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Un peu hors sujet mais puisqu'on y est, le "développement durable" n'est qu'une fumisterie, une doctrine manquée crée pour entretenir l'illusion que l'on peut continuer indéfiniment à consommer comme avant. Changer son appareil étiqueté F pour un A++++++ n'aurait de sens que si ce produit A+++++++ pouvait durer longtemps.....

 

De même, les industriels ont bons dos. Certes ils sont responsables, mais c'est un peu trop facile de se dédouaner en les désignant, car au final, s'ils sévissent c'est qu'il y a de la demande! Ce n'est pas la faute aux industriels s'ils y a des gogos pour leur acheter des smartphones à 1000 euros!

 

La réalité, c'est qu'on est dans une impasse! Il va falloir radicalement repenser et modifier nos habitudes. Le problème, c'est que c'est impossible en l'état. Notre système économique est basé sur la croissance infinie (que nous vendent hommes politiques et leurs acolytes médias à longueur de journée), donc sur la consommation irraisonnée et le jetage. Sans croissance, le chômage explose et le système s'effondre. Il serait grand temps d'inventer un nouveau système (une bonne occasion pour les économistes de prouver qu'ils ne sont pas inutiles!), mais bien peu de gens y sont prêts, ils préfèrent continuer à croire à la croissance, une fuite en avant qui ne peut que mal se finir. La croissance demande des ressources énergétiques et minières infinies. Or nous vivons sur une planète, ce qui implique que ces ressources sont limitées! On peut tenter de minimiser les choses, de se consoler avec des produits A++++++, mais on ne fait que retarder l'inévitable, quand les tiroirs seront vides ils le seront! La seule bonne nouvelle c'est qu'à ce moment-là le problème de la pollution lumineuse sera résolu! ;)

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Il serait grand temps d'inventer un nouveau système (une bonne occasion pour les économistes de prouver qu'ils ne sont pas inutiles !)
Mais si, il y en a !
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Un peu hors sujet mais puisqu'on y est, le "développement durable" n'est qu'une fumisterie, une doctrine manquée crée pour entretenir l'illusion que l'on peut continuer indéfiniment à consommer comme avant. Changer son appareil étiqueté F pour un A++++++ n'aurait de sens que si ce produit A+++++++ pouvait durer longtemps.....

 

De même, les industriels ont bons dos. Certes ils sont responsables, mais c'est un peu trop facile de se dédouaner en les désignant, car au final, s'ils sévissent c'est qu'il y a de la demande! Ce n'est pas la faute aux industriels s'ils y a des gogos pour leur acheter des smartphones à 1000 euros!

 

La réalité, c'est qu'on est dans une impasse! Il va falloir radicalement repenser et modifier nos habitudes. Le problème, c'est que c'est impossible en l'état. Notre système économique est basé sur la croissance infinie (que nous vendent hommes politiques et leurs acolytes médias à longueur de journée), donc sur la consommation irraisonnée et le jetage. Sans croissance, le chômage explose et le système s'effondre. Il serait grand temps d'inventer un nouveau système (une bonne occasion pour les économistes de prouver qu'ils ne sont pas inutiles!), mais bien peu de gens y sont prêts, ils préfèrent continuer à croire à la croissance, une fuite en avant qui ne peut que mal se finir. La croissance demande des ressources énergétiques et minières infinies. Or nous vivons sur une planète, ce qui implique que ces ressources sont limitées! On peut tenter de minimiser les choses, de se consoler avec des produits A++++++, mais on ne fait que retarder l'inévitable, quand les tiroirs seront vides ils le seront! La seule bonne nouvelle c'est qu'à ce moment-là le problème de la pollution lumineuse sera résolu!

 

Tout à fait, d'ailleurs pour citer un écrivain à propos du développement durable : "l'essentiel ne serait pas changer de cap mais ralentir le rythme pour permettre à l'orgie de se poursuivre durablement".

 

Le point positif est que la pollution lumineuse est facilement réversible (pas ses conséquences sur l'environnement bien sûr), on le voit très bien lors des coupures d'électricité dans les quartiers. En revanche, avec le développement des énergies renouvelables, le coup de l'énergie électrique devrait baisser donc l'argument économique de l'extinction des lampadaires la nuit ne tiendra plus.

 

De toute façon, on a, ou plutôt on avait deux choix, soit changer la société sur le fond et s'adapter doucement, pas nous-même, soit faire le changement brutalement, en étant dos au mur avec tous les sacrifices que cela engendrera. Je pense personnellement que nous avons opté pour la seconde solution. Ce n'est même pas tant l'effet de serre qui s'emballe, que la pollution de l'environnement qui a lieu un peu partout.

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Pour revenir au sujet de départ, tout le monde peut constater qu'il y a moins d'insectes, il ne faut pas une étude scientifique.

 

De nos jours, sur l'autoroute le pare-brise se couvre de beaucoup moins d'insectes qu'il y a dix ou vingt ans.

J'ai encore une bouteille de ce produit 'miracle' pour enlever les cadavres collés aux vitres et pare-chocs. Je me souviens que j'en usais des litres chaque printemps alors qu'aujourd'hui, il dort dans l'armoire.

 

Les moustiques, les moineaux, les requins...

Un copain du club de plongée s'est rendu 3x en mer Rouge, une fois à Bali et deux fois dans les caraïbes. Il n'a jamais vu de requin et me dit que les pubs des agences de plongée sont du n'importe quoi. Pourtant, les photos ont été prises il y a seulement quelques années.

Qu'est-ce qu'on attend? :cry:

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Comment évoluer dans un pays ou les élus se sont volontairement soumis aux diktats des lobbies et ou la majorité d'entre eux - sensés gouverner pour le bien des gens (service public) - sont encore plus stupides que la population locale ?

J'ai renoncé :cry:

 

J'ai un super pote qui habite a 3 patés de maison dans une rue dont l'eclairage est en panne depuis un mois. Deja qu'il faisait la gueule pour l'extinction en milieu de nuit maintenant il enchaine les coups de fil et recommandés. Avec le changement d'heure et l'accidentologie que ca cause... :cry:

 

C'est ca, le principal diktat!

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Seuls les gens très instruits s'intéressent aux insectes et s'inquiètent d'en voir moins.

 

Pour les autres, ce sont ces bestioles dérangeantes, plus ou moins répugnantes et qui soit sont insignifiantes, soit font peur. Même les abeilles réputées utiles (qui n'aime pas le miel ?) perdent de leur sympathie parce qu'elles peuvent piquer.

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Pour être bassinés, ils sont bassinés, à tel point que certains sortiraient volontiers leur revolver quand on leur parle de "développement durable", et que leurs professeurs n'hésitent pas à appeler ça "le catéchisme".

D'aucuns seraient tentés de penser qu'il y a comme un complot :b: ...

 

Et le développement du râble de lapin?

Posté (modifié)
Pour revenir au sunjet de départ, tout le monde peut constater qu'il y a moins d'insectes, il ne faut pas une étude scientifique.

 

1) En effet tous le monde peut le constater a priori du point pour ceux qui sont attentifs à leur environnement eu égard aux perceptions qu'il ont de leur enfance du moins pour ceux qui ont eu la chance d'être né en milieu rural...

2) Si. Il faut absolument des études scientifiques! Le précédent moratoire sur les néonicotinoïdes est due au fait qu'il y a eu une publication dans "Science" sur les impacts du comportement des abeilles notamment sur les polluants à faible dose, les synergies entre les composés toxiques... etc. En clair, il ne suffit pas de savoir que c'est dangereux mais il faut le prouver scientifiquement (et pas par des labos qui ont des intérêts communs avec des fabricants de ces mêmes composés...) pour que des politiques publiques se mettent (éventuellement...) en place!!!

 

De nos jours, sur l'autoroute le pare-brise se couvre de beaucoup moins d'insectes qu'il y a dix ou vingt ans.

J'ai encore une bouteille de ce produit 'miracle' pour enlever les cadavres collés aux vitres et pare-chocs. Je me souviens que j'en usais des litres chaque printemps alors qu'aujourd'hui, il dort dans l'armoire.

 

En effet. Je suis allé récemment en Roumanie pour des raisons professionnelles... Lors d'une visite d'estives en montagne... j'ai constaté un taux de présence d'insectes dans l'herbe dont je n'avais plus revu et ressenti depuis mon enfance dans les Vosges.

Modifié par maire
Posté

Pour ceux que ça intéresse, un dossier sur les abeilles et les résultats d'études scientifiques menées par le professeur Pierre Rasmont est gratuitement téléchargeable depuis ici:

 

https://recherche-technologie.wallonie.be/fr/particulier/menu/revue-athena/par-numero/index.html

 

Revue Athena n°331 de mai pg 18-23.

 

Daniel

Posté
Seuls les gens très instruits s'intéressent aux insectes et s'inquiètent d'en voir moins.

 

Pour les autres, ce sont ces bestioles dérangeantes, plus ou moins répugnantes et qui soit sont insignifiantes, soit font peur. Même les abeilles réputées utiles (qui n'aime pas le miel ?) perdent de leur sympathie parce qu'elles peuvent piquer.

 

Ce sont des gens pourtant très instruits qui ont créé les choses qui détruisent les insectes!😉

 

Il est certain que l'ignorance du rôle vital des insectes n'est pas pour aider mais qui durant le Moyen âge ou l'Antiquité avait accès à la somme de connaissance que nous possédons aujourd'hui sur eux?

 

Non le problème c'est que beaucoup de gens, instruits ou non, se désintéressent des insectes et ne s'arrêtent pas pour ne serait-ce qu'observer une abeille butiner, une araignée (c'est pas un insecte je sais 😀) tisser sa toile, etc. Beaucoup de gens se contentent d'une vie coupée de la nature, alors que notre alimentation dépend en bonne partie des insectes et autres petits animaux.

 

Je me rappelle encore l'école primaire où on nous disait qu' il avait des insectes utiles et d'autres nuisibles !! Et parmi les nuisibles figuraient évidemment les guêpes... Quelle stupidité ! Mais comme tu le dis, cela a conditionné pas mal de monde.

 

Sans parler des "mauvaises" herbes qu'il faut arracher ou détruire sans ménagement du jardin! Alors c'est vrai qu'il ne faut pas tout laisser aller sinon le jardin ne ressemble plus à rien, mais nombre d'herbes et autres plantes sauvages à fleurs fournissent une alimentation variée aux insectes butineurs (nectar, pollen), ce qui les aide à résister aux maladies notamment. Les monocultures des dernières décennies ont appauvri considérablement la variété des plantes sauvages vitales aux insectes.

 

Daniel

Posté
J'ai un super pote qui habite a 3 patés de maison dans une rue dont l'eclairage est en panne depuis un mois. Deja qu'il faisait la gueule pour l'extinction en milieu de nuit maintenant il enchaine les coups de fil et recommandés. Avec le changement d'heure et l'accidentologie que ca cause... :cry:

 

C'est ca, le principal diktat!

C'est vraiment un "super pote" c'est çà le problème :cry: Il eût mieux valu que ce fût un ami, un vrai Ami, là tu aurais pu avoir une conversation sérieuse avec lui, afin de tenter de le raisonner ;)

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Merci Patrick! De merveilleuses petites bêtes en effet ! Et on ne parle que d'Apis Melifera, qui produit le miel que l'on mange. Les variétés d'abeilles (dont les bourdons font partie) sont innombrables mais disparaissent à vitesse grand V!

Posté (modifié)

Salut,

 

J’ai eu vent de cette étude effectuée dans des aires protégées en Allemagne.

Je n’ai pas d’expérience dans ce pays, en revanche parallèlement à l’astro je m’intéresse aussi à la nature et notamment aux papillons de jour dans le Sud-ouest de la France, la Provence et surtout les Alpes du Sud (Buëch, Gapençais, Champsaur, Queyras, Ecrins).

 

J’ai aussi ouvert mes centres d’intérêt vers les coléoptères, les zygènes, les libellules, les araignées …

 

Par contre je ne connais que très peu les papillons de nuit, je n’en parlerai donc pas malgré l’apparente évidence des effets néfastes des sources de lumières sur leur comportement.

 

Il y a environ 30 ans j’arpentais déjà les environs d’un lieu de résidence familial, perdu dans la campagne entre Sisteron et Gap (j’en parle parfois pour mes observations aussi) à la recherche de papillons. Il y en avait profusion à l’époque. Actuellement, la vallée jusqu’à Tallard, disons, est couverte de cultures pommiers intensifs, couverte aussi par les traitements qui vont avec.

Mon site est éloigné de 1000 à 1500 m des premiers pommiers, et un peu protégé d’eux par des plissements de collines et un vent dominant éloignant les traitements.

Eh bien j’ai constaté ces dernières années que les papillons étaient bel et bien toujours là !

Le souci est qu’à l’époque, je n’avais pas quantifié le nombre de papillons ou d’espèces, ni la quantité de surfaces traitées proches, afin de comparer avec aujourd’hui. Il y a encore beaucoup de papillons, mais y en a-t-il (bien) moins qu’avant ?

Cela certes ne va pas dans le sens de ce qui m’aurait « arrangé » de constater , car bien entendu je suis très opposé à l’usage des pesticides. Mais bien sûr, en amoureux de la nature, je ne peux que me réjouir de prime abord de cette quantité encore présente.

 

Qu’en déduire ? Que les produits balancés ne sont pas si toxiques que cela dans les environs proches ? J’ai pourtant vu une voiture de paysan un jour coffre ouvert sur des gros sachets portant des têtes de mort. Que les traitements que je trouve fréquents quand je vais là-bas, ne sont en fait pas si suivis dans l’année ? Ou que les bestioles s’adaptent peu à peu, nécessitant ainsi l’augmentation de doses ou des molécules plus agressives ?

 

En revanche, sur le même site, survient une plaie pour la nature sauvage : l’élevage d’ovins ! Cet été je suis retourné sur le site, et désolation à perte de vue ! Un troupeau de brebis (pourtant présent depuis longtemps sans dégâts apparents aussi visibles) avait tout décimé, brouté jusqu’à la terre et acidifié le sol avec leurs déjections. Rien ou presque ne volait. Arrivé plus haut sur la montagne où le troupeau n’était pas allé, les papillons pullulaient à nouveau.

 

Je vais aussi fréquemment en montagne (Alpes du sud, calcaire): sur les mêmes lieux qu’il y a 20-30 ans, sans impact direct de l’homme ou construction humaine, les papillons abondent encore. Je ne saurais dire s’il y en a moins qu’avant. En revanche, je suis allé récemment dans le Massif Central (plus acide) sur une zone pâturée : aucun papillon au mois d’août !

 

Autre exemple, sur les plateaux du Lyonnais vers chez moi, la mode est à avoir son cheval. J’avais découvert une jolie petite mare sauvage bordée de vie, araignées dans les joncs, libellules « petite nymphe de feu » au printemps … Récemment j’ai vu avec stupéfaction que les près alentours avaient été délimités avec plusieurs chevaux au milieu : résultat tout a été brouté près de la mare, je doute que le lieu soit préservé pour le printemps prochain …

 

En juillet la profusion de papillons en montagne est aussi liée au fait que le milieu difficile n’autorise que peu de temps pour les reproductions nécessaires à la survie des espèces : tous les papillons vivent en même temps du 15/06 au 15/08 en gros.

Je note aussi des abondances différentes selon la nature du terrain : plus de plantes et plus de papillons en terrain calcaire.

 

Dans l’article ci-joint l’on relativise le danger du réchauffement planétaire pour les insectes. Qu’en sera-t-il pour les papillons de montagne, que l’on ne trouve qu’à partir de 1500 ou 1800 m, comme certains Erebia, Euphydrias cynthia ou Boloria pales par exemple ? Vont-il remonter vers la cime des montagnes ? Et après, où iront-ils se réfugier ? En tous cas, eux, ils ne pourront pas remonter vers le nord comme d’autres espèces, ne pouvant sauter d’un sommet à l’autre à travers les plaines surchauffées.

 

Et a-t-on aussi établi dans les zones étudiées un parallèle entre la disparition des insectes et l’apparition du goudron et du bitume sur les 30 dernières années ?

 

Le papillon Polygonia egea se trouvait sur les murs chauds des maisons des petits villages provençaux il y a 20 ou 30 ans. En forte extinction, je ne l’ai jamais revu. Comme par hasard, ce sont des régions à forte pression humaine et immobilière ces dernières années.

Si les pesticides sont dévastateurs (certes), qu’en est-il des zones naturelles détruites chaque année, hébergeant chrysalides et plante-hôtes ? Car le papillon ne va jamais sans sa plante-hôte, même s’il arrive à s’adapter à d’autres par obligation.

 

Pour autant, dans certains cas l’activité humaine permet d’amener des espèces. Toujours dans la zone des Alpes du sud dont je parlais, la construction il y a quelques années d’un lac artificiel s’est soldée par l’apparition de nombreuses libellules, et de joncs, donc d’oiseaux inféodés comme la rousserole, etc …

 

Justement, les zones humides sauvages ! Il faudrait absolument les préserver ! Qui se souvient et se soucie de l’éradication du Cuivré des marais (Lycaena dispar) en Angleterre, papillon inféodé aux marais, dont l’habitat a probablement été détruit pour assèchement de ces lieux ?

 

Plusieurs autres papillons en France sont extrêmement sensibles car liés à ces zones fragiles : coenonympha hero, Maculinea nausithous classé vulnérable et sur liste rouge, le rare Lycaena helle, etc …Des libellules aussi dépendent du sort de quelques zones humides résiduelles.

 

Sur le site dont je parlais au début, j’ai constaté qu’un écosystème de quelques mètre carrés hébergeant une station d’Epipactis des marais avait été piétiné par les brebis, et les fleurs bouffées !

Heureusement qu’en montagne perdurent de belles zones humides, plus difficiles à délabrer car plus difficiles d’accès.

 

A mon avis, le reste, c'est-à-dire l'au-delà du constat, relève de la politique, au sens de vie de la cité, ou vie du citoyen. Politique à son niveau déjà, même si cela peut paraître le pot de fer contre le pot de terre. Mais pour cela la prise de conscience est nécessaire, mais plus que cela : il faut conscience de préservation. Ce mode-là est-il compatible avec la continuité du mode actuel ? Cela sort du cadre de ce forum, dont le mot "politique" est proscrit ! ;)

Modifié par etoilesdesecrins
Posté

A la décharge des brebis : il est difficile cette année de faire la part de ce qui est dû à la sécheresse. Si des terres où la croissance végétale se trouve diminuée (pour exemple, à Gap, nous n'avons pas tondu la pelouse -certes rustique, pas du gazon- depuis le mois de Juin), le pâturage va vite arriver aux limites de ce qui est broutable sans mettre la terre à nu. Difficile de demander au paysan d'affamer son troupeau.

 

Dans le même registre, je ne me souviens pas d'avoir vu les arbres feuillus avec une telle quantité de bois mort, ni d'avoir vu autant d'arbres morts que cette année.

Un corollaire bénéfique : l'impresssion que les processionnaires sont en diminution.

 

Mais comme pour ce que tu décris, je ne peux pas valider ces observations, même si tous ceux avec qui j'en ai discuté sont assez d'accord.

Posté (modifié)

Je suis passé à côté d'un grand supermarché il y a une heure et les lumières du parking étaient encore allumées à 11h00 du matin^^. A part qu'ils ont plein de sous pour pouvoir le gaspiller de la sorte, je ne vois pas en quoi cela est sécurisant en plein jour.

 

Merci pour ce rapport sur la PL Patrick, je vais essayer le faire circuler autour de moi pour que les personnes soient informés si jamais elles ont un jour le choix entre éclairage indécent et éclairage raisonné.

Modifié par merzhin
  • 2 semaines plus tard...
Posté

Voici un très intéressant article sur les insectes, l'article commence avec cette phrase:

"For each person on earth, there are 17 million flies."

Pour chaque personne il existe 17 millions de toutes sortes de mouches.

Une mouche en anglais représente toutes sortes d'insectes volant.

Cet article est dans le NYT d'aujourd'hui:

https://www.nytimes.com/2017/11/13/science/flies-biology.html?hpw&rref=science&action=click&pgtype=Homepage&module=well-region&region=bottom-well&WT.nav=bottom-well

  • 2 semaines plus tard...
Posté (modifié)

Merci pour toutes vos contributions fort intéressantes sur le sujet !

 

Comme vous l'avez peut-être constaté, un article de "ça se passe la haut" est mis en avant sur la Une de Webastro : Nos nuits noires disparaissent de plus en plus. Il fait le point sur les dernières constatations du suivi satellitaire de la pollution lumineuse. Comme on peut s'y attendre, les nouvelles ne sont pas bien enthousiasmantes.

Modifié par albanc
Posté (modifié)

Un immeuble a été ravalé en face de chez moi. Ils ont mis deux énormes lampadaires à LED dans une zone qui est fermée à la circulation piétonne la nuit par une barrière, ne fait pas partie des accès au logement. En gros, ils éclairent une allée pour accéder au garage il me semble, mais qui est de toute façon déjà éclairé par les lampadaires proche de la route.

 

J'ai demandé à la gardienne qui gérait les lumières et pourquoi elles restaient éclairées la nuit dans cette endroit ? Elle me répond que c'est "obligé"... Elle réfléchit car au fond d'elle, elle devait sentir que c'était un peu absurde. Elle enchaine, "c'est pour pas que vous tombiez la nuit monsieur".

 

J'ai senti que ma question l’agressait, et qu'elle se braquait carrément. Il était inutile de lui parler PL, gaspillage d'énergie, que personne ne passait là car l'accès était fermé la nuit et que le lampadaire de la rue éclairait déjà la zone. Je lui ai souhaité bonne journée avec le sourire mais j'ai senti que changer les choses même localement, ça n'allait pas être facile.

Modifié par merzhin

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