perdus...

  • 2 semaines plus tard...
Posté

Il y a des amérindiens aussi en France : la Guyane est à 50% environ un territoire réglementé car autochtone.

 

Mais le bilan est le même :

- perte de sens face aux valeurs matérialistes modernes (surtout quand le RSA tombe direct)

- difficulté à maintenir les jeunes localement qui ne se reconnaissent pas dans les traditions ancestrales

- difficulté de reconnaissance du droit à la terre comme peuple premier face notamment aux créoles et voisins surinamais et bresiliens qui se l'approprient peu à peu

- relation à la terre qui les empêche de la considérer comme une ressource de long terme (logique de prélèvement minimal quotidien)

- terres polluées par l'orpaillage illégal provoquant un fléau sanitaire sur l'ensemble de la population

 

Bref comme dit plus haut notre civilisation est en train de les faire disparaître à petit pas. :(

Posté

Bonjour Mister Poussin,

 

... et tu es bien placé pour le savoir.

 

Au départ, l'élément qui m'avait particulièrement incité à ouvrir ce post était le caractère étonnant que des populations amazoniennes soient encore de nos jours pratiquement sans aucun contact avec le reste du monde.

Ce n'est naturellement plus le cas des amérindiens de Guyane, mais la problématique de base reste pour eux fondamentalement la même.

Que ces gens doivent s'adapter ne me choquerait pas forcément si ce changement, en fait, ne ressemblait pas autant à un génocide.

La modernité est aussi une gomme culturelle vraiment efficace.

 

Merci pour ce triste rappel.

Posté

Quetzy, très bien écrit :)

En fait beaucoup cherchent à éviter le contact mais la proximité (toute relative car accès en pirogue ou avion) amène des rencontres de fait avec des représentants non autochtones, ce que le côté brésilien permet nettement moins car les contrées amazoniennes sont très peu aménagées : Manaus fait 2 millions d'habitants mais autour il n'y a rien à des milliers de km à la ronde, en Guyane le littoral est relativement encore, très près.

Posté (modifié)
Salut,

 

Si vous aviez raté

 

A chacun de se faire son avis

 

J'ai pas raté ! Mon avis ? Plutôt mon impression, j'ai vu des malheureux qui survivaient tant bien que mal et qui avaient en tête que d'avoir des vêtements et surtout des chaussures pour ne plus avoir mal aux pieds. Puis bien sur pouvoir manger à leurs faims tous les jours. Voir quand cet indien confit qu'il pouvait rester 3-4 jours sous la pluie (nus) et ce sans manger. La belle vie ?

 

A la fin de cette émission il ont demandé à un indien si il ne regrettait pas la vie d'avant quand il vivait nus ? Il a répondu que si bien sur il ne le regrettait pas surtout pas, il en avait même honte ! Oui, il avait honte de sa vie d'avant.

 

Voilà ce que cette excellente émission ma laissé comme impression. :)

 

Bah, ça me fait penser à une partie de ma vie (mais à l'envers) quand j'avais décidé de laisser tomber la vie parisienne pour allez vivre " à la campagne "... L'idée est belle, mais la réalité est toute autre. J'm'y suis fait et je m'en suis sorti quand même pas trop mal. L'élevage, c'est beau, mais qu'est ce que c'est dur... :rolleyes:

 

Ah oui, l'ours et le loup en France, c'est super chouette ! Mais loin de chez soi bien sur. :cool:

Modifié par R V
Posté (modifié)
J'ai pas raté ! Mon avis ? Plutôt mon impression, j'ai vu des malheureux qui survivaient tant bien que mal et qui avaient en tête que d'avoir des vêtements et surtout des chaussures pour ne plus avoir mal aux pieds. Puis bien sur pouvoir manger à leurs faims tous les jours. Voir quand cet indien confit qu'il pouvait rester 3-4 jours sous la pluie (nus) et ce sans manger. La belle vie ?

 

A la fin de cette émission il ont demandé à un indien si il ne regrettait pas la vie d'avant quand il vivait nus ? Il a répondu que si bien sur il ne le regrettait pas surtout pas, il en avait même honte ! Oui, il avait honte de sa vie d'avant.

 

Voilà ce que cette excellente émission ma laissé comme impression. :)

 

 

Salut,

 

Un peu primitif, pardon, primaire comme réaction! ;)

 

L'expression de ton "impression" aboutit à exposer ton avis, ce qui est totalement contradictoire avec tes précautions liminaires. Mais passons outre.

 

Je ne suis pas en totale opposition avec ton "impression" quand tu fais le constat que ces gens vivent dans des conditions extrêmement rudes. Ils sont effectivement attirés, voire fascinés, par les objets de notre civilisation qui peuvent leur adoucir un peu l'existence. Cela me paraît aussi normal et naturel qu'à toi.

 

J'ai bien noté aussi le témoignage de celui qui, ayant fui l'errance dans la forêt pour une installation sédentaire et quelques autres menus avantages de notre civilisation, s'en félicite et souhaiterait que ses parents restés à l'écart dans la jungle suivent son exemple.

 

Mais ces constats doivent impérativement être nuancés.

 

Les peuples d'Amazonie ne vivent généralement pas du tout dans ces conditions (Yanomami, Apinajé, Ashaninka etc). Ce sont des chasseurs-cueilleurs itinérants,mais qui pratiquent aussi l'agriculture dans des "jardins", petites pacelles défrichées proches des habitations. Ils nomadisent sur des territoires dont ils connaissent les ressources et ne sont pas condamnés comme les Mashco-piro que tu vois de ce documentaire, à errer dans des régions qui leurs sont hostiles et étrangères.

Les tribus isolées décrites dans ce film ont eu une histoire mouvementée et ont du fuir devant les agressions de colons, de forestiers, de prospecteurs ou autres trafiquants de drogue qui ont envahi leurs territoires depuis le début du XXème siècle. Cela explique en grande partie le dénuement dans lequel on les voit. Ces populations survivent effectivement difficilement et sont complètement apeurés face aux nouveaux venus. Ils ne s'approchent précautionneusement des villages que pour prendre ce dont ils ont besoin pour survivre.

 

Pour en revenir à la situation traditionnelle, plus habituelle, des amérindiens d'Amazonie, ils ne souffrent quasiment jamais de la faim, peuvent se mettre à l'abri dans les cases ou des maisons communes très bien conçus, et ont une vie sociale fondée sur des cultures en harmonie avec leurs environnements. Ce n'est toutefois pas le paradis, mais je ne connais aucune société humaines qui le soit vraiment. Beaucoup d'entre-eux luttent encore pour préserver leur mode de vie sans se priver de certains avantages de la modernité.

 

Ces tribus évoluent au contact de notre monde, c'est inévitable. Ce qui serait souhaitable, et même nécessaire, c'est que nous évoluions aussi au leur. Mais nos rapports sont trop déséquilibrés et leur héritage disparaîtra avec la forêt si nous n'y prenons garde.

 

Sommes-nous responsables ?

 

A tout les sens du terme ?... :cool::cool:

Modifié par quetzalcoatl
Posté

Pour avoir plusieurs fois été confronté à la proximité avec des amérindiens il s'agit d'un problème de développement durable qui oppose développement économique et démographique à l'environnement intégrant la population autochtone.

 

Avec une croissance démographique à 2 chiffres, le haut maroni est progressivement en train de s'urbaniser avec des poches de vie qui deviennent des bourgs puis des petites villes (cf maripasoula plus grande commune de France ), autour desquelles fleurissent des quartiers indépendants, les écarts, qui petit à petit font que tout le bord du fleuve est occupé.

 

Dès lors les amérindiens sont obligés de croiser et échanger avec ces populations.

 

Et ce grignotage territorial se fait au détriment de leur surface de vie (défrichement pour le bois et les abattis), les acculant soit à s'enfoncer plus dans la forêt soit à se faire progressivement assimiler, la seconde option est très majoritaire

 

Est-ce bien ou mal ? Finalement ce n'est pas la modernité technique qui bouffe cette société indigène mais plutôt la démographie non maîtrisée qui génère en quelques générations des déformations énormes en terme d'occupation des sols, sans se soucier du droit à la terre des primo occupants.

Donc il y a malignité dans la gestion du territoire avec des dimensions politiques, économiques et malheureusement aussi, de facto "ethniques".

 

L'homme est un loup pour l'homme, invitons un néanderthalien nous donner son avis...

Posté (modifié)
@ Poussinet

 

Es-tu en mesure de donner quelques infos supplémentaires sur cette jolie enfant ?

 

Peu car c'est un portrait peint que j'ai subrepticement immortalisé dans une exposition permanente à Cayenne (oui je me suis déjà badigeonné de miel et fourmis rouges pour me punir).

De mémoire il s'agit d'une enfant wayana du haut maroni mais je vais retourner voir l'exposition pour te dire.

 

Les.différents peuples amerindiens se répartissent sur une large bande du Suriname au Brésil en passant par la Guyane, il y a les journées des peuples autochtones cette semaine j'essaierai d'y passer avant de m'envoler définitivement pour la métropole vendredi prochain :cry:

Modifié par Poussin38
Posté
Salut,

 

Un peu primitif, pardon, primaire comme réaction! ;)

 

L'expression de ton "impression" aboutit à exposer ton avis, ce qui est totalement contradictoire avec tes précautions liminaires. Mais passons outre.

 

Je ne suis pas en totale opposition avec ton "impression" quand tu fais le constat que ces gens vivent dans des conditions extrêmement rudes. Ils sont effectivement attirés, voire fascinés, par les objets de notre civilisation qui peuvent leur adoucir un peu l'existence. Cela me paraît aussi normal et naturel qu'à toi.

 

J'ai bien noté aussi le témoignage de celui qui, ayant fui l'errance dans la forêt pour une installation sédentaire et quelques autres menus avantages de notre civilisation, s'en félicite et souhaiterait que ses parents restés à l'écart dans la jungle suivent son exemple.

 

Mais ces constats doivent impérativement être nuancés.

 

Les peuples d'Amazonie ne vivent généralement pas du tout dans ces conditions (Yanomami, Apinajé, Ashaninka etc). Ce sont des chasseurs-cueilleurs itinérants,mais qui pratiquent aussi l'agriculture dans des "jardins", petites pacelles défrichées proches des habitations. Ils nomadisent sur des territoires dont ils connaissent les ressources et ne sont pas condamnés comme les Mashco-piro que tu vois de ce documentaire, à errer dans des régions qui leurs sont hostiles et étrangères.

Les tribus isolées décrites dans ce film ont eu une histoire mouvementée et ont du fuir devant les agressions de colons, de forestiers, de prospecteurs ou autres trafiquants de drogue qui ont envahi leurs territoires depuis le début du XXème siècle. Cela explique en grande partie le dénuement dans lequel on les voit. Ces populations survivent effectivement difficilement et sont complètement apeurés face aux nouveaux venus. Ils ne s'approchent précautionneusement des villages que pour prendre ce dont ils ont besoin pour survivre.

 

Pour en revenir à la situation traditionnelle, plus habituelle, des amérindiens d'Amazonie, ils ne souffrent quasiment jamais de la faim, peuvent se mettre à l'abri dans les cases ou des maisons communes très bien conçus, et ont une vie sociale fondée sur des cultures en harmonie avec leurs environnements. Ce n'est toutefois pas le paradis, mais je ne connais aucune société humaines qui le soit vraiment. Beaucoup d'entre-eux luttent encore pour préserver leur mode de vie sans se priver de certains avantages de la modernité.

 

Ces tribus évoluent au contact de notre monde, c'est inévitable. Ce qui serait souhaitable, et même nécessaire, c'est que nous évoluions aussi au leur. Mais nos rapports sont trop déséquilibrés et leur héritage disparaîtra avec la forêt si nous n'y prenons garde.

 

Sommes-nous responsables ?

 

A tout les sens du terme ?... :cool::cool:

 

Je te remercie de ta réponse,

 

En fin de compte, nous sommes bien d'accord dans le fond... ;)

 

Je te mets deux lien pour te faire comprendre pourquoi j'avais choisi un mot plutôt qu'un autre.

 

http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/impression/

 

http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/avis/

 

Tu avoueras que ce n'est pas la même chose hein ? :p

 

Tu sais, la nature est loin d'être généreuse et il y a pas si longtemps que ça qu'en France les gens peuvent enfin manger à leurs faims... Oui, la vie dans la nature = galère. Je n'y peux absolument rien.

 

Qu'ils soient acculés par les blancs ou pas n'empêche pas qu'ils souhaitent vivement d'avoir des vêtements, chaussures et de pouvoir manger à leurs faims. Non non, je ne reviendrais pas sur ce que je viens de dire ! Je garde le souvenir de cette femme montrant une tong comme si c'était un trésor de bien être.

 

Maintenant, qu'ils disparaissent ? Ben, je peux te répondre que quand je suis arrivé ici (il y a quarante ans) dans ma région, les "vieux" parlaient patois, vivaient avec les coutumes du pays (ils portaient encore des sabots en bois, une torture à porter), etc... Aujourd'hui les vieux sont mort et la vie traditionnelle d'autrefois a elle aussi disparues. C'est la vie, l'évolution, c'est comme ça... Mais il y a une raison aussi à ça, c'est que la vie d'aujourd'hui est plus confortable et donc plus agréable. Alors, pourquoi la disparition de la vie traditionnelle des ces peuples d'Amazonie serait plus importante que la disparition de la vie traditionnelle de nos "vieux" ?

 

Ben non, nous ne sommes pas responsables, c'est la vie et l'évolution (la recherche du bien être) qui en est responsable. Pourquoi toujours ces sentiments de culpabilités ? :rolleyes::D

Posté
Peu car c'est un portrait peint que j'ai subrepticement immortalisé dans une exposition permanente à Cayenne (oui je me suis déjà badigeonné de miel et fourmis rouges pour me punir).

De mémoire il s'agit d'une enfant wayana du haut maroni mais je vais retourner voir l'exposition pour te dire.

 

Les.différents peuples amerindiens se répartissent sur une large bande du Suriname au Brésil en passant par la Guyane, il y a les journées des peuples autochtones cette semaine j'essaierai d'y passer avant de m'envoler définitivement pour la métropole vendredi prochain :cry:

 

Tu sais, en France, il y a aussi de ces journées sur les traditions. Costumes d'époque, musique, danse, etc... Tu vas pas être dépaysé. Tu vois, on est pas malheureux ici. :rolleyes:

 

J'me souviens d'une bévue quand je parlais de déguisement quand un ami me montrait des photos d'une journée traditionnelle ou il avait participé. J'ai cru qu'il allait m'assassiner, et j'en ai encore mal aux oreilles... :p:D

Posté
Parce que la diversité culturelle est aussi importante que celle des espèces... ;)

 

Oui, surement qu'un jour on risque de le payer... Mais bon, qu'est ce que l'on peut y faire ?

 

Vas dire aux jeunes de ma région de mettre des sabots ? Ben oui hein... Pas fous les gars ! :rolleyes::D

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