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Posté
il y a 16 minutes, Colmic a dit :

On a régressé par rapport aux hommes des cavernes :D Eux, été comme hiver ils avaient 15°C à l'intérieur...

et une bonne peau de bête sur le dos !

Posté
il y a 35 minutes, charpy a dit :

Riz, maïs, blé, betterave, soja, canne à sucre, chou, pomme de terre, palmier à huile, vache, mouton, chèvre et poule

Perso je risque de trouver ça très vite lassant au niveau alimentaire

 

Blé => pain bun

Pomme de terre => frites

Vache => steak haché + fromage

Palmier à huile + poule => mayo

Mouton => Kebab

Chou => salade

 

Bon on est sauvés, on a notre McDo et notre grec :D

Posté
Le 21/06/2021 à 09:58, Albuquerque a dit :

Je tiens pour barbare de ne pas climatiser les hôpitaux, les maisons de retraite et les prisons, bref les lieux où on est complètement dépendant. Pour les hôpitaux c'est plus délicat, il faut sans doute des échangeurs supplémentaires ?

Quand mon épouse était jeune et jolie, je préférais de beaucoup chauffer à 20° que la contempler en tenue de ski matelassée toute la journée la moitié de l'année, sans compter que le reste de l'année la chaleur limitait son costume à une robe courte sans rien dessous, sans dentelles, sans lingerie, etc. Nul !

 

Donc, maintenant que cette époque bénie est passée, tu es attentif à ton bilan carbone ?

J'aime bien cette juxtaposition des besoins indiscutablement nécessaires de la clim.

Posté

Le bilan carbone de mon domicile est excellent : chauffage à l'uranium (300 / 350 euros par an) d'une maison de 95 m² dont je ne chauffe que 25 ; cuisine sur réchaud électrique, un plat chaud par jour et une salade de légumes froids le soir. Pas d'eau chaude. Je dégourdis une petite casserole d'eau à 30/35 degrés pour me rincer les cheveux après shampooing, parce que l'eau froide sur le crâne est insupportable. 

Ah évidemment l'épouse n'est plus là, sinon ma maison serait un gouffre à chauffage. L'accusation de misogynie m'indiffère.  

Le bilan carbone de mon Kangoo est passable. Au début je consommais 4,8 litres et avec l'habitude, 4,4 litres. Je suis étonné : c'est à peine 0,2 litre de plus que la 106 que j'avais avant, alors qu'il est presque deux fois plus lourd. Comme j'aime les kilomètres je ne les compte pas.

Le bilan carbone de ma débroussailleuse à essence ne peut pas être excellent avec mes deux hectares, mais c'est le prix de la sécurité.

Le bilan carbone de ma 125 est imbattable depuis un ans qu'elle attend en panne d'aller chez le réparateur.

Le bilan carbone du rêve d'enfant dont on n'a pas su me préserver conformément aux injonctions de m'dame Moncond'huy est modéré : 25 à 30 heures annuelles d'ULM à 10 litres horaires (équivalent de 6000 kilomètres en voiture).

Le bilan carbone de mon alimentation carnée et de tous les trucs chinois que j'achète est trop compliqué ; ça me dépasse.

Je te laisse estimer si je suis au-dessus ou au-dessous des 11 tonnes annuelles de CO² du Français moyen. 

 

 

 

Posté

Mais si mais si il faut le pousser a l'ULM électrique rechargé a l'éolien!!

 

D'un coté tu prends du vent pour avoir de l'énergie, de l'autre tu prends de l'énergie pour refaire du vent. ça c'est du mouvement perpétuel et c'est bon pour l'environnement ! :tilt:

 

Il y a 1 heure, Albuquerque a dit :

je ne chauffe que 25 ; cuisine sur réchaud électrique, un plat chaud par jour et une salade de légumes froids le soir. Pas d'eau chaude.

 

Dire que tu essayes de me faire passer pour quelqu'un qui s'impose une triste vie inutilement rude et austère!!! :refl:

Posté

Le pré-rapport n°6 du GIEC vient de fuiter dans les journaux, avant son approbation par les états-membres et sa publication définitive en février 2022.

« La vie sur terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes, note le résumé technique de 137 pages. L’humanité ne le peut pas. »

Le seuil de +1.5°C, objectif de l'accord de Paris, entraînera déjà des "conséquences graves, parfois irréversibles" sur certaines plantes et animaux, dont les récifs coralliens et la faune/flore arctique, lieu d'un réchauffement trois fois supérieur à la moyenne. L'humanité ne sera pas en mesure de faire face aux pertes dans les systèmes de production alimentaire. La faim pourrait toucher 80 millions de personnes supplémentaires, et la submersion menacer des centaines de millions d'habitants des zones côtières. Trois à quatre cent millions de personnes seront exposées aux pénuries d'eau, et autant aux canicules extrêmes. L'Afrique, le Brésil, l'Asie du Sud-Est, la Chine centrale pourraient connaître simultanément canicule, sécheresse, cyclone, incendie, inondation, maladies transportées par les moustiques…

Au delà de deux degrés, nous risquons le point de non-retour pour la fonte des calottes Antarctique et du Groenland, tandis que l'Amazonie se verrait transformée en savane.

  • Snif, c'est trop triste 2
Posté
Il y a 10 heures, charpy a dit :

D'un coté tu prends du vent pour avoir de l'énergie, de l'autre tu prends de l'énergie pour refaire du vent. ça c'est du mouvement perpétuel et c'est bon pour l'environnement ! :tilt:

Trop fort @charpy :eheh: :eheh: :eheh:

Posté (modifié)

Bonjour @Pyrene,

 

Il y a 3 heures, Pyrene a dit :

« La vie sur terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes, note le résumé technique de 137 pages. L’humanité ne le peut pas. »

Le seuil de +1.5°C, objectif de l'accord de Paris, entraînera déjà des "conséquences graves, parfois irréversibles" sur certaines plantes et animaux,

Ce même rapport parle d'une échéance à trente ans pour constater les premiers effets irréversibles à conséquences majeures sur et pour l'humanité.

La montée des eaux en est une qui demeure toujours un tabou absolu chez les dirigeants de tous pays. Reconnaitre aujourd'hui les conséquences pourtant à notre porte imposerait aux démocraties d'entreprendre des actions d'un coût inouï pour lesquelles elles n'ont pas le premier centime à engager. La très très timide politique de transition énergétique qui se met difficilement en place dans notre pays est une belle illustration de cette incapacité. L'État avec son patrimoine hors d'âge et d'isolation est un monstrueux gouffre financier qu'il faut chauffer en hiver, refroidir en été, confort des fonctionnaires oblige, (pas tous il faut le reconnaitre, la classe C est un peu oubliée).

Cependant quelques États ont déjà pris des mesures très significatives, non pas pour lutter contre l'évolution du climat, les dirigeants ont compris que la bataille était déjà perdue, mais pour s'adapter aux conséquences inéluctables. Je ne prendrai qu'un seul exemple, celui des USA. Depuis six ans déjà le budget fédéral s'est vu ajouter deux lignes de crédit de 3 Mds $ chacune. L'une de ces lignes va aux militaires afin de remodéliser toute la géostratégie, les nouvelles donnes géopolitiques et refonder une par une toutes les procédures de guerre quelque soit le théâtre des opérations. L'autre va aux grandes infrastructures portuaires afin de les réaménager sur le principe de la montée des eaux et de préserver les capacités de commerce. Le premier palier de travaux est à trois mètres de hauteur de construction, le deuxième est à cinq mètres. J'ai bien volontairement parlé de deuxième et non de second, ce qui en dit long sur la connaissance déjà certaine qu'ont les dirigeants sur l'avenir.

 

Il y a 3 heures, Pyrene a dit :

Au delà de deux degrés, nous risquons le point de non-retour pour la fonte des calottes Antarctique et du Groenland,

Qui oserait encore croire que nous demeurerons en dessous de deux degrés d'élévation de température à court terme, à part quelques sceptiques sur la fin ?

<Début_ÉDIT> Les Russes viennent d'annoncer leur retrait imminent du programme ISS et de créer leur propre programme de station spatiale dont l'orbite sera plus inclinée (autour de 71° je crois) que celle de l'ISS afin d'avoir une vision directe et analytique sur la "Route du Nord", la route qui s'ouvre avec la fonte quasi définitive de la banquise en hiver. Pourtant cette orbite est délétère à de nombreux égards : la puissance réclamée pour lancer la station mais aussi tous les cargos ravitailleurs est  à la limite des possibilités connues en Russie. La plus forte exposition aux rayonnements solaires due à l'affaiblissement du bouclier magnétique aux hautes latitudes entrainera un plus rapide vieillissement des structures et de l'électronique de bord, mais altérera aussi bien davantage la santé des cosmonautes. Mais voilà, le contrôle de la route du Nord en cours d'ouverture par mutation climatique profonde est stratégique pour la Russie. La décision est prise, ce qui confirme la catastrophe climatique à venir.

<Fin_ÉDIT>

Il reste à chacun d'évaluer maintenant quand l'eau sera à ses pieds (Google Earth vous donne les altitudes de chaque lieu). Pour mémoire je vous ai présenté il y a quelques jours une hauteur d'eau estimée à + 58 m quand 80% de la calotte antarctique aura fondu. Ce qui est encore imprécis, c'est le nombre de décennies (et non de siècles) que cela prendra. Paris sera sous 32 m d'eau. Ouf ! Quel bonheur pour ceux qui habiteront au onzième étage et plus haut, ils seront au sec. Une fois encore ce sont les concierges qui paieront le prix fort et pour une fois celles et ceux qui habitent les chambres dites de bonnes auront un avantage, enfin c'est vrai si on raisonne en mode vertical. Je sais que de plus en plus de personnes découvrent, avec horreur certes, le raisonnement transversal.

 

Il nous reste alors deux attitudes :

 

1) "On verra, de toute façon le gouvernement sera obligé de faire quelque chose !" Oui c'est vrai mais il n'y aura vraisemblablement plus de gouvernement, du moins pas ce que nous connaissons aujourd'hui. Le modèle suivant de gouvernance m'effraie au plus haut point, nous n'aurons strictement rien à en attendre sinon des "directives".

 

2) Nous essayons d'imaginer ce que sera demain et la première tâche est de former nos enfants et petits enfants à cette profonde transformation de leur milieu de vie afin de trouver les moyens de nous adapter et de produire soi-même de la nourriture. Je vous rappelle, un jour sans boire, trois sans manger et c'est le début de la fin à titre individuel. Nos terres agricoles sont très proches de la stérilité après cinquante ans de surexploitation. J'ai procédé à l'analyse bactério et minérale d'une partie des miennes. Sans engrais de synthèse, plus rien ne pousse hormis une herbe de 20 à 30 cm sans valeur nutritionnelle même pour le bétail. C'est ce que j'observe sur les terres héritées de mes parents. L'obligation de ne pas exploiter la bande de terrain qui longe un cours d'eau par exemple et de la laisser en jachère permanente permet de modéliser la situation. J'y avais vu à l'époque de la décision, une petite réserve de biodiversité. Rien, nada, c'est vraiment très inquiétant à l'échelle humaine sachant que bien entendu à l'échelle géologique le vie reprendra ses droits sur de nouveaux schémas.

 

Merci Pyrene de nous informer et d'alimenter notre réflexion. Plus vite nous commencerons à chercher des solutions, plus sûrement nous survivrons. Dura lex, sed lex ! celles de la Nature comprises, n'en déplaise aux obscurs crépusculaires.

 

Ney

 

 

 

Modifié par 22Ney44
Voir <*_ÉDIT>
Posté (modifié)

Me réveillant à l'aube j'ai entendu les prédictions dantesques du GIEC. J'ai couru à l'aéroclub avant qu'il ne soit interdit ! et fait un beau vol de 1 heure 20. Il me faut remonter au 30 juin 2007 pour en trouver un plus long. 

 

Ah oui, il y en qui croillent vraiment que l'EPR sera sous trente mètres d'eau d'ici à quelques décennies. 

L'invocation du principe de précaution devrait suivre...

D'un autre côté les éoliennes du bord de mer produiront 800 fois plus d'énergie puisqu'elles seront plongées dans un milieu 800 fois plus dense que l'air.  Je vois venir les anti-éoliens avec leurs larmes de crocodile pour tous les poissons découpés en tranches (en oubliant que les poissons-chats en tuent bien davantage).

 

Quand une maison de 100 m² compte un rez- de-chaussée fait d'une salle de 30 m² vide de meubles qui ne sert que de passage, une cuisine/atelier de 20 m² où l'occupant est vingt minutes par jour, et à l'étage deux chambres dont une ne sert que l'été aux parents de passage... Quel fou chaufferait tout cela ?? 

" Ah ben t'as qu'à habiter plus petit !"

Comme si chauffer tout était un devoir moral, sans doute par décence envers les Esquimaux qui ne peuvent pas chauffer leur igloo sous peine de se retrouver à la fois à l'air libre et dans l'eau, murs et plancher fondus. "T'as qu'à habiter plus petit !", à un occupant qui ne se plaint pas (1), c'est la réaction vide de sens que j'ai déjà eue d'un mec forcé par sa gonzesse de vivre à la ville dans un clapier, mais bien douillet, qui a coûté plus cher que ma longère qui n'était certes qu'une coquille vide... mais avec de la place, du terrain, des arbres ! 

 

(1) J'ai eu aussi au spectacle de mes hectares en retard de défrichement à vingt kilomètres de la ville : "Quelle honte quand dans les HLM on voudrait tant avoir un bout de potager !"

J'ai relevé aussi dans le même genre sur l'internet : "Les Québécois  (qui ont tant d'eau courante que le kWh leur coûte dans les trois centimes)  prennent des bains au lieu de douches alors que le Sahel n'a pas d'eau !"

 

 

Modifié par Albuquerque
Posté (modifié)
Il y a 4 heures, 22Ney44 a dit :

Nous essayons d'imaginer ce que sera demain et la première tâche est de former nos enfants et petits enfants à cette profonde transformation de leur milieu de vie afin de trouver les moyens de nous adapter et de produire soi-même de la nourriture.

 

C'est ce qu'on appelle les idées survivalistes. Attention à l'excessif. 

Modifié par Albuquerque
Posté
il y a 56 minutes, Albuquerque a dit :

C'est ce qu'on appelle les idées survivalistes. Attention à l'excessif. 

Ce dont je parle est très significativement en retrait de la mouvance survivaliste avec comme vous le dites, son cortège d'excès. Ma proposition ne vise qu'une seule cible : savoir produire avec les moyens sous la main et conserver dans tous les sens du terme sa propre nourriture et celle de sa famille en attendant des jours meilleurs. C'est juste pourvoir au premier besoin fondamental, celui de boire et de manger. Viendront ensuite et dans l'ordre : se soigner puis s'abriter. Tout le reste n'est que futilité, on va s'en rendre compte assez vite.

J'ai le souvenir très précis du conseil prodigué par tous les professeurs de gestion qui m'ont enseigné durant les études supérieures :"Si vous avez des terres, conservez les, elles vous sauveront un jour la vie".

 

Nous y sommes.

 

Ney

Posté (modifié)

Le jour où on en serait au point que posséder des terres sauvera la vie de leur propriétaire, il est assez certain que les sans-terre ne pouvant se passer de manger les pilleront. Que cela ne se passe pas ainsi serait en outre immoral. 

 

 

Il y a 18 heures, charpy a dit :

Mais si mais si il faut le pousser a l'ULM électrique rechargé a l'éolien!!

 

 

NON. 

 

Les sources d'électricité renouvelable sont des appareils polluants à fabriquer. Il n'est pas question de les affecter à l'alimentation du superflu, car il ne faut en fabriquer que le minimum pour alimenter le minimum vital. 

L'avenir, c'est ça.

 

Modifié par Albuquerque
Posté
il y a 5 minutes, Albuquerque a dit :

Le jour où on en serait au point que posséder des terres sauvera la vie de leur propriétaire, il est assez certain que les sans-terre ne pouvant se passer de manger les pilleront. 

D'où le soulignement de l'expression "conserver dans tous les sens du terme" dans mon post précédent. Cela vous a peut-être échappé. 

 

il y a 40 minutes, 22Ney44 a dit :

et conserver dans tous les sens du terme sa propre nourriture

 

Bien évidemment, produire sa propre nourriture reviendra très essentiellement à la protéger avant tout des prédateurs de toute sorte. Mais cette situation n'est pas "neuve", elle existe depuis des millénaires et les moyens de protection sont connus. Essayez donc d'aller couper sur une terre qui ne vous appartient pas, ne serait-ce qu'une brassée de feuilles de coca en Colombie. Vous savez déjà ce qui va vous arriver... et ce de manière avérée depuis au moins la présence des Incas.

 

Voyez, votre remarque aurait mérité un peu de réflexion avant d'être publiée je crois.

 

Ney

Posté
il y a 29 minutes, Albuquerque a dit :

Les sources d'électricité renouvelable sont des appareils polluants à fabriquer. Il n'est pas question de les affecter à l'alimentation du superflu, car il ne faut en fabriquer que le minimum pour alimenter le minimum vital. 

L'avenir, c'est ça.

 

Nos opinions ne se sont jamais autant rejointes.

 

Malheureusement, avec nos achats astro, on est loin de les mettre en pratique...

Posté (modifié)
Il y a 5 heures, Alhajoth a dit :

 

Nos opinions ne se sont jamais autant rejointes.

 

Malheureusement, avec nos achats astro, on est loin de les mettre en pratique...

 

C'était humoristique. 

Si mon ULM n'est pas électrique c'est parce que :

- l'autonomie est encore plus ridicule qu'en voiture, mais là, le manque d'autonomie pose un vrai problème pour s'éloigner. 

- la batterie est quinze fois plus chère que le moteur Volkswagen d'occasion de mon appareil. 

  Les Suisses n'ont droit à l'ULM qu'électrique ! Encore s'est-il écoulé dans ce beau pays de démocratie directe près de trente ans avant leur apparition depuis la votation qui a interdit les ULM en 1986. Quelques Suisses basent un ULM thermique dans nos départements limitrophes. Quelques Belges aussi, d'ailleurs, en raison du coût extravagant de l'immatriculation, gratuite en France. 

Modifié par Albuquerque
Posté
Il y a 13 heures, Albuquerque a dit :

Les Suisses n'ont droit à l'ULM qu'électrique ! Encore s'est-il écoulé dans ce beau pays de démocratie directe près de trente ans avant leur apparition depuis la votation qui a interdit les ULM en 1986. Quelques Suisses basent un ULM thermique dans nos départements limitrophes. Quelques Belges aussi, d'ailleurs, en raison du coût extravagant de l'immatriculation

:o :o :o

 

Il y a 13 heures, Albuquerque a dit :

de l'immatriculation, gratuite en France.

:rolleyes: :rolleyes: :rolleyes: Quel beau pays nous habitons... N'est-ce pas?

Posté

Un ami belge constructeur de son propre appareil m'a exposé ceci : pour immatriculer on lui a réclamé une taxe de deux fois le total des TVA sur l'ensemble des factures des fournitures. 

Le fisc belge connu pour sa douceur (voir la vie de soeur Sourire) pense que l'autoconstructeur lui fait perdre la TVA sur un appareil neuf acheté à l'industrie. 

Mon ULM m'est revenu prêt à voler à 8000 euros ; le fisc belge si j'étais belge penserait ainsi que si je n'avais pas construit moi-même à ce prix j'aurais payé cinquante ou quatre-vingt mille euros l'équivalent tout fait. 

 

Le cas suisse est différent. Tout un pays par votation s'est comporté d'un bloc comme nos bobos parisiens face à la circulation, à ceci près que l'ampleur de la question n'était pas comparable. 

Posté

Bonjour,

 

Si l'immatriculation d'un ULM est gratuite en France, savez-vous combien cela coûte d'immatriculer un Airbus A380 ?

 

Voici la réponse : en application du décret n° 76-173 du 13 février 1976 (paru au JO du 19 février 1976), du décret n° 92-337 du 31 mars 1992 (paru au JO du 1er avril 1992) et de l’arrêté du 28 juillet 1992 (paru au JO du 21 août 1992), de l’arrêté du 25 février 2002 modifiant l’arrêté du 28 juillet 1992 (paru au JO du 14 mars 2002), du décret n° 2010-1111 du 22 septembre 2010 (paru au JO du 24 septembre 2010) modifiant l’article D.121-36 du Code de l’Aviation Civile, le coût d'une immatriculation d'un aéronef est de 91 € TTC et 6€ pour en obtenir un duplicata.

Intéressant comme rapprochement avec ce que nous coûte une immatriculation de voiture ou de moto non !

 

Quel beau Pays nous habitons.

 

Ney

  • Comme je me gausse! 4
Posté
Le 22/06/2021 à 23:20, charpy a dit :

Dire que tu essayes de me faire passer pour quelqu'un qui s'impose une triste vie inutilement rude et austère!!! :refl:

 

Il existe une différence.

Mon austérité n'est qu'un arbitrage financier personnel :  préféré-je beaucoup me déplacer ou avoir une maison bichonnée ? 

Elle ne constitue en rien une idéologie que j'espère bien imposer à terme. 

Posté
il y a 15 minutes, Albuquerque a dit :

que j'espère bien imposer à terme. 

??? pas grave on fait davantage ce qu'on peut que ce que l'on veut, on est pas des gros capitalistes qui veulent changer le monde en bousillant tout sur leur passage, en envoyant 6000 satellites pour connecter toute l'humanité à sa propre connerie ; ton bilan carbone sera toujours très faible et ne déclenchera pas l'apocalypse !

Posté
Il y a 2 heures, PEV77 a dit :

??? pas grave on fait davantage ce qu'on peut que ce que l'on veut, on est pas des gros capitalistes qui veulent changer le monde en bousillant tout sur leur passage, en envoyant 6000 satellites pour connecter toute l'humanité à sa propre connerie ; ton bilan carbone sera toujours très faible et ne déclenchera pas l'apocalypse !

 

Les 6000 satellites de Musk, (ou autre) c'est pas pour se faire sa petite connexion perso... C'est pour des clients. Comme à peu près la moindre entreprise sur cette Terre. Donc si, nous sommes bel et bien de gros capitalistes qui changeont le monde en bousillant tout sur notre passage. On met chacun notre petite (ou grosse) pièce dans cette sympathique entreprise apocalyptique.

C'est facile de se dédouaner en se disant "boah, mon bilan carbone à moi ne causera pas la fin du monde", mais au bout du compte, mettre la tête dans le sable n'a jamais sauvé aucune autruche :)

  • J'aime 4
Posté (modifié)
Le 23/06/2021 à 18:40, Albuquerque a dit :

  Les Suisses n'ont droit à l'ULM qu'électrique ! 

 

Petit comparatif assez objectif Aeronature Paramoteur electrique ou thermique ? » Aeronature

 

si le critère financer est le n°1 c'est pas encore idéal pour toi (plus le poids?) mais bon... ça a la mérite d'exister et de moins emmerder le monde avec le bruit (qui est à l'origine de l'interdiction en suisse, la liberté de quelques uns qui devient une nuisance pour tous les autres).

 

ça a l'air très bien aussi niveau entretien et arrêt / redémarrage du moteur

Modifié par charpy
Posté (modifié)

On croirait un comparatif nucléaire/éoliennes fait par Greenpeace. 

 

Déjà, il ne s'agit que de paramoteurs. Alors désolé, mais même si c'est très amusant, j'ai choisi l'option en fait la plus prisée de l'engin qui peut faire un trajet et voler autrement que par vent nul ou très faible. Que veux-tu faire avec un truc dont la vitesse propre est de l'ordre de 40 km/h ? des tours de manège ? Certes on peut couper le moteur et faire du vol à voile si la journée s'y prête, mais dans le cas de la moindre brise il faudra téléphoner pour qu'on vienne te rechercher où tu t'es posé. 

 

Bref, très plaisant comme activité, mais praticité quasi-nulle si l'on veut se déplacer un peu. Cette classe d'ULM est un cas particulier.

 

Puisqu'ils ressortent la tarte à la crème du rendement chère ici à quelques uns, ils auraient pu ajouter une ligne "rendement propulsif", c'est-à-dire, en plus du rendement thermique du moteur, la fraction de la puissance sur l'arbre effectivement transformée en déplacement de l'appareil (le reste passe en énergie cinétique de l'air refoulé par l'hélice). Là, électrique et thermique eussent été surlignés en rouge sang tous les deux : l'hélice aérienne aux vitesses très basses est un désastre.

 

Je suis avec mon moteur Volkswagen refait pour mille euros (Mécatechnic n'est pas cher ; rien à voir avec l'aérien prévu pour l'aérien) après achat (mille francs d'occasion) tout à fait étranger à ces histoires de moteurs de 300 heures de vie dont il faut changer les pistons à 150. Je suis à 668 heures à ce jour, sans révision générale en vue. 

 

Suivent tout une série de lignes comparatives formidablement intéressantes - c'est-à-dire dérisoires - comme le couple à bas régime (Tu penses qu'on a besoin de reprises sportives en aéro ? Nenni : l'inertie à contrer n'est que celle en rotation de l'hélice, pas celle de la masse du véhicule à accélérer)

 

Enfin le plus inventif : comparaison du temps de mise en oeuvre (dont je me fiche complètement quand je suis à mon loisir), "instantané" pour l'électrique, "plein plus préchauffage" pour le thermique.  Argument infinitésimal contre le thermique, mais supposons... C'est vrai que le plein pour l'électrique, non non, ça ne prend pas de temps :be: Si plus d'un vol par jour (ce qui ne serait pas étonnant vu l'autonomie), plus possible de compter sur la recharge de nuit.

On s'en fout, on s'achète deux, trois batteries ! 

En complément : la valeur à la revente, annoncée intacte pour l'électrique. Ben, avec pas beaucoup de cycles de recharge, alors. 

 

 

A part la Corée du Nord je ne sais pas trop quel pays encore a interdit les ULM. C'est probablement la réverbération du son par les montagnes qui le rend plus intense en Suisse.

J'y verrais plutôt un comportement collectif analogue à celui des Parisiens qui veulent bien de l'activité économique créée chez eux par les banlieusards, à condition qu'ils viennent par les moyens les plus malcommodes. Ce n'est jamais bon d'avoir un revenu trop élevé.

 

J'ai d'ailleurs un souvenir personnel à ce sujet. Ayant rencontré fortuitement près de chez moi un Suisse vers 1990, je l'ai remercié pour sa démocratie punitive, les ULM ayant été interdits par votation populaire. Il a pris un air étonné pour me répondre (ça venait du coeur car alors qu'on parlait en français il est revenu d'un coup à sa langue maternelle, sans me demander si je l'entendais) : Sie haben keine Sicherheit !

Merci, merci à l'électeur de penser à ma sécurité ! 

 

 

Modifié par Albuquerque
Posté
Il y a 21 heures, Albuquerque a dit :

On croirait un comparatif nucléaire/éoliennes fait par Greenpeace. 

 

Ëtre obligé de justifier son passe-temps, on atteint de grands sommets....

Posté (modifié)

Nicolas Hulot - Vol en Mig-25 avec Jean-Loup Chrétien - Bing video

 

On trouvera aussi en vidéo le même homme en MiG-29 et en Sukhoï-27. 

 

Les petits esprits méditeront cette citation du président Mao  ("L'élimination des conceptions erronées dans le Parti")

 

"Si un officier va à cheval, certains ne se rendent pas compte que cela lui est nécessaire pour son service et n'y voient qu'une marque d'inégalité"

Modifié par Albuquerque
Posté
Il y a 2 heures, Albuquerque a dit :

Les petits esprits méditeront cette citation du président Mao  ("L'élimination des conceptions erronées dans le Parti")

 

"Si un officier va à cheval, certains ne se rendent pas compte que cela lui est nécessaire pour son service et n'y voient qu'une marque d'inégalité"

Bonjour

Je suis vraiment et profondément désolé pour vous. L'essentiel de votre vie n'est donc plus consacré qu'à la méditation.

Dommage.

 

Ney

Posté (modifié)

Merci.

Les autres esprits auront compris dans le contexte que mes "petits esprits" sont ceux qui critiqueraient les vols inutiles en chasseur (deux fois quinze tonnes de poussée !) faits par une personnalité.

Ce matin encore j'entendais Hulot s'irriter de la contestation anti-éolienne en la qualifiant de mouvement à l'encontre de l'histoire. Le petit coquin avait bien caché jusque là son cryptomarxisme !  

Modifié par Albuquerque
Posté (modifié)

En France aussi on emmène du monde en chasseur. Peu, mais choisi.

Il y a deux ans un haut cadre de l'aéronautique pour sa retraite s'est vu offrir par surprise un vol en Rafale. Visiblement il n'en avait pas tellement envie. 

Décollage et montée abrupte. En haut de la montée abrupte, mise en palier virile, pas comme dans un DR-400 donnant des baptêmes. Manche poussé énergiquement en avant, g nul ou un peu négatif dans la cabine. 

C'est pour un néophyte une sensation beaucoup plus déstabilisante (j'ai fait jadis la coup en planeur à ma pauvre mère !) qu'un tassement dans le siège en g positifs. Le passager se sentant tiré vers le haut se raccroche d'instinct à la première chose qui lui tombe sous la main.

La première chose qui lui tombe sous la main est une poignée entre ses cuisses. Il s'y cramponne.

Un dixième de seconde après, il est dehors. 

Normalement l'autre membre d'équipage est envoyé dehors aussi, automatiquement, et l'avion est perdu. Par un coup de bol la liaison électrique entre les deux sièges s'est montrée défectueuse, et le pilote a atterri. 

Modifié par Albuquerque
Posté

Le record de chaleur sur le continent Antarctique a été battu le 6 février 2020 avec une température de 18,3 degrés Celsius, a confirmé jeudi l'Organisation météorologique mondiale. (Le Figaro, 01/07/2021)

 

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