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Bonjour,

A la lecture de "l'abstract" j'en retiens qu'il s'agit d'une forte présomption basée sur une réflexion d'ondes radars "similaire" à celle que provoque l'eau.

En revanche rien n'indique que l'épaisseur de la couche ait pu être mesurée (on ne voit pas bien d'ailleurs comment avec cette technique)

Ce la reste très très prometteur, mais soyons prudents..

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il y a 3 minutes, Denis Udrea a dit :

Bonjour,

A la lecture de "l'abstract" j'en retiens qu'il s'agit d'une forte présomption basée sur une réflexion d'ondes radars "similaire" à celle que provoque l'eau.

En revanche rien n'indique que l'épaisseur de la couche ait pu être mesurée (on ne voit pas bien d'ailleurs comment avec cette technique)

Ce la reste très très prometteur, mais soyons prudents..

 Il faut au moins une étendue d'eau de plusieurs km sur plusieurs 10 aines de cm d'épaisseur.

Ils en concluent d'ailleurs que rien n'empêche donc qu'il  y en ait pas ailleurs de plus petites !

Citation

The limited raw-data coverage of the SPLD (a few percent of the area of Planum Australe) and the large size required for a meltwater patch to be detectable by MARSIS (several kilometers in diameter and several tens of centimeters in thickness) limit the possibility of identifying small bodies of liquid water or the existence of any hydraulic connection between them. Because of this, there is no reason to conclude that the presence of subsurface water on Mars is limited to a single location.

 

Posté

Un article très intéressant sur le site de C&E. D’abord parce qu’il donne une explication sur ce résultat très tardif de l’instrument MARSIS, ensuite parce qu’il avance des hypothèses sur la nature de ce « lac » :

 

https://www.cieletespace.fr/actualites/un-lac-sous-la-surface-de-mars-ou-de-la-slush?utm_source=AFA+-+Liste+g%C3%A9n%C3%A9rale&utm_campaign=644ca444cf-EMAIL_CAMPAIGN_2018_07_17_02_15_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_8f5fd4f34c-644ca444cf-217192913&mc_cid=644ca444cf&mc_eid=7335a95bf3

 

Extraits :

« …Cet écho intense, les chercheurs l’avaient vu depuis plusieurs années, mais ils ne l’avaient pas interprété comme de l’eau liquide, car le signal ne revenait pas à chaque fois que Mars Express passait au-dessus du pôle. Puis, ils ont réalisé que l’ordinateur de bord compressait les données afin de réduire le volume à stocker, ce qui faisait disparaître l’anomalie. Ils ont donc réquisitionné une puce à bord de Mars Express pour stocker les données brutes. En les analysant, ils ont découvert que l’intense écho revenait bel et bien à chaque orbite et qu’il devait s’agir d’une étendue d’eau liquide

« C’est un résultat solide. Mais la présence d’eau liquide à cette latitude est très surprenante », commente Valérie Ciarletti. « À 1,5 km de profondeur sous le pôle Sud, il fait environ -60 °C, soit beaucoup trop froid pour que la glace se transforme en eau, ajoute Nicolas Mangold, spécialiste de géologie martienne à l’université de Nantes. Certes, la pression fait baisser la température à laquelle l’eau fond [sur Terre, c’est 0 °C au niveau de la mer, NDLR], mais pas suffisamment. Il faut s’enfoncer à 5 ou 6 km de profondeur pour atteindre le point de fusion. Pour que l’eau fonde à cette haute latitude et à relativement faible profondeur, il faut qu’elle soit mélangée à de très grosses quantités de sel. »

Ce lac d’eau liquide serait donc en réalité une étendue de saumure, c’est-à-dire de la glace d’eau chargée de sel, donc fondue (de la même manière que la glace sur nos routes fond quand on y ajoute du sel). L’équipe d’Orosei admet d’ailleurs que cela pourrait être une interprétation du signal.

« Il est possible aussi que cette zone précise de Mars se trouve au-dessus d’une anomalie thermique, une sorte de point chaud qui fait grimper la température. Il peut également s’agir d’un mélange des deux : beaucoup de sel ET un point chaud », avance Valérie Ciarletti.

Dans tous les cas, la vie dans ce milieu paraît difficile. « Certes, sur Terre, nous avons identifié des organismes extrêmophiles capables de s’épanouir dans des conditions hostiles — des environnements très froids, très chauds, très acides, très salés —, mais la quantité de sel nécessaire à obtenir de l’eau liquide au pôle, à 1,5 km sous la surface est telle que l’on a bien du mal à imaginer que toute forme de vie pourrait s’y développer », poursuit la chercheuse.

Posté

Ils cherchent absolument de l'eau donc 'trouvent' de l'eau partout ( enfin des indices qui pourraient etre interpreté comme de l'eau).... puis finalement non...

 

Ils feraient mieux de chercher deshenolenes capables de reproduire cette signature radar sans les conditions martiennes... des hydrates de Co2 par exemple, une separation de phase ou toute autre phenomene encore inconnu plutot que suposer que c'est bien de l'eau en ajoutant un tas de choses improbables pour que ca puisse en etre (saumure tres concentrée, point chaud....)

  • 2 semaines plus tard...
Posté

By creating oxygen on the planet, humans will be able to breathe while they explore and possibly even set up a habitat. Dubbed MOXIE  short for Mars OXygen In situ resource utilization Experiment  the instrument is designed to take carbon dioxide from the Martian atmosphere and use it to produce oxygen.

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