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Posté
il y a 16 minutes, charpy a dit :

ses calculs simplistes sont partiellement faux et orientés :

- pour faire des panneaux solaire l'énergie consommée n'est pas que de l'électricité

- une partie de la conso n'a pas lieu en chine notamment l'extraction et le raffinage des matières premières qui ont souvent lieu au plus proche de l'extraction

- la part du nucléaire est amenée a se réduire

- la gestion actuelle de l'énergie est de faire produire en temps réel pour une consommation instantanée

Pour reprendre et contester les quatre points que tu mets en avant :

- de l'électricité en partie de centrales charbon et du pétrole bien classique pour les machines (extraction, transport, …)

- la chine tire quand même de son sol la plupart des matières premières à commencer par les terres rares

- ça va pas dans le bon sens sur la question du CO2 et en attendant qu'une transition crédible soit possible vers les énergies renouvelables,

- la question du stockage (PV et éolien) n'est pas au point et les solutions actuelles sont elles mêmes génératrices de fortes pollutions.

 

il y a 22 minutes, charpy a dit :

si on garde ces raisonnement pour aquis/ figés sa logique fonctionne mais je trouve ça beaucoup trop simpliste au regard du défi climatique. si on essaye de se projeter dans un futur  les variables d'ajustement ne sont pas que "la production d'électricité" mais aussi son utilisation, et le stockage ! les ENR intermittentes ont toutes leurs place!!! je vous renvoi au scénario négawatt pour plus de détails.

[...]

voila le mec est très intéressant , sensé et pragmatique dans notre contexte franco français mais  rien ne va s'améliorer significativement si on ne remet pas en cause quelques dogmes ou certitudes au niveau de l'abondance. ca restera toujours un pansement sur une jambe de bois.

On peut miser sur des avancées technologiques mais si elles ne viennent pas (d'autant plus si on oriente mal nos efforts) on fait comment ? La nécessité d'une baisse globale de consommation est une constante dans les interventions de Mr Jancovicci. Pour le reste il (et on) est bien obligé de faire avec les moyens du bord qui ne pourront qu'être adaptés au fur et à mesure des avancées. Se comporter autrement serait irresponsable d'un point de vue politique et économique, on le voit par exemple bien en allemagne avec l'arrêt forcé des centrales nucléaires et l'implantation de centrales charbon pour boucher les trous.

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Il y a 4 heures, popov a dit :

implique. C'est toujours le cout global qu'il faut prendre en compte, et c'est là qu'on voit bien les travers du marketing et des lobbyings qui ne parlent quasiment jamais de rien d'autre que des couts liés au fonctionnement excluant ceux de la fabrication.

...et de l'entretien, car le raccordement au réseau exige de transformer le continu en une sinusoide (alternatif) et là les composants electroniques utilisé pour la transformation c'est huit ans de vie maximum selon les dires d'un parent qui a bossé dans l'electronique de puissance...

de toute façon niveau cout carbone de production il faut chercher une autre voie que le silicium même si le rendement est un peu moins bon

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il y a 19 minutes, kerozene a dit :

Et la Méthanisation , est-ce utopique d'y songer ?

non, ne serait-ce que pour l'indépendance energétique des agriculteurs ! ne serait-ce que pour celà !

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il y a 7 minutes, PEV77 a dit :

...et de l'entretien, car le raccordement au réseau exige [...]

Y'a de grosses différences sur le cout global (en argent et en CO) sur le raccordement/entretien entre les différentes solutions ? Ca ne me parait pas évident que ce point là précisément soit d'ampleur à orienter le choix des solutions à retenir.

Posté

Donc , à la louche , 140.000 tonnes d'intrans (déchets) ça produit 3,6 MW et fournit de l'énergie à 6000 foyers environ , le concept avance même si celui-ci reste encore marginal ..la (bonne) nouvelle , c'est que ça rentre en bourse , ce qui veut dire que les industriels y voient de bonnes retombées ..🙄

Posté (modifié)
Il y a 4 heures, popov a dit :

Y'a de grosses différences sur le cout global (en argent et en CO) sur le raccordement/entretien entre les différentes solutions ? Ca ne me parait pas évident que ce point là précisément soit d'ampleur à orienter le choix des solutions à retenir.

 

le problème c'est qu'on ne peut faire des calculs a peu près juste que sur ce qu'on connait déjà... le cout des techno nouvelles pouvant fortement baisser pour cause de massification ou au contraire disparaitre par manque de succès.

bref le choix des politiques c'est souvent d'utiliser / plébiciter des solutions du passé qui ont fait leur preuves a une époque parfois révolue.... 

 

il y a aussi le pb de la vision très court-termiste. la durée de vie de l'électronique en est un bon exemple, c'est dimensionné ric-rac pour baisser les couts. j'ai un ampli guitare a lampes des années 60, j'ai changé qu'une fois les condensateurs et les lampes apres 40ans de bons et loyaux services... d'ailleurs une des nouvelles lampe a pété en quelques heures, on a perdu une partie du savoir faire...

 

une électronique bien dimensionnée et bien protégée est quasi increvable à part des condensateurs qui séchent au bout de 20/30ans... le problème c'est que ça coute 3x plus cher et que les gens veulent amortir a court terme. idem pour les panneaux solaires. prenez des bi-verre ils sont garantis 30ans en production (a 80% de mémoire). dans 50ans ils fourniront encore probablement moitié moins de leur puissance initiale mais ils produiront toujours... OK a l'échelle géologique ça reste peanut mais quand même, on sait faire du durable a l'échelle humaine au lieu de vouloir tout renouveller tous les 5ans!!!  mais on ne veut pas faire par ce qu'on veut un rendement financier immédiat.

 

sur l'épuisement des terres rares tu peux enlever les 3/4 des éléments de l'article de 2013. les moteurs d'eolienne et de voitures sont maintenant 100% a bobinage inducteur et induit. ca ne consomme "que" du cuivre. idem pour l'indium des panneaux solaire c'est une techno un peu à part qui a périclité. 

Modifié par charpy
Posté

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Cette figure est issue d'un article publié (Lamb, W., Mattioli, G., Levi, S., Roberts, J., Capstick, S., Creutzig, F., . . . Steinberger, J. (2020). Discourses of climate delay. Global Sustainability, 3, E17. doi:10.1017/sus.2020.13) dans Global Sustainability  à propos des "discours du retard climatique", c'est à dire des discours conduisant à ne pas agir contre le réchauffement climatique que ce soit à un niveau individuel, industriel ou politique. C'est un bon résumé de l'article.

L'article, publié le 1er juillet 2020, est en Open acces (accès libre). Il est donc accessible en anglais mais le site propose une traduction automatique en français (via google traduction). L'article en lui même est relativement court mais un "supplementery material" assez conséquent existe qui est à lire pour mieux comprendre l'article.

 

Le résumé:

"Les «discours du retard climatique» imprègnent les débats actuels sur l'action climatique. Ces discours acceptent l'existence du changement climatique, mais justifient l'inaction ou des efforts insuffisants. Dans les discussions contemporaines sur les actions à entreprendre, par qui et à quelle vitesse, les partisans du retard climatique plaideraient pour une action minimale ou pour d'autres. Ils attirent l'attention sur les effets sociaux négatifs des politiques climatiques et soulèvent le doute que l'atténuation est possible. Ici, nous décrivons les caractéristiques communes des discours sur le retard climatique et fournissons un guide pour les identifier."

 

On a pu lire dans ce post sur les causes de réchauffement climatique toutes les typologies des "discours du retard climatique".

 

 

 

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  • Merci / Quelle qualité! 1
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Trouvé aujourd'hui sur futura-sciences :

 

 

L'Holocène a commencé il y a environ 10.000 ans et des chercheurs de l’université de l’Arizona du nord(États-Unis) sont parvenus à reconstruire avec une précision inégalée, les variations de températuremoyenne que notre Terre a connues pendant cette époque géologique qui a succédé à la dernière période glaciaire. Ils révèlent un refroidissement global commencé il y a environ 6.500 ans.

« Des travaux antérieurs avaient déjà montré que notre Planète s'était naturellement et lentement refroidie au moins 1.000 ans avant le milieu du XIXe siècle. Notre étude permet de remonter ce phénomène un peu plus long dans le temps », explique Darrell Kaufman, auteur principal, dans un communiqué. Le tout reposant sur les données paléoclimatiques marines et terrestres les plus récentes, issues d'enregistrements réalisés sur près de 700 sites dans le monde et sur des analyses statistiques poussées.

Selon ces chercheurs, donc, il y a 6.500 ans, notre Terre connaissait un pic de chaleur avec des températures moyennes supérieures de 0,7 °C à celles enregistrées au milieu du XIXe siècle. Tous les 1.000 ans, elle a ensuite subi un refroidissement d'environ 0,1 °C. Un refroidissement que les paléoclimatologues attribuent aux cycles lents dans l'orbite de notre Planète qui ont réduit la quantité de soleil reçue par l'hémisphère Nord en été.

Posté

J'avais oublié de début de l'article de futura-sciences :

 

Des milliers de données écologiques, géochimiques et biophysiques, aussi bien marines que terrestres. Et quelques modèles statistiques. C'est ce dont les chercheurs auront eu besoin pour reconstruire les moyennes de températures sur Terre pendant l'Holocène. Leurs résultats suggèrent que les 150 dernières années de réchauffement climatique ont littéralement balayé 6.500 ans de refroidissement. 

 

 

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On sait depuis longtemps que le réchauffement climatique ne se traduit pas par une augmentation uniforme et régulière des températures, mais bien par des extrêmes géographiquement différenciés.

Les vagues de chaleur sont évidemment un marqueur privilégié. Un récent article de Nature indique que leur fréquence, leur durée et leur intensité augmente très significativement depuis les années 70'. Les augmentations en températures varient de 1° à 4.5°, avec des pics jusqu'à 10° au Moyen-Orient et dans certaines régions d'Afrique et d'Amérique du Sud.

L'étude se base sur les données de Berkeley, qui définissent une vague de chaleur comme au moins trois jours consécutifs de température supérieure à 90% de la température maximale connue pour le jour et le lieu. La Méditerranée, on le sait, est particulièrement touchée : de deux jours en durée moyenne dans les années 50', on passe à presque 6.5 jours depuis les années 80'. Mais c'est surtout depuis les années 2000 que les cumuls de chaleur véhiculés par ces vagues gagnent partout en intensité.

Posté

Décidément des "nouvelles" cette semaine sur l'ampleur du réchauffement : cette fois-ci, une mise en perspective de l'ensemble de notre période, l'Holocène, qui a vu la fameuse révolution néolithique qui a conduit à notre actuelle civilisation. L'Holocène, c'est la fin du dernier glaciaire (Würm de la terminologie allemande), il y a de cela 11 700 ans. Toujours dans Nature (désolé...), une équipe pluridisciplinaire a compilé et confronté les données issues des carottages glaciaires, des isotopes dans les coraux, des sédiments marins, des données lacustres, des populations de rongeurs et d'insectes, et de la spéléologie, exploitant plus de 1300 enregistrements sur 679 sites distincts. On a là un jeu de données à un niveau de détail jamais atteint, finalement synthétisé en une figure particulièrement parlante.

La déglaciation se manifeste jusque vers 6000 BP, puis la courbe descend en un lent refroidissement de l'ordre du degré, pour s'inverser ensuite brutalement (pour mémoire, le zéro conventionnel correspond à l'année 1950). Le zéro degré est arbitrairement placé sur la température moyenne du XIXème siècle.

L'agrandissement sur les deux derniers millénaires, en encart, est particulièrement pédagogique. Cette partie a bénéficié d'une base de données et d'une méthode de reconstruction spécifique.

L'article fournit des informations bien plus détaillées, notamment sur différentes latitudes.

 

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Kaufman et al., 2020. Les différentes courbes correspondent à différentes méthodes de reconstruction des températures. La zone grisée correspond aux intervalles d'incertitudes.

Posté (modifié)
Le 03/07/2020 à 10:08, ursus a dit :

On a pu lire dans ce post sur les causes de réchauffement climatique toutes les typologies des "discours du retard climatique".

 

 

Discours climatoretardateur albuquerquien

 

"Ayant acheté une maison, et par nécessité la moins chère possible, quand j'étais salarié, ce n'est pas maintenant que je vivote avec une retraite de 40% de mon salaire que je vais la payer une seconde fois en l'isolant, car vu ce que je l'ai payée au fond de la Creuse c'est bien de la payer une seconde fois dont il s'agit"

"On m'annonce que je paierai simplement en versant la différence entre ma facture actuelle de chauffage et celle d'après les travaux"

"L'ennui, c'est que ne chauffant pas, cette différence est nulle. L'état prêteur est-il toujours partant ?"

"Je plaisante : je chauffe 30 m² sur 100, et ces 30 là sont seuls isolés (c'est mon voisin, qui se chauffe gratis : il coupe son bois dans son propre taillis). En outre je chauffe à 15/16° au plus, 12/13 la nuit. Ma facture d'énergie en chauffage seul  avoisine les 300 euros annuels. Supposons qu'on en économise après travaux 100 sur 300 (car c'est déjà isolé, mais à refaire puisque fait selon aucune norme !). L'état est toujours partant ?"

"Je plaisantais encore. Je sais bien qu'on ne regardera pas ma facture réelle et qu'on m'assignera une consommation (avant travaux) forfaitaire à la surface et à l'état antérieur. Par exemple on me dira que vu la surface et l'absence d'isolation je consomme 2000 euros annuels et que je vais en économiser 1500, à payer chaque année, ce qui ne fera après tout que cinq fois ma dépense actuelle. Il me suffira de renoncer à la viande au bio et à l'essence". 

 

 

 

Modifié par Albuquerque
  • Comme je me gausse! 1
Posté
il y a 33 minutes, Albuquerque a dit :

"Je plaisantais encore. Je sais bien qu'on ne regardera pas ma facture réelle et qu'on m'assignera une consommation (avant travaux) forfaitaire à la surface et à l'état antérieur. Par exemple on me dira que vu la surface et l'absence d'isolation je consomme 2000 euros annuels et que je vais en économiser 1500, à payer chaque année, ce qui ne fera après tout que cinq fois ma dépense actuelle. Il me suffira de renoncer à la viande au bio et à l'essence". 

OUAAF ! tu revends tout ! t'achètes un camping-car, vis comme un gitan et là t'auras des aides de l'état !

Je compatis...

Posté

Oui, mon permis B est antérieur à 1975, ce qui me permet de conduire un camping-car de trente-huit tonnes si ça me chante. 

(NB pour les éventuels intéressés : ceci n'est valable que moyennant l'apposition d'un cachet spécial sur le permis. C'est idiot mais c'est comme ça). 

 

 

Posté
il y a 2 minutes, Albuquerque a dit :

(NB pour les éventuels intéressés : ceci n'est valable que moyennant l'apposition d'un cachet spécial sur le permis. C'est idiot mais c'est comme ça)

c'est pas idiot quand çà vient de l'état : c'est bon pour Bercy.

Posté (modifié)
Le 08/07/2020 à 16:31, Albuquerque a dit :

 

Discours climatoretardateur albuquerquien

 

"Ayant acheté une maison, et par nécessité la moins chère possible, quand j'étais salarié, ce n'est pas maintenant que je vivote avec une retraite de 40% de mon salaire que je vais la payer une seconde fois en l'isolant, car vu ce que je l'ai payée au fond de la Creuse c'est bien de la payer une seconde fois dont il s'agit"

"On m'annonce que je paierai simplement en versant la différence entre ma facture actuelle de chauffage et celle d'après les travaux"

"L'ennui, c'est que ne chauffant pas, cette différence est nulle. L'état prêteur est-il toujours partant ?"

"Je plaisante : je chauffe 30 m² sur 100, et ces 30 là sont seuls isolés (c'est mon voisin, qui se chauffe gratis : il coupe son bois dans son propre taillis). En outre je chauffe à 15/16° au plus, 12/13 la nuit. Ma facture d'énergie en chauffage seul  avoisine les 300 euros annuels. Supposons qu'on en économise après travaux 100 sur 300 (car c'est déjà isolé, mais à refaire puisque fait selon aucune norme !). L'état est toujours partant ?"

"Je plaisantais encore. Je sais bien qu'on ne regardera pas ma facture réelle et qu'on m'assignera une consommation (avant travaux) forfaitaire à la surface et à l'état antérieur. Par exemple on me dira que vu la surface et l'absence d'isolation je consomme 2000 euros annuels et que je vais en économiser 1500, à payer chaque année, ce qui ne fera après tout que cinq fois ma dépense actuelle. Il me suffira de renoncer à la viande au bio et à l'essence". 

 

 

 

 

C'est amusant, j'ai trouvé sur un autre forum une opinion identique qui remonte à près de dix ans. Le commentaire qui suit répond à la question : "en combien de temps les vertueux mais onéreux travaux d'isolation de toiture seront-ils amortis ?"

 

"En beaucoup plus d'années que le temps au bout duquel il faudra recommencer : loirs, termites, humidité, tempête, et tous autres motifs de destruction. Il ne s'agit pas tant de faire des économies que de diviser théologiquement par quatre le CO² pour 2050 et de remplacer des emplois productifs disparus par des emplois subventionnés de façon contraignante par les économies de tous les propriétaires. Ainsi fait un système économique à bout de souffle : reconstruire ce qui n'a pas besoin de l'être. Une chance : ici, ce ne sera pas après la casse par la guerre. Une autre façon de le dire : si vous êtes d'âge déjà un peu avancé et que vous ayez besoin de vos sous pour vos vieux jours, on n'imagine pas vos enfants exigeant que vous leurs virassiez votre maigre avoir sur leur compte ; mais par l'isolation de la maison qu'ils hériteront, c'est en gros ce qui arrivera quand même indirectement. Citoyens, ne parlez pas à l'écologie avec la vergogne qu'on se croit habituellement tenu de montrer à son égard. Quitte à vous chauffer beaucoup moins."

 

Je ne vous dirai pas qui a rédigé ces lignes peu citoyennes. 

 

 

 

Modifié par Albuquerque
Posté

Tes remarques sont tres judicieuses...

Tu ne chauffes presque pas  donc peux d'emissions. Pas d'interet à isoler.  Apparement tu ne chauffes presque pas pour une question de cout et de choix e comment depenser ton argent. 

Si tu avais les moyen de faire autant d'heure de vol que tu voudrais et de te chauffer a 25 degres je pense que naturellement tu le ferais. .. d'ou l'interet des taxes pour orienter les depenses la ou ca a moins le d'impact co2. C'est l'idee de la taxe carobone.

 

Remarque 2. Les corps se décomposent de plus en plus mal grace aux multiples conservateurs et antibios dont on se gave.  Ca pose des problèmes dans les cimetieres...

 

Rq 3 Effectivement le carbonne ''gris'' doit impérativement etre pris en compte da's la duree de retour sur investissement carbonne. C'est ma principale critique a tout ceux qui pensent que le progres va reussir a tout resoudre... pour qu'il y ai progres il faut pratiquement tout changer dans notre mode de vie, et meme plusieurs fois vu que les progres actuels seront a nouveaux depassé dans quelques décennies donc il faut refaire sans cesse de fond en comble : logements, transport, travail... et ce ne peut se faire qu'a un cout energetique monstrueux ainsi qu'a un cout financier exorbitant.

 

A l'inverse on peut profiter de la mane actuelle que sont le petrole et le gaz pour aller , grace a notre technicité associee au petrole , vers des technologies vraiment durables basees sur des ressources energetiques 100 %renouvelables (eolien, solaire, hydrau, biomasse)  qui pouront se maintenir quasi indéfiniment. En ce sens le nucléaire n'est pas durable  meme s'il peut jouer un role dans la transistion au niveau des emissions.

Posté

Non non, je déteste la chaleur et ne dépasserais pas les 19 réglementaires même avec davantage de moyens. En fait je prends un plaisir en soi à - pilotage excepté - prendre le contrepied du consumérisme en allant aux premiers prix et en radinant sur tout. Par exemple manger non bio m'épouvante autant que le nucléaire.

 

Si je ne faisais pas de pilotage j'emploierais l'argent correspondant pour acheter de l'or. Passe un jour à Paris devant les vitrines des négociants de la rue Vivienne : 'tain, que c'est beau, les napoléons XIXe siècle ternis patinés par l'histoire ! (les ploucs achètent les faux-vrais refabriqués en 1950 et qui brillent)

 

Ta remarque 2 est donc une bonne nouvelle pour la planète (c'est quand même ennuyeux pour la séquestration simultanée du phosphore).

 

Le scénario de marche vers l'emploi exclusif d'énergies non carbonées sans nucléaire, c'est un choix de nature esthétique. Le nucléaire te paraît inesthétique ; la vie de caserne à pour toi des charmes. Aussi dans cet état d'esprit le blocage du développement collectif comme individuel est-il la solution, garanti par un système de production d'électricité intrinsèquement et délibérément médiocre. C'est bien ton droit de penser de la sorte, sapristi ! Tu es un Romain, un vrai, d'avant l'Empire. 

 

 

 

 

 

Posté (modifié)
Le 14/07/2020 à 13:52, charpy a dit :

A l'inverse on peut profiter de la manne actuelle que sont le pétrole et le gaz pour aller , grâce a notre technicité associée au pétrole , vers des technologies vraiment durables basées sur des ressources énergétiques 100 % renouvelables (éolien, solaire, hydrau, biomasse)  qui pourront se maintenir quasi indéfiniment. En ce sens le nucléaire n'est pas durable  même s'il peut jouer un rôle dans la transition au niveau des émissions.

 

Je n'avais pas pensé à cela : le nucléaire ne durera pas plus de dix mille ans, en sorte qu'une fois épuisé l'uranium et le thorium dans dix mille ans on se retrouvera tout bêtes. 

Finalement je vais réviser mes idées. 

 

Dans ton commentaire tu as méprisé 39 accents et fait 11 autres fautes (chiffre exact non garanti) presque toutes trop grossières pour être des fautes "sincères" ; autrement dit c'est une politique de désintérêt pour l'orthographe ? trop consommatrice d'énergie cérébrale ? trop consommatrice d'électricité quand on revient en arrière pour enlever deux fois un "n" à carbonne ? (Carbonne est une charmante petite ville de la Haute-Garonne, blottie dans une boucle de la Garonne, où adolescent j'étais obligé d'aller tous les ans m'empoisonner deux ou trois semaines chez pépé-mémé). 

 

Modifié par Albuquerque
Posté

Qu''est ce qui est renouvelable ? Le vent le soleil ? Mais sûrement pas les éoliennes et les panneaux solaires car les matières premières pour les produire seront épuisées bien avant qu'il n'y ai plus une goutte de pétrole quant au nucléaire il y a de la marge.

Posté

vous êtes lourds... l'uranium n'est pas renouvelable et les stock sont loin d'être gigantesques, j'en ai déja parlé.

 

c'est un peu vieux (2014) mais c'est ici et ils sont plutot optimistes pro nuc...

https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/reserves-d-uranium-naturel-dans-le-monde

 

 

Citation

Cet uranium enrichi permet de produire près de 11% de l’électricité globale dans le monde en 2012

Citation

Les RRA à un coût d’extraction de moins de 130 $/kg d’uranium permettraient de soutenir cette consommation au rythme actuel durant un peu moins de 100 ans. 

 

alors que se passe t il si on passe une part non négligeable de la conso de pétrole vers l'électricité et qu'on augmente la part du nucléaire dans l'élec,  en gros 4x plus d'uranium consommé ?

 

tout simplement dans 25 ans on est comme des cons avec une pénurie et des couts de carburants fortement à la hausse à la fois : sur le gaz, le pétrole ET l'uranium.  c'est pas pour dans 10000 ans... et le thorium, la surgénération et la fusion on en reparlera quand ca marchera...

 

C'est pour ça qu'il faut aller vers des  solutions durables (ressources illimitées dans la durée et qui rapportent plus d'énergie qu'elles n'en ont consommée en infrastructure) et qu'il faut le faire maintenant tant que c'est relativement facile avec les fossiles. donc faire une vraie transition énergétique pas pour faire beau ou par souci d'écologie en général mais pour améliorer notre futur sinon on va se prendre une crise multiples avec tout en même temps : réchauffement, pénurie d'énergie donc de bouffe et de transport, perte de biodiversité donc de résilience des écosystèmes etc...

 

il y en a qui s'en cognent mais j'ai pas envie de laisser un tel cadeau a mes enfants et a mes futurs petits enfants. après chacun fait comme ils veut.

le pire c'est qu'il suffit de regarder 200ans en arrière et on était quasi en 100% enr et 0 déchet et conso locale. des truc hyper tendance bobo a l'heure actuelle mais qui étaient le mode de vie de base de toute l'humanité il y a quelques générations : bouffer les légumes d'a coté, filer les restes aux poules et au cochons. Peu de déplacements, la traction animale. Bref ca fait vraiment peu de temps qu'on fout un bazard monstre en terme de CO2 et de dispersion d'especes invasives

Posté

Vous êtes lourds...

Je serai lourd tant qu'on me répétera que le potentiel du nucléaire n'est que celui du 235 naturel. 

 

Il ne suffit pas de fermer administrativement un prototype de surgénérateur pour établir un verdict technique. Cela fonctionne. 

J'aime bien la référence au XIXe siècle (j'aurais préféré le XVIIe, pour cause de houille). Elle est sans intérêt pour l'avenir et indéfendable si c'est pour la regretter.

 

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