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Il y a 1 heure, charpy a dit :

Oui c'est une évidence qu'il faut réduire massivement la conso d'energie. C'est la base.

 

Sur le papier ou le tableur Excel cette remarque prise toute seule dans sa verticalité est imparable et s'impose comme une évidence, c'est en effet l'une des très très rares solutions pour stopper ou du moins fortement ralentir le train qui nous mène droit dans le mur.

 

Cependant, il est impossible de ne raisonner qu'en verticalité. Le Monde est ainsi fait qu'il y a de très fortes dépendances entre toutes les composantes qui forment notre civilisation et les conséquences ne se feront pas attendre si on ne bouge qu'une composante sans s'intéresser à toutes les autres :

 

1) Qui dit ou fait une réduction de consommation d'énergie dit et fait implicitement une baisse voire un passage structurel en négatif de la croissance.

2) Qui dit ou fait de la décroissance structurelle au delà de -2% annuels, bloque automatiquement le système monétaire international.

3) Qui dit ou bloque le système monétaire international effondre le système financier international.

4) Qui dit ou effondre le système financier international effondre la civilisation puisque toute notre vie administrative et financière personnelle est maintenant irrémédiablement dématérialisée car à plus de 90% fictive. (Ceci je l'ai déjà démontré ici plusieurs fois sans grand succès il est vrai et très très peu de retours)

5) Qui dit ou effondre la civilisation provoque un retour aux âges sombres et son premier dogme : l'ultra-violence physique d'abord, psychique ensuite.

 

Cette perspective ne m'intéresse absolument pas, est-il utile de le démontrer ! Donc Exit la décroissance appliquée toute seule, c'est un suicide civilisationnel.

 

Tout notre modèle sociétal repose depuis la fin du XV ième siècle sur un modèle de croissance financière, virage pris par la troisième révolution de Homo Sapiens, la révolution scientifique. C'est un choix que nous ne maitrisons plus depuis longtemps. Certes nous devons réduire ou stopper la consommation d'énergie fossile, [qui n'est rappelons-le qu'une phase transitoire qui ne durera que le temps des réserves qui sont encore immenses et vont croissantes avec l'augmentation de son prix, c'est mécanique,] mais nous devons la remplacer AVANT par une autre source dont les caractéristiques et les performances sont à tout le moins équivalentes mais tant qu'à faire qu'elles lui soient supérieures.

 

Il n'y a quasiment plus aucun dirigeant important sur cette Planète qui n'aie compris cette situation et se trouve placé devant un terrible dilemme :

1) Soit je stoppe l'énergie fossile tout de suite et j'ai une chance de remplir ma part de l'accord de Paris COP21, mais j'effondre immédiatement ma civilisation,

2) Soit je maintiens ma consommation énergétique fossile mais je détériore gravement le climat à un terme au delà de mon temps de dirigeant.

 

La description de la situation se résume essentiellement à cela, la solution est à un degré de complexité à la limite de la compréhension humaine. Aussi, mettez vous un instant à la place de l'un ou l'autre de ces dirigeants et dites en votre fort intérieur en toute honnêteté quels seraient vos choix dans l'intérêt général.

 

Les "Yaca", "fautqu'on" ne sont strictement plus d'actualité, la préservation des positions dominantes des fabricants d'énergie non plus.

 

Bonne réflexion à chacune et à chacun.

 

Ney

 

 

 

 

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Et un petit coup d'ingénierie, ça manquait !

Sur Futura Sciences: balancer des poussières pour réduire l'ensoleillement!

De plus en plus drôle !

Posté (modifié)

Il paraît que le livret A pourrait financer les centrales nucléaires.

Mon livret A est rémunéré à 3%, mais j'ai une conscience écologique. J'ouvre donc un livret B à 0,01% (0,01, je ne plaisante pas) et j'y déverse tout mon livret A. Et vous ? 

 

 

Il y a 3 heures, rmor51 a dit :

Et un petit coup d'ingénierie, ça manquait !

Sur Futura Sciences: balancer des poussières pour réduire l'ensoleillement!

De plus en plus drôle !

 

Si au moins on pouvait compter sur les poussières fines de l'usure des pneus, je roulerais davantage, mais malheureusement ce sont des poussières noires, celles qui aggravent le réchauffement. 

Modifié par Albuquerque
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Il y a 8 heures, Albuquerque a dit :

Je m'engage à avoir en 2050 réduit ma production personnelle de CO² à zéro...

Seras tu encore sur terre ? 😏

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Il y a 10 heures, rmor51 a dit :

Plus sérieusement, quelles solutions pratiques pour passer de 10 à 2 tonnes de CO2 par français d'ici 2050 ?

 

Je ne pense pas que tu trouveras les solutions ici. C'est tout un ensemble de changements à faire à une échelle individuelle et collective.

Ces changements ne peuvent se faire que si, individuellement, on a compris deux choses:

1) Ce qu'est le réchauffement climatique dans tous ses aspects y compris les conséquences sur l'homme et ses sociétés.

2) Quelles sont l'impacts de nos actions et donc quels sont les changements à faire en premier et ceux qui sont moins important... A minima, faire son bilan carbone.

 

Sans ces deux points, les personnes n'ont pas de raisons de changer. Ces changements sont, alors, vécus uniquement comme une contrainte et une perte de liberté.

Pour l'avoir observé, ceux qui l'ont compris changent leur manière d'envisager le futur et évoluent sans être écolo.

 

Il m'est évident que les impacts carbone des un et des autres n'est pas le même, que les changements à faire ne sont pas la même et que leur déploiement d'ici à 2050 peut se faire dans des ordres différents.

 

L'impatc carbone des francais à trois grandes composantes :

1) le transport (100gCO2/km x 20000 km/an = 2 tonnes de CO2/an) et un voyage en avion Paris/NY AR =2 tonnes).

2) le logement : construction et chauffage.

3) l'alimentation en particulier l'alimentation carnée.

 

Globalement, c'est une question de consommation excessive.

 

Faire les points 1 et 2 permettent de voir les solutions.

 

Liens internets à suivre.

 

 

 

 

 

 

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Le 09/02/2023 à 16:17, 22Ney44 a dit :

Cette perspective ne m'intéresse absolument pas, est-il utile de le démontrer ! Donc Exit la décroissance appliquée toute seule, c'est un suicide civilisationnel.

 

Juste pour info nous avons attaqué le virage décroissance en europe par manque d'énergie (ca s'appelle inflation en europe mais c'est pareil, l'errosion de la monaie). La pluspart des gens sont impactés mais dans le meme temps les plus riches n'ont pas perdu une miette de croissance. Comment crois tu que ca va finir  d'un point de vue civilisationnel?

 

Est ce que la croissance a un sens ? Chauffer a 19 cette année, 20 l'annee prochaine, 22 la suivante juste pour faire plaisir au banquier?

C'est un peu ce qu'on fait en étant tout le temps stimulés sur nos envies plutot que sur nos besoins : nouvelle voiture alors que l'autre fonctionne trés bien, nouveau téléphone, la piscine dans le jardin, nouvel ULM etc...

 

S'il y a de la croissance démographique la croissance globale a un sens sinon il y a appauvrissement individuel. mais la aussi il faut de la decroissance et dans ce contexte de baisse démographique maintenir de la croissance économique est encore plus absurde. Ca traduit juste la main mise des financiers sur l'économie. Et en même temps c'est une évidence car tout cet argent crée n'est que de la dette.

 

Effectivement il va falloir faire table rase de tout ça.  C'est le verrou. Mais effectivementnil faut avoir un autre modèle societal ''solide'' à proposer pour pas tomber dans le chaos social, et effectivement la vie sera beaucoup plus dure que maintenant mais il y  aura des perspectives durables contrairement a maintenant.

Modifié par charpy
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Il y a 11 heures, rmor51 a dit :

Plus sérieusement, quelles solutions pratiques pour passer de 10 à 2 tonnes de CO2 par français d'ici 2050 ?

 

Il fait accepter de remettre en cause beaucoup de choses :

- habiter a coté du boulot pour y aller a pied ou en vélotaf,donc changer de boulot ou de baraque,

- une seule voiture par famille et on part pas a 500km un week end sur 2 pour aller voire tante roberthe a l'hepad (skipe 2xx par semaine c'est aussi bien),

- pas de voyage en avion, peu de grand déplacements >500km et exclusivement en train

- logement dense (immeuble, mittoyenneté) trés bien isolé et/ou beaucoup plus petit (moins a chauffer moins tendance a accumuler des objets matériel quand c'est petit),

- alimentation sans viande rouge (mieux pour le coeur et l'intestin) et moins carnée.

- éviter de céder a des modes (vetements, frigo americain...)

- réparer les vieux trucs plutot que racheter, et en cas d'achat choisir la plus grande efficacité énergétique

- s'equiper en chauffe eau solaire, ou panneaux pv si c'est techniquement possible

- limiter sa conso numerique et passer plus de temps en vrai lien social. Tapper le carton au pmu, ou jouer au petits chevaux en famille plutot que d'etre chacun derriere son ecran qui pompe de la bande passante et du serveur.

 

Ca fait deja pas mal et je pense qu'on doit arriver sous les  2tonnes avec ça. Reste le poste alimentation qui est assez incompressible et doit déjà representer une grosse part.

 

Rien d'insurmontable mais ca pique un peu en terme de confort de vie, de ''marqueurs sociaux de réussite'' donc tout le monde fait l'inverse! Plus grosse voiture (et la plus neuve possible), plus grosse maison (et avec piscine si possible) quitte a aller habiter plus loin, le plus de voyages lointains possibles mais le plus vite possible donc avion a gogo (plutot que faire train rando a 300km dans le massif central)....

 

C'est pas qu'une question de moyens techniques et financier c'est une question d'égo, d'habitude, de confort...

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Bienvenue à Phnom Penh 1975 et zut pour la tante Roberte qui n'a pas compris qu'un petit voyage en Belgique ou en Suisse serait la meilleure solution pour elle. On lui tolérerait même la première classe dans le train.

 

Modifié par Albuquerque
Posté
Il y a 3 heures, charpy a dit :

Ca fait deja pas mal et je pense qu'on doit arriver sous les  2tonnes avec ça. Reste le poste alimentation qui est assez incompressible et doit déjà representer une grosse part.

 

Pourriez-vous nous montrer les données chiffrées de cette affirmation en partant de la liste que vous avez faite au dessus ? J'ai essayé à partir des chiffres publiés par le GIEC. Votre liste en étant généreux poste par poste permet d'économiser entre 1,5 et 2 tonnes/an/habitant, donc hors course. C'est désolant car les efforts durs sont faits en pure perte car sans résultats signifiants sur le climat.

Notre alimentation telle qu'aujourd'hui produit environ 3 tonnes d'équivalent CO2/habitant/an. Donc si ce poste est relativement incompressible comme vous l'écrivez, il y a ces 3 tonnes dans le bilan soit déjà 50% au dessus de la cote, et nous n'avons pas encore envisagé les autres incompressible, je n'en citerai qu'un seul : l'Administration. A ce jour c'est 1,4 tonne/an/habitant. Donnez nous un indice crédible qui montre qu'un abaissement ne serait-ce que de 20% soit possible.

Allons Charpy, il y a le rêve, vous nous le montrez souvent, il y a la réalité sur laquelle personne n'a prise, les deux ne se superposent pas du tout.

Il y a 3 heures, charpy a dit :

Rien d'insurmontable mais ca pique un peu en terme de confort de vie, de ''marqueurs sociaux de réussite'' donc tout le monde fait l'inverse! Plus grosse voiture (et la plus neuve possible), plus grosse maison (et avec piscine si possible) quitte a aller habiter plus loin, le plus de voyages lointains possibles mais le plus vite possible donc avion a gogo (plutot que faire train rando a 300km dans le massif central)....

On dirait que vous vivez sur une autre planète ou complètement hors des réalités de celle-ci. La litanie de poncifs que vous énumérez prête plutôt à sourire. Pour ma part elle me désole car vous ne prenez pas en compte, une fois encore, la réalité.

 

Il y a 3 heures, charpy a dit :

une seule voiture par famille et on part pas a 500km un week end sur 2 pour aller voire tante roberthe a l'hepad (skipe 2xx par semaine c'est aussi bien),

Nous touchons là les profondeurs inhumaines de votre idéologie quand vous parlez de tante Roberte, j'entends par là le respect dû aux anciens qui, tant qu'il prévalait, maintenait chaque civilisation dans ses valeurs. Vous verrez, lorsque devenu le vieux tonton Charpy "casé" dans un HEPAD dont je n'ose même pas imaginer le modèle selon votre idéologie, si d'avoir pour seule compagne d'affection une tablette sur laquelle vous verrez vos "proches" devenus en réalité  si lointains sera un bienfait dans une vie devenue morne, monotone et vraiment plus qu'inhumaine.

C'est vraiment désolant qu'un cerveau aussi bouillonnant que le vôtre se soit empêtré dans une idéologie inhumaine au lieu de foisonner d'idées pour imaginer un autre Monde que celui que nous vivons, bien meilleur pour chaque humain et non punitif comme vous l'appelez à chaque fois de vos vœux monacaux.

 

Ney

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il y a 27 minutes, 22Ney44 a dit :

.............................................................La litanie de poncifs que vous énumérez prête plutôt à sourire........................................................................Nous touchons là les profondeurs inhumaines de votre idéologie quand vous parlez de tante Roberte..............................................empêtré dans une idéologie inhumaine

 

C'est ce que je lui ai répondu en deux lignes, mais pourquoi pas trois paragraphes !

 

Posté

Je dispose de la version chinoise de Google Earth, celle qui mise à jour par ballons sillonnant la planète voit tout au centimètre près. Charpy ayant publié la photo de sa maison, je l'ai trouvée sans peine. Vous allez rire : sous ce pseudonyme se dissimule tante Roberte qui a servi de modèle à tati Danielle.

  • Comme je me gausse! 2
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Il y a 5 heures, ursus a dit :

L'impatc carbone des francais à trois grandes composantes :

1) le transport (100gCO2/km x 20000 km/an = 2 tonnes de CO2/an) et un voyage en avion Paris/NY AR =2 tonnes).

2) le logement : construction et chauffage.

3) l'alimentation en particulier l'alimentation carnée.

Intéressant bien sûr mais il faut considérer:

en 1 : tous ceux qui n'ont pas le travail à leur porte ! et ils sont nombreux ! il suffit de regarder les autoroutes aux heures de pointe, autrement dit des voyages en avion il y a beaucoup par an....le transport aérien évolue et dans qq années les pb de CO2 seront en passe d'être résolu ...mais le travail à 3 pas de sa porte pour tout le monde ?

En 2 : pour les habitations nouvelles , les constructions à bilan énergétique nul ou quasi nul sont disponibles, il reste la considérable somme des vieilles constructions dont beaucoup sont peu améliorables (cas dans les centre ville...il y a un travail absolument considérable de nouvelle architecture.

en 3 : la vengeance de la génération 1930-1940 qui s'est rattrapée sur la viande abondamment après la pénurie des années 1940-1947 ( ? besoins calculés à 125 % de protéines animales avec augmentation du gras) un peu moins de consommation de viande et plus de fibres alimentaires et glucose serait déjà meilleurs. le prix actuel de la viande rouge met déjà un sérieux coup de frein à cette consommation. le régime végane est une hérésie qui va nécessiter en qq années des compléments alimentaires.

Posté (modifié)

Tante Roberte n'a pas craint avec son diplôme d'ingénieur de prendre un emploi au smig parce qu'il est à trois kilomètres de chez elle. Donc vous pouvez le faire. Si ce salaire ne vous suffit pas vous pouvez comme tati l'arrondir en vous cassant les reins au soleil pour désherber les champs à la main pendant vos congés comme dans une rizière en Corée du Nord.

Je sais, le smig a disparu en 1970.

Modifié par Albuquerque
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Le 10/02/2023 à 12:56, rmor51 a dit :

Des solutions albuquerque et 22ney44 ?

Oui bien sûr. Pour moi il n'était pas question de monter au front sans hypothèses alternatives crédibles, réalisables sans recul du confort de vie actuel. J'avais initié la réflexion il y a quelques mois, peut-être un an ici même dans ce fil, pour une démarche collective. Je fus désappointé au regard de l'absence de la plus petite réaction.

J'ai réfléchi à cette situation depuis le milieu des années 80. J'avais créé avec deux autres chercheurs férus de mathématiques, l'une de l'Université de Turin, l'autre, enseignant et titulaire d'une chaire à Berkley,  un groupe de réflexion sur le devenir de notre Planète à l'horizon 2100. Très tôt nous avions établi que "ça ne passait pas du tout" et avions proposé une publication sur la situation et ses hypothèses plausibles d'évolution. Veto avec menaces de nos tutelles respectives. Tout était dit. Nous étions en 1988.

Le groupe a continué à travailler et travaille sans doute encore dans l'anonymat. Je l'ai quitté, comme les deux autres fondateurs, pour laisser place à la jeune génération. L'une des décisions majeures à la création est que ce groupe ne peut excéder 30 personnes. Au delà la productivité du groupe ne cesse de décroitre. C'est un fait sociologique. La marche suivante se situe à 150 personnes. C'est le nombre maximum de personnes qu'un individu peut connaitre dans un même groupe humain.

Revenons à nos moutons.

 

Je suis très heureux de votre remarque et demande @rmor51. Nous allons peut-être pouvoir relancer cette idée d'un travail commun d'imagination et de conception d'un possible prochain modèle énergétique qui ne rogne en rien notre niveau de vie et permet un retour rapide à une source complètement décarbonnée de l'énergie. Je l'ai imaginé, construit et consolidé. Le financement n'en est pas difficile car il atteint trois objectifs différents, donc construit avec trois sources de financement mises en synergie. Ce mode de fonctionnement EST ma marque de fabrique. Chaque euro public doit servir non pas une seule cause mais au moins deux sinon trois. C'est un moyen très efficace pour améliorer l'efficience de l'argent public. Cette démarche se heurte bien évidemment à la résistance féodale de la haute Administration où il est hors de question de partager son pré carré.

 

Depuis une dizaine d'années j'ai travaillé sur la définition d'une source d'énergie idéale. J'ai fini par isoler 10 critères techniques, économiques et politiques. J'ai ensuite passé au crible de ces douze critères chacun des moyens connus de production d'énergie pour en évaluer la capacité de chacun à être retenu. Une fois ce tableau réalisé, il me fut facile de combiner quelques techno déjà existantes pour satisfaire TOUS les critères.

 

Dans un premier temps je vous invite à me contacter en MP pour échanger nos numéros de téléphone et partager lors d'un premier contact. Ce sera avec un énorme plaisir. Si d'autres personnes se sentent également concernées pour réfléchir en groupe sur ce sujet, ce sera avec une immense satisfaction que j'accueillerai la proposition. J'ai bien conscience de passer ainsi pour un OVNI, mais bon il faut bien se lancer quitte à prendre un risque. Ce n'est qu'à ce prix que les choses avancent.

 

Ney

 

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il y a 10 minutes, 22Ney44 a dit :

. Cette démarche se heurte bien évidemment à la résistance féodale de la haute Administration où il est hors de question de partager son pré carré.

et comment !...c'est en travaillant dans l'administration qu'on voit toute la verticalité du pouvoir, c'est effrayant de conservatisme étroit....même dans le privé on évolue...pas dans l'administration où il faut compter 40 ans pour voir bouger qq chose...

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Enfin une lueur d'espoir dans nos lugubres ténèbres : selon une récente découverte en Chine (en 2015, hélas écourtée en 2019 vu les désagréments apparus à proximité de l'Université employant le chercheur Xu Dai, -Université de Wuhan-), le renouveau de la Vie après une extinction de masse serait bien plus rapide que ce qu'on en pensait.

La plus grande catastrophe que le vivant ait connu (avant celle que nous lui infligeons, il faut bien dire...) fut celle de la fin du Permien, qui vit entre 90 et 98 % (selon qu'on s'adresse aux terrestres ou aux marins) des êtres vivants disparaître en quelques dizaines de milliers d'années.

Il n'a fallu qu'un petit million d'années pour qu'une faune riche d'un bon millier de poissons et crustacés se rétablisse.

Certes, vu qu'on détruit la vie à un rythme d'une centaine de fois supérieur, il faudra sans doute un peu plus de temps pour qu'on récupère de quoi faire un plateau de fruits de mer.

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Credit: Dinghua Yang, Haijun Song

Chacun aura reconnu un Coelancanthiforme (chair ferme, à griller) quelques Ammonoïdes (pour amateurs seulement) et des crevettes (malacostracés, ça décore toujours le plateau). Les machins allongés sont sans doute des Conodontes, donc de respectables ancêtres de @charpy on va pas manger papy, quand même.

Posté (modifié)
Le 10/02/2023 à 13:08, Albuquerque a dit :

 Vous allez rire : sous ce pseudonyme se dissimule tante Roberte qui a servi de modèle à tati Danielle.

 C'est bien pour ça que je veux voir personne dans mon HEPAD : à chaque fois y m'font chier à passer à l'heure de mon feuilleton préféré! j'arrive pas à comprendre ma série avec un épisode sur deux.  😅

 

Plus sérieusement, c'est pas de ne pas aller voir les gens en hepad qui est une hérésie c'est de les y mettre.

 

Le 10/02/2023 à 15:39, 22Ney44 a dit :

Chaque euro public doit servir non pas une seule cause mais au moins deux sinon trois. C'est un moyen très efficace pour améliorer l'efficience de l'argent public. Cette démarche se heurte bien évidemment à la résistance féodale de la haute Administration où il est hors de question de partager son pré carré.

 

Justement je pense que ce qui coince au delà de la thermodynamique et de l'énergie (et des autres ressources aussi) c'est le modèle sociétal, ce en quoi les gens croient, ce qu'ils veulent vraiment. Bien que vous m'en prêtiez l'intention je suis bien loin de vouloir bourrer les cranes à la EELV pour un monde plus green bienpensant tout en ne changeant rien dans le modèle eco : manger des tomates bio sous serre d'espagne, s'habiller en coton bio produit par des petites mains en Ouzbékistan et cousu au Bengladesh, habiter dans une belle bâtisse en vieilles pierre ça c'est déja plus compliqué, très énergivore. la yourte c'est seulement pour les vacances.

 

Je pense que les gens sont assez grand pour décider par eux même mais qu'ils préfèrent faire passer l'individuel avant le collectif. Avec le réchauffement on ne devrait plus pouvoir faire l'autruche, on a tous une grosse responsabilité, surtout quand on a un niveau de vie élevé et qu'on a bien accès à l'information !

 

J'ai l'impression Ney que tu proposes un modèle alternatif mais "externe" plus ou moins clé en main. A voir si ça peut coller aux aspirations et à la question de la durabilité des ressources physiques (pas seulement énergétiques). pour moi la solution est dans le passé : jusqu'en 1850 l'humanité était 100% ENR (ce qui ne l'a pas empêché de faire des dégâts environnementaux = déforestation de l'europe, asséchement des marais)

Modifié par charpy
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Le 10/02/2023 à 13:28, PEV77 a dit :

Intéressant bien sûr mais il faut considérer:

en 1 : tous ceux qui n'ont pas le travail à leur porte ! et ils sont nombreux ! il suffit de regarder les autoroutes aux heures de pointe, autrement dit des voyages en avion il y a beaucoup par an....le transport aérien évolue et dans qq années les pb de CO2 seront en passe d'être résolu ...mais le travail à 3 pas de sa porte pour tout le monde ?

En 2 : pour les habitations nouvelles , les constructions à bilan énergétique nul ou quasi nul sont disponibles, il reste la considérable somme des vieilles constructions dont beaucoup sont peu améliorables (cas dans les centre ville...il y a un travail absolument considérable de nouvelle architecture.

en 3 : la vengeance de la génération 1930-1940 qui s'est rattrapée sur la viande abondamment après la pénurie des années 1940-1947 ( ? besoins calculés à 125 % de protéines animales avec augmentation du gras) un peu moins de consommation de viande et plus de fibres alimentaires et glucose serait déjà meilleurs. le prix actuel de la viande rouge met déjà un sérieux coup de frein à cette consommation. le régime végane est une hérésie qui va nécessiter en qq années des compléments alimentaires.

 

Ce qui est certain est que :

- Chacun ayant une situation différente, les actions ne seront pas les mêmes ni dans le même temps. Il est aussi clair que les évolutions doivent être à l'échelle individuelle  et collective. La dimension sociale (ie en tant que collectivité) fait parti du changement. Nos sociétés ont  à évoluer. Faire des grands centres de travail où tous les "travailleurs" convergent chaque matin et inversement n'est pas favorable.

- Commencer la démarche en disant c'est "impossible" ne permet en aucun cas de démarrer une démarche de changement.

 

pour 1: le changement doit se faire d'ici à 2050 soit moins de 30 ans. Les avions achetés aujourd'hui voleront (because business) au moins 20 ans. Ils ne sont déjà pas adapté pour 2030/2040. Il est également nécessaire de prendre en compte le renouvellement de la flotte dans son ensemble)

Les diminutions d'émission du transport aérien qui sont envisagés actuellement sont seulement de 20% auquel il faut prendre en compte les délais de développement et de mise sur le marchés. 2 tonne pour un Paris NY se transforme donc en 1,6 tonnes à comparer avec l'objectif de deux tonnes.

Si l'avion devait compter pour 10% de l'objectif, il faudrait qu'il n’émette que à 0,2 tonne par an pour TOUT les voyages. L'avion à hydrogéne aura aussi des impacts importants même avec de l'hydrogéne vert. Les trainées de hautes altitudes double l'empreinte carbone actuelle et ce n'est que de l'eau gelée.

Pour 2: Il n'est pas question de rendre les vieilles habitations sans aucune perte thermique . C'est évidement impossible. Par contre, on peut largement diminuer leur perte énergétique. Diminuer par deux leur  perte d'énergie est largement faisable. Cela demande juste d'investir. Par exemple, choisir d'isoler sa maison plutot que de prendre des vacances loin à l'étranger. Juste un choix de ces placements.

Cela dépasse largement les maisons: beaucoup de (vieux) batiment publiques sont à isoler pour diminuer l'empreinte de l'administration (les 1,4 T de CO2 dont parle Charpy.

Pour 3, si les carences sont possibles avec un régime végane mais aussi dans un régime purement carné (sans oublier que le regime à base beaucop de viande rouge est à la source des maladies cadiovasculaires ou de certains cancers), beaucoup de populations de part le monde ont une alimentation essentiellement végétale sans carence (végane n'est pas la salade tomate des esprits). Manger de la viande qu'une fois sur deux ne génére pas de carence, fait chuter l'empreinte carbone lié à l'alimentation et ainsi que le risque de maladie cardiovasculaire.

Passer du boeuf au poulet est un gain très appréciable.

36.png

 

Bref, le changement oeut être progressif

 

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50 kilos de GES par kilo de boeuf contre 7 kilos par kilo de porc ! Voilà pourquoi je mange du porc plusieurs fois par semaine et jamais de boeuf.

C'est un gros mensonge : je ne mange pas de boeuf parce que c'est beaucoup plus cher, mais au moins j'ai l'air écolo.

 

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Posté (modifié)
Il y a 5 heures, ursus a dit :

 

36.png

 

Il y a 5 heures, ursus a dit :

Bref, le changement peut être progressif

 

 

... en passant tout doucettement du boeuf aux noisettes :pou:

 

 

Si les protéines animales sont plus coûteuses en GES même en circuit court, c'est parce que même pour quelques heures de marche on amène les vaches en véhicule motorisé à l'abattoir. Autrefois elles n'étaient pas feignantes comme aujourd'hui (1) et marchaient jusqu'au tueur sans faire d'histoires.

 

(1) Tel maître tel serviteur, et tel éleveur tel bestiau. Quand les vaches voient que les humains manifestent pour refuser de travailler jusqu'à 70 ans, un âge dont aucun autre mammifère terrestre ne peut rêver même sans être abattu, comment veut-on qu'elles montrent un peu de courage au boulot ? 

 

Modifié par Albuquerque
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Il y a 17 heures, Albuquerque a dit :

 

 

... en passant tout doucettement du boeuf aux noisettes :pou:

 

 

Si les protéines animales sont plus coûteuses en GES même en circuit court, c'est parce que même pour quelques heures de marche on amène les vaches en véhicule motorisé à l'abattoir. Autrefois elles n'étaient pas feignantes comme aujourd'hui (1) et marchaient jusqu'au tueur sans faire d'histoires.

 

(1) Tel maître tel serviteur, et tel éleveur tel bestiau. Quand les vaches voient que les humains manifestent pour refuser de travailler jusqu'à 70 ans, un âge dont aucun autre mammifère terrestre ne peut rêver même sans être abattu, comment veut-on qu'elles montrent un peu de courage au boulot ? 

 

 

Pourtant le transport des bébêtes n'y est pour pas grand chose dans leur impact. L'impact provient de l'agriculture nécessaire à les nourrir et du méthane qu'elles rotent.

Les viandes que l'on mange sont loin de venir de l'image de la vache paissant tranquillement dans son pré. Les prix bas de la viande sont obtenus par une agriculture et un élevage intensif.

 

 

Quand aux noisettes...😒 l'alimentation végétale est bien plus varié et riche que cela pour celui, ou celle, qui veut se donner la peine de le découvrir.

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Il y a 9 heures, ursus a dit :

 Les prix bas de la viande sont obtenus par une agriculture et un élevage intensif.

 

j'ai envie de dire les émissions aussi.

 

j'ai un ami "vachiculteur" à l'ancienne qui met ses vaches presque à l'année au prés dans le marais (l'hiver à l'étable avec le foin du marais). leur empreinte carbone doit pas être monstrueuse, bien qu'elles rotent et pètent comme toute vache, surtout si on prend en compte qu'une prairie à tendance à stocker du carbone (elle s'enrichi en humus d'année en année).

 

De toutes façons ils ne peuvent pas cultiver grand chose dans le marais car les engins lourd ont une période d'action très courte (juin-septembre) sous peine de s'embourber, même avec des pneus jumelés.

 

je pense qu'on a toujours eu de la viande (en moindre quantité) sans pour autant flinguer le climat. le problème c'est pas le produit agricole en lui même c'est l'industrialisation et la massification actuelle. l'utilisation du vivant comme un produit industriel quelconque qui doit cracher du rendement.

 

Inversement on a eu une croissance phénoménale dans notre consommation d'énergie , surtout carbonée et dans nos émissions associée. donc c'est la dessus qu'il faut agir fort et prioritairement! Faut arrêter de chercher à détourner le regard du vrai problème. Moins de conso de carburant impliquerai de fait d'autre pratiques culturales en agriculture et moins de commerce international. ça résoudrait aussi pas mal de problèmes liés aux émissions agricoles...

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UN CERCLE VICIEUX

En écho à un rapport d'un "think tank", le Guardian alerte sur un cercle vicieux (doom loop) qui s'instaure peu à peu dans le débat public (et aussi sur ce fil...).

Alors que les dégâts du RC sont manifestes, que les désastres climatiques coûtent déjà des milliards de dollars, que les crises touchent l'eau, l'alimentation, l'énergie, génèrent déjà des migrations et des conflits, les ressources ne vont qu'au curatif des conséquences, et pratiquement pas au traitement des causes.

Le rapport s'intéresse notamment au débat sur l'objectif de maintien à 1.5°C : entre ceux qui l'estiment réaliste, au risque de se satisfaire du rythme insuffisant des mesures adoptées dans les COP, et ceux qui se réfugient dans le fatalisme de l'impuissance, ou les chimères d'une future géoingénierie, il n'existe plus d'espace pour la mise en place de réelles solutions.

Le rapport souligne la nécessité d'intégrer les solutions dans une réflexion globale : ainsi, le transport "vert" ne se réduit pas aux véhicules électriques, mais exige une politique de transports publics et d'urbanisme qui suppose une modification des pouvoirs locaux et une redistribution des impôts et taxes.

 

Un article voisin indique que la banquise Antarctique est à son plus bas jamais observé. Les pertes des six dernières années nourrissent des inquiétudes sur la banquise Ouest Antarctique, dont la fonte alimenterait seule une hausse de quatre mètres des niveaux marins. La zone est attentivement observée depuis 1979, et n'avait guère évolué en trente cinq ans. Le recul brutal des six dernières années est donc inquiétant, d'autant que le minimum actuel est précoce.

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Posté
Il y a 4 heures, Pyrene a dit :

Alors que les dégâts du RC sont manifestes, que les désastres climatiques coûtent déjà des milliards de dollars, que les crises touchent l'eau, l'alimentation, l'énergie, génèrent déjà des migrations et des conflits, les ressources ne vont qu'au curatif des conséquences, et pratiquement pas au traitement des causes.

Bonjour @Pyrene,

 

Merci de maintenir le niveau d'alerte sur les effets du réchauffement climatique et de ses conséquences, n'en déplaise en particulier à un militant de la géoingénierie, celle qui nous sauvera tous car alimentée généreusement en electro-nuc.

 

Vous avez raison d'attirer l'attention sur la direction prise par les ressources financières liées aux bouleversements climatiques. Elles le sont pour l'essentiel destinées au curatif comme vous l'indiquez et non au préventif qui devrait être la priorité.

 

C'est sur le préventif que je voudrais attirer l'attention. En effet dans le domaine de la prévention il y a deux grandes catégories temporelles à envisager, peu en parle encore alors que c'est une ultra-urgence :

 

1) Le préventif immédiat pour assurer la survie pendant la transition. Ce préventif consiste à anticiper dès aujourd'hui les conséquences immédiates :

 

A) La raréfaction de l'eau potable est sans doute l'une des premières préoccupations. Il n'est plus admissible par exemple de continuer à alimenter nos toilettes avec de l'eau potable. Au delà du non sens absolu que cela représente, nous économiserions jusqu'à 50% de notre eau potable, ce qui soulagerait quand même de manière très significative le système général de l'eau alimentaire. Seulement voilà, les collectivités locales non seulement n'y voit pas leur intérêt, mais y sont profondément hostiles dans la mesure où les eaux vannes des toilettes sont très sales et coûtent en traitement. Ne plus employer l'eau passant par le compteur c'est alors perdre jusqu'à la moitié des ressources financières du traitement de l'eau. Que faire ? Prévoir deux circuits d'eau avec deux compteurs, l'un alimentaire en eau potable, l'autre en eau non consommable ? Le chantier autant en infrastructures de distribution, que chez le particulier est immense et terriblement coûteux sans ne rien rapporter à la collectivité. Inciter les ménages à récolter l'eau de pluie pour alimenter les toilettes, c'est engendrer des pertes de revenus aux collectivités. Inciter à installer des toilettes sèches ? Elles sont insupportables les jours de temps orageux quand elles sont à l'intérieur. Alors juste ce point, Quid ?

Il mérite quand même un débat public, c'est, je me répète, jusqu'à 50% de la ressource qui est en jeu.

Pour ma part, lorsque j'ai refait l'intérieur de ma maison avec mes petits doigts il y a près de vingt ans, j'ai passé partout 1 tuyau d'eau chaude et 2 tuyaux d'eau froide dont l'un véhicule de l'eau de pluie pour les toilettes et les machines à laver (ce dispositif ramène la consommation à environ 18 m3 d'eau potable par personne et par an dans la maisonnée). Je pourrais ajouter la douche, mais l'eau de ruissellement des toits en ville étant de très mauvaise qualité chimique, j'hésite encore d'autant que sur ce point l'économie est faible et le risque existe. J'ai bien conscience de ne plus payer ma quote-part au traitement et à l'assainissement des rejets d'une part mais je revendique d'économiser fortement la ressource. Récolter l'eau de pluie en ville limite aussi le pic d'eau à assumer par les infrastructures en cas d'orage violent de plus en plus nombreux, en situation rurale c'est beaucoup moins vrai.

 

B ) La mutation obligatoire de nos plantes de consommation. En effet l'évolution du climat va avoir des conséquences inimaginables sur la vie de nos plantes. La trop grande douceur des hivers favorise le surdéveloppement de certaines espèces animales vivant dans la terre arable, la disparition des oiseaux qui s'en alimentaient aussi, perturbant alors le développement des plantes. Prenons le cas de la pomme de terre. Les rendements commercialisables chutent de moitié dans la culture traditionnelle malgré l'emploi des poisons habituels, ils s'effondrent de 75 à 80 % dans la culture bio qui n'a rien pour défendre la culture. Ce cas emblématique n'est pas isolé.

Est-il nécessaire de rappeler que le sauvetage, non pas de la Planète, elle s'en fiche, s'il lui faut 100 ou 500 mille ans pour se remettre, ce ne sera même pas une respiration sur les temps géologiques, mais notre sauvetage personnel et celui de notre Humanité passe en grande partie par une réduction drastique de notre consommation carnée dont les substituants seront les plantes. Mais à condition que nous ayons créé rapidement des sujets adaptés à ce qui arrive. Nous sommes très loin du compte actuellement. Que mangerons-nous ?

 

2) Et puis il y a le préventif à plus long terme pour une vie à nouveau normalisée.

 

A ) Toujours dans le domaine alimentaire, la recherche doit se tourner vers une nouvelle arboriculture dont les temps de mise au point se mesurent par dizaines d'années, les pommiers en sont le premier exemple. Dans le bordelais les viticulteurs ont déjà engagés leurs mutations en achetant des terres dans le sud de l'Angleterre pour y continuer la production viticole, ainsi qu'en plantant à tour de bras des oliviers à la place de leurs vignes devenues inadaptées.

 

B )Dans le domaine humain il faudrait dès maintenant réfléchir aux grands mouvements de population du Sud du Pays vers le Nord. Lorsque 15, 20 ou 30 jours se succèderont avec des températures ordinaires égales à nos températures de pic d'aujourd'hui (c'est à dire voisinant les 50°) la migration va devenir obligatoire, plus rien ne poussera sous ce climat, la vie deviendra quasi impossible comme nous la connaissons aujourd'hui. Sur ce point particulier le GIEC a vraiment insisté, c'est une crise très grave de société qui s'annonce en particulier sur les droits à la propriété. Qu'adviendra-t-il quand la moitié sud viendra se réfugier dans la moitié nord. Comment se fera le repartage de biens ? Ce point n'est plus une hypothèse, c'est un devenir à la prochaine génération.

 

Toutes ces mutations vont réclamer de l'énergie, certains experts estiment qu'il en faudra autant que déjà consommée depuis le début l'ère industrielle. Alors prôner la régression énergétique, c'est créer l'impossibilité de muter, mais j'ai déjà développé ce point. Ceci veut alors dire que l'une des premières urgences parmi toutes les urgences qui vont s'amonceler plus vite que les ennuis, nous devons créer une source d'énergie de type industrielle intégralement décarbonnée pour commencer au moins sur ce point à réduire les émissions de GES.

A cause de l'absolue pérennité d'une source froide proche d'un réacteur, ce qui ne sera plus du tout le cas à un horizon de 20 à 25 ans, la solution nucléaire est à exclure pour tout simplement des raisons de Sûreté. Un LOCA en conduite incidentelle RRA d'une tranche nucléaire est une situation gravissime dont on ne sort pas.

 

Il y a encore tant à écrire.

 

Ney

 

 

 

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Posté (modifié)
Il y a 2 heures, Pyrene a dit :

les ressources ne vont qu'au curatif des conséquences, et pratiquement pas au traitement des causes.

 c'est tout le problème. il y a une nécessité d'agir sur les 2et l'un est antagoniste de l'autre.

Réduire tout de suite la conso d'énergie  limiterai la capacité à déployer d'autres énergies et d'agir contre les conséquences (réparation des dégâts ou mesures de prévention par exemple).

 

Inversement agir revient à consommer davantage d'énergie (de moins en moins accessible, donc énergivore à extraire) et aggrave le problème.

 

On fait quoi doc? 

Modifié par charpy
Posté (modifié)
Il y a 13 heures, 22Ney44 a dit :

A cause de l'absolue pérennité d'une source froide proche d'un réacteur, ce qui ne sera plus du tout le cas à un horizon de 20 à 25 ans, la solution nucléaire est à exclure pour tout simplement des raisons de Sûreté.

 

Il ne faut naturellement pas construire de réacteurs nucléaires au bord des mers chaudes.

Au bord des mers froides il faut les construire sur de grands vérins qui les surélèveront au fur et à mesure de la montée du niveau de l'océan.

Cela dit, il est inouï de penser que certains se permettent d'avoir une opinion sur le nucléaire, et donc voteraient sans se sentir gênés à un référendum sur la question, alors qu'ils ne savent même pas ce que signifie un MOKA sur une situation sacramentelle de RDA.

Modifié par Albuquerque

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