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Posté
Il y a 22 heures, 22Ney44 a dit :

Typiquement, "brûler" de l'essence pour faire avancer notre voiture produit du mouvement mécanique ET de la chaleur ET des pertes diverses liées aux principes de la thermodynamique (cycle de Carnot) ET de la mécanique (cycle de Rochas [Alphonse Beau de Rochas moins connu que le précédent}), recycler les cendres produites, le CO2, suppose de restituer TOUTES les énergies produites, perdues ou gaspillées initialement.

 

Autant dire que cette opération est impossible dans une économie de marché mondialisée, le marché de l'énergie recyclage inclus serait OBLIGATOIREMENT et PERPÉTUELLEMENT déficitaire.

 

 

et même plus encore puisque tu auras de la dégradation de l'énergie dans le process de la réduction de CO2 en essence.

 

Ce qui est assez fous, c'est que tous ces ingénieurs aient oubliés les principes de la thermodynamique qui fixent tout cela...

Cela dit quand tu convertis cela en euros, il y aura bien quelques (très) riches pour acheter de l'essence de synthèse à des prix exorbitants pour conduire leur voiture de luxe. Par exemple, les constructeurs allemands font ce pari... le déficit étant finalement financé par ailleurs.

 

 

Posté (modifié)

C'est pas ppur rien que certains misent sur l'hydrogene. C'est autrement plus simple a produire comme carburant de synthese mais il faut tout autant d'energie primaire pour le synthetiser.

 

J'ai l'impression que le biogaz offre une alternative plutot sympa entre énergie primaire (le boulot du soleil pour la photosynthese) et facilité technique de production à gros volume, et stockage aussi (avant et après fermentation)

 

Ca fait pas mal d'atouts pour une énergie alternative durable, ''propre'' et stockable.

Modifié par charpy
Posté
il y a une heure, charpy a dit :

J'ai l'impression que le biogaz offre une alternative plutot sympa entre énergie primaire (le boulot du soleil pour la photosynthese) e

oui c'est sympa, le pb c'est qu'il n'y en a pas pour tout le monde...l'hydrogène a une capacité calorique supérieure aux essences, un moteur relativement petit fournirait les mêmes puissances qu'aujourd'hui....maintenant faut des centrales nucléaires , petites pour le démantèlement et nombreuses pour la puissance....on tourne en rond.

Posté
Il y a 4 heures, charpy a dit :

C'est pas ppur rien que certains misent sur l'hydrogene. C'est autrement plus simple a produire comme carburant de synthese mais il faut tout autant d'energie primaire pour le synthetiser.

 

J'ai l'impression que le biogaz offre une alternative plutot sympa entre énergie primaire (le boulot du soleil pour la photosynthese) et facilité technoque de production a gros volume, et stockage aussi (avant et après fermentation)

 

Ca fait pas mal d'atouts pour une énergie alternative durable, ''propre'' et stockable.

 

oui le biogaz est sympa mais il faut la biomasse correspondante. Ce sera sans doute là que cela va coincer en terme de quantité.

il est fort qu'il y ait des cultures juste pour faire du biogaz.

 

Il y a 4 heures, PEV77 a dit :

oui c'est sympa, le pb c'est qu'il n'y en a pas pour tout le monde...l'hydrogène a une capacité calorique supérieure aux essences, un moteur relativement petit fournirait les mêmes puissances qu'aujourd'hui....maintenant faut des centrales nucléaires , petites pour le démantèlement et nombreuses pour la puissance....on tourne en rond.

 

Oui au kg de matière l'hydrogéne a une capacité calorifique supérieur. Au volume, c'est ridicule. On aurait un petit moteur mais un gros réservoir sous pression.

Bon, faut de fuite non plus : limite d'explosivité entre 4% et 75-77%. 4% en volume, c'est pas beaucoup! https://www.inrs.fr/dms/ficheTox/FicheFicheTox/FICHETOX_326-1/FicheTox_326.pdf

Posté

Oui je pense que c'est juste le mythe du moteur qui ne rejette que de l'eau donc qui parait ''super green'' qui fait autant mousser l'hydrogène.

 

Dans les faits par la combustion il y aura aussi les NOx, et pour sa production il faut des quantités d'energies énormes, le rendement et les technologies ne sont pas mature, le stockage pose probleme..

 

Pour le gaz on a des reservoirs sous terrains enormes pour faire du stockage saisonier, il y a plein de déchets qui peuvent passer en methaniseurs, on a des reseaux de distrib dans toutes les grandes villes, plein de chaudieres gaz sont deja en fonctionnement...

Bref c'est beaucoup plus simple.

 

Ca y est, ils ont compris que la sobriété etait necessaire et que la technologie ne peut pas tout!

J'aime bien les précautions pour tenter de discocier la bonne sobriété de la vilaine  décroissance :lu: :rofl:

D'après  ''l'académie des technologies'' sic. Pas des écolos enragés et stupides...

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/climat-pour-faire-face-a-l-urgence-les-technologies-ne-suffiront-pas-et-il-faudra-miser-sur-la-sobriete-estime-l-academie-des-technologies_5915207.html

Posté (modifié)
Il y a 15 heures, charpy a dit :

 le mythe du moteur qui ne rejette que de l'eau donc qui parait ''super green'' 

Dans les faits par la combustion il y aura aussi les NOx

 

Oui, combattons sans trêve les mythes, et avec d'autant plus d'énergie (je veux dire d'énergie morale ; qu'il n'y ait pas d'erreur sur mes intentions) qu'il ne s'agit précisément pas de mythes.

Braves oxydes d'azote ! 

Moi et mes coreligionnaires écolo-cathares avions eu entre un jeûne et une flagellation très peur de voir des moteurs à hydrogène.

(note : "avions" est ici une forme du verbe "avoir", hein, pas de confusion)

Et de même qu'à Paris les rats sont devenus des surmulots pour éviter toute discrimination, je propose pour "apaiser le débat" que les oxydes d'azotes soient appelés désormais nitrures d'oxygène. 

 

 

 

Modifié par Albuquerque
  • Comme je me gausse! 1
Posté (modifié)
il y a 44 minutes, Albuquerque a dit :

 

 

Ah, voilà voilà, pour modifier son message il faut maintenant aller cliquer sur les petits points discrets en haut à droite. C'est très "convivial" et immédiatement intuitif. Je pense qu'on peut faire encore mieux et plus embrouillé, mais je n'ai pas l'imagination pour cela. 

Modifié par Albuquerque
Posté (modifié)

Encore une découverte terrifiante sur la pollution de nos intérieurs :

Les gouttelettes explosives d'huile chaude provenant de la cuisson peuvent entraîner des risques de pollution de l'air (scienceaq.com)

De nouvelles normes paraissent indispensables comme par exemple prohiber les fritures si l'on veut sauver la planète. 

Ce n'est pas hors sujet puisque manger froid est une bonne pratique de sobriété énergétique.

Modifié par Albuquerque
Posté
il y a 34 minutes, Albuquerque a dit :

De nouvelles normes paraissent indispensables comme par exemple prohiber les fritures si l'on veut sauver la planète. 

Ce n'est pas hors sujet puisque manger froid est une bonne pratique de sobriété énergétique.

Arf ! arf ! manger chaud avait sans doute sa raison d'être en rendant beaucoup de produits plus digestes, d'autre part les fritures sont recyclées, arrêtons de prendre tout au pied de la lettre ☺️

Posté (modifié)

Hop on élude le sujet important. L'impérieuse décrois.... modération car ni la hitech ni la géo-ingé ne permettent d'atteindre les objectifs de baisse de CO2 a la vitesse nécessaire!

 

Le jour de grâce de la flagelation ecolo mortifére selon certains.

Modifié par charpy
Posté

Tiens un rapport interessant car pondéré par l'académie du climat. Il manque juste de quantification.

 

 

Les principales conclusions :

"

Trois messages clés résument la position de l’Académie :

1. la sobriété est nécessaire à court terme, car la technologie ne suffira pas à faire face à l’urgence climatique ;

2. la sobriété est nécessaire au progrès et le progrès est nécessaire à la sobriété ;

3. les experts doivent éclairer les choix pour favoriser un discernement technologique collectif

Ces trois messages forts sont illustrés par une série exemples choisis par les contributions des pôles et experts de l’Académie

Par ailleurs, l’Académie insiste sur trois autres constats :

4. la sobriété nécessite une approche globale combinant comportements individuels, mesures systémiques (infrastructures, réglementation…) et évolution de la structure de nos consommations ;

5. la sobriété ne sera possible que si les efforts sont équitablement partagés ;

6. il faut agir sans tarder."

 

Il n'est pas très long à lire : https://www.academie-technologies.fr/wp-content/uploads/2023/06/20230622_sobriete_matieres_a_penser_AT.pdf

 

A lire donc!

Il y a même un message sur les ENR et le nucléaire.

  • Merci / Quelle qualité! 1
Posté (modifié)

Je ne vous ai pas raconté comment dans ma campagne on m'a prié un jour de covoiturer, quand j'allais travailler au chef-lieu distant de vingt kilomètres.

(le turbin à 20 km, ici Charpy respire déjà des sels)

J'ai beaucoup remercié pour les économies qu'on me proposait ainsi de faire, mais il y avait un petit hic.

Les autres covoitureurs étaient des pères de famille pressés le soir de rentrer dans leur famille.

J'ai fait observer que vivant seul je ne rentrerais aussi tôt que les autres que pour voir mes quatre murs, raison pour laquelle ma vie hors du travail se déroulait surtout au chef-lieu lui-même et dans ses parages, l'aérodrome par exemple, mais aussi d'autres activités dont bien sûr l'astronomie.

Une belle occasion de sobriété manquée par un égoïsme de célibataire !

 

 

il y a une heure, charpy a dit :

Vu l'importance qu'ils donnent à la sobriété il y aura bientot des sobriétologues :]

 

Il seront la risée générale.

Modifié par Albuquerque
Posté

Ils sont quand meme lucide sur le gros mot dans ce rapport 

Citation

Le débat est souvent pollué par l’assimilation de la sobriété à la décroissance et de la dé-
croissance à une moindre satisfaction des besoins humains, à une paupérisation générale.
La réalité est plus complexe. 
L’effet primaire de l’efficacité et de la sobriété comportementale est une réduction du PIB : 
on produit la même satisfaction avec moins de ressources rares.

 

Je pense que c'est la que ca coince : les plus riches ont une augmentation de revenus  bien plus rapide que la population moyenne et s'il y a décroissance ce seront les premiers et les plus fortement impactés. S'ils continuent a vouloir s'enrichir autant alors que la masse monetaire fond ils la situation va etre explosive socialement. Comme ils sont en general a des positions décisionnaires il y a peu de chance pour que ca change : raramassez les miettes du ruisellement pendant qu'on accumule.

 

Meme avec des ressources contraintes et finies la logique restera la meme en cherchant des ressources de substitution toujours sur la base de l'immediatement moins cher et quelqu' en soient les conséquences a long terme.

Posté

Un écosystème qui s'effondre, c'est par exemple une forêt tropicale qui se transforme en savane, ou une savane en désert. Les réchauffistes apocalyptiques nous promettaient ce genre de spectacle pour la fin du siècle.

Ils avaient tort.

Nous avons été bien plus efficaces, et 20% des écosystèmes sont déjà en cours d'effondrement. Parmi les causes principales, le réchauffement climatique, bien entendu. L'étude se base sur des observations essentiellement terrestres, d'acquisition relativement simple. Apparemment, une vague de chaleur sans précédent touche actuellement l'Atlantique, avec des conséquences bien plus difficiles à observer.

:boucher:

  • Merci / Quelle qualité! 2
Posté
Il y a 9 heures, Pyrene a dit :

Un écosystème qui s'effondre, c'est par exemple une forêt tropicale qui se transforme en savane, ou une savane en désert. Les réchauffistes apocalyptiques nous promettaient ce genre de spectacle pour la fin du siècle.

Ils avaient tort.

Nous avons été bien plus efficaces, et 20% des écosystèmes sont déjà en cours d'effondrement. Parmi les causes principales, le réchauffement climatique, bien entendu. L'étude se base sur des observations essentiellement terrestres, d'acquisition relativement simple. Apparemment, une vague de chaleur sans précédent touche actuellement l'Atlantique, avec des conséquences bien plus difficiles à observer.

:boucher:

 

 

Un article sympa (ironie) oú on apprends que derrière une température moyenne prédite se cache des extremes destructeurs d'écosystème.

 

https://phys-org.cdn.ampproject.org/c/s/phys.org/news/2023-06-ecological-doom-loops-ecosystem-collapses-sooner.amp

 

l'article original: https://www.nature.com/articles/s41893-023-01157-x

 

Traductio  par une IA deepl:

"

La possibilité d'un effondrement, où les paysages et les sociétés qu'ils abritent changent, est une préoccupation majeure pour les écosystèmes de la planète.
d'effondrement, où les paysages et les sociétés qu'ils abritent changent brusquement.
brusquement. L'accélération des niveaux de stress, l'augmentation de la fréquence des événements extrêmes et le renforcement des connexions entre les systèmes suggèrent que les écosystèmes sont en train de se transformer.
extrêmes et le renforcement des connexions intersystèmes suggèrent que les
que les approches de modélisation conventionnelles basées sur des changements
d'un seul stress peuvent fournir de mauvaises estimations de l'impact du climat et des activités humaines sur les écosystèmes.
des activités humaines sur les écosystèmes. Nous menons des expériences sur quatre modèles
qui simulent des changements abrupts dans la pêche de la lagune de Chilika, la communauté de l'île de Pâques, le dépérissement forestier et les écosystèmes lacustres.
la communauté de l'île de Pâques, le dépérissement forestier et la qualité de l'eau du lac - représentant des écosystèmes avec une gamme de facteurs anthropogéniques.
écosystèmes avec une gamme d'interactions anthropogéniques. Les effondrements se produisent
Les effondrements se produisent plus rapidement lorsque les niveaux de stress primaire augmentent, mais des stress supplémentaires et/ou l'inclusion de bruit dans les quatre scénarios sont également des facteurs de risque.
 stress supplémentaires et/ou l'inclusion de bruit dans les quatre modèles rapprochent considérablement les effondrements de la situation actuelle, de ~38 à 8 %.
de 38 à 81 % par rapport à aujourd'hui. Nous discutons des implications
de la recherche et de la nécessité pour l'humanité d'être vigilante quant aux signes
que les écosystèmes se dégradent encore plus rapidement qu'on ne le pensait."

Posté

Les collapsologues qui étaient la risée générale (a coté des sobriétologues) auraient ils finalement raison?

Rira bien qui rira le dernier. Comme dit Florian.

Posté

Je pense que tu as largement prouvé ton excellence dans le domaine... je ne contredirais pas l'expert.

 

Mais l'intention était plutôt de remarquer un juste retour de bâton. Lorsque qui raille, déraille... 😁

Posté (modifié)

Pourquoi les Sud-Coréens se ruent en masse sur le sel (msn.com)

 

pour mémoire Quel est l'impact réel du milliard de litres d'eau radioactive de Fukushima rejetés en mer ? ☢️🤔 - Bing video

 

 

Il y a 4 heures, charpy a dit :

Je pense que tu as largement prouvé ton excellence dans le domaine...

 

Cite un commentaire où je me serais réjoui de la dérive du climat.

Se moquer des outrances vertes ne répond pas à la définition.

 

Modifié par Albuquerque
Posté (modifié)

Il y a cent ans : extrait de l'Illustration du 27 octobre 1923.

 

 

A l'heure actuelle les voitures électriques ont presque complètement disparu en France. On rencontre encore dans notre pays des voitures pétroléo-électriques, comme les camions Crochat dont il a été fait, au cours de la guerre, un emploi assez étendu ; mais les véhicules de ce genre comportent un moteur à explosion et l'électricité n'y joue d'autre rôle que celui d'agent de transmission.

 

La voiture électrique proprement dite, la voiture organisée comme les camions qui faisaient à Paris, avant la guerre, la collecte des ordures ménagères, n'existe pour ainsi dire plus. Elle eut cependant son heure de prospérité au début de la locomotion automobile, et l'année 1898 a vu se dérouler, dans les environs de Paris, un concours de voitures électriques qui donna les meilleurs résultats. A la suite de ce concours la voiture électrique devint pendant quelque temps fort à la mode. On la considéra non sans raison comme une voiture chic, une voiture de luxe. Elle était en effet aussi silencieuse, confortable et propre que les premières voitures à explosion se montraient bruyantes, inconfortables, malpropres et malodorantes.

 

Mais lorsque la voiture à essence devint rigoureusement silencieuse et exempte de trépidations, que sa vitesse s'accrût (1) au-delà de toute prévision, la voiture électrique perdit la faveur momentanée dont elle avait été l'objet. Alors que la voiture automobile munie d'un moteur à explosion pouvait passer partout où il était possible de trouver un bidon d'essence, ce qui lui permettait d'effectuer des déplacements pratiquement illimités, la voiture électrique ne pouvait parcourir plus d'une centaine de kilomètres sans se ravitailler à une station de charge, et les stations de charge n'existaient pas ; les grandes randonnées lui étaient donc interdites. D'autre part, l'énergie électrique revenait à un prix notablement plus élevé que l'énergie empruntée à l'essence de pétrole. La voiture électrique disparut donc assez rapidement de la circulation, tout au moins dans notre pays.

 

Aujourd'hui les conditions sont complètement changées : le prix de l'essence s'est élevé considérablement et il ne peut manquer de s'élever encore en raison de la consommation sans cesse croissante dans les pays producteurs. Par contre, le nombres des usines productrices d'électricité n'a cessé d'augmenter dans notre pays et, comme la France dispose d'une puissance hydraulique presque illimitée, il faut s'attendre à voir l'énergie électrique suivre une marche inverse de celle de l'énergie empruntée à l'essence, en supposant même que cette dernière ne vienne pas nous faire complètement défaut.

 

Dès maintenant l'énergie électrique revient à meilleur marché, ce qui tient à ses conditions particulières d'utilisation. Aux heures de pointe, en effet, les usines électriques arrivent difficilement à satisfaire aux besoins de leur clientèle, tandis que pendant la plus grande partie de la journée et notamment aux heures creuses, elles ne savent que faire de leur excès de production, et peuvent vendre celui-ci à un prix minime pour charger des accumulateurs. 

 

Il y a plus de vingt ans que l'on peut observer ce fait dans les pays gros producteurs d'électricité, et notamment dans l'Amérique du Nord, si bien que les Etats-Unis emploient à l'heure actuelle 200.000 véhicules électriques environ, soit plus de 5% de l'effectif de leurs voitures automobiles. Il en est de même en Allemagne et en Angleterre.

 

Cet exemple de l'étranger a paru bon à suivre dans notre pays, et dès l'année dernière l'Union des Syndicats de l'électricité s'est entretenue avec l'Automobile-Club de France pour organiser des essais de voitures électriques, et tâcher de renouveler, dans des conditions devenues particulièrement favorables, le mouvement ébauché il y a vingt-cinq ans.

 

Entre temps une société nouvelle constituée pour le développement des voitures électriques, et l'Office national des recherches et inventions, étaient venus apporter leur concours, et c'est ainsi que purent être organisés les essais contrôlés de voitures à accumulateurs qui ont eu lieu récemment à Bellevue.

 

Trois camions de 5 tonnes, sept camionnettes et deux voitures de tourisme ont pris part à ces essais. Pendant dix jours (27 septembre - 9 octobre), ces véhicules ont parcouru assez régulièrement des itinéraires accidentés qui présentaient des longueurs respectives de 50, 60, 72 et 88 kilomètres, selon le poids transporté. Tous ont achevé la parcours qui leur était imposé et tous sont revenus au point de départ sns qu'il se soit produit d'incident de quelque importance.

 

La preuve est donc faite à nouveau que les véhicules électriques sont d'un emploi réellement pratique et qu'ils peuvent passer partout où passent habituellement les voitures à essence. C'est ainsi que ces véhicules gravissaient quotidiennement la rampe de Saint-Germain celle de Bellevue et même la rue Norvins à Montmartre. Et cela avec des consommations ne dépassant que rarement 60 à 65 watts-heure par tonne kilométrique totale.

 

Les épreuves ont montré une fois de plus que les véhicules électriques présentaient, en même temps qu'une grande régularité, une douceur de marche particulière, de nature à ménager à la fois le mécanisme, les bandages, les marchandises et les voyageurs transportés. Au reste, la municipalité de Lyon se propose en ce moment de compléter son excellent réseau de tramways au moyen d'un assez grand nombre d'autobus électriques et, de son côté, la T.C.R.P. à Paris étudie le moyen d'utiliser des voitures analogues sur certaines lignes qui s'y prêtent particulièrement bien.

 

Une transformation de ce genre serait certainement fort appréciée par les Parisiens qui supportent malaisément les relents de pétrole et d'huile de graissage, sans compter que les arbres de nos boulevards retrouveraient peut-être à ce régime plus sain une vigueur nouvelle. 

 

Lieutenant-colonel Sauveroche

 

 

 

(1) J'ai respecté l'énorme fôte que j'ai été bien surpris de rencontrer dans cette revue célèbre pour sa tenue. 

 

 

Modifié par Albuquerque
Posté
Il y a 17 heures, Albuquerque a dit :

la France dispose d'une puissance hydraulique presque illimitée,

par rapport à la conso de l'époque... c'est ça la durabilité.

 

Notre immodération énergétique engendre la pénurie et le recours à toujours plus de ressources charbon, gaz, nuc pour abreuver notre soif insatiable de kWh. mais ce n'est pas la seule option.

Posté (modifié)

Je n'ai plus que trois ampoules de 100 W à incandescence (encore une quinzaine en stock) ; les deux autres sont des 17 W modernes. Je suis conscient des besoins de sobriété.

Malheureusement il y à l'effet rebond : une 17 W LED éclaire comme une 120 W à incandescence. 

Une bonne nouvelle contre le nucléaire : la remontée des taux d'intérêt qui fera réfléchir avant d'engager des chantiers qui durent longtemps. Comme quoi la finance et la cupidité peuvent nous aider contre ce blasphème qu'est le  nucléaire. 

 

Nous félicitons les Coréens du Sud dont le comportement ne manque pas de sel après cinquante ans de décérébration antinuc. 

Ou alors c'est qu'ils sont voynesiens et ne veulent pas plébisciter des kWh dont le tiers est mangé par la centrale et la moitié du reste perdue en ligne.  

Modifié par Albuquerque
Posté
Il y a 3 heures, Albuquerque a dit :

Malheureusement il y à l'effet rebond : une 17 W LED éclaire comme une 120 W à incandescence. 

 

L'effet rebond c'est pas tout a fait ça. C'est quand t'en met partout et que tu prend pas la peine d'appuyer sur le bouton pour les éteindre. Du coup tu augmentes la conso totale malgré l'economie faite a chaque point lumineux.

 

La 5G a exactement ce probleme. Chaque Go de donnée consomme moins d'energie qu'en 4G mais le debit est tel que tu peux avoir de la video en 4k en temps reel et la conso de donnée explose et la conso totale d'energie aussi

Posté

Mais si, c'est bien ça. L'ampoule LED consomme des nèfles, et j'en profite pour éclairer plus qu'avant, parce que les ampoules à incandescence courantes ne dépassaient pas 100 W. 

Ce n'est certes qu'un petit rebond, qui n'atteint pas la consommation d'avant, mais il faut y ajouter le fait qu'en raison de la consommation dérisoire je ne prends plus la peine d'éteindre en sortant.

Tu n'es pas bavard sur la bêtise en Corée.

Posté
Il y a 6 heures, Albuquerque a dit :

qu'un petit rebond, qui n'atteint pas la consommation d'avant

 

L'effet rebond c'est justement que ca dépasse la conso d'avant. La conso aprés est pire qu'avant et le gain a été plus que compensé par l'augmentation de l'usage.

 

Sinon c'est pas un rebond c'est juste une économie moins forte qu'espérée...

Posté (modifié)

Cette expression est issue du paradoxe de Jevons pas de la balle de roland garos. C'est vrai que c'est un peu trop récent et tu dois y perdre ton latin, pour cause Jevons est anglais!

Une augmentation paradoxale de la conso d'energie alors que l'efficacité énergétique augmente.

Modifié par charpy
Posté

L'effet rebond "humain"  est une consommation augmenté d'un "truc" plus efficace énergétiquement. Le plus efficace "énergétiquement" dédouane l'humain de sa consommation totale (Je peux utiliser plus du truc PARCE QU'il est performant). Au final, la consommation totale a augmenté!

L'humain oublie que la consommation total est toujours le produit d'un nombre d'unité consommé par unité de temps par une consommation énergétique unitaire: une consommation par une efficacité énergétique.

 

Un exemple souvent cité est l'utilisation des LED dans l'éclairage public. L'efficacité énergétique des LED aurait du conduire à une baisse de la consommation d'énergie alors qu'on a assisté à une augmentation de la consommation d'énergie! L'idée d'avoir quelque chose de plus efficace (donc moins cher à l'utilisation) a incité les personnes à augmenter leur consommation unitaire.

 

L'épisode hivernal a montré comment baisser la consommation de manière efficace: diminuer les consommations unitaires en éteignant les lampadaires les nuits. Il n'y a pas d'effet rebond dans ce cas.

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