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Il y a 9 heures, jpscope a dit :

Pendant des années j'ai fais 60 km A-R en croisant sur la route les mêmes voitures aux mêmes heures.

 

Ben voilà le probleme...

Et pourquoi as-tu arrêté de faire ce parcours ?

Par choix,

Par obligation ?

 

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Il y a 17 heures, popov a dit :

 

C'est dans la première vidéo. Et d'une logique implacable... C'est quoi que t'as pas compris ?

 

..si j'ai bien compris , il n'y a pas assez de vent en France pour que l'éolien soit rentable ..?

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Il y a 3 heures, kerozene a dit :

 

..si j'ai bien compris , il n'y a pas assez de vent en France pour que l'éolien soit rentable ..?

 

- solaire pas rentable ni énergétiquement, ni en terme de carbone, ni financièrement

- l'éolien ne produit qu'une toute petite fraction de la puissance installée, genre moins de 5% à vue de nez, donc de manière générale énormément de gâchis (la rentabilité n'en parlons pas)

- toutes les éoliennes européennes produisent et s'arrêtent en même temps, les vents locaux influencent peu, ce sont les conditions météo globales qui le font. Donc pic-à-pic énorme

- avec un pic-à-pic aussi monstrueux, impossible de lisser la production, donc il ne reste que le gaz, charbon et autres fossiles pour compenser, qui deviennent une obligation pour tout pays utilisant l'éolien

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comme les entreprises qui ne s'adapteront pas aux changements à venir vont péricliter et les emplois avec.

 

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il y a 18 minutes, ursus a dit :

comme les entreprises qui ne s'adapteront pas aux changements à venir vont péricliter et les emplois avec.

certaines ne peuvent pas s'adapter parce qu'elles n'ont pas assez de Capital pour transformer leur production ou encore dépendent d'actionnaires exigeants des plus-values impossibles à obtenir aujourd'hui. pour celles-ci c'est déjà mort...et les temps à venir pleins d'inc"neertitudes encore incitent peu ceux qui pourraient à investir. C'est pourquoi la vraie politique consiste à faire un new deal" qui soit à la fois français et européen... (considérons que pour Roosevelt c'était plus simple à l'époque, les USA étant neutres et protectionnistes à l'époque ), alors que pour nous, européens d'aujourd'hui il va falloir s'entendre sur la durée (on peut compter sur 8 ans au moins) sur des objectifs communs y compris en politique étrangère et pas jouer le coup sur la tête de l'autre.

C'est pas gagné en effet et même si l'on fait une politique "ecolo petits bras" comme dirait ceux qui sont les plus à gauche...des purges on n'a pas fini d'en boire !

Posté
il y a 17 minutes, PEV77 a dit :

certaines ne peuvent pas s'adapter parce qu'elles n'ont pas assez de Capital pour transformer leur production ou encore dépendent d'actionnaires exigeants des plus-values impossibles à obtenir aujourd'hui. pour celles-ci c'est déjà mort...et les temps à venir pleins d'inc"neertitudes encore incitent peu ceux qui pourraient à investir. C'est pourquoi la vraie politique consiste à faire un new deal" qui soit à la fois français et européen... (considérons que pour Roosevelt c'était plus simple à l'époque, les USA étant neutres et protectionnistes à l'époque ), alors que pour nous, européens d'aujourd'hui il va falloir s'entendre sur la durée (on peut compter sur 8 ans au moins) sur des objectifs communs y compris en politique étrangère et pas jouer le coup sur la tête de l'autre.

C'est pas gagné en effet et même si l'on fait une politique "ecolo petits bras" comme dirait ceux qui sont les plus à gauche...des purges on n'a pas fini d'en boire !

 

ce d'autant plus que dans les 20 dernières années, les politiques d'investissement des entreprises étaient sur  du court terme (~mois; ~ 1 an max).

En discutant avec un partenaire industriel, j'ai compris qu'un projet de long terme c'était 6 mois. Impossible que cette entreprise envisage les changements de cap nécessaires.

 

En outre, diminuer l'impact de l’énergie dans le PIB nécessite d'investir énormément dans le capital (conférence organisée par http://www.centrale-energie.fr association issue des écoles centrales:

 

 

 

Il y a également un point intéressant sur le cout des salaires dans le PIB et sur l'impact des salaires sur le PIB. La logique libérale a tout prix est mortelle.

 

Posté
Il y a 2 heures, ursus a dit :

En discutant avec un partenaire industriel, j'ai compris qu'un projet de long terme c'était 6 mois. Impossible que cette entreprise envisage les changements de cap nécessaires.

 

Tu semble découvrir le monde de l'entreprise saches que cela a toujours été le cas pour beaucoup d'entreprise, c'est la conditions sine qua non de l’adaptabilité de l'entreprise à son environnement, faire de la stratégie sur plusieurs années n'a plus absolument aucun sens de nos jours, les avionneurs commencent à le comprendre ;) , quant aux administrations d'état celles ci sont toujours dans l'ancien monde des dinosaures où l'on planifie encore sur plusieurs années et comme eux il est possible qu'il disparaîtrons face à l'exaspération de la population mais ça c'est un autre sujet.  En tout cas il faut partir du principe qu'il y aura beaucoup d'imprévus à court termes : crise économique, crise monétaire, crise du crédit, envolée des matières premières, politique gouvernementale défavorable, changement de paradigme technologique, crise sanitaire, concurrence accrue dans son secteur (globalisation),  etc ... il est vital d'être en mesure de pouvoir changer son fusil d'épaule rapidement et non de se retrouver coincé dans des investissements verrouillés et des obligations (les créanciers) inflexibles.

Posté
il y a une heure, jgricourt a dit :

 

Tu semble découvrir le monde de l'entreprise saches que cela a toujours été le cas pour beaucoup d'entreprise, c'est la conditions sine qua non de l’adaptabilité de l'entreprise à son environnement, faire de la stratégie sur plusieurs années n'a plus absolument aucun sens de nos jours, les avionneurs commencent à le comprendre ;) , quant aux administrations d'état celles ci sont toujours dans l'ancien monde des dinosaures où l'on planifie encore sur plusieurs années et comme eux il est possible qu'il disparaîtrons face à l'exaspération de la population mais ça c'est un autre sujet.  En tout cas il faut partir du principe qu'il y aura beaucoup d'imprévus à court termes : crise économique, crise monétaire, crise du crédit, envolée des matières premières, politique gouvernementale défavorable, changement de paradigme technologique, crise sanitaire, concurrence accrue dans son secteur (globalisation),  etc ... il est vital d'être en mesure de pouvoir changer son fusil d'épaule rapidement et non de se retrouver coincé dans des investissements verrouillés et des obligations (les créanciers) inflexibles.

 

Le développement d'un avion prends au moins 10 ans. L'A380 a été décidé en 1990 pour une commercialisation en 2007.

Quand les changements prévisibles nécessitent d'inventer des technos qui n'existent pas ou qui ne sont pas matures, le facteur temps ne se rattrape pas. Les entreprises qui s'adaptent sans cesse à court terme sans voir sur le long terme ne pourront pas s’adapter à des changements qui nécessitent le développement d'outils industriels importants.  Le domaine de l'énergie ou l'agroalimentaire en sont des exemples.

 

Les pétroliers s'ils investissement pas aujourd'hui dans la recherche de nouveaux puits n'auront plus de ressources. Si la ressource minière, agricole vient à se tarir alors que c'est prévisible, ces entreprises disparaitront.

Des entreprises de l'agroalimentaire ont déjà des réflexions stratégiques et investissent en prévision des conséquences du réchauffement climatique. Danone cherche à sécuriser ses approvisionnements à 5 ou 10 ans. Des grandes marques de Champagne investissent dans la plantation de vigne en Angleterre juste parce qu'un pied de vigne mets 10 ou 20 ans à être productif.

Pour toutes ces entreprises dont les outils de production nécessite des temps longs de développement ne pourront s'adapter sur le long terms avec de projet à 6 mois. L'agilité des entreprises n'échappe pas à la dynamique des systèmes.

 

Alors pour l'informatique au sens large oui. Les technologies évoluent à une vitesse telle que deux ou trois ans après (si ce n'est pas moins), c'est déjà du has been. Un truc qui pends au nez, des technologies numériques, c'est le coût de l'énergie dont elles ont besoin.

 

Ne te méprends pas. Mes recherches sont extrêmement proches du monde de l'entreprise et c'est un monde que je connais bien.

 

 

 

 

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Il y a 2 heures, ursus a dit :

L'A380 a été décidé en 1990 pour une commercialisation en 2007.

 

Belle réussite en effet, aussitôt sorti aussitôt abandonné à croire que le monde change trop vite pour eux ! :) 

 

Il y a 2 heures, ursus a dit :

Quand les changements prévisibles nécessitent d'inventer des technos qui n'existent pas ou qui ne sont pas matures, le facteur temps ne se rattrape pas. Les entreprises qui s'adaptent sans cesse à court terme sans voir sur le long terme ne pourront pas s’adapter à des changements qui nécessitent le développement d'outils industriels importants.

 

Pas d'accord du tout, lorsqu'il y a un changement qui se profile c'est tout l'éco-système qui change et qui s'adapte à la nouvelle situation, ne vois pas l'entreprise comme une entité seule qui doit affronter l'adversité par ses propres moyens, tiens pour exemple très récemment lors de la crise sanitaire des entreprises sont bien passé à la fabrication des équipements comme les masques, les respirateurs et cela en un clin d'oeil etc ...

 

Les entreprises dont tu parles sont peut être déjà du monde d'avant  ... ;) 

Posté
Il y a 10 heures, jgricourt a dit :

 

Belle réussite en effet, aussitôt sorti aussitôt abandonné à croire que le monde change trop vite pour eux ! :) 

 

 

Pas d'accord du tout, lorsqu'il y a un changement qui se profile c'est tout l'éco-système qui change et qui s'adapte à la nouvelle situation, ne vois pas l'entreprise comme une entité seule qui doit affronter l'adversité par ses propres moyens, tiens pour exemple très récemment lors de la crise sanitaire des entreprises sont bien passé à la fabrication des équipements comme les masques, les respirateurs et cela en un clin d'oeil etc ...

 

Les entreprises dont tu parles sont peut être déjà du monde d'avant  ... ;) 

 

Tu peux prendre l'A320, ça marche aussi. Les délais de conception, développement resteront très long. Les nouveaux avions consommant encore moins de carburant ou adaptés à l’épuisement des ressources pétrolières demanderont du temps. Les conséquences de la crise sanitaire donne bien la dynamique de cette industrie. Ils prévoient un retour normal du fonctionnement de l'écosystème à 2 ans.

Effectivement l'A380 est une erreur stratégique: croire à une croissance continue du trafic aérien.

 

Que ce soit pour les masques, les respirateurs, etc, il n'y a pas eu de vrai développement. Par exemple, pour les masques, les plans étaient déjà défini, les normes faites. Il n'y avait juste qu'à copier ce qui existait. Il s'agit juste de réorganiser la production... ce qui était facile puisque la production était, de fait, à l'arrêt. D'une part, l'état les a fortement sollicités avec, probablement, des commandes par anticipation (avant que le produit ne soit conçu) ce qui est extrêmement rare dans une période normale (et de fait cela assure le retour sur investissement) et d'autre part, ces entreprises voyaient un moyen de passer la crise à moindre mal. Je ne pense pas que ces entreprises auraient changé leur production pour faire des masques si leur production marchait normalement.

Ce dont je te parle est d'anticiper l'avenir tout en ayant une production en marche. Il s'agit de véritables stratégies vis à vis de l'avenir dans un monde qui va fortement changer (ie dont écosystème change).

 

L'agilité des entreprises à s'adapter dépends beaucoup des personnes et des dogmes en cours. Le très bon exemple est le télétravail. De grands groupes n'envisageaient pas le télétravail avant la crise: compliqué à mettre en place, couteux, inefficacité du salariée. J'ai été témoin d'une entreprise qui en 15 jours a mis ces salariés en télétravail: fourniture d'ordinateur, de connexion VPN, ... Ce qui n'était pas possible en temps normal, a été possible d'un coup. Les dogmes concernant le télétravail sont tombés et le retour complet en arrière n'est pas prévu.

De grosses structures administratives décriés étant incapables de bouger ont complétement transformé leur fonctionnement durant la crise. Là encore ce sont les personnes qui ont bougé et l'état qui les a accompagné financièrement.

 

Que les entreprises devront s'adapter aux différentes crises, c'est évident. Qu'ils doivent le faire au jour le jour l'est beaucoup moins: s'ils s'adaptent en continuant à faire à court terme ce qui disparaitra à long terme ne les mènera nulle part. S'ils s'adaptent en ayant une stratégie sur le long terme, ils s'en sortiront sans doute beaucoup mieux.

 

Il y a 11 heures, jgricourt a dit :

Les entreprises dont tu parles sont peut être déjà du monde d'avant  ...

 

Veux tu dire que dans le monde d'après, il n'y aura plus d'avions, de voitures, de centrales nucléaires, d'industries agroalimentaires, de traitements des eaux et des effluents?

C'est une vision à la Charpy! 😉

 

(Charpy, avec tout mon respect pour ton positionnement, a joke)

 

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il y a 1 minute, kerozene a dit :

Ne m'apellez pluuus Jamaiii A380 , Airbus ils m'ont laissééé toombeer , ne m'apellez pluuus Jamais A380 , c'est ma dèrnièèreu volontééé !!

😪😢😭

 

Bien vu le parallèle

Posté

 

il y a 47 minutes, ursus a dit :

Que ce soit pour les masques, les respirateurs, etc, il n'y a pas eu de vrai développement. Par exemple, pour les masques, les plans étaient déjà défini, les normes faites. Il n'y avait juste qu'à copier ce qui existait. Il s'agit juste de réorganiser la production... ce qui était facile puisque la production était, de fait, à l'arrêt

 

Réorganiser une production du jour au lendemain n'est pas si trivial comme tu le dit, il faut que l'outil de production et l'organisation qui va avec soit conçue pour que cela fonctionne, je le vois bien à mon niveau sur mon activité.

 

il y a 47 minutes, ursus a dit :

Ce dont je te parle est d'anticiper l'avenir tout en ayant une production en marche. Il s'agit de véritables stratégies vis à vis de l'avenir dans un monde qui va fortement changer (ie dont écosystème change).

 

D'accord évidement mais pour être efficace cela doit rester du court terme et surtout il faut que la stratégie soit en mesure d’encaisser des coup de barre imprévus et cela demande une organisation bien différente de celles en vigueurs dans les vielles entreprises. 

 

il y a 47 minutes, ursus a dit :

L'agilité des entreprises à s'adapter dépends beaucoup des personnes et des dogmes en cours. Le très bon exemple est le télétravail. De grands groupes n'envisageaient pas le télétravail avant la crise: compliqué à mettre en place, couteux, inefficacité du salariée. J'ai été témoin d'une entreprise qui en 15 jours a mis ces salariés en télétravail: fourniture d'ordinateur, de connexion VPN, ... Ce qui n'était pas possible en temps normal, a été possible d'un coup. Les dogmes concernant le télétravail sont tombés et le retour complet en arrière n'est pas prévu.

 

Je ne peux qu'approuver que nos entreprises française finissent par la force des choses (il faut bien le constater) de rentrer dans le monde moderne de nos partenaires et concurrents :) 

 

il y a 47 minutes, ursus a dit :

Qu'ils doivent le faire au jour le jour l'est beaucoup moins: s'ils s'adaptent en continuant à faire à court terme ce qui disparaitra à long terme ne les mènera nulle part. S'ils s'adaptent en ayant une stratégie sur le long terme, ils s'en sortiront sans doute beaucoup mieux.

 

Qu'il y ai une réflexion de fond, et je le vois qu'on fini par y venir oui, mais pour moi la planification à la mode des soviets c'est terminé même si certaines entreprises française en sont encore là (je ne citerai pas de nom).  Les cycle en V sont révolus nous sommes passés dans un monde agile où la finalité est d'adapter les outils et les moyens aux besoins de l'instant.

 

il y a 47 minutes, ursus a dit :

Veux tu dire que dans le monde d'après, il n'y aura plus d'avions, de voitures, de centrales nucléaires, d'industries agroalimentaires, de traitements des eaux et des effluents?

C'est une vision à la Charpy! 😉

 

Pas du tout, je parle du monde qui à commencé à l'aube des années 90 qui a connu son boom à partir des années 2000 ... :D

Posté
il y a 28 minutes, ursus a dit :

Veux tu dire que dans le monde d'après, il n'y aura plus d'avions, de voitures, de centrales nucléaires, d'industries agroalimentaires, de traitements des eaux et des effluents?

C'est une vision à la Charpy! 😉

on aura toujours un "certain" besoin de déplacements et de sources d'energies diversifiées , de traitement des eaux et peut-etre même de décarboner l'air mais c'est aussi une conséquence du monde "d'avant" où le centralisme des énergies, pouvoirs et population en crée le besoin. le développement régionaliste qui me semble plus démocratique et plus adapté aux besoins réels et immédiat des gens, évitant de créer des besoins nouveaux et donc des besoins énergétiques nouveaux... est sans doute une vue de l'esprit puisque rien ne semble la valider dans le monde "d'avant"; néanmoins il me semble qu'il faut la creuser un peu plus : je ne vois pas la france entière couverte de grandes éoliennes et de champ de panneaux au silclium par décision gouvernementale (vu tout ce qu'on a pu lire là-dessus) par contre des initiatives locales parfaitement adaptées : type solaire ; petit éolien, hydraulique et biocarburant lorsque le pouvoir central veut bien (administrativement ?) les autoriser me semble représenter un progrès non négligeable.

Posté (modifié)
il y a 5 minutes, PEV77 a dit :

par contre des initiatives locales parfaitement adaptées : type solaire ; petit éolien, hydraulique et biocarburant lorsque le pouvoir central veut bien (administrativement ?) les autoriser me semble représenter un progrès non négligeable.

 

Je pense comme ça aussi , si chacun gère son bout de commune , on y arrivera mieux que si c'est le chef de l'état qui prend des décisions sur le plan National .

 

Je trouve par contre sidérant qu'en France , nous n'ayons pas le droit de produire de l'énergie de façon autonome , c'est pour l'instant interdit ! ..un dictat ? Ou une précaution ?

Modifié par kerozene
Posté
il y a 13 minutes, kerozene a dit :

Je trouve par contre sidérant qu'en France , nous n'ayons pas le droit de produire de l'énergie de façon autonome , c'est pour l'instant interdit ! ..un dictat ? Ou une précaution ?

Ah il faut se raccorder au réseau avec un contrat, çà c'est depuis 1945 je crois, et celà impose des obligations, comme la conversion continu-alternatif sans parasites entre autres (c'est une connerie ! laissons les gens utiliser sur place ; il n'y aura pas de perte en lignes, le continu, tout le matériel électrique de sécurité existe pour celà !  mais effectivement c'est quelque peu proudhommiste pour nos jacobins, pas question d'avoir des gens qui disent : je ne vous dois rien, je me débrouille tout seul; d'ailleurs je vais créer ma propre police pour contrer la votre...effroi !

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Posté
il y a 59 minutes, kerozene a dit :

Je trouve par contre sidérant qu'en France , nous n'ayons pas le droit de produire de l'énergie de façon autonome , c'est pour l'instant interdit ! ..un dictat ? Ou une précaution ?

 

Tu peux me donner un lien, j'ai jamais vu ça...?

Posté (modifié)
il y a 6 minutes, PIX-astro a dit :

 

Tu peux me donner un lien, j'ai jamais vu ça...?

 

Salut , un lien ? Non mais notre maçon , personne censée et non-affabulatrice , nous l'a affirmé , ayant voulut lui-même produire sa propre énergie , afin de devenir autonome , s'est heurté au véto de l'état , EDF , il a dû abandonner l'idée ..

Modifié par kerozene
Posté

Je comprends pas.

Je connais des amis qui sont autonomes depuis 1996 sans souci.

Malgré toutes mes recherches, je ne trouve rien qui interdit cela.

Je suis d'ailleurs autonome.

Ca dérange qui !?

Les chalets isolés, en montagne, sont autonomes. Les observatoires, le sont parfois aussi...

Ca sent la rumeur, la légende de rue.

Posté
il y a 29 minutes, PIX-astro a dit :

Je comprends pas.

Je connais des amis qui sont autonomes depuis 1996 sans souci.

Malgré toutes mes recherches, je ne trouve rien qui interdit cela.

Je suis d'ailleurs autonome.

Ca dérange qui !?

Les chalets isolés, en montagne, sont autonomes. Les observatoires, le sont parfois aussi...

Ca sent la rumeur, la légende de rue.

 

Bon , je vais donc mieux me renseigner , et demander des éclaicissements là-dessus .

Merci pour ces infos .

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Posté (modifié)

Il est dit que : on peut être autonome et auto-suffisant sans obligation de contrat avec EDF , pas obligé de revendre sa sur-consomation non plus , mais à moins d'être en zone isolée ( montagne , campagne profonde ) l'on doit obligatoirement se raccorder au réseau Enedis .

 

..J'ai deux mots à dire à mon maçon non-affabulateur moi ..🤔

Modifié par kerozene
  • Comme je me gausse! 1
Posté
Il y a 20 heures, ursus a dit :

 

Les pétroliers s'ils investissement pas aujourd'hui dans la recherche de nouveaux puits n'auront plus de ressources.

La mise en production d'une découverte prend en général douze ans. TOTAL à moment bataillait pour ramener le délai à moins de dix. Le cycle complet jusqu'à épuisement du champ est supérieur à 30 ans.

Mais l'effort de recherche est directement tributaire du cours du baril : les budgets sont établis sur une estimation du futur cours de l'année, estimation systématiquement dans les choux dès son établissement, souvent d'un facteur deux ou trois. L'industrie pétrolière ne survit que par les profits fabuleux des (rares) découvertes (deux échecs sur trois sont considérés comme un bon résultat).

 

Mais pour en revenir au réchauffement, on notera qu'il continue pendant les discussions : selon Nature, le réchauffement de l'Antarctique est de 1.8° entre 1989 et 2018, soit .6° par décennie, le TRIPLE du réchauffement global. Entre 1957 et 1990, il n'était "que" de l'ordre d'un degré, et l'accélération est donc évidente.

Bon, évidemment, l'Antarctique c'est loin de notre coronavirus.

MAIS il se trouve que c'est une région clef pour notre climat : on sait depuis les travaux de Stommel au siècle dernier que la circulation thermohaline y trouve sa source. Et le mécanisme est assez clair : les basses températures provoquant le gel de la banquise de mer, l'eau à proximité s'enrichit en sel (mal stocké par la glace). Cette eau dense sursalée peut descendre jusqu'à -4° sans geler, et coule alors pour former les eaux antarctiques de fond (AntArtic Bottow Water, ou AABW) qui se répandent dans les profondeurs à travers le Pacifique et surtout l'Atlantique, jusqu'à l'Arctique, où elles génèrent les eaux atlantiques profondes (North Atlantic Deep Water, NADW) qui sont à leur tout à tour source de la circulation de surface, et en particulier du Gulf Stream.

Lequel nous évite de connaître les hivers de New-York, alors que la France est largement plus au Nord.

De plus, les AABW sont un piège essentiel du CO2, puisqu'on sait que sa solubilité diminue avec la température.... et donc le réchauffement antarctique, c'est plus de gaz à effet de serre...

 

Edit... et aussi : selon Météo France, le premier semestre 2020 est le plus chaud jamais enregistré dans l'hexagone.

2020.jpg.38b064cd3acaec0114af2a13568ebf26.jpg2020bis.jpg.dc8c7c560e862014549346b7d84d2318.jpg

 

  • Snif, c'est trop triste 1
Posté
Le 30/06/2020 à 17:01, ursus a dit :

comme les entreprises qui ne s'adapteront pas aux changements à venir vont péricliter et les emplois avec.

 

A commencer par celles dans le solaire et l éolien qui vivent surtout des subventions en partie permises par le faible coût de l électricité nucléaire venant d un parc ancien. Si on mettait le juste prix au nucléaire en intégrant les besoins de sécurité et de recyclage mais en évitant de subventionner les voies sans issues pour pas faire exploser la facture, on réglerait deux problèmes d un coup. Mais le nucléaire a mauvaise image, c est maaaaal et pas écolo. 

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Posté (modifié)

A force de constater que comme contribuable je finance le solaire et enrichis ceux qui en ont mis sur leur toit, je songe à m'en équiper pour ne pas être le dindon.

 

Hypocrisie : puisque d'autres, tels les écologistes, pensent que ce serait une bonne chose que je le fasse, ne dois-je pas de temps en temps faire preuve de modestie en admettant qu'ils ont peut-être raison alors même que je suis certain que non ? 

Modifié par Albuquerque
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  • Merci / Quelle qualité! 1
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A toi de voir comment tu t'arranges avec ta conscience. A partir du moment que tu sais qu'un panneau photovoltaïque fabriqué en chine avec les technologies et énergies actuelles émet plus de CO2 pour sa production qu'il n'en fera économiser durant son temps d'utilisation, il ne te reste que l'argument financier. Même si à toi seul tu n'es pas responsable d'une politique publique de subventions qui porte ses efforts au mauvais endroit (mais qui permet de se donner bonne image et qui fait plaisir à la part d'écolo qui ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leurs nez), tu sembles avoir bien compris que le choix du solaire actuel ne peut se faire que sur le pognon et pas sur l'écologie.

 

Avant que je me fasse allumer, je précise quand meme que je reste favorable à la recherche de nouvelles technologies sur le solaire qui le rendrait moins couteux en CO2 à la production (ça dépend donc surtout des matériaux qui seront utilisés) et que dans certaines situation actuelles du genre maisons isolées le solaire ne me choque pas du tout s'il peut éviter du raccordement au réseau avec tout ce que ça implique. C'est toujours le cout global qu'il faut prendre en compte, et c'est là qu'on voit bien les travers du marketing et des lobbyings qui ne parlent quasiment jamais de rien d'autre que des couts liés au fonctionnement excluant ceux de la fabrication.  

Posté

@Popov les entreprises ne sont pas responsables de ces orientations et si cela continue celles ci vont devenir des obligations et des contraintes par le législateur. Ces entreprises ne font que s'adapter à une demande (forcée selon moi) et se démarquent en recolorisant leur logo en vert. Tous le monde à la base voudrait que l'on utilise 100% d'énergies avec aucune empreinte sur notre environnement mais c'est juste un rêve que poursuivent certains avec acharnement, pour l'heure il faudra bien continuer à brûler du charbon ou à irradier des barres de combustibles pour satisfaire la demande aussi bien domestique que la demande industrielle. Ce qui serait catastrophique c'est que chaque habitant de cette terre dispose de ses propres moyens personnel pour produire sa propre énergie (mais pas forcement propre !), là ce serait catastrophique, ce ne serait plus les mêmes conséquences sur l'environnement que le petit chalet isolé doté de sa centrale solaire du bobo parisien exilé en province.

Posté

le raisonnement de Jancovicci est valable seulement car on produit une elec peut carbonnée et que les panneaux sont produits a partir d'un mix énergétique très carboné.  ce n'est valable qu'en france et il faut dire qu'on a un modèle energétique unique au monde avec 75% d'elec nucléaire. Attention a ne pas généraliser avec le reste du monde ou l'avantage du PV est une certitude!

 

ses calculs simplistes sont partiellement faux et orientés :

- pour faire des panneaux solaire l'énergie consommée n'est pas que de l'électricité

- une partie de la conso n'a pas lieu en chine notamment l'extraction et le raffinage des matières premières qui ont souvent lieu au plus proche de l'extraction

- la part du nucléaire est amenée a se réduire

- la gestion actuelle de l'énergie est de faire produire en temps réel pour une consommation instantanée

 

si on garde ces raisonnement pour aquis/ figés sa logique fonctionne mais je trouve ça beaucoup trop simpliste au regard du défi climatique. si on essaye de se projeter dans un futur  les variables d'ajustement ne sont pas que "la production d'électricité" mais aussi son utilisation, et le stockage ! les ENR intermittentes ont toutes leurs place!!! je vous renvoi au scénario négawatt pour plus de détails.

en 2 mots :

- baisser globalement la conso,

- stocker (le VE est une belle opportunité, les anciennes batteries commencent a servir de stockage stationnaire, un chauffe eau est déja un moyen de stockage, il se change en moyenne tous les 10/15ans et en prenant des modèles bien plus volumineux on peut facilement crééer un énorme stockage a assez court terme)

- l'idée du smart grid. c'est en gros l'idée du micro marché local avec des prix fluctuants localement et dans le temps. mais chez nous on préfère les politiques régaliennes, le tarif réglementé que l'adaptabilité...

- au dela de la politique d'équipement massif en ENR, avoir aussi une politique incitative pour construire des équipements de stockage genre station de pompage en zone montagneuse. mais pour l'instant c'est pas urgent car la prod d'enr dépasse rarement les capacités et en dehors de la france chaque KWh enr a un impact positif sur le bilan carbone...

- taxer les importations de pays très carbonés pour rééquilibrer les prix au niveau du cout environnementaux et stimuler les ENR

 

voila le mec est très intéressant , sensé et pragmatique dans notre contexte franco français mais  rien ne va s'améliorer significativement si on ne remet pas en cause quelques dogmes ou certitudes au niveau de l'abondance. ca restera toujours un pansement sur une jambe de bois.

Posté
il y a 31 minutes, charpy a dit :

le raisonnement de Jancovicci est valable seulement car on produit une elec peut carbonnée et que les panneaux sont produits a partir d'un mix énergétique très carboné.  ce n'est valable qu'en france et il faut dire qu'on a un modèle energétique unique au monde avec 75% d'elec nucléaire.

 

ses calculs simplistes sont partiellement faux et orientés :

 

Merci je suis du même avis depuis longtemps :) 

 

il y a 31 minutes, charpy a dit :

Attention a ne pas généraliser avec le reste du monde ou l'avantage du PV est une certitude!

 

L'éolien comme le PV sont consommateurs de terres rares de 10 à 25% pour le solaire.

 

https://www.actu-environnement.com/ae/news/JRC-rapport-metaux-strategiques-terres-rares-europe-penurie-energie-19901.php4

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