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Bonjour à tous ! 

 

J'ai quelques questions concernant le rayonnement solaire et le vent solaire. 

 

Tout d'abord, si j'ai bien compris, c'est le vent solaire qui "libère" les particules à travers l'espace, et donc c'est ce qui créé le rayonnement solaire.  Corrigez-moi si je me trompe. 

Je souhaiterai donc savoir quelle est la portée des particules éjectées par une étoile. J'aurai tendance à penser qu'elle est infinie car elles sont éjectées à la vitesse de la lumière et que rien ne peut les arrêter. Seulement voilà, on nous parle souvent du Soleil et des particules qu'il nous envoie à nous, sur Terre, mais on ne parle pas assez des autres. Sans minimiser la proportion venant du Soleil, on est d'accord qu'on reçoit aussi de ces particules de toutes les étoiles de l'univers, non ? 

Autre question, qui aura sans doute la même réponse que la première : Reçoit-on significativement moins de ces particules à une distance suffisamment éloignée de n'importe quelle étoile ? Est-ce que la dose de radiations que l'on va se prendre dépend de la distance par rapport à l'astre ? Si oui, peut-on évaluer la dose de radiation dans le milieu interstellaire, en quittant un système par exemple ? 

 

Et enfin dernière question, qui poursuit la précédente : Je souhaite connaître quels sont les effets concrets du rayonnement solaire sur le corps. J'ai souvent appris que l'on pourrait développer des cancers si trop de mutations étaient créées. Mais qu'en est-il des brûlures ? Si, en l'absence de rotation, le corps expose toujours la même face au Soleil, que se passe-t-il de visible sur le corps ? Est-ce que cela va griller voire même brûler ? Si cela ne concerne que de la matière organique, sans équipement, est-ce que tout pourrait "disparaître" / être vaporisé sous l'effet de ces brûlures ? Tout cela en combien de temps ? 

Et par rapport au vent solaire, justement, est-ce une erreur de voir le vent solaire comme le vent sur Terre ? Les particules éjectées pourrait-elles faire se déplacer un objet se trouvant sur un orbite stable, je parle bien sûr d'un objet relativement léger, comme un corps humain par exemple. Pourrait-on être éjecté du système sous l'effet du vent solaire et de ses particules qui nous donneraient une sorte d'impulsions ? 

 

Beaucoup de questions je m'en excuse par avance si jamais tout n'est pas très clair, et je vous remercie par avance pour vos réponses et les efforts que vous aurez fourni ! :) 

Posté
Il y a 4 heures, alienoscope a dit :

Tout d'abord, si j'ai bien compris, c'est le vent solaire qui "libère" les particules à travers l'espace, et donc c'est ce qui créé le rayonnement solaire.  Corrigez-moi si je me trompe. 

Non pas du tout, le vent solaire, ce sont des particules (protons électrons) éjectés selon un mécanisme lié au champ magnétique (reconnexion de lignes etc...). Le rayonnement, lumière, provient du coeur de l'étoile diffusé à travers la surface.

Il y a 4 heures, alienoscope a dit :

Je souhaiterai donc savoir quelle est la portée des particules éjectées par une étoile. J'aurai tendance à penser qu'elle est infinie car elles sont éjectées à la vitesse de la lumière et que rien ne peut les arrêter. Seulement voilà, on nous parle souvent du Soleil et des particules qu'il nous envoie à nous, sur Terre, mais on ne parle pas assez des autres. Sans minimiser la proportion venant du Soleil, on est d'accord qu'on reçoit aussi de ces particules de toutes les étoiles de l'univers, non ? 

On reçoit surtout des photons (de la lumière des autres étoiles. Il y a aussi une part de rayons cosmiques (filtrés par l'atmosphère).

Il y a 4 heures, alienoscope a dit :

Autre question, qui aura sans doute la même réponse que la première : Reçoit-on significativement moins de ces particules à une distance suffisamment éloignée de n'importe quelle étoile ? Est-ce que la dose de radiations que l'on va se prendre dépend de la distance par rapport à l'astre ? Si oui, peut-on évaluer la dose de radiation dans le milieu interstellaire, en quittant un système par exemple ? 

Ca diminue avec le carré de la distance.

Il y a 4 heures, alienoscope a dit :

Et enfin dernière question, qui poursuit la précédente : Je souhaite connaître quels sont les effets concrets du rayonnement solaire sur le corps. J'ai souvent appris que l'on pourrait développer des cancers si trop de mutations étaient créées. Mais qu'en est-il des brûlures ? Si, en l'absence de rotation, le corps expose toujours la même face au Soleil, que se passe-t-il de visible sur le corps ? Est-ce que cela va griller voire même brûler ? Si cela ne concerne que de la matière organique, sans équipement, est-ce que tout pourrait "disparaître" / être vaporisé sous l'effet de ces brûlures ? Tout cela en combien de temps ?

Le rayonnement solaire est sus forme visible, mais également l'ensemble du spectre électromagnétique. Des ondes radio, en passant par les infrarouge, le visible et puis les rayonnement ionisant : ultraviolet, X et gamma.

Donc oui les mutations sont liées à la partie ionisante du spectre. Les brûlures c'est la quantité d'énergie totale.

Dans les fours solaires tu peux faire brûler des choses, ou dans des endroits où le flux est important (régions proches de l'équateur) et à fortes réverbérations. Il peut y avoir une pyrolyse mais il va rester des cendres puisque cela déclenchera une combustion.

Il y a 4 heures, alienoscope a dit :

Et par rapport au vent solaire, justement, est-ce une erreur de voir le vent solaire comme le vent sur Terre ? Les particules éjectées pourrait-elles faire se déplacer un objet se trouvant sur un orbite stable, je parle bien sûr d'un objet relativement léger, comme un corps humain par exemple. Pourrait-on être éjecté du système sous l'effet du vent solaire et de ses particules qui nous donneraient une sorte d'impulsions ? 

Non la densité est plutôt faible... même si c'est l'ordre de 300 à 400 km/s.

 

Posté
Il y a 17 heures, bongibong a dit :

Non pas du tout, le vent solaire, ce sont des particules (protons électrons) éjectés selon un mécanisme lié au champ magnétique (reconnexion de lignes etc...). Le rayonnement, lumière, provient du coeur de l'étoile diffusé à travers la surface.

 

On reçoit surtout des photons (de la lumière des autres étoiles. Il y a aussi une part de rayons cosmiques (filtrés par l'atmosphère).

Donc si j'ai bien compris, on peut subir des mutations avec le rayonnement (ionisant) mais aussi avec le vent solaire, c'est ça ? Les articles et vidéos que j'ai vus disent que des astronautes trop exposés seraient immédiatement tués. Mais tués par quoi ? Une dose mortelle de radiation c'est ça ? 

Il y a 17 heures, bongibong a dit :

Le rayonnement solaire est sus forme visible, mais également l'ensemble du spectre électromagnétique. Des ondes radio, en passant par les infrarouge, le visible et puis les rayonnement ionisant : ultraviolet, X et gamma.

Donc oui les mutations sont liées à la partie ionisante du spectre. Les brûlures c'est la quantité d'énergie totale.

Dans les fours solaires tu peux faire brûler des choses, ou dans des endroits où le flux est important (régions proches de l'équateur) et à fortes réverbérations. Il peut y avoir une pyrolyse mais il va rester des cendres puisque cela déclenchera une combustion.

Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris... Concrètement que verrait-on sur le corps ? Pour faire plus simple, un corps humain nu, placé dans l'espace, disons sur une orbite proche du Soleil, que se passe-t-il sur le corps ? Je me doute qu'il ne brûlera pas, puisqu'il ne peut y avoir de combustion dans l'espace. Mais j'aimerai savoir ce qu'il restera de ce corps dans des temps à échelle humaine. On dit souvent qu'on "grille" mais est-ce exact ? Le corps peut-il tout simplement "disparaître" sans ne rien laisser d'autres que des atomes éparpillés ? Ou alors plusieurs années après pourrait-on encore trouver un corps, disons à moitié "brûlé" ? 

Il y a 17 heures, bongibong a dit :

Non la densité est plutôt faible... même si c'est l'ordre de 300 à 400 km/s.

 

Mais on est d'accord que cela ne permettrait pas à des objets d'être éjectés du système, ou du moins d'être déviés de leurs trajectoire ? 

 

Après ces réponses, j'ai fais quelques recherches et du coup d'autres questions sont apparues : Qu'est ce qui freine le vent solaire ? L'héliopause c'est la limite, mais comment les particules peuvent-elles être ralenties dans l'espace ? Et est-ce vraiment la limite du système ?

Est-ce que dans le milieu interstellaire, il y a une totale absence de vent stellaire, et donc du coup une baisse des radiations que l'on pourrait recevoir ? 

 

En tout cas merci pour toutes ces réponses et désolé si j'insiste un peu mais j'ai un peu de mal, beaucoup de termes nouveaux qui ne sont pas encore tout à fait assimilés ^^

Posté

Concernant les radiations solaire, un humain qui irait au delà de la ceinture de Van Allen (sorte de bouclier magnétique) serait en grand danger (comment ont fait les gens du programme Lunaire Apollo des années 60-70 ?).

 

Le corps étant constitué en majorité d'eau, il serait desséché progressivement comme un raisin sec.

 

Le Soleil peut être redoutablement dangereux... mais il permet à la vie de se développer, un exemple parmi tant d'autres, le Soleil permet à la vitamine D d'être absorber par l'organisme. A+

Posté

Merci pour ce complément d'information jpscope ! 

 

Mais j'aimerai savoir si un corps peut être vaporisé à tel point que ses atomes seraient dilués dans l'espace sans que l'on puisse retrouver aucun reste. Lorsqu'il n'y a plus d'eau dans le corps, le corps reste desséché seulement ? les restes ne grillent pas au point de faire disparaître le corps ?

Posté

Salut, je vois ce que tu veux dire, à mon avis et sous toute réserve, si le corps se retrouve d'un seul coup soumis à une température très élevée il doit être "vaporisé" comme une goutte d'eau sur une pierre brûlante en plein soleil, mais la matière du corps doit bien aller quelque part ?

Ta discussion me rappelle que je dois rédiger mes dernières volontés pour le jour J car je souhaite être incinérer, d'ailleurs dans ce cas on sait qu'il reste des cendres, mais la température du four ne doit pas atteindre plusieurs millions de degrés. A+

Posté

Toute la matière ne doit être plus que des particules éparses j'imagine ? Et cela diminuerait avec la distance à l'étoile sans aucun doute, mais jusqu'à quel point ? Si on se trouve dans le milieu interstellaire, entre deux systèmes par exemple ? 

 

L'incinération d'un corps humain produit des cendres certes mais quel est le point de fusion ou de sublimation des cendres en fait ? 

Posté

Dans le cas d'une incinération il y a l'air qui rentre en compte, dans le vide de l'espace c'est peut être une sorte de décomposition sans combustion... les résidus du corps forment un nuage ?

A l'opposé, j'imagine qu'un corps humain qui se trouverait loin d'une étoile et dans le froid de l'espace deviendrait difforme à cause de son eau gelée provoquant un gonflement et peut être même qu'il finirait par exploser en mille morceaux...

Bon j'arrête là ça devient trop horrible. A+

  • 3 semaines plus tard...
Posté
Le 03/05/2020 à 14:12, jpscope a dit :

Concernant les radiations solaire, un humain qui irait au delà de la ceinture de Van Allen (sorte de bouclier magnétique) serait en grand danger (comment ont fait les gens du programme Lunaire Apollo des années 60-70 ?).

 

J'avais plutôt compris que c'était les ceintures de Van Allen elles-mêmes qui étaient dangereuses, parce qu'à cause du champ magnétique terrestre, elles concentraient un grand nombre de particules ionisantes. Et pour les missions Apollo, il était fait en sorte que la traversé de ces ceintures par les astronautes soient la plus rapide possible, afin que ces rayonnements n'est qu'un impact négligeable sur eux. Qu'on me corrige si je me trompe. 

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