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Bonjour,

lors d'une discussion sur la pollution lumineuse, nous évoquions les dangers de l'éclairage à Leds pour la faune, et un des participants qui travaille dans l'éclairage public a indiqué que les lampadaires installés désormais répondaient à de nouvelles normes, avec une lumière plus vers le jaune que le blanc-bleu, avec des longueurs d'onde moins nocives  pour la faune. Mes recherches sur ces nouvelles LEDS n'ont rien donné. Quelqu’un a-t-il des précisions à ce propos?

Posté

Bonjour

 

Effectivement les 1eres leds d'éclairage avaient une forte dominante bleue, avec une température de couleur de 6000 à 8000K. On trouve maintenant des leds à dominante plus rouge, de 3500 à 5500K. Je suppose que c'est de ça que parlait ton amie, toutefois je doute sérieusement que ça change quelque chose sur la faune, et pour la photo d'astro c'est une horreur parce que le gros du spectre est décalé vers le vert-rouge.

 

Posté

L'arrêté du 28 décembre 2018 impose d'intégrer une relative limitation de la température de couleur de certaines nouvelles installations. Bien que notoirement insuffisant, au regard des enjeux "biodiversité", c'est un tout petit mieux que rien. Les intérêts d'affaires économico-politiques ont encore un long chemin à accomplir s'ils ne s'en tiennent qu'à ces éléments de langage les plus simplifiés : "moins nocives pour la faune". La technologie verte c'est un petit pas bien mis en avant pour deux grands pas en arrière (retour d'un spectre d'émission continu, effet rebond, obsolescence programmée, opposition explicite ou implicite à l'extinction et la réduction des points lumineux redondant, etc.) !

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Il existe quantités de solutions pour réduire la pollution lumineuse, l'impact sur les oiseaux, les insectes, les astronomes amateurs... Mais le public et les communes ne sont pas suffisamment informés. Tout le monde fait au plus simple et continu d'acheter des spots led classiques. Quand je fais des sorties astrophoto je vais toujours au milieu du même champ, et sur le trajet je suis consterné de voir des maisons éclairer leur allée en continu avec un spot à led (forcément ça ne consomme pas grand chose, on peut le faire tourner en continu).

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Admettons qu'on assiste à une réunion avec la mairie pour l'installation de nouvelles ampoules pour l'éclairage public. Outre le fait de demander l'extinction de ceux-ci dans une certaines tranche horaire si ce n'est pas déjà fait, quelles sortes d'ampoules proposez-vous contre des spots led classiques ? 

Posté

Le rôle que s'est donné l'ANPCEN est justement d'aider les mairies dans ces choix. JE crois qu'ils éditent des brochures. Tu peux les contacter.

En revanche, ils ne font pas du tout dans le "répressif".

Posté

La position de l'ANPCEN est le dialogue des parties prenantes. Ça ressemble à de la langue de bois mais cela veut dire concrètement que pour avancer il est important que respecter le rôle de chacun. Les techniciens proposent, les élus décident et l'ANPCEN ne peut qu'informer et sensibiliser. En toute indépendance financière, politique et de carrière. Pour ma part je regrette qu'il n'existe pas d'actions spectaculaires du type Extinction Rebellion dans certains salons ou conclaves où l'on "gère" la pollution lumineuse avec nos impôts à coup de Green Tech… Tant que la lutte restera soit trop individualisée, soit refilant la patate chaude à l'ANPCEN sans prendre sa part - ce que reflète la plupart des interventions de cette section du forum - on en restera là. Organisez-vous bordel, avis aux amateurs !

Posté
il y a une heure, Rhodopsine a dit :

Organisez-vous bordel, avis aux amateurs !

!!! 

 

Déjà pour commencer, publiez la liste des communes qui font de l'extinction nocturne au lieu de la considérer comme un document confidentiel défense... 

 

Ensuite, organisez votre site internet et mettez des documents téléchargeables FACILEMENT. Par exemple, un conseiller municipal me contacte car le soir même ils ont décidé de parler PL, il me sait astram et bien renseigné sur le sujet, donc il me demande - en s'excusant du peu de préavis - si je pouvais présenter le sujet.

 

Connaissant l'existence de l'ANPCEN, je vois sur la page de garde un article qui dit :

image.png.c4ec431ace1d6f58aac7456e7d21b6bf.png

 

Super me dis-je, je clique dessus pour télécharger le guide pratique et ça permettra d'avoir un support pour la discussion. Je tombe alors sur une page coincée dans un bandeau à droite (et oui je n'ai pas un écran 16:9 4K) :

image.png.49ca7fe601c74ff7a627b5ecbf5cf588.png

 

Mince toujours pas de lien pour télécharger le guide pratique. Je vois quand même plein de texte et même la photo et un laius de François Barouin et c'est par hasard, quelque part dans le texte, dans une rubrique "Sommaire" que je lis "les communes intéressées peuvent commander le guide auprès de l'ANPCEN en nous adressant un message ici" (j'ai mis la flèche rouge). En dessous un astérisque qui précise "les exemplaires disponibles seront adressés en priorité aux élus des communes". Pas de chance, j'en ai besoin ce soir et je ne suis pas un élu... et visiblement le guide pratique sera un document papier envoyé par la poste. Ca va être la poisse pour faire un Powerpoint avec ça d'autant plus qu'il est impossible de faire des copier/coller sur le site de l'ANPCEN (à part des copies d'écran).

 

image.png.d35cd24592d6255758a047257d8b1b4e.png

 

En cherchant sur le site, je vois que c'est pareil pour la quasi totalité des documents, Il faut systématiquement demander et très peu sont disponibles en libre téléchargement. Donc n'ayant aucun support pour la réunion de ce soir, j'ai décliné l'invitation...

  • Merci / Quelle qualité! 1
  • Snif, c'est trop triste 1
Posté (modifié)

On s'écarte un peu du sujet... La question était , pour reprendre les termes de Syfaen Admettons qu'on assiste à une réunion avec la mairie pour l'installation de nouvelles ampoules pour l'éclairage public. Outre le fait de demander l'extinction de ceux-ci dans une certaines tranche horaire si ce n'est pas déjà fait, quelles sortes d'ampoules proposez-vous contre des spots led classiques ? 

Sachant qu'actuellement les "techniciens" proposent quasi exclusivement des LEDS, que l'ANPCEN, dit attention aux leds pour la biodiversité et la santé humaine, on propose quoi?

Modifié par jmarc
  • J'aime 1
Posté
Il y a 20 heures, jmarc a dit :

En poursuivant mes recherches j'ai trouvé la bat lampe http://media.wix.com/ugd/adba33_aa3328647361484bae81a5f4958ba2e8.pdf

Le spectre est réduit mais j"imagine que c'est plus cher 'mais j'en sais rien) et pas forcément le modèle proposé le plus souvent.

 

Cette solution m'a l'air idéale : On protège les chauves souris, le spectre est réduit, et cerise sur le gâteau les filtres anti-pollution usuels seront adaptés pour couper ce spectre.

Reste à voir si ça marche aussi pour les insectes et les oiseaux. Il y a la problématique du spectre, mais aussi celle de l'intensité lumineuse et de la diffusion de la lumière.

Posté (modifié)

@ Hans Gruber :

Sans oublier de hiérarchiser la pertinence spatiale et temporelle des usages. Certains lieux et horaires de fréquentations sont plus décisifs. L'éclairage ciblé pour sécuriser les déplacements est plus important que la multiplication des points d'éclairage d'ambiance, diffus et redondant. La mise en valeur du patrimoine (sic) relève le plus souvent d'une prétention clinquante des plus discutable sur le plan historique. Autant on ne peut dénier au maire la possibilité d'avoir recours - s'il le juge pertinent car ce n'est PAS obligatoire - à certains éclairages, en certains endroits et en certaines circonstances pour assurer UN des moyens de la sécurité dont il est dépositaire, autant éclairer sans limite pour lutter contre un sentiment d'insécurité relève souvent plus du fantasme sécuritaire que du besoin avéré.

 

@ Fred 76 :
1) Tu réclames depuis belle lurette la publication de cette liste d'extinctions agrégée par l'ANPCEN. Des listes incomplètes, il en existe quelques autres. Les données d'éclairage public appartiennent à tout citoyen mais sont retenues ou dispersées et souvent difficiles à maintenir à jour. De part la multiplicité des détenteurs. La motivation et les intérêts de ceux-ci et ceux qui les sollicitent ne convergent pas toujours. C'est un euphémisme.

2) À part de l'opportunisme de circonstance, une convocation du matin pour le soir, tout comme une annulation de toute dernière minute (vécu) ou un cadre d'expression trop exigu (vécu également) par exemple, ne me semblent pas augurer d'une suite d'échanges respectueux et équitables.

3) Le respect du travail d'autrui est la base d'une bonne hygiène sociale. L'aspiration de données sans réciprocité ne me semble pas en faire partie !


@ tous :
Quand j'appelle à s'organiser, pas obligatoirement sous la bannière de l'ANPCEN, c'est au constat du point faible de TOUTE lutte : l'individualisme et la sur-estime de soi. Comme d'autres sujets militants, la revendication anti pollution lumineuse est minée par nombre d'égos. Et maintenant soit des compromis et/ou des intérêts de carrière des « professionnels de la pollution lumineuse ». Si, si ça existe, comme par hasard depuis les premiers signes de reconnaissance institutionnelle vis à vis du discours de l'ANPCEN. Que j'estime remonter autour de 2010. Chez certains "déçus" de l'ANPCEN, qui mettent parfois plus d'énergie à dégoiser plutôt que d'agir avec et dans l'intérêt commun, on retrouve aussi des "grosses têtes" rétives à l'humilité que nécessite l'action collective désintéressée.

Sans parler à la place d'une association où j'ai pris part autrefois, on peut comprendre que la légitimité institutionnelle acquise par un réseau d'activistes patiemment structuré (+ de 20 ans dans le cas de l'ANPCEN) puisse considérer avec des pincettes les exigences d'électrons furtifs excessivement libres.

Pour ce que j'en ai tiré d'expérience, il n'y a pas de vraie dispersion des forces ou de concurrence néfaste quand il s'agit de promouvoir toujours plus de misère lumineuse.

*   *   *   *   *

Pour être crédible auprès de nos élus respectifs il n'y a pas de recette magique préfabriquée, cela se saurait. Pour convaincre il ne suffit pas de régurgiter au moindre effort une présentation piquée dans l'urgence le matin pour le soir. Primo, sur un sujet aussi transversal, la vulgarisation et la concision ne sont pas du tout évidents. Secundo, une intervention doit être à la fois naturelle dans son expression mais rester diplomatique ; elle  doit être sur mesure en tenant compte du contexte local mais aussi anticiper ses possibles évolutions. Tertio, les impasses que l'on ait obligé de faire pour ne pas saturer son auditoire ont presque autant d'importance que les infos que l'on donne. J'ai autrefois accumulé quelques dizaines de Go de données, classées du mieux possible sur le sujet, mais pas une seule présentation où document passe-partout qui se suffise en soi ! Les infos que l'on communique, qu'elles émanent de l'ANPCEN ou d'ailleurs, il faut toujours les mettre à sa main, les actualiser et les contextualiser. En respectant le droit d'auteur et citant ses sources. Un vrai de vrai boulot assez éloigné du dilettantisme. 

Par exemple, pour revenir à l'objet premier de cette discussion : bien que les LEDs ambrées à spectre étroit aillent dans le bon sens pour impacter a minima certains corridors biologiques, ce n'est pas la panacée. Elles sont sensiblement plus chères et d'un rendement lumineux moins intéressant que le tout venant pour récupérer le pognon des Certificats d'Économie d'Énergie. Il faut toujours prendre du recul par rapport à l'argumentaire des fabricants - et leurs relais - quand ils annoncent des "progrès". Toujours à venir et toujours plus chers que les "progrès" qui les ont précédés et posent problème par essence même.
Il faut toujours élargir les questionnements trop simplistes pour chercher à remettre la charrue derrière les bœufs. Avant de faire fumer le chéquier avec nos impôts et changer point à point chaque source lumineuse par la dernière technologie qui sera périmée dès sa sortie.
Lors d'une seule réunion publique la marge de manœuvre est plus étroite qu'au cours de contacts multiples, répétés, par petites touches et au long cours. La confiance qui favorise une meilleure écoute ne se décrète pas. Nos interlocuteurs n'ont jamais nos priorités. Avant de répondre du tac au tac à toute sollicitation opportuniste, il n'est pas superflu de mieux se connaître pour mieux répondre. À partir de là on arrive à rendre possible la réflexion globale qui tient compte des besoins locaux réels, qui prend en compte tous les divers enjeux et les multiples leviers de l'action publique. Face à ce rouleau compresseur de la proposition standard et uniforme de l'industrie, excessivement centrée sur le pouvoir technicien, on ne peut répondre qu'en mutualisant avec bienveillance les efforts et les expériences sensibles. Ce que tente de faire, à la mesure des moyens que lui octroient ses soutiens, l'association que j'ai quitté à regret.

Modifié par Rhodopsine
Clarification de la dernière phrase.
  • Comme je me gausse! 1
  • Gné? 1

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