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Posté (modifié)

Bonjour à tous,

 

Moi aussi le concept et ses potentialités me plaisent, mais pour l'instant ce n'est que le début et j'y vois quand même une "tromperie".

 

Clairement c'est de la photo ! Pas du visuel ! On l'a déjà dit certes :rolleyes:

 

Pour moi le visuel c'est cette dynamique (plage de luminosités) énorme à laquelle s'adapte notre œil. Si les étoiles brillantes semblent plus grosses, elle ne s’étalent pas pour autant comme des pâtés sur une photo. Elles sont capables d’éblouir et d'empêcher de voir un compagnon, une nébuleuse, une galaxie... etc. On doit la sortir du champ si on peut.

Les petites elle sont vues par intermittence avec une imprécision sur leur position.

 

Y a toujours en visuel un côté aventure, mystérieux, imprévu ; et on le partage : "Tu vois combien de satellites, ce soir, sur Uranus ?", "Tu sors Alnitak du champ et tu pourras voir le Canasson.", "Au punaise le ciel est bon, on voit la centrale de la "Lyre", un tiers du temps !"

 

 

Doucement. L'eVscope et Stellina, ce sont des instruments très utiles pour certains usages, et dont il faut se réjouir, mais qui ont aussi leurs limites propres. (En particulier le planétaire, pour quoi ils ne servent à rien en comparaison d'un diamètre meilleur)

 

Voilà où je veux en venir, mais pas qu'en planétaire !

 

D'autant que pour le planétaire ce n'est qu'une limitation technique ; on peut imaginer qu'ils améliorent leur logiciel/cam et des centaines de poses s'empileront comme on fait en imagerie planétaire.

 

 

Mais quid des évolutions pour un rendu vraiment visuel ? Comment faire pour éviter cette empattement des grosses étoiles, pour permettre l'éblouissement (au sens propre et pour le coup au sens figuré). Les écrans ont fait de gros progrès, mais est-ce suffisant pour leurrer l’œil ?

Faire en sorte que les plus petites apparaissent plus délicates ; introduire une sorte de bruit aléatoire en perpétuel mouvement, il éteindrait par intermittence les petitounes...

 

 

Pour l'instant je vois ces systèmes comme de l'astrophoto "simple" mais qui introduit artificiellement les gestes du visuel pour faire "comme". Si réellement dans un futur proche, les performances se développent au point de venir taquiner les résultats de l'astrophotographe "lambda" pour une facilité de mise en œuvre défiant toute concurrence ça sera déjà super intéressant ! Dans ce cas tout les simagrées pour faire comme la pratique visuelle tomberont d'eux-même.

 

D'ailleurs c'est déjà le chemin qu’empruntent pas mal d'astrophotographes avec les capteurs à faible bruit de lecture et le lucky imaging ; plus d'autoguidage, c'est déjà une grosse simplification de la pratique. Si derrière un logiciel pouvait empiler et faire automatiquement les niveaux de façon adapté à l'astrophoto...

 

Au bout de tout ça, peut-être un oculaire imageur/empileur/traiteur et wifi, à insérer dans son instrument petitement motorisé (table EQ pourrait suffire ?)...

Ou alors la demande "visuel assistée" explose et là les gars se creusent la tête pour rendre la vue réaliste pour notre œil ! Ça sera sans doute compliqué.

Mais je ne veux pas faire un procès d'intention, je parle sans savoir ; les concepteurs semblent avoir commencé un travail sur le rendu de type "visuel" de leurs clichés. Là faudra attendre les retours pour savoir si c'est assez bluffant...

 

Amicalement,

Vincent Caron

Modifié par Daube-sonne
Posté (modifié)
C'est bien ainsi que je conçois le fait de grossir en général, en s'arrangeant pour que la perte de luminosité ne devienne pas handicapante.

 

Je me suis procuré le bouquin de Roger N. Clark (importé des US, d'occasion), très intéressant au niveau des grossissements optimums. Son approche consiste à traquer le moindre photon pour obtenir les images visuelles les plus contrastées possible. Les tables extraites du livre sont disponibles en ligne pour ceux que ça intéresse.

 

http://www.clarkvision.com/visastro/appendix-e.html

 

Mince cela fait des années que je cherche ce bouquin introuvable, pour l'instant je me contente de la version PDF ... :confused:

 

En visuel pour capturer le moindre photon et avoir une chance de grappiller de la résolution il faut d'abord s'affranchir des lumières parasites et cela passe par la mise en oeuvre de bafflage sur l'instrument mais pas seulement il faut aussi se positionner et se mettre dans les conditions qui permettent la vision nocturne, R. Clark préconise de porter un tissus sur la tête.

 

Des astram expérimentés utilisent cette technique avec succès par ex: Alvin Huey de FaintFuzzies (le fameux "hood").

 

Je rappelle aussi ce que dit R. Clark dans son ouvrage "Visual Astronomy of the Deep Sky" page 2

 

"Another interesting concept is how the optimum magnification for a given object varies with the size of the telescope. Since the surface brightness is less in a telescope of smaller aperture, the optimum power is higher than in a bigger telescope! This applies only to deep-sky objects, and is illustrated nicely in Appendix F. "

 

Cependant:

 

"Brighter objects, such as details on planets, fall on a different part of the eye's detection curves. In that case, about the same magnification should be used on all telescopes."

 

:)

 

Maintenant presque tout ceci deviens inutile avec amplification electronique du coup la résolution ici plafonnée artificiellement et qu'on allait chercher à la force de nos yeux est servie sur un plateau par l'écran electronique ce qui limite d'emblée les possibilités de progresser et de mieux voir au grès de conditions d'observation.

Modifié par jgricourt
Posté
Moi, ce qui me gêne un peu, c'est que finalement, ça revient à regarder des photos sur son écran, prises gratuitement sur le web.

 

Mais non ! Quel rapport entre les images de l'eVScope et celles d'internet ?

Ce que tu vois dans l'EVscope c'est très exactement ce que tu as au-dessus de toi au moment ou tu observes. Et puis je suis désolé, mais c'est bien de l'observation (certes pas visuelle).

Posté (modifié)

 

Clairement c'est de la photo ! Pas du visuel ! On l'a déjà dit certes :rolleyes:

 

(…)

 

Mais quid des évolutions pour un rendu vraiment visuel ? Comment faire pour éviter cette empattement des grosses étoiles, pour permettre l'éblouissement (au sens propre et pour le coup au sens figuré). Les écrans ont fait de gros progrès, mais est-ce suffisant pour leurrer l’œil ?

Faire en sorte que les plus petites apparaissent plus délicates ; introduire une sorte de bruit aléatoire en perpétuel mouvement, il éteindrait par intermittence les petitounes...

 

 

Bonsoir Vincent,

 

En fait, dans la discussion ici même Diabolo avait posé la distinction entre non pas deux, mais trois pratiques : visuel, photo, et direct assisté (de l'a7s à l'eVscope ou Stellina, etc. etc.)

 

J'avais trouvé ça très juste et bien pratique cette distinction pour éviter les ambiguïtés et les embrouilles inutiles. Par exemple on peut être tenté de tirer l'eVscope et Stellina du côté du visuel, pour la pratique que ça met en oeuvre, parce que c'est ce qu'on voit au moment précis où on regarde. Ah oui mais techniquement c'est de la photo quand même, franchement ! Ah ben non, de la photo, certainement pas, puisque le truc change en direct si les conditions changent ! Etc. etc. Bref, on peut s'embrouiller longtemps sur tout ça et un peu pour rien, alors que si on pose la distinction de Diabolo, ça devient plus limpide je trouve.

 

… Sur le second point, ah mais oui !!! Et comment !!! C'est l'eVscope VI et Stellina V que tu décris… Ça va venir sans doute… Hélas, probablement pas aussi vite qu'on voudrait, mais bon…

 

Après, l'enjeu que tu soulèves est très intéressant, et n'a pas été posé dans le débat jusqu'ici je crois. Si je te suis, ce que tu dis : soit des systèmes qui "imiteront" le visuel au mieux (mais avec la couleur en plus, etc.), soit des systèmes qui simplifieront de manière un peu impensable à l'heure actuelle la photo. Donc, les choses creusées soit du côté de la pratique 2 soit du côté la pratique 3 selon les termes de Diabolo. C'est vrai que c'est une question, de savoir si ça ira dans un sens ou dans l'autre...

 

Bonne fin de soirée,

 

Laurent

Modifié par motta
Posté (modifié)

Bonjour Laurent,

Et merci pour ta réponse très constructive !

 

En fait, dans la discussion ici même Diabolo avait posé la distinction entre non pas deux, mais trois pratiques : visuel, photo, et direct assisté (de l'a7s à l'eVscope ou Stellina, etc. etc.)

 

Cette troisième voie, je suis d'accord mais justement il faut qu'elle se distingue des deux premières plus clairement.

 

L'observation, aujourd'hui (et depuis longtemps), est une activité visuelle réelle, un effort pour discerner des détails et des nuances avec un œil qui travaille inhabituellement en mode scotopique et/ou mésoptique pour le ciel profond.

 

La photo sert sur un plateau tout ça et donne à voir en mode "facile" (photopique).

 

Même en planétaire, l'observation visuelle directe demande un effort, une expérience face à la turbulence et aux faibles contrastes de certaines observations ; c'est une activité en soi.

 

La encore la photo, activité également, s'affranchissant de la turbulence et rehaussant à volonté les contrastes, sert tout ça sur un plateau.

 

 

Donc pour l'instant je ne vois que 2 voies bien distinctes. Une activité d'observation et une activité technique plus de manipulation de matériel pour sortir une image.

 

L'une utilise (comme on ne le fait que très rarement au quotidien) les différents modes de vision de l’œil. L'autre reste plus classiquement, en vision photopique ; l’œil est au mieux pour les couleurs et possède son maximum de résolution.

 

Si on ne s'intéressait qu'aux résultats, la photo aurait très largement écrasée l'observation. Il doit y avoir autre chose.

C'est pour ça que je me questionne sur ce qui fait le charme du visuel.

 

 

Ah ben non, de la photo, certainement pas, puisque le truc change en direct si les conditions changent ! Etc. etc. Bref, on peut s'embrouiller longtemps sur tout ça et un peu pour rien, alors que si on pose la distinction de Diabolo, ça devient plus limpide je trouve.

 

Par rapport aux points forts qu'il me semble avoir distingué plus haut sur les différences visuel/photo, le fait qu'on suive l'empilement en direct me semble un peu léger.

On peut aussi le suivre en direct au chaud sur certains logiciels qui affichent le résultat au fur et à mesure (je pense à Starmax).

 

Je veux bien faire l'effort, j'essaie, mais en l'état je n'arrive pas à distinguer cette 3eme voie juste pour cette nuance.

Quand je fais de l'autoguidage, je fais quand même une activité, je viens contrôler, faire mon dithering manuellement toutes les 10min par exemple... Certes je ne vois pas mon résultat, c'est frustrant. Ce "visuel assisté" m'attire pour ça ; mais bon si je décide de poser 3h, je ne resterai pas pour autant 3h à regarder mon image s'améliorer. D'autant que le gain sur le rapport signal/bruit est impressionnant au début puis après faudra gérer sa frustration... En effet au-delà des premières 10~20min, les améliorations seront plus que rares et ne se dévoileront qu'avec un traitement idoine poussé.

 

 

Pour en revenir au constat photo >> visuel pour les détails/couleurs, visuel >> photo pour l'activité d'observation, le charme...

Comment cette troisième voie pourrait concilier les deux ? D'où mes interrogations du post précédent sur l'aspect des images traitées par le dispositif ; faut arriver à bluffer l’œil, au moins dans un premier temps. Lui faire croire qu'il n'est pas totalement en vision photopique, lui laisser un peu à chercher des détails. Ne pas lui monter les artéfacts numérique, ni les limites de la dynamique des écran/capteur (étoiles saturées, empâtées)...etc

 

Si aujourd'hui on se contente d'un "visuel assisté" sur écran existant, pour moi il n'y a pas d'engagement dans cette 3eme voie ; on finira juste par améliorer le champ de l'astrophoto.

 

Mais imaginons qu'ils développent des écrans qu'on pourrait observer en vision scotopique, un panel de noirs profonds hors normes... Or aujourd'hui rien que l'encodage des images calent toutes les nuances dans les hautes lumières (voir des sujets sur l’exposition "à droites" en photographie pour comprendre le truc, également c'est la raison pour laquelle on fait les flats à 2/3 de l'histogramme).

Un autre exemple, il est tout à fait possible de connaître la luminosité d'une étoile donnée dans un instrument de 200mm sous un bon seeing. Il faut donc être capable d'afficher exactement cette luminosité, calibrée, sur un écran. Mieux si on décide d'un gain, à priori c'est l’intérêt d'un système par capteur interposé, faudrait pouvoir simuler cette luminosité comme perçue dans un diamètre supérieur.

En tenant compte du seeing pour rester réaliste, sinon de toute manière on finirait par se crâmer les yeux avec Sirius :be:

 

Donc à voir si les gens se passionnent pour ces premiers instruments à oculaires numériques, et voir si petit à petit il y aura des progrès pour leurrer notre œil. Ou bien s'il y aura une récupération astrophoto de la chose, ce qui me semble bien plus probable et infiniment plus simple...

 

Très amicalement, Vincent

Modifié par Daube-sonne
Posté

Je confirme que je vois "3 chemins", photo, visuel et vidéo. Cette dernière catégorie est souvent nommée pour moi à tord, visuel assisté alors que, comme souligné par Vincent, n'a rien de visuel en ce sens que le capteur n'a pas du tout la même réponse que l'oeil. Par contre, le côté vivant de la vidéo est très sympa mais si et seulement si la vitesse en fait vraiment de la vidéo et pas un powerpoint. Lorsque je place l'asi224 sur le dobson, (le même capteur que l'evscope), et que j'ai des temps d'expo de 50 ms ou 200ms sans intégrer, on peut parler de vidéo, mais si il faut intégrer 10 images de 10s, je vois pas trop la vidéo. Après, c'est toujours une question de savoir où on place le curseur.

 

L'autre point c'est que l'écran explose les yeux, on perd carrément le contact avec le ciel au dessus, c'est un des problèmes de la vision sur écran. Pour le moment en tout cas, on est obligé de bien pousser la lumière et le contraste des écrans pour avoir une bonne image.

Posté
Mince cela fait des années que je cherche ce bouquin introuvable, pour l'instant je me contente de la version PDF ... :confused:

Il semble qu'il ne soit plus édité, mais il est abondamment disponible sur la plate-forme Marketplace d'Amazon (Amazon français aussi, sans problème, et le bouquin sera expédié des USA). Ils ne livraient pas chez moi, donc je l'ai fait livrer chez ma fille en Métropole et son beau-père me l'a ramené. :)

 

Bon, il est souvent vendu cher... Et j'ai déjà pris le moins cher (le suivant est vendu le double) ! Mais il en reste plusieurs...

 

Maintenant presque tout ceci deviens inutile avec amplification electronique du coup la résolution ici plafonnée artificiellement et qu'on allait chercher à la force de nos yeux est servie sur un plateau par l'écran electronique ce qui limite d'emblée les possibilités de progresser et de mieux voir au grès de conditions d'observation.

Je ne sais pas si on peut dire que c'est inutile. Je pense toujours qu'il s'agit plus d'astrophoto avec toutes les étapes d'acquisition et de post-traitement intégrées.

 

Et que l'outil en soi est bon, mais serait plus utile vendu sans instrument et adaptable à celui de son choix.

 

Et donc qu'il s'agit bien de deux disciplines différentes.

 

Cela dit, l'astronomie visuelle avec un petit diamètre est globalement frustrante, sauf si on a la possibilité de rejoindre facilement des sites d'exception. Cet instrument permet de s'émanciper de la nécessité d'un très bon ciel en présentant des photos à la place... Certes ça flingue la vision nocturne, mais on n'en a plus besoin de toutes façons, je suppose... Sauf pour pointer à vue. Du coup, je suppose qu'on en est réduit à n'utiliser que le pointage automatique.

 

D'où ma remarque : si on ne pointe plus à vue et qu'on n'observe plus une image optique, ça revient

à regarder des photos sur le web, avec l'inconvénient de devoir se limiter aux objets visibles au dessus de l'horizon.

 

Mais non ! Quel rapport entre les images de l'eVScope et celles d'internet ?

Ce que tu vois dans l'EVscope c'est très exactement ce que tu as au-dessus de toi au moment ou tu observes. Et puis je suis désolé, mais c'est bien de l'observation (certes pas visuelle).

Justement, c'est la seule différence. Voir ci dessus.

 

Et du coup, ça devient son seul facteur limitant, avec la couverture nuageuse... Donc un avantage de moins par rapport au web. ;)

 

Franchement, qu'est-ce que ça change de devoir regarder dans un pseudo-oculaire plutôt que sur un écran, sachant qu'il s'agit de photos dans les deux cas ?

 

Je confirme que je vois "3 chemins", photo, visuel et vidéo. Cette dernière catégorie est souvent nommée pour moi à tord, visuel assisté alors que, comme souligné par Vincent, n'a rien de visuel en ce sens que le capteur n'a pas du tout la même réponse que l'oeil. Par contre, le côté vivant de la vidéo est très sympa mais si et seulement si la vitesse en fait vraiment de la vidéo et pas un powerpoint. Lorsque je place l'asi224 sur le dobson, (le même capteur que l'evscope), et que j'ai des temps d'expo de 50 ms ou 200ms sans intégrer, on peut parler de vidéo, mais si il faut intégrer 10 images de 10s, je vois pas trop la vidéo. Après, c'est toujours une question de savoir où on place le curseur.

 

L'autre point c'est que l'écran explose les yeux, on perd carrément le contact avec le ciel au dessus, c'est un des problèmes de la vision sur écran. Pour le moment en tout cas, on est obligé de bien pousser la lumière et le contraste des écrans pour avoir une bonne image.

Oui, c'est plus de la vidéo, en effet, l'aspect photo arrivant au bout d'une certaine durée en stationnaire sur le même objet.

 

L'écran doit effectivement condamner la vision nocturne. Et baisser la luminosité aura vraisemblablement pour effet de baisser le contraste et de rendre plus difficile la perception des détails. Mais ce doit peut-être être OK au bout d'un temps d'accommodation, et pourrait potentiellement préserver la vision nocturne pour rester en mesure d'observer la voûte céleste pour diriger l'instrument sur des objets visibles à l'oeil nu, ou dont on connaît la position...

Posté
Je confirme que je vois "3 chemins", photo, visuel et vidéo. Cette dernière catégorie est souvent nommée pour moi à tord, visuel assisté alors que, comme souligné par Vincent, n'a rien de visuel en ce sens que le capteur n'a pas du tout la même réponse que l'oeil. Par contre, le côté vivant de la vidéo est très sympa mais si et seulement si la vitesse en fait vraiment de la vidéo et pas un powerpoint. Lorsque je place l'asi224 sur le dobson, (le même capteur que l'evscope), et que j'ai des temps d'expo de 50 ms ou 200ms sans intégrer, on peut parler de vidéo, mais si il faut intégrer 10 images de 10s, je vois pas trop la vidéo. Après, c'est toujours une question de savoir où on place le curseur.

 

Salut Fred,

 

Une question avec ce genre de temps de pose (<1sec) on arrive à voir mieux qu'en visuel ?

 

Ça nous est arrivé aussi de pratiquer ce "visuel assisté", en prenant des poses de 2min sur des objets à l'APN. C'est rigolo mais passé la curiosité ça s'essouffle vite.

 

Alors la question est ; y a-t-il vraiment beaucoup d'astrams pratiquant cette façon d'observer ?

 

J'en vois l’intérêt aux cas par cas, mais comparer aux pratiques de l'observation visuelle et de l'astrophoto, ça doit être à la marge...

 

 

Une idée !

Imaginez un verre semi-réfléchissant sur-lequel serait projeté une vue de l'objet observé. Un mélange de vision direct et de capture. Sur l'image numérique le traitement aurait pris soin d'enlever au maximum les étoiles, pour nous laisser les voir en direct, sans les pâtés saturé habituel.

On aurait ainsi les couleurs de l'objet et des extensions supplémentaires. Une amélioration des contours, du contraste... En gros un filtre numérique ma bonne lucette !

 

 

Amicalement, Vincent

Posté

Je pense surtout que cet instrument n'est pas destiné aux personnes telles que vous qui ont déjà beaucoup d'expérience,que ce soit en visuel ou en photo,mais plus aux débutants aisés qui veulent un résultat flatteur avec une mise en place rapide.

Comme disait l'autre ( :) ),le ratio plaisir/emmerdement le plus intéressant selon les critères consuméristes.

Posté
Je pense surtout que cet instrument n'est pas destiné aux personnes telles que vous qui ont déjà beaucoup d'expérience,que ce soit en visuel ou en photo,mais plus aux débutants aisés qui veulent un résultat flatteur avec une mise en place rapide.

Comme disait l'autre ( :) ),le ratio plaisir/emmerdement le plus intéressant selon les critères consuméristes.

 

Non pas d'accord, je suis intéressé par le produit (ou plutôt curieux) et pourtant je fais du visuel depuis de nombreuses années, en étant passé par pas mal d'instruments. J'ai encore beaucoup de choses à apprendre, mais je ne suis pas un débutant au sens ou tu l'entends.

Mon problème c'est que j'observe depuis un site pollué par la lumière urbaine et que ces objets me sont inaccessibles 99% de l'année. C'est très frustrant et je n'ai donc pas trop le choix.

De plus, je ne veux pas changer mes habitudes d'observations. J'aime bien sortir avec mon matériel dans le calme de la nuit, le contexte est pour moi important pour apprécier l'observation.

Faire du remote depuis mon salon par exemple ou de la vision amplifiée sur écran d'ordinateur, ça me fait autant frémir que de mettre du ketchup sur un bon foie gras (je ne sais pas où je l'ai cherchée celle-là :?:). Enfin tu vois le principe :be:

Posté (modifié)
Non pas d'accord, je suis intéressé par le produit

 

Je me doute bien que vu l'énergie que tu as mise pour défendre cet instrument sur les différents forums,tu ne partages pas mon avis.:be:

En même temps,je me demande même si j'ai un avis sur ce produit.:D

T'habites où,je serais allé voir chez toi ?

Je blague.:)

Modifié par Great gig in the sky
Posté
Je me doute bien que vu l'énergie que tu as mise pour défendre cet instrument sur les différents forums,tu ne partage pas mon avis.:be:

En même temps,je me demande même si j'ai un avis sur ce produit.:D

T'habites où,je serais allé voir chez toi ?

Je blague.:)

 

Je ne le défends pas, je dis juste que j'y trouve mon intérêt. Mais je comprends parfaitement que ça en choque certains d'observer le ciel par le biais d'un écran oled.

 

A vrai dire, je préfèrerais procéder autrement, mais vue les limitations intrinsèque de nos yeux, si on veut observer en live les belles couleurs d'une nébuleuses ou les bras spiraux d'une galaxie, on n'a pas trop le choix.

Mais je rejoins le ras le bol de certains vers toujours plus de technologie.

Mais là, je ne vois pas d'alternative.

Posté
Je pense surtout que cet instrument n'est pas destiné aux personnes telles que vous qui ont déjà beaucoup d'expérience,que ce soit en visuel ou en photo,mais plus aux débutants aisés qui veulent un résultat flatteur avec une mise en place rapide.

 

Je ne partage pas cet avis. J'ai fait beaucoup de visuel, autrefois, quand le ciel était moins pollué. Puis j'ai repris l'astro par le biais de l'imagerie, et cela depuis une dizaine d'années (déja..).

Alors de temps en temps je mets le C11 en batterie pour tenter le visuel, histoire d'aller rechercher des objets imagés précedemment, et bien à chaque fois je ne vois rien, ou presque. Mon ciel péri urbain Lillois à SQM 19.3 limite beaucoup les chances.. Et j'ai passé l'âge de faire du nomade...

Alors je suis preneur de ce type d'équipement, un petit telescope "numérique" qui me permettrait de "voir" des galaxies ... pendant que ma CCD ronronnement derrière le C11.. :rolleyes:

 

Vivement que cet équipement soit mis en vente, j'ai hâte de connaitre son tarif...!

 

Christian

Posté
Je ne partage pas cet avis. J'ai fait beaucoup de visuel, autrefois, quand le ciel était moins pollué. Puis j'ai repris l'astro par le biais de l'imagerie, et cela depuis une dizaine d'années (déja..).

Alors de temps en temps je mets le C11 en batterie pour tenter le visuel, histoire d'aller rechercher des objets imagés précedemment, et bien à chaque fois je ne vois rien, ou presque. Mon ciel péri urbain Lillois à SQM 19.3 limite beaucoup les chances.. Et j'ai passé l'âge de faire du nomade...

Alors je suis preneur de ce type d'équipement, un petit telescope "numérique" qui me permettrait de "voir" des galaxies ... pendant que ma CCD ronronnement derrière le C11.. :rolleyes:

 

Vivement que cet équipement soit mis en vente, j'ai hâte de connaitre son tarif...!

 

Christian

 

Je ne doute pas un instant qu'il y ait parmi les amateurs comme Gagarine ou toi des gens intéressés par cet instrument.

Je dis simplement que par rapport à la façon dont a été organisé le battage médiatique et l'argumentation autour de cet appareil,le public visé en priorité est surtout une clientèle qui recherche la rapidité d'installation et qui se moque que ce soit du visuel,ou pas,assisté ou pas,ou de la photo.

Outre les moyens qu'elle a (le prix,je ne parle pas des premiers bénéficiaires à prix cassé,a été annoncé autour de 2000 € au début,peut-être que ça baissera après cette levée de fond faramineuse),le plus gros de cette clientèle représente quand même leur coeur de cible.

Maintenant,si ça amène pleins de gens à s'intéresser à l'astronomie,ses richesses,mais aussi ses problèmes (pollution lumineuse),tant mieux.

On en reparle quand ça sera enfin disponible. :)

Posté

Vincent, le problème c'est que l'image est tellement différente... En intégrant un tout petit peu, sur m57 tu vois les étoiles sur sa surface, sans prob et la couleur qu'on attrape en photo, par contre, ça n'a pas l'esthétique du visuel, les étoiles bien fines, et les petites variations subtiles "de gris". Pour ce qui est de "projeter" une image comme tu le décris, ça doit être chaud pour que ce soit compatible à la fois visuel et image ajoutée sans cramer les yeux...

 

 

 

Salut Fred,

 

Une question avec ce genre de temps de pose (<1sec) on arrive à voir mieux qu'en visuel ?

 

Ça nous est arrivé aussi de pratiquer ce "visuel assisté", en prenant des poses de 2min sur des objets à l'APN. C'est rigolo mais passé la curiosité ça s'essouffle vite.

 

Alors la question est ; y a-t-il vraiment beaucoup d'astrams pratiquant cette façon d'observer ?

 

J'en vois l’intérêt aux cas par cas, mais comparer aux pratiques de l'observation visuelle et de l'astrophoto, ça doit être à la marge...

 

 

Une idée !

Imaginez un verre semi-réfléchissant sur-lequel serait projeté une vue de l'objet observé. Un mélange de vision direct et de capture. Sur l'image numérique le traitement aurait pris soin d'enlever au maximum les étoiles, pour nous laisser les voir en direct, sans les pâtés saturé habituel.

On aurait ainsi les couleurs de l'objet et des extensions supplémentaires. Une amélioration des contours, du contraste... En gros un filtre numérique ma bonne lucette !

 

 

Amicalement, Vincent

Posté
Le souci, c'est qu'on n'a pas trop de retour sur ce genre d'outil, non ?

 

 

Bonsoir,

 

Non, pas suffisamment.

Je suppose qu'il faudra attendre mi 2018 pour avoir les 1ers retours d'utilisateurs.

  • 5 mois plus tard...
Posté

Je confirme, l'agenda initial a été repoussé... Il paraît que ce n'est pas rare dans ce type de projet financé en crownfunding.

Donc livraison initiale à novembre 2018, repoussée à mai 2019.

 

Un autre acteur sur ce créneau est venu s'ajouter à la liste, c'est Hiuni, avec un scope formule Cassegrain.

 

 

Posté
Il y a 5 heures, gagarine a dit :

 

Un autre acteur sur ce créneau est venu s'ajouter à la liste, c'est Hiuni, avec un scope formule Cassegrain.

 

J'ai zieuté la vidéo, il n'y a même plus d'oculaire dans celui-ci !

Posté

La vidéo est chouette jusqu'à la dernière image quand on voit qu'ils ont les yeux explosés par la tablette mais quand même lèvent tout sourire la tête vers des étoiles qu'ils ne voient vraisemblablement plus. D'un point de vue technique, ça parait curieux d'avoir un instrument au F/D si long pour faire de la photo CP, non ? Par contre en planétaire ça doit rendre vachement mieux que les autres instruments.

Invité ouki
Posté

Ah bonjour a tous  j'avais complètement oublié ce post.

 

Aller je viens me greffer sur la conversation moi qui suis quand même super concerné par le sujet puisque je suis un fervent défenseur du visuel assisté.

Vache vous avez déjà fait 19 pages sur le sujet..........

 

On en est ou exactement ? il n'y as toujours rien de commercialisé ?

Ouki

  

Posté
Le 30/05/2018 à 09:24, ouki a dit :

On en est ou exactement ? il n'y as toujours rien de commercialisé ?

 

Lis les 19 pages ! ;) (En fait c'est indiqué quatre ou cinq messages plus haut : il faut attendre 2019.)

 

  • 1 mois plus tard...
Posté
Le 18/08/2017 à 08:14, jgricourt a dit :

Que ce soit VAONIS avec Stellina (déjà un concurrent ?) ou Unistellar si jamais leur business dépasse le stade du vaporware dans quelques année on verra certainement apparaître la version Cloud ou 2.0 comme pour toute bonne solution informatisée aujourd'hui. C'est à dire un service dématérialisé par abonnement qui permettra depuis son salon de piloter à loisir un eVscope parmi d'autres localisés dans une ferme d'imageurs en Namibie. D'ailleurs ce service existe déjà mais ptet pas en Namibie et c'est encore loin d'être à un prix "démocratique".

 

Après dire que cela fera lever les yeux des gens je ne suis pas convaincu du tout.

 

Pour ceux qui pensent encore que c'est révolutionnaire, on parle de ces solutions d'observation électroniquement assistée dans une section complète de CloudyNights et ce au moins depuis 15 ans je reprends un extrait de la présentation de leur forum "Electronically Assisted Astronomy (EAA) is the use of a digital image capturing device (or other electronic amplification device) in lieu of an eyepiece at the telescope."

Moi j'attends de voir avec leur EVSCOPE avant de l'acheter ?  parait que le SETI est branché avec . Un peu bizarre qu'un petit diamètre donne des images d'un télescope d'un mètre. Enfin

c'est se qu'il disent ?... Affaire à suivre

Invité ouki
Posté
il y a 29 minutes, TOCHE35 a dit :

Un peu bizarre qu'un petit diamètre donne des images d'un télescope d'un mètre.

Absolument pas c'est tout a fait normal. 

Ceux qui font du visuel assisté (Eaa) le savent par exemple mon 114/450 avec atik infinity m'en donne plus que mon 305/1500 en visuel. 

C'est vraiment une technique extraordinaire dommage qu'en Europe cela ne décolle pas malgré que certains ce donne du mal pour faire découvrir cette technique. 

Amicalement

Ouki 

Posté
il y a 8 minutes, ouki a dit :

Absolument pas c'est tout a fait normal. 

Ceux qui font du visuel assisté (Eaa) le savent par exemple mon 114/450 avec atik infinity m'en donne plus que mon 305/1500 en visuel. 

C'est vraiment une technique extraordinaire dommage qu'en Europe cela ne décolle pas malgré que certains ce donne du mal pour faire découvrir cette technique. 

Amicalement

Ouki 

Tout à fait

c'est d'ailleurs pour ça que le James-Webb sera remplacé par un Evscope :hm:

Posté
il y a 19 minutes, ouki a dit :

Absolument pas c'est tout a fait normal. 

Ceux qui font du visuel assisté (Eaa) le savent par exemple mon 114/450 avec atik infinity m'en donne plus que mon 305/1500 en visuel. 

C'est vraiment une technique extraordinaire dommage qu'en Europe cela ne décolle pas malgré que certains ce donne du mal pour faire découvrir cette technique. 

Amicalement

Ouki 

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