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Posté (modifié)

 

Ah ben tiens, avant d'aller me coucher je regarde des nouvelles un peu légères, après les nouvelles plus graves…….

 

Football, disais-je…. :D Bon ben voilà, le conseil d'Arsène Wenger à Thierry Henry nouvel entraîneur de Monaco :

 

Il va devoir avoir la bonne attitude et faire des sacrifices. Il faut sacrifier tout son temps libre. 

 

Quand je disais que c'est pareil dans tous les domaines pour atteindre l'excellence……. Ben voilà……….. Même le football :D:D

 

 

 

Modifié par motta
  • 3 mois plus tard...
Posté (modifié)

Je suis actuellement en seconde et je suis passionné d'astronomie, je passe des heures à lire et regarder des vidéos sur le sujet. Je suis également à un club d'astronomie et j'ai un dobson 250/1200. Je voulais savoir, est-ce que ça vaut vraiment le coup de faire de longues études pour déboucher sans métier ou du moins pas celui dont on rêve. Je suis également en cursus Abibac et je serais curieux de savoir si quelqu'un aurait des informations sur les études en Allemagne dans la recherche, est-ce moins bouché qu'en France? Merci d'avance pour toutes vos réponses.

Modifié par Ghislain1
Posté

Les débouchés sont peu nombreux comme tu t'en doute déjà et c'est vrai que celà vaut la peine de se poser la question de  s'engager dans des études longues pour ne pas travailler dans ce domaine au final. Ceci dit la reconversion est facile en général l'astronomie des chercheurs ne consiste plus qu'a brasser des données par traitement informatique pour en ressortir des résuiltats interessants. Je connais un collègue informaticien qui a fait le chemin inverse et qui s'est dirigé dans l'astronomie (au CNRS/JMMC) après une décennie passée dans le developpement logiciel pour les entreprises (mais le gars est une tronche en info). Enfin il arrive aussi que le besoin de travailler pour subvenir à ses besoins dicte le devenir de ses chères études au bout d'un moment :) 

Posté

Sur le site du CNAP (conseil national des astronome et des physicien, il y a les rapport des concours précédent 

http://cnap.obspm.fr/CNAP-Recrutement/archive_recrutements.html 

En chiffre : en 2018 il y a eu 125 demande pour 6 poste, l'age de recrutement moyen est de 33ans, ce qui signifie qu'il faut faire un post-doctorat (CDD) avant.

 

Après, sa dépend de tes motivation. Perso je suis un grand passionné et je tante ma chance car c'est un rêve de travailler dans ce domaine. C'est l'une de mes motivations principale. 

Tu es encore jeune, tu as le temps de choisir, de te réorienter, de préparer des plans de secours...

Posté

La prépa c'est pour former des ingénieurs à la base pas nécessairement pour se diriger vers de la recherche comme la fac après celà a peu d'importance pour travailler dans un domaine aussi spécialisé car il y aura quand même un concours à l'entrée, à moins que tu vises l'ingénierie et là tu as plus de voies et de choix.

Posté

Bonsoir,

 

Ma chef(fe) a fait prepa, école d'ingenieur, thèse et post-doc (en Californie), spécialisation astrophysique solaire. Sans poste en France à la sortie malgré plusieurs tentatives. Aucun problème pour se recycler comme comptable !

 

Il existe aussi des emplois dans les métiers sur la conception des équipements (satellites, télescopes) pour lesquels les compétences en astrophysiques sont nécessaires (pas toujours). Ces métiers suivent la gestion de projets.

 

Par ailleurs, il y aussi la filière des enseignants-chercheurs (universités).

 

Dans tous les cas, il y a bcp d'appelés et peu d'élus. Cela ne doit nuire à ta motivation. Il est toujours possible de "recycler" dans une autre filière.

 

 

Posté

Merci beaucoup de vos réponses rassurantes. Je me posais aussi une question à propos du nouveau bac et donc des spécialités à choisir pour la classe de première. La combinaison Math-Physique Chimie et Svt serait elle la meilleure? Je suppose que oui.

  • 1 mois plus tard...
Posté

De mon point de vue, Sciences de l'ingénieur et/ou informatique et numérique te seront plus utile que de la SVT, à moins que tu aies un goût pour l'exobiologie.

L'astronomie aujourd'hui c'est beaucoup de traitement de données, du big data et du machine learning.

  • J'aime 1
  • 2 mois plus tard...
Posté

Salut les gens j'aspire au métiers d'astrophysiciens, mais malgré mes recherches sur le parcours (2 ans de recherche et très peu de données🤬😡!) je ne suis pas parvenu à définir des parcours bien tracé seulement des approximations.

Posté (modifié)

Je ne sais pas trop à partir de quel niveau d'étude tu pose la question donc je reprends à partir du début :

 

D'abord le Lycée :

Je ne connais pas bien comment est appliqué la nouvelle réforme, mais ce qu'il faut c'est une bonne base en math/Physique et commencer l'informatique tôt est un plus du coup je dirais :

-physique-chimie + mathématiques et sciences informatiques et mathématiques/sciences de l'ingénieur en première

-physique-chimie + une des 4 autres spécialité cité juste avant

 

Ensuite il faut arriver à bac + 5, pour ça y'a deux voix possible qui semblent équivalente, par la fac ou par école d'ingénieur :

Cursus FAC :

-D'abord une licence en physique (3 ans d'études)

-Puis un master en astrophysique (2 ans d'études)

 

Cursus Ingénieur (je connais moins bien) :

-D'abord c'est 2 ans de prépa

-Puis dans les 3 ans d'école d'ingénieur (certaines permettent de suivre un master d'astrophysique pendant ce cursus).

 

Après il y a la thèse, c'est comme un apprentissage.

C'est un CDD de 3 ans avec salaire (of course) mais on est aussi étudiant. Où l'on apprend à faire de la recherche en la faisant.

 

Enfin on est prêt pour chercher un poste dans la recherche mais les poste permanent (CDI, fonctionnaire) sont très rare.

Il faut donc enchaîner entre 4 et 6 ans de post-doc, ce sont des CDD de 1 à 3 ans où l'on fait de la recherche et ça se fait très souvent à l'étranger.

 

Pour ce qui est des métiers il y en a 3 dans l'astrophysique (tous des CDI fonctionnaire) :

 

L'astronome engagé par le CNAP : C'est un métier avec 50 % de recherche, 25% d'enseignement (niveau fac) et 25% de tâche de service (du traitement de données, préparation d'instruments etc. quelque chose qui bénéficie à tous).

 

L'enseignant chercheur engagé par une université : C'est un métier avec 50% de recherche et 50% d’enseignement en fac (voir plus).

 

Le chargé de recherche engagé par le CNRS : C'est 100% de recherche.

 

Dans tout les cas il y a très peu de débouché, ils faut compter 20 candidats par poste en moyenne et l'on est pas certain d'avoir un poste un jour !

Pour ce qui est de la ré-orientation ça se fait sans problème au niveau des études, après la thèse ça se fait aussi (les connaissances en informatique, traitement de données et statistiques sont prisées) mais on s'en sort moins bien que si on était directement vers ces métiers back-up. Et c'est pas forcément facile à vivre de se ré-orienter à 30 ans.

 

Je terminerais avec un message : ne voyez pas le métier d'astrophysicien comme une finalité car il a des défauts, il faut faire des sacrifices pour y arriver et on est pas sur d'y arriver, quelque soit notre motivation.

Mais cela doit rester une motivation pour apprendre, vous avez toutes vos études pour découvrir ce qui vous plait.

 

Modifié par Farsight
Posté

Et a vrai dire, c’est pas simple du tout. Mon fiston est en 1ère année de Physique à l’EPFL et ça n’est vraiment pas une balade de santé !

Posté
Le 20/01/2019 à 18:28, Skywatcher707 a dit :

Ma chef(fe) a fait prepa, école d'ingenieur, thèse et post-doc (en Californie), spécialisation astrophysique solaire. Sans poste en France à la sortie malgré plusieurs tentatives. Aucun problème pour se recycler comme comptable !

 

Parfois je me dis qu'il vaut mieux assurer un métier qui nous plaira même si ce n'est pas "Astrophysicien" et qui nous assura à la fois de quoi subvenir à nos besoins et du temps libre pour s'adonner à sa passion plutôt que de s'obstiner dans des filières difficiles assurant très peu de débouchés qui au final en laisseront beaucoup sur le carreau. Je dis ça car j'en ai vu pas mal se retrouver sans rien à la fin de longue et périeuses études et surtout sans avoir le choix que de prendre n'importe quel job pour vivre ensuite.

  • 3 mois plus tard...
Posté

Bonjour à tous,

je viens de parcourir ce post et ça m'a fait tout drole :

@Oodini j'ai vu ton conseil et la collection Atlas: https://www.leboncoin.fr/livres/1376824950.htm/ m'a rappelé toute mon adoslescence. C'était dans ma période la plus intense astro, je devais avoir entre 12 et 14 ans et j'ai lu intégralement cette encyclopédie: toutes les semaines, un fascicule de 20 pages acheté à la maison de la presse et au bout de 2ans, la collection complète :)

Aujourd'hui, je partage pour ceux qui aiment une série que j'ai découvert récemment et que j'ai adoré: la nouvelle version de Cosmos avec Neil deGrasse. Passionnante et surtout décrivant le principe de l'approche scientifique de manière remarquable. 

 

Maintenant, pour le sujet de "en faire un métier", mon avis est qu'il y a effectivement plusieurs manière d'aborder le sujet. Je vais simplement décrire le mien. Je me rappelle ce que m'a dit un jour mon beau frère quand j'évoquais avec lui mes projets avec ma femme. J'avais 30 ans à l'époque. Il me disait : "un projet qui peut te sembler solide et pérenne à 30 pourra te sembler loin de tes envies et aspirations à 40 ou 50 ans". Nous parlions à l'époque de l'achat d'une maison ou d'un appartement mais je trouve cette phrase très vraie. On mesure mal  à 15, 20 ou 30 ans ans l'effet que peut avoir 20 ans de vie profesionnelle.

 

A 12-14 ans, l'astronomie était une telle passion que c'était vraiment un métier auquel j'aspirais, j'avais rencontré beaucoup de gens et  on m'avait bien parlé du sujet d'être bon en science. 

J'ai eu de la chance, c'était mon cas et je me suis retrouvé quelques années plus tard sur le plateau de Palaiseau à échanger avec différents chercheurs des laboratoires de l'X.  

J'étais et je suis également un passionné de rugby et je dois reconnaitre que le monde que j'ai découvert m'a un peu refroidi. Le contexte est peut être surtout français mais ça manquait de dynamisme et le soutien collectif qu'on pourrait imaginer entre "chercheurs qui cherchent" laissait surtout place à une certaine course à la publication.

Autre phénomène à ne pas négliger, le savoir est cumulatif et donc, il faut aller loin pour trouver des sujets "originaux" surtout à l'heure d'Internet et du partage mondial. Je me souviens du chercheur en math, et il lui a fallu un certain temps de définition de concept et de terminologie pour expliquer ce sur quoi il travaillait et c'était du genre: je cherche à démontrer que  la proposition "tartempion" pour n=3 est équivalente à la proposition pour n=2. Bref, il n'était pas à re-définir un nouveau théorème de Bolzano Weierstrass ...

Aujourd'hui l'informatique et le savoir faire informatique a pris une grande place également.

 

Ce n'est pas pour ne pas donner envie mais si tu as le gout des sciences, j'aurai tendance à conseiller de prendre des options qui te laissent du choix. Dans les écoles d'ingénieur, si tu aimes l'astronomie et les sciences associées, tu as des pistes comme Sup Aéro, Sup Optique (sur le plateau de palaiseau également). Bref les prépas scientifique ont le mérite d'avoir un champ du possible large et tu testeras ton gout aux matières scientifiques. 
 

A l'époque, je me suis dit que j'allais prendre un voie professionnelle classique et que je garderai l'astro en passion.  Un long break et 30 ans après me revoilà à avoir des frissons en remettant l'oeil à l'oculaire :) 

Bref, une passion est une passion, tant que tu prends du plaisir, tu t'y retrouveras, même si ce n'est pas un métier. 

 

En ce qui me concerne, j'ai quelques passions qui n'auraient jamais pu devenir un métier et peut être même que j'aurai perdu le gout de cette passion si j'avais essayé d'en faire un métier...

  • J'aime 1
Invité Oodini
Posté
il y a 6 minutes, Djibi a dit :

Bonjour à tous,

je viens de parcourir ce post et ça m'a fait tout drole :

@Oodini j'ai vu ton conseil et la collection Atlas: https://www.leboncoin.fr/livres/1376824950.htm/ m'a rappelé toute mon adoslescence. C'était dans ma période la plus intense astro, je devais avoir entre 12 et 14 ans et j'ai lu intégralement cette encyclopédie: toutes les semaines, un fascicule de 20 pages acheté à la maison de la presse et au bout de 2ans, la collection complète :)

 

Ceci dit, je vais peut-être finir par acheter cette collection sur Le Bon Coin, car mon chien de l'époque avait à moitié bouffé un des volumes.

 

il y a 6 minutes, Djibi a dit :

Aujourd'hui, je partage pour ceux qui aiment une série que j'ai découvert récemment et que j'ai adoré: la nouvelle version de Cosmos avec Neil deGrasse. Passionnante et surtout décrivant le principe de l'approche scientifique de manière remarquable.

 

Tu pourrais m'en dire plus (éventuellement sur le sujet que j'ai mis en lien) ? J'ai cherché ton auteur, mais n'est pas trouvé de "série".

 

Posté

C’est une série TV, l’orIginal date des années 80 avec Carl Sagan. 

Je l’ai vue sur Netflix, elle est dispo en ce moment sur Arte à la demande avec pas mal de documentaire très bien fait sur les découvertes de la sonde Cassini et la sonde New Horizon 

 

de la vulgarisation scientifique tres bien faite cosmos ,avec un coté ´histoire des sciences’ que j’aime beaucoup 

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