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Bonsoir !
J'aurais une petite question concernant le grossissement maximum possible, pour de l'observation planétaire.
Je dispose d'un Dobson non motorisé en 250/1200, dont le grossissement max théorique est annoncé en x300. Il va être couplé à un occulaire ES 82° 7mm (entre autres).
A quel effet/problème doit-on s'attendre si l'on dépasse cette limite théorique (disons x350 , x400, x500), en utilisant un barlow trop puissant par ex ?

Merci d'avance pour vos réponses.

Posté

Salut,

1) la luminosité baisse, on s'approche du seuil de déclenchement de la perception de l’œil : les zones sombres sont "noyées"

2) la zone s'étale et l’œil perçoit moins le contraste réel : c'est une transition clair/sombre que l’œil comprend.

Une pente douce entre du sombre et du clair est difficile à percevoir.

Dragesco aborde le concept de clarté et de fonctionnement optimal en visuel de façon très expérimentale.

http://articles.adsabs.harvard.edu//full/1969LAstr..83..355D/0000364.000.html

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Un peu comme si la lumière se comportait comme une couche de confiture qui deviendrait trop étalée (très grossièrement résumé), et qui donnerait une impression de flou ? 

Posté
il y a 26 minutes, lyl a dit :

Salut,

1) la luminosité baisse, on s'approche du seuil de déclenchement de la perception de l’œil : les zones sombres sont "noyées"

2) la zone s'étale et l’œil perçoit moins le contraste réel : c'est une transition clair/sombre que l’œil comprend.

Une pente douce entre du sombre et du clair est difficile à percevoir.

Dragesco aborde le concept de clarté et de fonctionnement optimal en visuel de façon très expérimentale.

http://articles.adsabs.harvard.edu//full/1969LAstr..83..355D/0000364.000.html

Merci pour ce lien, très intéressant.

Posté
Il y a 10 heures, Markitus a dit :

un Dobson non motorisé en 250/1200, dont le grossissement max théorique est annoncé en x300.

 

Le max théorique est plus souvent calculé comme 2*D donc x500 dans ton cas. Le max utile, comme dans l'article cité pas Lyl, c'est 1,5*D donc x375 pour ton Dobson.

Cela reste des formules théoriques pour comparer des instruments et avoir une idée de ce que l'on peut obtenir avec un bon ciel.

 

Après tout dépend de ton approche : si tu veux des vues parfaites il ne faut pas beaucoup dépasser le max utile, mais si tu veux voir l'objet plus grand quitte à perdre de la lumière (sur la lune on s'en moque un peu) alors 2*D, voir plus si le ciel le permet, il ne faut pas s'en priver.

 

Tu as demandé pour le planétaire, s'il te vient l'idée de séparer des étoiles double, l'optimum c'est 2,6*D.

 

Le sujet a déjà été abordé plusieurs fois que tu peux trouver avec la case Recherche en tête du forum. En voici un exemple : Grossissement maximum

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Posté

 

Il y a 12 heures, Markitus a dit :

Un peu comme si la lumière se comportait comme une couche de confiture qui deviendrait trop étalée (très grossièrement résumé), et qui donnerait une impression de flou ? 

Mouai, c'est pas à coté de la plaque comme comparaison et en plus ça donne faim :)

Dis toi que la capacité de grossir d'un instrument dépend avant tout de sa qualité optique et la qualité de ses réglages. Sur le premier point faut que tu fasses avec ce que tu as (chez toi ça reste un instrument de grande série, donc 1.5xD est un objectif crédible), sur le second point la balle est dans ton camp : à toi de maitriser la collimation, de prendre en compte la mise en température, de vérifier que le miroir n'est pas pincé ou que l'araignée n'est pas vrillée, que le porte oculaire n'a pas de jeu, … Dans tous les cas et quel que soit l'instrument, si tu grossis d'avantage tu étales d'avantage la lumière = moins de lumière par unité de surface. C'est très net pour les nébuleuses mais sur les instruments de grande série ça fini même par valoir pour les étoiles normalement ponctuelles mais qui s'étaleront cause qualité optique insuffisante. Sans parler de la turbulence. Ni du suivi qui peut devenir complexe à très forts grossissement avec une mécanique de base. Ni de la facilité de mise au point avec un porte oculaire d'entrée de gamme.

Donc avant de te le lancer dans un achat plus fort qu'un 4mm ou qu'une barlow 2x pour ton 7mm, tu devrais essayer le matos auprès d'autres astrams avant de valider. C'est le meilleur conseil qu'on peut te donner.

 

Il y a 2 heures, ChaCam a dit :

Tu as demandé pour le planétaire, s'il te vient l'idée de séparer des étoiles double, l'optimum c'est 2,6*D.

C'est beau la théorie :) . Dans la pratique ses étoiles seront moches à crever à 650x.

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il y a une heure, popov a dit :

Dans la pratique ses étoiles seront moches à crever à 650x.

J'ai parlé de les séparer pas de les contempler.

 

il y a une heure, popov a dit :

tu devrais essayer le matos auprès d'autres astrams avant de valider

+1 en tenant compte de l'état du ciel le jour des essais.

Posté (modifié)
Il y a 3 heures, popov a dit :

 

 

Dis toi que la capacité de grossir d'un instrument dépend avant tout de sa qualité optique et la qualité de ses réglages.

 

C'est beau la théorie :) . Dans la pratique ses étoiles seront moches à crever à 650x.

.

Popov c'est l'aspect intrinsèque à l'instrument, mais chez moi la turbulence est encore plus limitante

 

OK pour l'aspect des étoiles à 650 X ! Ou "De l'aspect commercial des forts grossissements ...". Je me rappelle d'une 60/900 des années 80, vendue avec un 4 mm et une Barlow 1 X et vantée pour atteindre 450 X ...

Attention, je ne dis pas que dans ce post on s'égare à ce point, la conversation m'y fait penser, c'est tout.

Modifié par etoilesdesecrins
Posté

Si tu me relis je mentionnais la turbulence. Mais si l'on veut considérer les limites techniques d'un instrument il faut sous entendre que les autres paramètres sont maitrisables et maitrisés. Trouver des spots plus stables que d'autres et déterminer les nuits plus stables que d'autres, c'est aussi une part du taf de l'astram mais cela ne dépend pas de l'instrument. Sinon c'est comme si on se disait qu'un mak est limité à 50x car ce n'est pas sûr que l'on puisse toujours attendre qu'il veuille bien se mettre à température. Pour le grossissement max raisonnablement utilisable en fonction du diamètre de l'instrument il y a deux facteurs principaux qui entrent en jeu : la montée en diamètre implique une monté en résolution donc une plus rapide perception de la turbulence ET une montée en diamètre implique des optiques plus difficiles à réaliser (ça se vérifie sur de l'industriel) donc des limites en X fois le diamètre plus rapidement atteintes avant que ça devienne flou. Puis il a quelques parametres secondaires, par exemple un T250 à 2xD nécessitera une très bonne monture alors qu'une ED80 à 2xD se suffira parfaitement d'une AZ de base, ou bien un T250 sera problablement à F/D court avec ce que cela implique sur la collimation alors qu'un mak150 à f/15 faut y aller pour dérègler. Autant une bonne lunette ou un mak encaissent facilement du 3 à 4x D sur la lune ou sur mars (pour peu que les paramètres soient au vert turbu comprise), autant suggérer de dépasser le 2xD avec un newton de grande série me parait très osé. Quoique certains y arrivent, j'en ai déjà vu. Mais j'en ai vu d'avantages qui n'y arrivent pas...

Posté

Je cite Jean Dragesco dans l’article mentionné par Myriam

 

image.png.10af17e71d75f771c4f531058a1fb6c5.png

 

Voilà ce qui explique pourquoi les limites données ici sont très théoriques puisque il y a une quantité d'autres paramètres que l'instrument lui même, en premier lieu l'acuité visuelle très variable d'une personne à l'autre tout comme la pupille max.

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Merci a tous pour vos réponses :)
Je connais quelqu'un a qui emprunter une barlow x2, ca me permettra de faire des essais quand les planètes seront mieux visibles !

Posté

A titre d'exemple , avec mon zen 250 j'arrive dans le meilleur des cas à la limite de x385 sur la lune .

ce grossissement varie souvent en fonction de la turbulence et ne soit pas étonné d'être à 300x dans le pire des cas

Posté

Pour un instrument donné et des conditions hors atmosphériques identiques, je constate que l'aspect à l'oculaire de certains astres notamment Jupiter varie énormément.

C'est à dire avec le même instrument, collimaté de la même façon, les mêmes oculaires, la même heure, le même site, le même état de fatigue, etc ...Jupiter a présenté cet été des aspects très différents en terme de finesse et de netteté d'image. J'en conclus que la turbulence atmosphérique joue un rôle prépondérant (dans mon cas) sur cette planète.

Et cela n'est pas aussi marqué selon les astres : la lune, les nébuleuses planétaires, Saturne ... semblent moins sensibles à cette différence.

Il y a donc aussi une histoire de contraste des plages perçues à la surface.

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