Comment devenir ingénieure aérospatial à la NASA

[Asuna87]

Bonjour, j'ai une petite question pour qui peux m'aider. J'ai toujours rêvé de devenir ingénieure aérospatial à la NASA et je me demandais comment faire ? Quelle études dois-je faire ? 

ET de préférence sans faire d'école préparatoire. 

P.S: J'ai entendu dire que certaine université américaine faisait ce genre de cursus, si vous pouvez me renseigner j'en serais ravie.

Merci ! 

[Invité Oodini]

En France, SupAero.

 

Ailleurs... -> https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_aerospace_engineering_schools

Modifié 1 septembre 2019 par Oodini

[Asuna87]

Il y a 14 heures, Oodini a dit :

En France, SupAero.

 

Ailleurs... -> https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_aerospace_engineering_schools

Merci beaucoup. Mais j'ai une dernière question. Comment intégré ce genre d'établissement ?

[Invité Oodini]

Il y a 1 heure, Asuna87 a dit :

Merci beaucoup. Mais j'ai une dernière question. Comment intégré ce genre d'établissement ?

 

En ayant de TRÈS bonnes notes. Il n'y a pas de secret.

Ce qui, pour la plupart des gens, implique de bosser comme un malade.

 

SupAéro, c'est dans le Top 10 des écoles françaises.

[Asuna87]

Merci beaucoup ! 

Une dernière petite question.  Comment faire pour postulé à la NASA !

Merci à celui ou celle qui me répondra ! 

Modifié 2 septembre 2019 par Asuna87

[Invité Oodini]

Tu le sauras en temps voulu...

[Chtit Bilou]

Hello !

 

Bel objectif !

 

Mais il me semblait que l'on préparait l'entrée à SupAero grâce à la classe prépa ! 

[Invité Oodini]

Quand tu vises ce genre d'objectif, il faut se préparer dès le collège !

[francheu]

Le terme ingénieur aérospatial est bien trop vague. Les ingés sont de plus en plus spécialisés, et le monde de l'aérospatial comporte une pelletée de domaines : électronique (conception de cartes électroniques, conception de puces, élec haute fréquence...), informatique (logiciel embarqué, temps réel, traitement de données...), mécanique (structures, composites, moteurs, méca fluide, mécanique haute précision pour les instruments...), optique (conception, intégration/alignement, lumière parasite, métrologie...), et là ce ne sont que quelques domaines liés à l'aéro.

Bref tu auras un vaste choix, et Supaéro n'a aucun monopole sur le sujet. En fait n'importe quelle formation peut faire l'affaire, il faut juste sortir un peu du lot dans un domaine, trouver les bons stages ou apprentissage, réussir à se faire connaître (pour le coup un doctorat aide un peu car tu dois publier et participer à des conférences), et surtout savoir trouver les bonnes opportunités, ce qui implique aussi un gros coup de bol parfois...

Il y a peu de chance que tu rentres à la NASA dès la sortie d'une école d'ingénieurs (et pourquoi la NASA d'ailleurs ? tu as l'ESA en Europe qui fait la même chose). Le plus probable est de faire un stage ou un postdoc là-bas, ou pouvoir postuler après plusieurs années d'expérience dans un domaine particulier.

 

Je ne bosse pas à la NASA, mais après avoir fait la fac j'ai pu bosser sur l'instrument NIRSpec pendant plusieurs années, donc il n'y a pas que la NASA et Supaéro sur Terre pour bosser dans l'aérospatial, loin de là.

[Invité Oodini]

L'aérospatial, pour moi, cela implique des cours assez poussés d'aérodynamique/mécanique des fluides, avec des spécificités liées au spatial (rentrées dans l'atmosphère à des vitesses démentes, etc.)

Les ingénieurs électroniques, optiques, etc peuvent travailler pour le domaine aérospatial, mais ils ne sont pas ingénieurs aérospatial.

[jgricourt]

Le 02/09/2019 à 20:10, Asuna87 a dit :

Une dernière petite question.  Comment faire pour postulé à la NASA !

 

Je crois qu'on ne postule pas à la NASA on vient plutôt te chercher si tu es vraiment bon  

 

Et puis comme le dit justement francheu qui connait bien ce milieu, ingénieur dans l'aérospatiale celà englobe une pléthore de compétences, dans les années 60s ce métier était surement plus restrictif alors que maintenant celà n'a plus rien à voir car il faut infiniment plus de compétences transverses pour faire décoller une fusée, Wernher von Braun serait complètement largué devant la complexité de nos engins actuels.

[francheu]

Le 03/09/2019 à 23:27, Oodini a dit :

L'aérospatial, pour moi, cela implique des cours assez poussés d'aérodynamique/mécanique des fluides, avec des spécificités liées au spatial (rentrées dans l'atmosphère à des vitesses démentes, etc.)

Les ingénieurs électroniques, optiques, etc peuvent travailler pour le domaine aérospatial, mais ils ne sont pas ingénieurs aérospatial.

 

Pour moi l'aérospatial est le domaine où l'on balance des trucs dans l'espace. On a donc : un lanceur, un satellite, et des instruments. Ce qui fait une quantité démente de spécialités (et même là la liste est très simplifiée) :

• lanceur : moteurs, cryogénie, acoustique, aérodynamique, structure...
• satellite : électronique, communication, contrôle thermique, contrôle d'attitude, navigation...
• instruments : optique, mécanique, thermique, électronique...

Sans parler du segment sol, il faut bien des gens sur Terre pour piloter tout le bazar, calculer les orbites...

C'est pour cela que je considère le terme ingénieur aérospatial comme trop vague.

 

[Invité Oodini]

Il y a 4 heures, francheu a dit :

Pour moi l'aérospatial est le domaine où l'on balance des trucs dans l'espace. On a donc : un lanceur, un satellite, et des instruments. Ce qui fait une quantité démente de spécialités (et même là la liste est très simplifiée)

 

Moi, je code su soft dans une machine du domaine du biomédical.

Cela ne fait pas de moi un ingénieur biomédical (qui a suivi une formation spécialisée). J'étais auparavant dans le domaine de la cartographie, et je pourrais très bien demain être dans la finance.

 

Tout comme un cryogéniste bossant aujourd'hui dans l'aérospatial peut demain bosser dans le médical, ou un électronicien pour le système embarqué d'une voiture.

 

Un ingénieur aérospatial aura des compétences transverses (propulsion, avionique, aérodynamique...) liées au métier aérospatial, chaque discipline étant enseignée spécifiquement pour ce métier.

Pour travailler dans le domaine aérospatial, beaucoup de voies sont possibles, mais pour être ingénieur aérospatial, leur nombre est beaucoup plus réduit.

[Photino]

Pour espérer rentrer à la NASA il y a une condition essentielle qui n'a rien à voir avec les études : il faut être citoyen américain.

[ursus]

Le 02/09/2019 à 20:10, Asuna87 a dit :

Merci beaucoup ! 

Une dernière petite question.  Comment faire pour postulé à la NASA !

Merci à celui ou celle qui me répondra ! 

 

Pour les stages d'étudiants, c'est ici : https://www.nasa.gov/stem/international-internships-for-students.html

 

Pour les emplois, c'est ici : https://www.nasa.gov/careers/search-and-apply

 

Pour les étrangers, c'est plutôt rare mais pas impossible (en passant par l'ESA par exemple): https://answers.nssc.nasa.gov/app/answers/detail/a_id/5748/~/what-types-of-nasa-jobs-are-available-to-foreign-nationals%3F

[jgricourt]

Je compléterai par :

 

https://answers.nssc.nasa.gov/app/answers/detail/a_id/5748/~/what-types-of-nasa-jobs-are-available-to-foreign-nationals%3F

 

La voie universitaire sur place me semble ta meilleure chance même si celle ci est très mince mais attention aussi il va fallloir réunir des sommes importantes pour étudier dans une université parmi les plus prestigieuses. La plupart des positions dans cette agence fédérale nécessitent aussi la citoyenneté.

 

@Asuna87 dis nous si tu es encore motivé après avoir lu les conditions pour vouloir absolument travailler à la NASA.

[charpy]

la nasa ça fait rêver mais c'est has been 👴. maintenant il faut entrer chez SpaceX, virgin galactic, ou boeing space 😄

 

je dis ça en rigolant mais il y a qqchose de vrai...

 

en effet il n'y a pas de parcours royal., l'immense majorité des gens qui y bosse est pris pour des compétences spécifiques. j'ai une copine d'école d'ingé qui était en filière "énergétique industrielle", donc les grosses chaudières, les process de distillation ou de chimie lourde, de froid Cryo, de cogénération, les ENR, le nucléaire etc... avec beaucoup de thermique et de mécaflu. et  maintenant elle bosse dans un labo de planétologie toujours sur les histoires de thermique et mécaflu mais sur des systèmes complétements différents. A la place des bruleurs et des tuyaux c'est du sable, de la glace, des roches, du soleil et du vent sur mars ou encélade! mais les principes physiques à l'oeuvre sont grosso-modo les mêmes.

[Haerlen]

Je peux faire part de l'expérience d'une de mes connaissances.

Il a fait un doctorat en france (dans un labo d'astronomie), puis un post-doc à Caltech (donc très bon niveau en anglais et piston du directeur de recherche).

Le post-doc avait bien-sûr une orientation spatiale. Pour ce post-doc, il a du travailler comme un fou, et a travaillé avec des mecs de la Nasa. Et finalement, ils lui ont proposé un poste (il n'a donc pas postulé), notamment en regard avec ce qu'il avait fait (quantité et qualité du travail).  Bon c'était il y a quelques années déjà, donc pas sûr que soit pareil mais qui sait.

Complétement d'accord avec francheu, l'aérospatial désigne énormément de domaines (dans le cas que j'ai décris plus haut c'est de l'optique), donc pas seulement des systèmes de poussées.

Et à mon avis, avoir peur de la prépa n'est pas un bon départ: si on veut atteindre ses rêves, il faut s'en donner les moyens, et il faut forcement énormément travailler pour atteindre un but aussi élevé.

Donc oui la NASA, c'est possible, mais l'ESA va offrir les mêmes opportunités sans ce problème de citoyenneté. Surtout que pour de nombreux instruments, l'ESA et la NASA travaillent ensemble sur les projets.

[Créateur de bugs]

Le 01/04/2020 à 14:14, Haerlen a dit :

Donc oui la NASA, c'est possible, mais l'ESA va offrir les mêmes opportunités sans ce problème de citoyenneté. 

 

Pour les Français si, ils sont déjà trop nombreux là bas, par rapport au quota 😅

Mais il reste des possibilités + tous les sous-traitants et entreprises partenaires.