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Posté (modifié)
Il y a 10 heures, Alhajoth a dit :

Nous n'avons pas à nous mettre à plat ventre pour le blé russe, puisque nous sommes exportateurs nets de blé.

Ouille l'agriculture n'est pas votre fort !

Le blé que nous produisons et exportons est en grande partie du blé non panifiable et contenant des doses inadmissibles en gluten pour le métabolisme humain. Il ne sert qu'à l'alimentation du bétail, la volaille en particulier. Les céréaliers du bassin parisien, grâce aux rendements bien supérieurs de ce type de blé le préfèrent à une culture moins rentable et pourtant adaptée à l'alimentation humaine. Il nous faut donc importer du blé panifiable car nous sommes en déficit de production, et d'où vient-il ?

 

Ney

Modifié par 22Ney44
Modifications mineues
Posté (modifié)
Il y a 6 heures, Albuquerque a dit :

Ouille, l'histoire n'est pas ton fort.

Je lisais aussi jadis dans un ouvrage soviétique que le vendredi maigre était destiné à camoufler la famine.

 

D'avantage d'arguments, ou un semblant de contre-arguments, seraient bienvenus.

 

Il y a 4 heures, 22Ney44 a dit :

Ouille l'agriculture n'est pas votre fort !

Le blé que nous produisons et exportons est en grande partie du blé non panifiable et contenant des doses inadmissibles en gluten pour le métabolisme humain. Il ne sert qu'à l'alimentation du bétail, la volaille en particulier. Les céréaliers du bassin parisien, grâce aux rendements bien supérieurs de ce type de blé le préfèrent à une culture moins rentable et pourtant adaptée à l'alimentation humaine. Il nous faut donc importer du blé panifiable car nous sommes en déficit de production, et d'où vient-il ?

 

De quelles données tirez-vous ces propos ?

Nous exportons du blé panifiable : https://www.franceagrimer.fr/filiere-grandes-cultures/Cereales/Actualites/Une-campagne-commerciale-2022-23-de-bon-augure-pour-les-bles-francais

Modifié par Alhajoth
Posté
il y a une heure, Alhajoth a dit :

Nous exportons du blé panifiable :

Ce qui va rendre encore plus important notre déficit en blé panifiable. Mais je vous laisse découvrir tout seul ce marché délétère qui contribue à nous rendre toujours plus dépendants sur le plan alimentaire. Nos dirigeants le déplorent chaque jour un peu plus, c'est bien le marché qui a la main.

 

Le temps est peut-être venu que les autorités prennent des décisions certes lourdes de conséquences sur le droit à la libre entreprise. L'Allemagne l'a fait il y a quelques heures en plaçant un fleuron pétrolier sous tutelle, les conséquences économiques des bouleversements climatiques ne laisseront plus beaucoup d'autres choix non plus.

 

Ney

Posté (modifié)
il y a 22 minutes, 22Ney44 a dit :

Ce qui va rendre encore plus important notre déficit en blé panifiable. Mais je vous laisse découvrir tout seul ce marché délétère qui contribue à nous rendre toujours plus dépendants sur le plan alimentaire. Nos dirigeants le déplorent chaque jour un peu plus, c'est bien le marché qui a la main.

 

Je vous remercie, mais je n'ai pas attendu vos conseils pour cela. :)

Nous n'avons pas de déficit en blé panifiable.

Et si pénuries de céréales il finira par y avoir, cela sera la faute de nos dirigeants politiques, qui ont mis en place le marché le plus ouvert (naïf) du monde, pas de la faute de Poutine. Trop facile de lui faire porter nos incuries.

Mais nous préférons jouer les marchands de canons que de revenir sur nos accords de libre-échange.

 

On pourrait aussi parler de tarif de l'énergie, fixé, grâce aux soins de l'UE, au coût marginal, c'est-à-dire à la source d'énergie la plus coûteuse, et ce quel que soit le coût de production réel. Ce n'est pas Poutine qui a imposé cette réglementation.

Modifié par Alhajoth
Posté
il y a 29 minutes, Alhajoth a dit :

 

Je vous remercie, mais je n'ai pas attendu vos conseils pour cela. :)

Nous n'avons pas de déficit en blé panifiable.

Et si pénuries de céréales il finira par y avoir, cela sera la faute de nos dirigeants politiques, qui ont mis en place le marché le plus ouvert (naïf) du monde, pas de la faute de Poutine. Trop facile de lui faire porter nos incuries.

Mais nous préférons jouer les marchands de canons que de revenir sur nos accords de libre-échange.

 

On pourrait aussi parler de tarif de l'énergie, fixé, grâce aux soins de l'UE, au coût marginal, c'est-à-dire à la source d'énergie la plus coûteuse, et ce quel que soit le coût de production réel. Ce n'est pas Poutine qui a imposé cette réglementation.

J'aurais tant aimé vous répondre mais je dois vous laisser là dans cette discussion. Vous lui faites prendre une tournure politique ultradroitiste qui la met hors charte du Forum, charte que je veux respecter.

 

Ney

 

 

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Posté
il y a 27 minutes, 22Ney44 a dit :

J'aurais tant aimé vous répondre mais je dois vous laisser là dans cette discussion. Vous lui faites prendre une tournure politique ultradroitiste qui la met hors charte du Forum, charte que je veux respecter.

 

Poutine a été introduit page 121, et pas par moi.

Et si parler souveraineté énergétique et alimentaire, c'est d'être d'extrême-droite, vous devriez écouter le ministre de l'Économie, qui d'après son discours, ne vise qu'à ça.

Tout comme de Gaulle, il me semble (ah oui, c'est vrai, il était qualifié par certains d'extrême-droite).

Et je ne suis pas sûr que LFI soit complètement en désaccord avec mes dénonciations.

 

Bref, me coller l'étiquette d'extrême-droite permet de clore la conversation à peu de frais.

 

Il est toutefois vrai que la conversation n'a plus grand chose à voir avec la science. Mais comme on a un peu fait le tour du sujet sur les causes du réchauffement climatique, on en arrive forcément à la détermination des solutions, et à leur application... Je crois que cela a effectivement trait à la politique. Peut-être est-il temps de clore ce sujet, puisque tout le monde, même Albuquerque, semble être en accord avec les causes du réchauffement climatique.

Posté
il y a une heure, 22Ney44 a dit :

 Mais je vous laisse découvrir tout seul ce marché délétère qui contribue à nous rendre toujours plus dépendants sur le plan alimentaire. Nos dirigeants le déplorent chaque jour un peu plus, c'est bien le marché qui a la main.

 

Ils en sont en bonne partie responsable car ils cherchent à équilibrer la balance commerciale et on a principalement du tourisme et de l'alimentaire (brut ou transformé) à proposer en échange contre de la devise étrangère. L'industrie française est restreinte sur des marchés de niche  (luxe) ou plombé par le politique  (aéronautique, militaire, nucléaire), le reste vivote, l'automobile est en galère, le textile et l'électronique sont mort.

 

Inversement avec la tension sur l'énergie ça aggrave la crise alimentaire qui arrive : le maïs est récheté a bon prix pour partir en méthaniseur au lieu d'aller en ensilage pour la production laitière ou de viande. Les agris ne peuvent pas suivre et il y a beaucoup d'abatage en cours.

Profitez en pour remplir le congel car une fois la vague de "barbac" passée les prix vont atteindre des sommets.

 

Il y a 17 heures, 22Ney44 a dit :

Que pouvons-nous faire ? @charpy nous le dit à longueur de post, nous devons tout revoir à la baisse drastique. Sauf que nous ne le voulons pas, @Vivlepic a bien saisi le dur de la situation. Alors le dur de la situation prendra la décision pour nous. Les plus adaptatifs, les plus intelligents, les plus travailleurs mais aussi les plus violents, les moins scrupuleux survivront.

 

Oui c'est tout l'intérêt de la modération : rendre soutenable l'humanité le grand nombre que nous sommes sans qu'il y n'ai trop de coupes sombres dans la démographie à coup de crises (énergétique, alimentaire, d'engrais phosphate/azoté, de métaux rares etc...) donc des baisses drastiques subies et non maitrisées.

sinon ça sera la guerre a toutes les échelles (du supermarché   pour du nutella au continent pour les gisements) pour s'approprier les ressources en tension. Ca a peut être déja commencé main basse sur le manganèse, charbon/fer et céréales du dombass au lieu de l' échange commercial habituel : gaz contre le reste.

Posté
Il y a 5 heures, Alhajoth a dit :

même Albuquerque, semble être en accord avec les causes du réchauffement climatique.

 

:lol:

 

Je ne suis pas tellement souvent irrationnel, sauf quand je ne plais pas à quelqu'un. Par exemple, avec le nucléaire je suis irrationnel pour Charpy. 

Je connaissais l'affaire depuis 1926, date de parution de l'ouvrage Le Ciel d'Alphonse Berget où l'auteur annonce des siècles bénis de prospérité agricole grâce au gaz carbonique que l'industrie ne cesse de dégager, et qui remplira la double fonction d'adoucir nos climats trop rudes et de mieux nourrir la photosynthèse. 

En fait j'ai lu l'annonce du réchauffement dans le Figaro quand j'avais une quinzaine d'années, avec mention des prédictions d'Arrhenius.

Ah zut, le Figaro, c'est politique ! 

Posté (modifié)
il y a 1 minute, Albuquerque a dit :

Je connaissais l'affaire depuis 1926

 

Je ne t'imaginais pas si vieux ! :)

Tu as commencé à voler en biplan, donc, avant l'ULM ?

 

Modifié par Alhajoth
Posté
il y a une heure, Albuquerque a dit :

Par exemple, avec le nucléaire je suis irrationnel pour Charpy. 

 

Pas du tout, c'est très logique.

C'est juste que tu n'as que faire des conséquences pour toi, n'ayant pas à les subir, ni pour les autres estimant qu'ils s'en débrouilleront bien et n'ont qu'à faire comme d'hab : au fond d'un trou et un peu de terre dessus.

 

Pour moi c'est être assez irresponsable de profiter d'un avantage technique tout en refilant son inconvénient aux suivants. c'est le même combat avec le CO2, les pesticides rémanents type lindane, DDT, les CFC et maintenant HFC des frigos et autre clim, la déforestation pour en faire des monocultures intensives, la pêche intensive en raclant bien les fonds pour tout bien ramasser, les dettes abyssales des états, et plein d'autres choses encore très court-termistes...

 

Les premiers ont pratiquement que les avantages, les suivants pratiquement que les emmerdes...  je ne m'en fout pas, chacun doit être responsable de ses merdes.

  • Merci / Quelle qualité! 1
Posté

Et c'est reparti avec un tour de tes angoisses qui ne savent voir que les effets du premier ordre. Comme disait en 1960 mon instituteur dans sa simplicité d'enseignant qui n'avait que son bac au lieu du master 2 découvert depuis comme indispensable : "les vieux se plaignent des autos qui leur font peur sans penser qu'avec une ambulance à cheval ils seront morts avant d'arriver à l'hôpital"

Que vient faire la dette dans cette énumération ? Encore le libéralisme qui décrète le nucléaire impossible parce que son délai de construction n'est pas rémunérateur pour l'investisseur ? (je ne me lasse pas de la redire, celle-là). L'argent n'est rien d'autre que le signal qui met en marche les bras des travailleurs. Ne pas faire de dette est laisser baller leurs bras lorsqu'on a un besoin. Mais qui remboursera la dette ? Personne, jamais. L'épargnant qui a de l'argent (du signal immatériel) à prêter ne fait que retarder, en entretenant le mécanisme, la date de la fonte ou de la disparition soudaine de son épargne. Un état qui fait de la dette réquisitionne pour les besoins collectifs les moyens existants, et tant mieux si l'épargnant (qui est une sorte d'inconscient croyant à l'éternité des droits économiques que lui donneraient son effort fait à une époque donnée dans un contexte économique donné) est remboursé, et tant pis sinon. 

Posté
il y a 11 minutes, Albuquerque a dit :

Que vient faire la dette dans cette énumération ? 

 

Il y a 10 heures, charpy a dit :

Les premiers ont pratiquement que les avantages, les suivants pratiquement que les emmerdes... 

 

Voir toutes les crises politiques qui ont mené à la guerre suite a une crise de la monnaie (années 30 en Allemagne pour ne citer que ça). 

Posté (modifié)

Tu confonds la fièvre et le thermomètre.

Quand l'état fait de la dette, il dit à l'épargnant "aboule ton fric dont le peuple a besoin ; on te le rendra si on peut, et si on ne peut pas c'est que tu n'avais pas à avoir tout ce fric sans emploi".

 

Je suis en extase : tandis que je prenais mon thé de chez Aldi d'après déjeuner en écoutant France Info dont le programme de la journée est facile à deviner, je me suis rendu compte que c'était du thé "Westminster". 

Modifié par Albuquerque
Posté (modifié)

Pas vraiment. D'ailleur outre la fièvre et le thermomètre c'est avant tout la maladie qui pose problème . La dette c'est la maladie. Elle peut etre grave ou pas selon comment elle est gérée, selon son ampleur.

 

Depuis Giscard elle est externalisée aux mains de banque privées, de fond de pension, de fonds d'investissements. Il y a une part d'épargne des gens la dedans et de cotisations retraite mais les gens n'ont pas vraiment la main sur sa gestion et préféreront toujours faire du rendement a l'autre bout du monde que de la solidarité ici.

 

Regarde le budget de l'état depuis 2008. La charge de la dette correspond plus ou moins au déficit. On s'endette pour payer les intérêts. Ca s'appelle du surendettement. Ca peut durer encore un peu mais l'issue est certaine, c'est la faillite.

 

Rien a voir avec le japon dont l'endettement énorme mais reste de la dette ''souveraine'' des épargnants japonais. 

 

Quelques raffraichissement de mémoire :

révolution russe et répudiation de la dette des tsars

 

et une petite synthése rapide ici

https://www.rivagedeboheme.fr/pages/histoire/bref-historique-des-dettes-souveraines-et-de-leurs-crises.html

Modifié par charpy
Posté

Je pense qu'en adoptant le mode de vie que tu préconises le besoin d'emprunter de l'état devrait en effet fortement diminuer. Plus besoin par exemple de ristourne sur le carburant. Les esprits chagrins parleront du triomphe du libéralisme féroce, mais nous, nous saurons que c'est l'écologie.

Posté

Y aura t il un baby boom en 2023 suite aux économies d'eau de la sécheresse 2022? 😄

 

C'est une solution court-termiste. dans un un an il faudra baigner bébé, une personne de plus à laver. 

Posté (modifié)
Le 05/09/2022 à 13:10, charpy a dit :

Je vois pas comment on peut encore être pro nucléaire dans un contexte instable ou une des toutes premières  choses visées et atteintes  en cas de conflit (ouvert ou larvé) est la production d'électricité.

 Taper dans le nuc pour désorganiser la production serait efficace, mais pour tuer massivement les civils à la mode poutine taper dans l'hydroélectrique est beaucoup plus efficace, et surtout à effet immédiat.

Modifié par Albuquerque
Posté

L'idée est séduisante mais c'est pas sa stratégie. 

 

Taper sur le nuc c'est drôlement plus fun. Il y a pour 50ans de contamination et ca priverait l'ukraine d'une grosse partie de son elec. D'ailleur il a aussi frappé aussi juste a côté de celle de Pivdennonooukraïnsk.

 

Il y aurai pourtant de quoi jouer avec les barrages

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/DniproHES

Posté

Dans "Le Monde" d'aujourd'hui :

 

Les centrales nucléaires, nouvel enjeu de guerre

L’utilisation par Vladimir Poutine des centrales ukrainiennes comme moyen d’intimidation des Occidentaux met en lumière la faiblesse des conventions internationales qui protègent ces installations civiles.

Par Jean-Michel Bezat

Publié hier à 05h30, mis à jour hier à 15h00

Te

 

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Analyse. Vladimir Poutine a un art consommé pour jouer de l’effroi qu’inspire le nucléaire, civil et militaire. Le président russe a réitéré ses menaces d’emploi de l’arme atomique, mercredi 21 septembre, trois jours après une frappe de missiles à proximité des réacteurs de la centrale de Pivdennoukraïnsk (Sud). Il avait déjà fait de celle de Zaporijia, la plus puissante d’Europe (6 000 mégawatts), occupée dès le début de la guerre par son armée, un outil d’intimidation des Occidentaux. Pour la première fois depuis le développement à grande échelle des applications civiles de l’atome, dans les années 1950, des sites se retrouvent au cœur d’un conflit armé.

Lire aussi : Guerre en Ukraine, en direct : pour Volodymyr Zelensky la région de Donetsk est la priorité absolue de l’Ukraine, car c’est la priorité absolue de la Russie

Un nouveau Tchernobyl est improbable, la cuve où se produit la réaction atomique étant mieux protégée ; mais la fonte du cœur est possible en cas de coupure prolongée de l’alimentation électrique et d’un arrêt des circuits de refroidissement. A Zaporijia, la situation a été qualifiée d’« intenable » par le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le 6 septembre. Rafael Grossi réclame une « zone de protection » autour du site, jugeant que « quelque chose de vraiment, vraiment catastrophique pourrait se produire ». Sans succès jusqu’à présent. Qui peut décider une telle sanctuarisation, sinon le maître du Kremlin ?

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Guerre en Ukraine : l’Agence internationale de l’énergie atomique réclame une « zone de protection » autour de la centrale de Zaporijia

Si les industriels, les opérateurs de centrales et les autorités de sûreté nucléaires coopèrent à travers le monde, il n’existe pas de gouvernance mondiale digne de ce nom. L’AIEA contrôle et fait des recommandations sans moyens de les imposer. Elle en réfère au Conseil de sécurité des Nations unies qui n’en a pas plus, puisque la Russie en est un des cinq membres permanents et y a droit de veto. « La sûreté nucléaire a fait énormément de progrès depuis les ­accidents de Tchernobyl et de Fukushima, a constaté M. Grossi, dans un entretien au Monde, en août. Mais, au milieu d’une guerre, elle n’est jamais absolue. » Personne ne s’était préparé à ce qu’une centrale « se retrouve au milieu d’une grande confrontation de type conventionnel ».

etc... etc...

Posté (modifié)

Et n'espérez pas qu'on se protégera mieux en remplaçant le nucléaire à fission par des itères ! Chacun sait que le kilo de tri-tt-ss-ium qu'une telle machine aura en stock, libéré par la destruction de l'itère dévasterait sans y laisser trace de vie une région équivalant à la surface de l'Italie, San Marin et Vatican compris. 

 

PS : protos, deuteros, tritos : le premier, le second, le troisième. Les deux prononciations paraissent donc légitimes.

Modifié par Albuquerque
Posté

Ben non! ça ne s'enflamme pas avec une allumette un kilo de tritium. la bombe H ou Iter sont issus d' une sacré alchimie. Et ça ne contient pas non plus des tonnes de produits de fission bien cracra. Et toutes façons il n'y a pas réacteur à fusion en service.

 

Par contre un réseau maillé d'éoliennes et de champs PV c'est autrement plus résilient et ça commence à exister. Reste d'éventuels centres de stockage à batteries qui pourraient être vulnérables à moins que chaque zone de production n'ai sont stock comme ça se fait parfois pour les éoliennes pour lisser le courant envoyé sur le réseau.

 

un peu de doc détaillée sur les solutions de stockage à l'étude

Découvrir & Comprendre - Le stockage stationnaire de l’énergie (cea.fr)

 

pour ceux qui ont plus confiance dans l'industrie du pétrole que dans la recherche d'état  il y a un peu la même en provenance de l'IFP

Le stockage d’énergie : accompagner le déploiement des énergies renouvelables | IFPEN (ifpenergiesnouvelles.fr) 

 

ou pour ceux qui ont plus confiance dans les mouvements écolo on retrouve sensiblement la même chose ici

Stockage de l'énergie - Wiki Éolienne (f4jr.org)

 

etc...

 

Dans la mesure ou l'énergie devient une source de tension et de conflit potentiel pour se l'accaparer la décentralisation à tout son sens... pour s'accaparer une ressource diffuse il faut conquérir tout le territoire, pour priver quelqu'un d'une ressource diffuse il faut détruire tout un territoire.

Posté
il y a 35 minutes, charpy a dit :

Dans la mesure ou l'énergie devient une source de tension et de conflit potentiel pour se l'accaparer la décentralisation à tout son sens... pour s'accaparer une ressource diffuse il faut conquérir tout le territoire, pour priver quelqu'un d'une ressource diffuse il faut détruire tout un territoire.

Bonjour les gens,

 

Tiens donc ! C'était exactement cette stratégie diffuse qui fut adoptée par l'armée américaine lors de la conception de l'Internet. Seuls sans doute les plus anciens se souviennent de son nom : Arpanet.

 

Ney

Posté (modifié)
Il y a 3 heures, charpy a dit :

ça ne s'enflamme pas avec une allumette un kilo de tritium.

 

Ben si !

 

Sinon j'aime bien tous ces projets d'optimisation de la pénurie.

Poutine est un professeur de pénurie : ou bien vous vivez dans la m.rde (comme mes compatriotes depuis toujours) avec une production électrique idiote, ou bien je vous tchernobylise.  

 

Dernière nouvelle : le gouvernement donne aux nouveaux réacteurs à construire un statut spécial de priorité balayant diverses contraintes réglementaires.

Ah, quand même !

Modifié par Albuquerque
Posté

Effectivement ca évite qu'on consomme en europe 400milliards de m3 de gaz pour 440millions d'habitant. Soit environ 1000m3 chacun tout de meme, en plus du pétrole, du charbon et du nuc....

 

Le climat ne s'en portera que mieux sans ces émissions de combustion d'un gaz sensé etre ''vert'' ou ''propre''.  Mais que font nos dirigeants à aller chercher du gaz de substitution a prix d'or en algérie, aux usa, aux émirats etc.... à l'heure ou ils annoncent des objectifs ambitieux de reductions des GES?

 

44milliards budgétisé en france en aides pour payer la lourde facture de cet hiver et 2,5 milliards d'aides pour les économies d'energie????

 

Ça n'a point de bon sens tout ça! On pourrait pas faire l'inverse? Ca éviterai de devoir remettre la main a la poche chaque année...

Posté
Il y a 17 heures, Albuquerque a dit :

Nouveauté dans la lutte contre l'effet de serre la mise directe à l'air libre des méthanoducs au moyen d'une charge explosive.

 

il y a 8 minutes, charpy a dit :

Effectivement ca évite qu'on consomme en europe 400milliards de m3 de gaz pour 440millions d'habitant. Soit environ 1000m3 chacun tout de meme, en plus du pétrole, du charbon et du nuc....

 

Hé ben bravo @charpy, il fallait oser le faire, vous l'avez fait !

 

Maintenant que fait-on pour la suite ?

 

Ney

Posté (modifié)

Je vois pas le probleme d'oser... il y a un tabou?

Ce sont des chiffres officiel, tout ce qu'il y a de plus factuel. Tout le monde y a accés mais personne n'en parle.

 

Apres le problème c'est bien nos émissions et notre dépendance au gaz russe (environ la moitié de la conso de l'europe).  Autant prendre le taureau par les cornes et agir a la réduction de conso ça nous permettra de résoudre deux problemes d'un coup 🙂

 

On fait quoi?

On regarde les usages de tout ce gaz : chauffage,  industrie etc... et on et on met en place des mesures d'efficacité energétique. Isolation importante des logements, changement des processus industriels, cogéneration élec/chaleur etc...

Les industriels sont trés forts  pour optimiser leur outil de production vers plus de rentabilité avec des ingé et es comptables dont c'est le boulot. Je m'en fait pas trop pour eux. Le seul prix élevé du gaz va les pousser à agir.

 

Pour les particuliers ça implique aussi des changements lourds et couteux donc il faut coordonner et accompagner l'action par les pouvoirs public pour les particulier, les bailleurs etc... prioriser les choses. Peut etre flécher les aides a l'isolation sur ceux qui chauffent au gaz pendant 2 ans, des ptz de l'europe etc...

 

Bref quand on ne se voile pas trop la face sur les objectifs et les vrais enjeux on va a l'essentiel et ça avance. Mais effectivement il faut accepter des petits dommages collatéraux : moins de pouvoir d'achat si on engage des dépenses d'isolation, modification des estimations du patrimoine immobilier selon sa perf energétique etc...

 

Et je ne me pose pas qu'en ''donneur de leçons '' : cet été/automne changement du vieil insert par un poele bbc avec prise d'air extérieur, doublage de l'isolation des 2 dermiers murs pas bien isolés du salon, changement d'une fenetre bois d'origine du salon par une pvc performante, et changement en prévision des la vmc simple flux hydro actuelle par une double flux. Comme je ne suis pas crésus j'ai pris une partie de mes congés pour faire un petit boulot saisonnier pour me payer le matos d'occaz si possible et je fais une grande partie des travaux avec mes 2 mimines.

 

Bref j'attends pas le chèque énergie car je sais qu'il ne couvrira qu'une partie du surcout. Faut se retrousser les manches mais au moins j'essaye de subir le moins possible le contexte et je sais que c'est de l'investissement a long terme. .. au moins jusqu'a ce qu'on soit arrosé d'electricité d'epr à pas cher, que je n'aurrais aucun regret à ne pas acheter aussi ''pas chère'' soit elle 😁

Modifié par charpy

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