MKPanpan Posté 4 décembre Posté 4 décembre il y a une heure, xs_man a dit : 1- Le Saint Giec a affirmé que l'évolution du climat renommée "réchauffement climatique" est de nature purement entropique C'est démontré depuis 1865 (Clausius) : la température augmente en même temps que l'entropie 😁 5 Citer
xs_man Posté 4 décembre Posté 4 décembre il y a 30 minutes, MKPanpan a dit : C'est démontré depuis 1865 (Clausius) : la température augmente en même temps que l'entropie 😁 Oui j'ai corrigé, petite faute d'orthographe mineure qui en effet change le sens de la phrase.... Albéric 1 Citer
Pyrene Posté 6 décembre Auteur Posté 6 décembre Selon une publication de Nature parue en début de semaine, le premier jour sans glace dans l’Arctique pourrait advenir avant 2030. C’est l’occasion de mettre en rapport cette publication dans une revue à comité de lecture des plus sévères dans sa sélection (elle m’a refusé un article, c’est dire… ) et les élucubrations de François Gervais, puisque @Kristophe ne semble pas en humeur de les détailler. Dans son ouvrage « L’urgence climatique est un leurre » Gervais glose en effet sur la prédiction d’Al Gore annonçant la disparition de la banquise estivale dès 2013. Il tente évidemment d’amalgamer par mauvaise foi les discours d’un politicien à l'époque et les prévisions des scientifiques, qui n'avaient eux jamais parlé de 2013, date qu'on chercherait en vain dans les rapports du GIEC. Mais en l’occurrence ils semblent avoir péché par excès d’optimisme.... Le bouquin commence apparemment (je ne l’ai pas acheté, j’ai lu le résumé déjà cité plus haut ) par une étonnante découverte : les végétaux vivraient du CO2. La nouvelle n’en est une que pour Gervais, les botanistes le savent depuis les travaux de Senebier et de de Saussure à la fin du 18ème siècle. Ce qui est encore plus étonnant, c’est qu’il en tire la conclusion que le CO2 étant bénéfique (...aux plantes… je le déconseille à Gervais...) il ne peut être toxique. Cela revient à nier la possibilité de noyade, vu que l’eau est indispensable à la vie… Une seconde partie évoque diverses opinions formulées au début des années 70’, c’est-à-dire précisément avant les premières alertes sur le réchauffement climatique : il cherche apparemment à démontrer qu'il y a eu une époque où on ne savait pas. Exact. On pourrait aussi nier la médecine en renvoyant aux médecins de Molière… Le paragraphe suivant insinue que le réchauffement est une invention des scientifiques pour justifier leur existence. On reconnait la vieille antienne sur le GIEC poule aux œufs d’or. Le GIEC n’est en fait qu’une instance d’échange entre scientifique : aucun scientifique n’est employé ni rétribué par le GIEC, dont le budget se compare à celui de la Communauté de Communes de Morlaas (Pyrénées Atlantiques, c’est près de chez moi). Ce budget est entièrement consacré à la publication des rapports, et les seuls salariés sont une poignée de secrétaires qui en assurent la réalisation. Les scientifiques, climatologues ou autres, sont payés par les laboratoires dans lesquels ils travaillent, sur présentation de projets auprès des décideurs, qui choisissent ceux qui sont porteurs. La participation au GIEC n'est pas rétribuée. Gervais ne peut pas l'ignorer, c'est de la mauvaise foi. Vient ensuite le corpus ouvertement négationniste consistant à découper judicieusement les courbes de températures moyennes pour isoler des périodes où le signal est inférieur au bruit : on reconnait le traficotage basé sur l’anomalie chaude de 1998 pour faire croire que le réchauffement s’est arrêté à cette date (le bouquin date un peu, ça devient difficile à faire croire). C’est un travail de faussaire déjà entrepris par Claude Allègre il y a quelques années, la ficelle est maintenant un peu grosse.... Suit un développement s’étonnant que les températures ne suivent pas régulièrement le rythme des émissions de CO2. Gervais ignore apparemment tout des complexités du cycle du CO2 et de la physique de l’atmosphère. Il nie également les résultats des études paléoclimatiques montrant la corrélation à grande échelle, et invente une grotesque émission de CO2 par l’océan équatorial. La solubilité du CO2 augmente en fonction inverse de la température : il est essentiellement capturé dans les zones polaires, surtout antarctique. Les eaux antarctiques de fond (AABW) froides et sursalées coulent par densité et séquestrent le CO2 en profondeur : ces eaux ne se mélangent pas aux couches supérieures et il ne peut être question d’un dégazage en zone tropicale, jamais observé ni décrit, et pour cause. In fine on trouve une négation de la réalité de la montée des océans, excipant d’une prétendue augmentation de superficie notamment aux iles Tuvalu ; on sait pourtant que deux des neuf atolls habités sont d’ores et déjà submergés, que tous sont menacés lors des grandes marées, et que des pourparlers sont en cours avec l’Australie pour accueillir les réfugiés climatiques. J’y vois un travail de pisse-copie ne visant qu'à améliorer le compte en banque de l’auteur. Ça peut marcher, von Däniken en a vécu pendant des années…. 1 2 Citer
Pyrene Posté 7 décembre Auteur Posté 7 décembre Les études sur les premiers morts directs dus au réchauffement climatique réservent quelques surprises. Il s'agit de morts causées pas un couple température/humidité, dès lors que l'air saturé de vapeur d'eau ne permet plus de transpiration efficace (indice "wet bulb" déjà détaillé sur ce fil) . Le Mexique est à cet égard un laboratoire de choix, cumulant chaleur et humidité, mais aussi qualité des données de mortalité, notamment par cohorte d'âge. Plus de 3300 morts ont pu être attribuées directement à la chaleur entre 1998 et 2019. On pensait que les plus âgés, handicapés par un système thermo-régulateur moins performant, seraient les plus touchés. Les données mexicaines prouvent qu'il n'en est rien, la population la plus affectée est dans la tranche 18-35 ans, qui présente bien plus de morts que ne justifie son poids dans la démographie. Les enfants de moins de cinq ans sont à risque, ce qui était attendu, mais la population la moins touchée est celle des 50-70 ans, ce qui est très inattendu (mais ils sont plus sensibles au froid). Les raisons ne sont pas claires, il est possible que l'activité professionnelle soit un facteur d'exposition. D'autres études sont en cours aux USA et au Brésil. Citer
Pyrene Posté 9 décembre Auteur Posté 9 décembre Après analyse des données de novembre, plus chaud de 1.62°C que ceux de l'époque pré-industrielle, Copernicus estime que l'année 2024 sera la plus chaude jamais observée depuis le début des mesures en 1940, dépassant pour la première fois une moyenne de 1.5°C au dessus de la période préindustrielle. Depuis 17 mois, TOUS les mois sont des records jamais observés, sauf le dernier mois d'octobre 2024 un peu inférieur à celui de 2023. Loin des préconisations de réduction des émissions, le monde s'achemine vers un réchauffement catastrophique supérieur à 3°C au cours de ce siècle. En 2024, les pertes économiques liées au catastrophes entrainées par le réchauffement climatique a couté environ 310 milliards de dollars, selon le groupe de réassurance Swiss Re. Les pertes humaines ne sont pas comptées. Data source: ERA5. Credit: Copernicus Climate Change Service /ECMWF 1 1 Citer
22Ney44 Posté 9 décembre Posté 9 décembre Le 09/12/2024 à 11:45, Pyrene a dit : Loin des préconisations de réduction des émissions, le monde s'achemine vers un réchauffement catastrophique supérieur à 3°C au cours de ce siècle. Bonjour @Pyrene, Je crois que l'immense majorité des personnes sont persuadées que même 3°C ce n'est pas grand chose. Que finalement cela correspond à une différence entre les 24°C à midi et les 27 °C du milieu d'après midi. C'est juste agréable et confortable non ? Pas étonnant alors de constater des comportements et des réactions comme ceux que nous avons connus sur ce fil il y a quelques jours. Comment pouvons-nous faire prendre conscience de l'extrême gravité de la situation puisque celles et ceux en charge de le faire, politiciens, leaders d'opinion refusent obstinément de le faire, cela créerait de fortes nuisances à leur image (Ho sacrosainte image que de crimes n'a-t-on pas commis en ton nom ! ) +3°C "seulement" à la fin du siècle cela veut dire la mise en place rapide de comportements très très vertueux, à la limite de l'intolérable pour un grand nombre. Comme cela ne se fera pas, que le climat agira selon le mode chaotique au sens mathématique du terme, (l'effet papillon) notre planète risque de devenir à certains endroits totalement invivable. Dans l'hexagone c'est déjà en route au sud de la ligne Bordeaux/Lyon. (Voir la carte du Wet Bulb). On comprend mieux le raisonnement primaire ultra-basique de Elon MUSK, "Exploitons cette planète jusqu'à la corde, de toute façon j'aurai les fusées pour aller sur la planète suivante". Un fou, juste un fou, ultra-égotique qui plus est . Ney 1 Citer
marco44 Posté 9 décembre Posté 9 décembre Bonjours @22Ney44 A mon humble avis , je ne crois pas que nos dirigeants se soucis de leur image. Il suffit de les observer depuis quelques temps pour s'en rendre compte. Je pense que le fric passe bien avant cela . D'ailleurs on parle souvent de combien coute les pertes liées au RC mais jamais des gains associés. C'est comme les guerres ça coute très cher mais combien ça rapporte. Marc Citer
22Ney44 Posté 9 décembre Posté 9 décembre il y a 30 minutes, marco44 a dit : A mon humble avis , je ne crois pas que nos dirigeants se soucis de leur image. Oh que si ! C'est même l'une des toutes premières préoccupations de ce bestiaire sociétal. Il n'est qu'à voir les sommes vertigineuses englouties dans la communication (mot qui rappelons-le contient aussi la sous expression commu). il y a 30 minutes, marco44 a dit : Je pense que le fric passe bien avant cela . Ce qui n'est pas du tout incompatible bien au contraire. Il y a fortement besoin du deuxième pour financer le premier. Ney Citer
marco44 Posté 9 décembre Posté 9 décembre J'entend bien ce que vous dites @22Ney44 , et j'y adhère bien entendu, mais je n'ai pas la même vision d'une "bonne image" que ces gens là. Pour les problème de RC même au niveau local on entend nos élus faire de grand discours mais dans les faits il n'en ressort pas grand chose, 80 % de l'argent va aux aménagements et au développement touristique ainsi que le loisir. Des gens comme nous " petit paysan" et bien d'autres qui ont essayés de changer des choses et oeuvrés pour lutter contre le RC et la perte de la biodiversité ne constate que le mépris et la condescendance de ces gens là, et ils arrivent a leur fin en tout cas pour nous "baissé de rideau au 31 décembre". Pour rebondir sur le "bestiaire" que vous citez, je citerais ce grand Mr Desproges " plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien". En toute amitié Marc 1 Citer
charpy Posté 9 décembre Posté 9 décembre Je rejoins marco sur l'illusion de toute forme de croissance verte. Riches et pauvres, inégaux dans la capacité à polluer Ceux qui ont les moyens financier de changer le monde à leur échelle et de montrer la voie (d'isoler, rouler en électrique, s'équiper de panneaux solaire, de cogénération etc...) sont en réalité les plus émetteurs de GES. Les politiques, passé les effets d'annonce il ne se passe pas grand chose de concret, même sur le temps long (COP21 de 2015....) car il faut ménager la chèvre et le choux. Bref les réductions les plus concrètes se font de manière contrainte sur ceux qui ne peuvent plus trop s'offrir d'énergie. Citer
Albuquerque Posté 11 décembre Posté 11 décembre (modifié) Savez-vous que je suis moi aussi pour l'écologie ? J'ai acheté une débroussailleuse électrique à batterie, non non, pas un petit coupe-bordure mais une vraie débroussailleuse. J'en suis très satisfait. Pas de vacarme et de conflit avec le voisinage. Pas de mélange à faire en respirant l'essence au benzène, pas de gymnastique avec la ficelle, pas de refus de démarrer, pas de calages, pas de jurons de l'utilisateur... Les inconvénients ? C'est comme la voiture électrique. Autonomie pratique constatée de l'ordre de 25 minutes avec ma façon de travailler, mais ce n'est en réalité pas un inconvénient. Chacun sait qu'une heure de recharge pour une voiture n'est en rien un inconvénient puisqu'il suffit d'aller prendre un café pendant ce temps. Eh bien une heure un quart (à peu près) de recharge entre deux séances de débroussaillage, c'est très bien puisqu'à 71 ans au bout des 25 minutes de travail je suis vanné. Soit dit en passant c'est nettement mieux que la batterie de même capacité de mon vélo qui réclame 5 heures de recharge. Le prix ? C'est comme la voiture électrique, un supplément infime que les ennemis de la décarbonation grossissent démesurément pour satisfaire leur idéologie passéiste. L'appareil ne m'a coûté avec sa batterie que dans les 1500 euros. Et pour un peu moins de 500 euros de plus j'aurais pu acheter une seconde batterie et travailler presque en continu. Bref j'ai jugé qu'au vu de mes confortables moyens je pouvais me faciliter grandement la vie sur le débroussaillage, mais pour la voiture, hein, ça attendra un peu. Et puis le dobson de 350 mm que je devais acheter, c'est comme le programme Artémis. La lune prévue pour 2024, remise à 2027, puis... annulé puisque les Chinois y seront avant ? Modifié 11 décembre par Albuquerque Citer
marco44 Posté 11 décembre Posté 11 décembre Bonjour @Albuquerque Dire que vous êtes pour l'écologie c'est comme si vous disiez que vous êtes pour les mathématiques, ça n'a pas de sens, on ne peux être ni pour ni contre. C'est juste une science. Moi je suis pour préserver l'environnement et surtout la biodiversité, pour débroussaillé j'ai des moutons et un bouc, c'est 100 fois mieux que n'importe quel engin. On m'a souvent traité d'écolo ce qui m'a toujours amusé même si c'est devenu gonflant au bout d'un moment, quand je vois certaine de ces personnes avec une voiture électrique je ne peux pas m'empêcher de rire. Moi je n'en ai d'abord pas les moyens et ensuite c'est d'une hypocrisie totale. Je serais curieux de comparer leurs bilan environnemental avec le mien. Marc Citer
Pyrene Posté 11 décembre Auteur Posté 11 décembre Dans Nature Communications, une étude parue hier alerte sur l'impact climatique du tourisme. Le tourisme génère près de 9% des gaz à effet de serre, dans une poignée de pays, que le tourisme y soit intérieur ou extérieur. Les USA comptent pour un cinquième à eux tout seuls, suivis de la Chine et de l'Inde. Les trois quarts des émissions sont causées par une vingtaine de pays développés, dont nous faisons évidemment partie. C'est bien sur le transport qui est le plus en cause. L'étude appelle à limiter les recours à l'aviation, et à privilégier sur place les énergies renouvelables. Les émissions dues au tourisme sont actuellement sur un rythme de doublement tous les vingt ans. Seules les catastrophes ont un impact, la période COVID ayant causé une chute de près de 60% des émissions, et les incendies, canicules ou défaut d'enneigement ayant un effet dissuasif. 1 Citer
VNA Posté 11 décembre Posté 11 décembre Il y a 2 heures, Pyrene a dit : Les émissions dues au tourisme sont actuellement sur un rythme de doublement tous les vingt ans. Seules les catastrophes ont un impact, la période COVID ayant causé une chute de près de 60% des émissions, et les incendies, canicules ou défaut d'enneigement ayant un effet dissuasif. Bonjour, l'AUTOMOBILE est de très loin la source de pollution la plus importante. Un avion par lui même produit énormément de gaz à effet de serre, mais il faut diviser par le nombre de passagers! Citer
Albuquerque Posté 11 décembre Posté 11 décembre Je deviens écologiste pour le tourisme. Je faisais du tourisme au mont Saint-Michel quand on pouvait se garer sur la digue pour zéro franc à cent mètres de la poterne d'entrée. Je faisais du tourisme au Louvre quand j'y entrais sans faire de queue. Je faisais du tourisme au Puy de Dôme quand j'étais le seul véhicule à monter la route vers le sommet. Aujourd'hui je fais moins de tourisme. Citer
VNA Posté 11 décembre Posté 11 décembre Il y a 4 heures, Pyrene a dit : Le tourisme génère près de 9% des gaz à effet de serre, dans une poignée de pays, que le tourisme y soit intérieur ou extérieur. Les USA comptent pour un cinquième à eux tout seuls, Bonjour, les deux pays les plus visité par les touristes sont les USA et la France! 100 millions de touristes dans chaque pays! "France remains the world's top tourist destination, consistently drawing visitors with its rich culture, historic landmarks, and culinary fame. "Over 100 million tourists travelled to France in 2023, contributing approximately $68.5 billion in tourism receipts, which averages to about $686 per visitor." Google USA Citer
Albuquerque Posté 11 décembre Posté 11 décembre Je pense qu'on met le CO² produit par le tourisme sur le compte du pays de provenance du touriste. Citer
Albuquerque Posté 12 décembre Posté 12 décembre (modifié) Le 04/12/2024 à 18:39, Albuquerque a dit : Tout à fait. Je ne comprends pas qu'on embête les Français puisque c'est le reste du monde qui émet 99 % du CO². Hum... Pour qui voudra... C'était de l'humour, hein. Un beau raisonnement shadok. Modifié 12 décembre par Albuquerque Citer
Kristophe Posté 12 décembre Posté 12 décembre (modifié) Pour les non scientifiques, s'abstenir de dire de trop grosses bêtises ! L'effet de serre est un phénomène de physique pure (transition électronique des orbitales, énergie de translation moléculaire). Les cours de météo sont très ardus et donnés le plus souvent par un physicien. Enfin les physiciens sont les "princes" de la science et les phénomènes physiques invoqués pour expliquer le réchauffement sont d'abord et avant tout physico- chimiques. Le prix Nobel de physique est le graal, le plus prestigieux des prix scientifiques. Expliquer qu'un physicien ne peux pas juger des rapports du GIEC est une ânerie. Modifié 12 décembre par Kristophe Citer
Kristophe Posté 12 décembre Posté 12 décembre (modifié) Il y a 18 heures, VNA a dit : Bonjour, l'AUTOMOBILE est de très loin la source de pollution la plus importante. Un avion par lui même produit énormément de gaz à effet de serre, mais il faut diviser par le nombre de passagers! Ce graphique concerne l'énergie des différentes modalités de transport. Il n'y a aucune comparaison avec les autres énergies. Pour expliciter : l'énergie correspondant aux transports est 30% de l'énergie TOTALE quid des cimenteries, aciéries, métallurgie, etc..... Il s'ensuit que la voiture n'est pas, de loin, la forme de pollution la plus importante. De plus le CO2 n'est pas un polluant sinon vous seriez mort pendant le COVID à respirer 75% de CO2 derrière votre masque. Au contraire le CO2 et le soleil sont la base de la chaîne trophique donc de la vie. Modifié 12 décembre par Kristophe 1 Citer
Kristophe Posté 12 décembre Posté 12 décembre Le 06/12/2024 à 17:13, Pyrene a dit : Selon une publication de Nature parue en début de semaine, le premier jour sans glace dans l’Arctique pourrait advenir avant 2030. C’est l’occasion de mettre en rapport cette publication dans une revue à comité de lecture des plus sévères dans sa sélection (elle m’a refusé un article, c’est dire… ) et les élucubrations de François Gervais, puisque @Kristophe ne semble pas en humeur de les détailler. Dans son ouvrage « L’urgence climatique est un leurre » Gervais glose en effet sur la prédiction d’Al Gore annonçant la disparition de la banquise estivale dès 2013. Il tente évidemment d’amalgamer par mauvaise foi les discours d’un politicien à l'époque et les prévisions des scientifiques, qui n'avaient eux jamais parlé de 2013, date qu'on chercherait en vain dans les rapports du GIEC. Mais en l’occurrence ils semblent avoir péché par excès d’optimisme.... Le bouquin commence apparemment (je ne l’ai pas acheté, j’ai lu le résumé déjà cité plus haut ) par une étonnante découverte : les végétaux vivraient du CO2. La nouvelle n’en est une que pour Gervais, les botanistes le savent depuis les travaux de Senebier et de de Saussure à la fin du 18ème siècle. Ce qui est encore plus étonnant, c’est qu’il en tire la conclusion que le CO2 étant bénéfique (...aux plantes… je le déconseille à Gervais...) il ne peut être toxique. Cela revient à nier la possibilité de noyade, vu que l’eau est indispensable à la vie… Une seconde partie évoque diverses opinions formulées au début des années 70’, c’est-à-dire précisément avant les premières alertes sur le réchauffement climatique : il cherche apparemment à démontrer qu'il y a eu une époque où on ne savait pas. Exact. On pourrait aussi nier la médecine en renvoyant aux médecins de Molière… Le paragraphe suivant insinue que le réchauffement est une invention des scientifiques pour justifier leur existence. On reconnait la vieille antienne sur le GIEC poule aux œufs d’or. Le GIEC n’est en fait qu’une instance d’échange entre scientifique : aucun scientifique n’est employé ni rétribué par le GIEC, dont le budget se compare à celui de la Communauté de Communes de Morlaas (Pyrénées Atlantiques, c’est près de chez moi). Ce budget est entièrement consacré à la publication des rapports, et les seuls salariés sont une poignée de secrétaires qui en assurent la réalisation. Les scientifiques, climatologues ou autres, sont payés par les laboratoires dans lesquels ils travaillent, sur présentation de projets auprès des décideurs, qui choisissent ceux qui sont porteurs. La participation au GIEC n'est pas rétribuée. Gervais ne peut pas l'ignorer, c'est de la mauvaise foi. Vient ensuite le corpus ouvertement négationniste consistant à découper judicieusement les courbes de températures moyennes pour isoler des périodes où le signal est inférieur au bruit : on reconnait le traficotage basé sur l’anomalie chaude de 1998 pour faire croire que le réchauffement s’est arrêté à cette date (le bouquin date un peu, ça devient difficile à faire croire). C’est un travail de faussaire déjà entrepris par Claude Allègre il y a quelques années, la ficelle est maintenant un peu grosse.... Suit un développement s’étonnant que les températures ne suivent pas régulièrement le rythme des émissions de CO2. Gervais ignore apparemment tout des complexités du cycle du CO2 et de la physique de l’atmosphère. Il nie également les résultats des études paléoclimatiques montrant la corrélation à grande échelle, et invente une grotesque émission de CO2 par l’océan équatorial. La solubilité du CO2 augmente en fonction inverse de la température : il est essentiellement capturé dans les zones polaires, surtout antarctique. Les eaux antarctiques de fond (AABW) froides et sursalées coulent par densité et séquestrent le CO2 en profondeur : ces eaux ne se mélangent pas aux couches supérieures et il ne peut être question d’un dégazage en zone tropicale, jamais observé ni décrit, et pour cause. In fine on trouve une négation de la réalité de la montée des océans, excipant d’une prétendue augmentation de superficie notamment aux iles Tuvalu ; on sait pourtant que deux des neuf atolls habités sont d’ores et déjà submergés, que tous sont menacés lors des grandes marées, et que des pourparlers sont en cours avec l’Australie pour accueillir les réfugiés climatiques. J’y vois un travail de pisse-copie ne visant qu'à améliorer le compte en banque de l’auteur. Ça peut marcher, von Däniken en a vécu pendant des années…. C'est écolo de critiquer un livre que l'on n'a pas lu ? Citer
Pyrene Posté 12 décembre Auteur Posté 12 décembre il y a 29 minutes, Kristophe a dit : Pour les non scientifiques, s'abstenir de dire de trop grosses bêtises ! L'effet de serre est un phénomène de physique pure (transition électronique des orbitales, énergie de translation moléculaire). Les cours de météo sont très ardus et donnés le plus souvent par un physicien. Enfin les physiciens sont les "princes" de la science et les phénomènes physiques invoqués pour expliquer le réchauffement sont d'abord et avant tout physico- chimiques. Le prix Nobel de physique est le graal, le plus prestigieux des prix scientifiques. Expliquer qu'un physicien ne peux pas juger des rapports du GIEC est une simplement ânerie. Il faudrait que tu comprennes que le prix Nobel ne sanctifie pas le Génie Incarné, mais reconnait simplement une avancée majeure dans un domaine donné. Cela dépend donc d'abord du domaine choisi (en général par le patron de thèse...), de l'environnement fourni (pas de synchrotron à Kinshasha), de l'équipe de soutien (souvent ignorée -voir Rosalind Franklin), du milieu social qui a permis les études, des enseignants qui ont marqué le cursus, du soutien familial.... bon j'arrête. Le Génie a besoin de beaucoup de béquilles. En second, j'ai un immense respect pour Einstein, mais je préfèrerais confier ma voiture à un garagiste qu'à ses soins. Mon proche ami médecin a un diagnostic très sûr, mais il m'appelle pour dépanner sa messagerie (il a tort, mais je laisse faire, ça me flatte). Claude Allègre est responsable de réelles avancées en géochimie, mais s'est ridiculisé dès l'éruption de la Soufrière en 1976, et plus encore avec ses trucages climatosceptiques. Sans aller chercher Crookes et ses tables tournantes... En trosième lieu, le comité Nobel disposant de compétences scientifiques du niveau de celles de mon voisin sélectionne les lauréats sur le consensus de scientifiques du domaine concerné : très précisément ce que fait le GIEC, qui ne fait que compiler la littérature scientifique la plus récente pour la mettre à disposition des décideurs sous une forme compréhensible. Il est donc parfaitement inepte d'encenser le Nobel en dénigrant le GIEC, tous deux suivent strictement la même démarche : distinguer le vrai du faux, reconnaitre les travaux pertinents et éliminer les fadaises. Reste enfin que l'excellence dans un domaine n'est pas -et de loin- synonyme d'intelligence. Et à cet égard, les quelques rares Nobel qui s'égarent dans le climatoscepticisme sont très loin de faire preuve de la nécessaire prudence et modestie qui caractérise le vrai chercheur. Quand aux "Princes de la science", quel prince plus arrogant que le prestigieux Lord Kelvin, face à l'obscur naturaliste Darwin, que j'ai déjà cité quelques posts plus haut ? Kelvin jugeait de tout, et s'est fait déculotter. Et on attend toujours les citations des brillants articles climatosceptiques de tes gourous dans des revues à comité de lecture ... il y a 7 minutes, Kristophe a dit : De plus le CO2 n'est pas un polluant sinon vous seriez mort pendant le COVID à respirer 75% de CO2 derrière votre masque. Au contraire le CO2 et le soleil sont la base de la chaîne trophique donc de la vie. Hélas hélas, encore un prince de la science qui clame des âneries sans vérification ; le taux de gaz carbonique dans l'air expiré est très peu différent de celui dans l'air inspiré, soit aux environs de 4%. Toute concentration supérieure conduit à l'hypercapnie, puis à la mort... Citer
Kristophe Posté 12 décembre Posté 12 décembre (modifié) il y a 12 minutes, Pyrene a dit : Il faudrait que tu comprennes que le prix Nobel ne sanctifie pas le Génie Incarné, mais reconnait simplement une avancée majeure dans un domaine donné. Cela dépend donc d'abord du domaine choisi (en général par le patron de thèse...), de l'environnement fourni (pas de synchrotron à Kinshasha), de l'équipe de soutien (souvent ignorée -voir Rosalind Franklin), du milieu social qui a permis les études, des enseignants qui ont marqué le cursus, du soutien familial.... bon j'arrête. Le Génie a besoin de beaucoup de béquilles. En second, j'ai un immense respect pour Einstein, mais je préfèrerais confier ma voiture à un garagiste qu'à ses soins. Mon proche ami médecin a un diagnostic très sûr, mais il m'appelle pour dépanner sa messagerie (il a tort, mais je laisse faire, ça me flatte). Claude Allègre est responsable de réelles avancées en géochimie, mais s'est ridiculisé dès l'éruption de la Soufrière en 1976, et plus encore avec ses trucages climatosceptiques. Sans aller chercher Crookes et ses tables tournantes... En trosième lieu, le comité Nobel disposant de compétences scientifiques du niveau de celles de mon voisin sélectionne les lauréats sur le consensus de scientifiques du domaine concerné : très précisément ce que fait le GIEC, qui ne fait que compiler la littérature scientifique la plus récente pour la mettre à disposition des décideurs sous une forme compréhensible. Il est donc parfaitement inepte d'encenser le Nobel en dénigrant le GIEC, tous deux suivent strictement la même démarche : distinguer le vrai du faux, reconnaitre les travaux pertinents et éliminer les fadaises. Reste enfin que l'excellence dans un domaine n'est pas -et de loin- synonyme d'intelligence. Et à cet égard, les quelques rares Nobel qui s'égarent dans le climatoscepticisme sont très loin de faire preuve de la nécessaire prudence et modestie qui caractérise le vrai chercheur. Quand aux "Princes de la science", quel prince plus arrogant que le prestigieux Lord Kelvin, face à l'obscur naturaliste Darwin, que j'ai déjà cité quelques posts plus haut ? Kelvin jugeait de tout, et s'est fait déculotter. Et on attend toujours les citations des brillants articles climatosceptiques de tes gourous dans des revues à comité de lecture ... Hélas hélas, encore un prince de la science qui clame des âneries sans vérification ; le taux de gaz carbonique dans l'air expiré est très peu différent de celui dans l'air inspiré, soit aux environs de 4%. Toute concentration supérieure conduit à l'hypercapnie, puis à la mort... La concentration du CO2 dans l'atmosphère est de 0,04%. Tout le monde sait cela. Soit 100 fois moins que ce que vous dites. Derrière un masque le melange avec l'air ne se fait pas bien il s'ensuit que le CO2 s'y accumule. Parler de concentration en se trompant d'un facteur 100 comment osez- vous ? Vous avez un diplôme en communication ? Modifié 12 décembre par Kristophe Citer
Pyrene Posté 12 décembre Auteur Posté 12 décembre il y a 1 minute, Kristophe a dit : C'est écolo de critiquer un livre que l'on n'a pas lu ? OK Je ne vais par remonter à Leroy-Ladurie, mais je pique au hasard dans ma bibliothèque quelques bases que tu as sans doute sur ta table de chevet (je reste dans les ouvrages généraux, je ne liste pas les centaines de références dans des revues à comité de lecture dont j'ai déjà abreuvé de fil) -Sylvestre Huet "L'imposteur, c'est lui" Stock (démontage des fadaises d'Allègre) .-Pascal Acot "Histoire du climat" Perrin -Clive Hamilton "les apprentis sorciers du climat" Seuil (sur les géo ingénieries) -Ramstein et Huet "Le climat en 100 questions" Tallandier (très pédagogique, recommandé aux princes) -Sylvestre Huet "Le GIEC , urgence climat" Tallandier -Cassou et Masson-Delmotte "Parlons climat en 30 questions" Documentation française -Jean Jouzel "Climats passés climats futurs" CNRS Editions -David Wallace-Wells "La Terre inhabitable" Robert Laffont Ceci pour une première approche. Dès que tu les a finis, ne manque pas de réclamer les suivants. Citer
Kristophe Posté 12 décembre Posté 12 décembre C'est écolo de critiquer un livre que l'on a pas lu ? Bis. Citer
Pyrene Posté 12 décembre Auteur Posté 12 décembre il y a 4 minutes, Kristophe a dit : La concentration du CO2 dans l'atmosphère est de 0,04%. Tout le monde sait cela. Soit 100 fois moins que ce que vous dites. Derrière un masque le melange avec l'air ne se fait pas bien il s'ensuit que le CO2 s'y accumule. Vous avez un diplôme en communication ? Seulement un diplôme de moniteur de plongée, qui m'a imposé des bases de physiologie. Heureusement en effet que la teneur n'est pas de 4 % à l'inspiration, l'air contenant 21% d'oxygène et 1 % d'argon, le reste étant de l'azote. Quatre pour cent, c'est le pourcentage au grand maximum à l'expiration, bien loin, et heureusement, de tes 75%... on meurt avant !!! Citer
Albuquerque Posté 12 décembre Posté 12 décembre Perso j'ai abandonné un forum où deux antivaccins avaient suffi pour le rendre impraticable et inutile. 1 Citer
Pyrene Posté 12 décembre Auteur Posté 12 décembre il y a 20 minutes, Kristophe a dit : C'est écolo de critiquer un livre que l'on a pas lu ? Bis. Qui t'a parlé d'écolo ? Ce forum s'appelle discut' science. On n'y échange pas sur des bibles ou des corans, mais sur des faits, en l'occurrence sur ce fil des faits liés aux causes du réchauffement climatique. Je n'ai aucune intention de m'appuyer les multiples fadaises des illuminés anti-science, ni aucune intention de les enrichir. Je n'ai rien lu des arguments sur la platitude de la Terre, ni sur les micro-puces radioactives injectées avec les vaccins. Je n'ai aucun besoin d'acheter les inepties sur les martiens de Roswell ou d'ailleurs, ni sur les vertus de la bave de crapaud pour émuler le cercle satanique pendant Halloween. Je lis et répercute ici les articles pertinents au sujet, parus dans des revues à comité de lecture. J'ai par contre beaucoup travaillé sur la paléo-écologie, science créée au 19ème siècle par un remarquable biologiste, dont les erreurs n'entachent pas les accomplissements. Non seulement sans payer, mais en étant payé pour.... 1 Citer
Kristophe Posté 12 décembre Posté 12 décembre (modifié) Est-il honnête de critiquer un livre dont on a pas lu une seule page ? Modifié 12 décembre par Kristophe Citer
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