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Les vrais leviers pour combattre le réchauffement sont connus. Le Monde publie un schéma indiquant les pistes possibles :

 

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Parmi les indolores, éteindre les bureaux vides la nuit économiserait jusqu'à 30% d'électricité. Diviser par deux le gaspillage alimentaire diminuerait de 5% les émissions de GES de la chaine alimentaire. Réduire de 20% notre consommation de boeuf diviserait par deux les émissions de la chaine alimentaire mondiale.

Un autre aspect réside dans l'accumulation d'objets dont on peut se demander si tous sont utiles. Le même article souligne qu'une maison au XIXème siècle abritait quelques centaines d'objet, contre près de 100 000 actuellement : la pollution générée par leur fabrication vaut-elle la chandelle ?

Reste que les transports constituent le gros morceau, auquel il va bien falloir s'attaquer. Il se trouve que ce poste n'a pas trouvé de ministre de plein exercice dans notre actuel gouvernement, ce qui n'est pas du meilleur augure.

Un dernier aspect concerne l'équité des efforts. On souligne souvent l'écart de pollution entre un Français et un Africain. Mais les 10% plus riches des Français émettent cinq fois plus de GES que les 50% des Français moins aisés. Il va peut-être falloir que les premiers de cordée participent plus que les autres...

Posté (modifié)
il y a 46 minutes, Pyrene a dit :

 Réduire de 20% notre consommation de boeuf diviserait par deux les émissions de la chaine alimentaire mondiale.

 

                                          ?

Modifié par Albuquerque
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Il y a 4 heures, Albuquerque a dit :

 

                                          ?

 

La réponse est là: https://www.nature.com/articles/s41586-022-04629-w

 

C'est l'effet de phénomènes non linéaires qui ne sont pas étonnants vu l'implication des différents aspects liés à la production de viande de bœuf dans un environnement mondialisé.

On imagine souvent l'élevage des bœufs comme les vaches qui se baladent tranquillement dans les prés, se nourrissant d'herbes bien vertes. La production de viande en quantité industrielle, permettant des prix bas, impose de nourrir les animaux, été COMME HIVER, avec des apports alimentaires autres que de l'herbe verte: soja, maïs etc.  Les impacts sont également liés à ces cultures qui  nécessitent de la déforestation par incendie des forets et de l'engrais qui émet du N2O, autre GES.

De même beaucoup de vaches impliquent beaucoup de rots (de vache) donc d'émission de CH4.

Le transport (carboné) est également à prendre en compte.

 

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Le 29/05/2022 à 11:37, Pyrene a dit :

En tous cas, si ces projets se concrétisent, ils auront au moins un effet économique certain sur les astrams : vu l'obscurcissement atmosphérique à prévoir, les tarifs des télescopes vont baisser. On peut suggérer aux prévoyants de vendre leur matériel avant l'effondrement du marché...

pas faux ! on peut déjà sentir le réchauffement climatique, ne serait-ce que cette année (et il y en a eut d'autres....) toutefois la baisse des ventes de telescopes n'a rien de sûr dans l'immédiat, je recommanderais de garder le meilleur matériel en tout cas.....

Posté (modifié)

Pour la revente des télescopes, gare au délit d'initié.

A part cela vous êtes sérieux, quelquefois ?

 

@Ursus 

Si tu juges que Pyrène a traduit correctement ta référence, je ne dis plus rien...

 

Attention : avec une vache on a à la fois le rot et le rôt, mais c'est différent ;)

 

Modifié par Albuquerque
Posté
Il y a 5 heures, Pyrene a dit :

Les vrais leviers pour combattre le réchauffement sont connus. Le Monde publie un schéma indiquant les pistes possibles :

 

C'est chaud pour réduire à moins de 2tonnes! rien que l'administration est à 1.4T

 

Au niveau des leviers, le plus évident est le transport en voiture individuelle et avion. Pas mal de progrès a faire sur l'alimentation également (viande / boissons) et le chauffage avec de l'isolation. ca ne représente en tout que la moitié du total sur lequel on peut agir et encore agir partiellement. Pour le reste c'est plus compliqué de réduire et n'apporte pas un gros gain.

 

Enfin bref on sait pas ou commencer, et déjà ca serait bien de faire le premier pas avant de réfléchir au second.

 

Un truc qui me fait pas mal bondir c'est de mettre la priorité sur la voiture électrique AVANT de s'équiper tout ENR. on revient au topic "voiture électrique contre centrales fermées". La logique voudrait l'inverse : on équipe massivement en solaire et éolien et ENSUITE on passe à la voiture élec pour absorber les surplus de production et réguler le réseau en offre et demande. là on fait l'inverse. on accroit la demande sans anticiper que ça va poser des problèmes d'offre...

Le 29/05/2022 à 14:44, Albuquerque a dit :

Il y avait déjà la dénonciation de la noria des avions (au bilan évidemment inférieur au gain réalisé, sans quoi on n'y penserait même pas) 

 

De quel gain ou bilan parle t on? du bilan financer ou du bilan carbone?

 

Le bilan financer des sables bitumeux d'alberta est plutôt bon. Cramer la moitié du pétrole extrait pour extraire le suivant c'est rentable financièrement!  Par contre c'est un non sens écologique car chaque tonne de pétrole commercialisée a déjà produit son équivalent de CO2 pour être extrait. En gros avec un plein de cette essence on aura envoyé  2 fois  plus de CO2 dans l'atmosphère qu'avec un plein classique !

Posté (modifié)

Tu as raison. Il faut d'abord s'équiper en tout EnR sans rien d'autre, et regarder ensuite ce qu'il est possible d'en affecter aux voitures. Si c'est très peu, et ce sera très peu, kommparazar, il y aura très peu de voitures. Et hop ! Du moment qu'il reste de quoi faire rouler les rouleaux-compresseurs... (c'est une allusions aux Khmers, les rouges)

 

Evidemment qu'on dimensionnera la production totale d'électricité en fonction du désir de voiture individuelle. On n'est pas tous des prêtres anti-voitures.

 

Ta question sur le bilan financier ou carbone des avions ensemenceurs est malintentionnée et restera donc sans réponse.

Modifié par Albuquerque
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il y a 19 minutes, charpy a dit :

Pas mal de progrès a faire sur l'alimentation également (viande / boissons) et le chauffage avec de l'isolation

 

On ne parle jamais du fromage, pourtant bien plus émetteur de CO2 que la viande de bœuf par kg produit.

 

il y a 20 minutes, charpy a dit :

Un truc qui me fait pas mal bondir c'est de mettre la priorité sur la voiture électrique AVANT de s'équiper tout ENR. on revient au topic "voiture électrique contre centrales fermées". La logique voudrait l'inverse : on équipe massivement en solaire et éolien et ENSUITE on passe à la voiture élec pour absorber les surplus de production et réguler le réseau en offre et demande. là on fait l'inverse. on accroit la demande sans anticiper que ça va poser des problèmes d'offre...

 

Avant de se rééquiper en ENR, il faut encore avant réduire la consommation.

L'éolien ne permet permet qu'une réduction de 25 % de CO2 par rapport au nucléaire, bousille les paysages, et dissémine dans la nature les pollutions d'infrastructures (de multiples bloc de bétons éparpillés sur le territoire plutôt qu'une centrale nucléaire à un seul endroit).

Personnellement, je préfère d'abord travailler sur la consommation, et donc sur la demande.

 

Il faut aussi revoir au niveau politique et économique la vision du monde du travail, qui se précarise à tous les niveaux de qualification. Cela induit une concentration des populations (métropolisation) , avec une explosion des besoins de transport.

Posté
il y a 21 minutes, charpy a dit :

Au niveau des leviers, le plus évident est le transport en voiture individuelle et avion

 

Pas tout à fait d'accord, sur l'avion par exemple. En effet la "production" de GES par fuites des processus industriels est 3,2 fois supérieure à celle de l'aviation. Il serait alors de bon aloi que les industriels commencent par colmater leur fuites volontaires comme involontaires. Nous gagnerions alors 3,2 fois ce que nous obtiendrions en clouant au sol l'intégralité du parc avions, soit quasiment les 1,4T de la production de l'Administration.

 

Ney

Posté (modifié)

Bah, n'ayant jamais pris l'avion (commercial) je n'ai pas contracté le besoin d'aller au loin, en sorte que je ne suis en rien gêné par la perspective de la baisse de cette activité.

Merde, je vais claquer sans avoir vu ni l'Amérique ni les plages dorées à cocotiers !

 

il y a 12 minutes, Alhajoth a dit :

On ne parle jamais du fromage, pourtant bien plus émetteur de CO2 que la viande de bœuf par kg produit.

 

Parce que c'est ce qu'il y a de meilleur. 

Modifié par Albuquerque
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Posté

Et les émanations de méthane du maroille ? sont elles prises en compte dans le bilan?

 

plus sérieusement ça reste de l'élevage. que ca soit de la vache a viande ou a lait le problème est le même dès que c'est de l'intensif à l'ensilage/ soja...

Posté
Il y a 20 heures, Alhajoth a dit :

 

On ne parle jamais du fromage, pourtant bien plus émetteur de CO2 que la viande de bœuf par kg produit.

 

 

Sisi, c'est dans  un précédent graohique que je remets là.

Viande de bœuf 60 kg de CO2/kg de viande

Fromage 21 kg  de CO2/kg de fromage.

Vainqueur le fromage qui est lui même nettement battu par le poisson ou les légumes.

 

Infographie 5

 

même chose pour 100g  de protéine.

49.8 kg (boeuf) contre 11 kg (fromage) pour 0.8 kg pour les légumineuses.

 

36.png

 

Il y a 20 heures, charpy a dit :

C'est chaud pour réduire à moins de 2tonnes! rien que l'administration est à 1.4T

 

Effectivement, l'administration (comme les entreprises) doit réduire aussi son empreinte carbone. (De l’intérieur) il y a des formations Fresque du Climat et atelier 2Tonnes qui sont faites. C'est la première étape.

Remarquez que cela peut venir en contradiction avec les attentes des usagés de l'administration...

Posté (modifié)

@ursus Alors j'avais retenu que le fromage consommait autant que les bovidés, mais cela n'est vrai qu'avec les vaches laitières.

Mais il y a tout de même de grosses différences entre les 2 graphiques. Comme les données sont issues des mêmes sources, cela doit être explicable par toute la chaîne de valeur dans le 1er graphique.

 

Mais je gage qu'un fromage issu d'une vache alpine, transporté sous forme de meule, et emballé au final dans du papier, n'a pas le même bilan qu'un fromage issu d'une vache élevée dans une ferme, nourrie aux tourteaux de soja d'Amérique du Sud, emballé en usine dans du plastique, et vendu en grande surface dans un frigo ouvert.

Modifié par Alhajoth
Posté
il y a 17 minutes, Alhajoth a dit :

@ursus

 

Mais je gage qu'un fromage issu d'une vache alpine, transporté sous forme de meule, et emballé au final dans du papier, n'a pas le même bilan qu'un fromage issu d'une vache élevée dans une ferme, nourrie aux tourteaux de soja d'Amérique du Sud, emballé en usine dans du plastique, et vendu en grande surface dans un frigo ouvert.

 

C'est ce que je me pose comme question mais tout dépend de la taille de la ferme montagnarde... comment les vaches sont nourris en hiver.

Je pense qu'il y a peu de fermes qui ont suffisamment fait de foins l'été pour nourrir les vaches l'hiver. Quelle est alors la nourriture donnée et sa provenance.

Posté (modifié)

Si même le bilan CO² net des végétaux n'est pas nul, alors que théoriquement il devrait l'être, il est clair que l'humain est en trop puisqu'il est trop nombreux et trop exigeant sur sa longévité pour pouvoir vivre seulement de cueillette.

En agaçant un peu plus sérieusement qu'on ne fait monsieur P...... , qui est le président d'un pays très étendu allant de l'océan glacial aux steppes brûlantes de la Mongolie, on devrait pouvoir obtenir un résultat.

 

Modifié par Albuquerque
Posté
il y a 37 minutes, Albuquerque a dit :

Si même le bilan CO² net des végétaux n'est pas nul, alors que théoriquement il devrait l'être, il est clair que l'humain est en trop puisqu'il est trop nombreux et trop exigeant sur sa longévité pour pouvoir vivre seulement de cueillette.

En agaçant un peu plus sérieusement qu'on ne fait monsieur P...... , qui est le président d'un pays très étendu allant de l'océan glacial aux steppes brûlantes de la Mongolie, on devrait pouvoir obtenir un résultat.

 

 

Le bilan net des végétaux cultivés ne peut pas être nul. tu as besoin d'engrais et de phytosanitaires, d'énergie pour faire avancer les tracteurs, d'énergie pour le transport pour approvisionner les consommateurs, des machines et des batiments. Ce sont ces activités qui émettent du CO2 anthropogénique.

Posté
Il y a 2 heures, Albuquerque a dit :

En agaçant un peu plus sérieusement qu'on ne fait monsieur P...... ,

non, on n'agace pas un super-paranoïaque comme monsieur Poutine, on fait oui-oui de la tête en prenant l'air bête, de peur qu'il n'actionne l'hiver nucléaire....ce qui résoudrait bien des problèmes dans les 100 ans à venir : la pollution, la surpopulation....euh ? Je plaisante....

Posté
Il y a 5 heures, ursus a dit :

C'est ce que je me pose comme question mais tout dépend de la taille de la ferme montagnarde... comment les vaches sont nourris en hiver.

Je pense qu'il y a peu de fermes qui ont suffisamment fait de foins l'été pour nourrir les vaches l'hiver. Quelle est alors la nourriture donnée et sa provenance.

Un extrait du cahier des charges de fabrication du Beaufort concernant l'alimentation des vaches (page 6/18):

5.2 Alimentation
L'alimentation du troupeau est assurée essentiellement par des fourrages provenant de l'aire
géographique.
Tout aliment non décrit dans le présent cahier des charges est interdit dans
l’alimentation des vaches laitières.
Les produits d’ensilage, les autres aliments fermentés ainsi que les pulpes de betteraves sont interdits
sur l’exploitation.

L'apport de fourrage extérieur à la zone ne peut intervenir qu'en appoint de ressources locales et selon
des modalités définies ci-dessous. Au minimum, 75 % des besoins en foin et pâture du troupeau
proviennent de l'aire géographique. En cas d’insuffisance d’utilisation de foin issu de l’aire
géographique, les producteurs doivent orienter leur production de lait vers la période de pâture afin
qu’un minimum de 75% de la production annuelle de lait soit obtenu à partir d'une ration de base
provenant de l'aire géographique. 

Source: https://www.inao.gouv.fr/show_texte/4123

 

Posté

Malheureusement une grande partie du fromage produit (et donc consommé) n'est pas des AOP mais une espèce de cheddar pour faire du "gruyère rappé, du fromage à pizza, des pates molles et dures sans nom... 

pour ça le cahier des charges est beaucoup plus souple.

 

mon petit producteur local de lait bio, yaourt et de fromage passe une partie de l'alimentation à l'ensilage (de son mais bio) en hiver pour tenir le taux de MG exigé par la coopérative laitière. le fourrage ne suffit pas a avoir un lait riche lorsqu'il fait froid. sinon on aurait 2 ou3 mois sans lait chaque année en fin d'hiver. Et ça le consommateur il ne comprend pas, n'aime pas....

Posté
Il y a 4 heures, polorider a dit :

Un extrait du cahier des charges de fabrication du Beaufort concernant l'alimentation des vaches (page 6/18):

5.2 Alimentation
L'alimentation du troupeau est assurée essentiellement par des fourrages provenant de l'aire
géographique.
Tout aliment non décrit dans le présent cahier des charges est interdit dans
l’alimentation des vaches laitières.
Les produits d’ensilage, les autres aliments fermentés ainsi que les pulpes de betteraves sont interdits
sur l’exploitation.

L'apport de fourrage extérieur à la zone ne peut intervenir qu'en appoint de ressources locales et selon
des modalités définies ci-dessous. Au minimum, 75 % des besoins en foin et pâture du troupeau
proviennent de l'aire géographique. En cas d’insuffisance d’utilisation de foin issu de l’aire
géographique, les producteurs doivent orienter leur production de lait vers la période de pâture afin
qu’un minimum de 75% de la production annuelle de lait soit obtenu à partir d'une ration de base
provenant de l'aire géographique. 

Source: https://www.inao.gouv.fr/show_texte/4123

 

 

Vive le Beaufort !

Je vais m'en reprendre un bout!

  • J'aime 1
Posté
Le 30/05/2022 à 15:43, Albuquerque a dit :

Ta question sur le bilan financier ou carbone des avions ensemenceurs est malintentionnée et restera donc sans réponse.

 

Tu éludes donc la question essentielle et à la base de tous nos soucis climatiques : choisir entre la finance ou le climat (ou un mix des 2...). Aucune malintention la dedans mais effectivement un choix sociétal cornélien qui mérite d'être posée au lieu de se planquer derrière la liberté individuelle et la main invisible du marché...

 

c'est pourtant la base de tous nos tracas. la finance n'a que faire des autres contraintes (environnementales, sociétales. etc...) et passe sont temps à optimiser l'argent quel qu'en soient les conséquences sur le reste. les délocalisations vers des pays moins contraignants en salaires, charges, environnement, taxes etc.... n'est que l'illustration de ces mécanismes. 

un peu de lecture pour creuser le sujet (maintenant en livre de poche) :

Le capitalisme est-il moral ?, André Comte-Sponville | Livre de Poche

 

on a une petite affaire de general electric qui arrive a point nommé pour illustrer tout ça. Comme ils ont fait valider leur évasion fiscale par bercy on a peu de chance d'avoir gain de cause. Il s vont nous la renvoyer en disant "mettez vous d'accord entre administrations françaises, nous on a respecté vos règles..." enfin celles qu'ils s'étaient fait tailler sur mesure et validées par des bureaucrates peu regardants...

Posté
il y a une heure, Albuquerque a dit :

Pourquoi ? 

 

Parce qu'elle transforme du CO2 (gaz à effet de serre) en d'autres composés organiques.

Posté (modifié)

Il y a stockage geologique sédimentaire. Gaz nat, petrole, charbon.... ca a lieu ennparticulier dans les deltas fluviaux. on renvoi a l'atmosphère en un siècle des millions d'années de stockage cumulé

 

Et il y a aussi du stockage a plus court terme dans les sols (forestiers en particulier). Environ 100T de carbonne a l'hectare de foret en france.

Defricher pour mettre en culture (amazonie, indonesie... ou en europe au moyen age) relargue une grande partie de ce carbone et des autres éléments accumulés d'ou leur grande fertilité juste après défrichage

Modifié par charpy
Posté
Il y a 5 heures, charpy a dit :

Il y a stockage geologique sédimentaire. Gaz nat, petrole, charbon.... ca a lieu ennparticulier dans les deltas fluviaux. on renvoi a l'atmosphère en un siècle des millions d'années de stockage cumulé

 

Et il y a aussi du stockage a plus court terme dans les sols (forestiers en particulier). Environ 100T de carbonne a l'hectare de foret en france.

Defricher pour mettre en culture (amazonie, indonesie... ou en europe au moyen age) relargue une grande partie de ce carbone et des autres éléments accumulés d'ou leur grande fertilité juste après défrichage

exact, il y a un stockage lent du carbone, et le phénomène de déstockage peut prendre des milliers d'années (cas des tourbes) et créent ainsi des phénomènes de réchauffement mais c'est sur un rythme trés lent....rien à voir avec l'exploitation démesurée de l'homme des énergies fossiles.

Posté
Il y a 5 heures, charpy a dit :

Il y a stockage geologique sédimentaire. Gaz nat, petrole, charbon.... ca a lieu ennparticulier dans les deltas fluviaux. on renvoi a l'atmosphère en un siècle des millions d'années de stockage cumulé

 

Et il y a aussi du stockage a plus court terme dans les sols (forestiers en particulier). Environ 100T de carbonne a l'hectare de foret en france.

Defricher pour mettre en culture (amazonie, indonesie... ou en europe au moyen age) relargue une grande partie de ce carbone et des autres éléments accumulés d'ou leur grande fertilité juste après défrichage

 

 Défricher en brulant... parce que cela coute peu cher et c'est rapide.

Three  Decades  of  Climate Mitigation:  Why  Haven’t We  Bent  the  Global Emissions  Curve?

 

Un article se penchant sur le "pourquoi rien n'avance" :

"

Despite three decades of political efforts and a wealth of research on the causes and catastrophic impacts of climate change, global carbon dioxide emissions have continued to rise and are 60% higher today than they were in 1990. Exploring this rise through nine thematic lenses—covering issues of climate governance, the fossil fuel industry, geopolitics, economics, mitigation modeling, energy systems, inequity, lifestyles, and social imaginaries—draws out multifaceted reasons for our collective failure to bend the global emissions curve. However, a common thread that emerges across the reviewed literature is the central role of power, manifest in many forms, from a dogmatic political-economic hegemony and influential vested interests to narrow techno-economic mindsets and ideologies of control. Synthesizing the various impediments to mitigation reveals how delivering on the commitments enshrined in the Paris Agreement now requires an urgent and unprecedented transformation away from today’s carbon- and energy-intensive development paradigm."

 

"Malgré trois décennies d'efforts politiques et de nombreuses recherches sur les causes et les impacts catastrophiques du changement climatique, les émissions mondiales de dioxyde de carbone ont continué d'augmenter et sont 60 % plus élevées aujourd'hui qu'elles ne l'étaient en 1990. l’Exploration de cette augmentation à travers neuf points de vue thématiques, couvrant les questions de gouvernance climatique, l'industrie des combustibles fossiles, la géopolitique, l'économie, la modélisation de l'atténuation, les systèmes énergétiques, les inégalités, les modes de vie et les imaginaires sociaux - met en évidence les raisons multiples de notre échec collectif à faire fléchir la courbe des émissions mondiales. Cependant, un fil conducteur qui émerge dans la littérature examinée est le rôle central du pouvoir, qui se manifeste sous de nombreuses formes, allant d'une hégémonie politico-économique dogmatique et d'intérêts acquis influents à des mentalités techno-économiques et des idéologies de contrôle étroites. La synthèse des divers obstacles à l'atténuation révèle à quel point le respect des engagements inscrits dans l'Accord de Paris nécessite désormais une transformation urgente et sans précédent du paradigme actuel de développement à forte intensité de carbone et d'énergie."

Un doc sur "Comment les  industries polluantes désinforment les personnes pour pouvoir continuer leur business ?". Il est question aussi de réchauffement climatique  avec Exxon par exemple... qui conduit les personnes à ne pas croire à celui ci (1/2 aux USA).

 

 

Posté (modifié)

 

 

J'aime beaucoup Arte et c'est pourquoi je ne fais jamais de sarcasmes à son propos.

Aussi, je mets à titre d'exemple ce documentaire assez typique de leur style, qui ne risque pas de trop prendre les méninges.

Bon visionnage !

 

 

Modifié par Albuquerque

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