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Bonjour,

 

S’il est un domaine où l’astrophysique ne nous livre pas encore de réponses satisfaisantes, c’est bien dans celui de la formation des étoiles.

Je m’explique.

Nous avons compris que la naissance des étoiles résultait de l’effondrement de nuages de matière interstellaire. Mais il existe dans cet effondrement, plusieurs processus physiques qui sont en mesure d’interrompre la concentration de la matière, avant la naissance de l’étoile, et d’en favoriser plutôt la dispersion.

La détection de la mollécule O2 par ODIN dans un de ces nuages molléculaires, decouverte importante, est néanmoins très loin de rendre clairement compte du mécanisme conduisant de, la matière interstellaire jusqu’à, l’apparition d’un soleil.

Si quelqu’un possède quelques lumières à ce sujet, qu’il nous éclaire…

 

http://boojum.as.arizona.edu/~jill/NS102_2006/Lectures/Lecture5/collapse_of_solar_nebula.htm

 

 

http://www.futura-sciences.com/news-odin-detecte-molecule-interstellaire-cle-naissance-etoiles_10598.php

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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Bonsoir,

J'ai lu cet article de futura science, et c'est que tous les mécanismes qui régissent la naissance "miraculeuse" des étoiles ne sont pa tous compris!!Si quelqu'un peut m'éclairé sur le rôle du O2 dans cela, il serait bien aimable!!

a++

Posté
Il existe bien sûr des solutions possibles à ces différents problèmes. Pour le dernier, l’explication avancée est, en gros, la suivante. Différents types de poussières et de molécules, dont le dioxygène, vont, sous l’effet de l’augmentation de température, se mettre à rayonner dans des longueurs d’ondes capables de traverser le nuage malgré son opacité grandissante. Celui-ci va donc se refroidir et pouvoir continuer sa contraction jusqu’à la formation d’une proto-étoile.

L' émission de lumière par un atome ou une molécule est due à la perte d' énergie d' un ou plusieurs électrons. Or les électrons ne peuvent pas prendre n' importe quelle énergie, ils rayonnent à des longueurs d' ondes qui dépendent du type d' atome (ou de molécule) qui sert d' émetteur. C' est à cause de ça qu' on peut dire que tel nuage ou étoile contient tel atome ou molécule.

C' est la même chose pour l' absorbtion de la lumière : certaines fréquences sont absorbées par un matériau donné mais pas certaines autres (le verre est opaque aux UV mais transparent dans le visible).

 

L' idée c' est que l' oxygène moléculaire (et d' autres trucs non cités dans cet extrait) s' échauffe (donc gagne de l' énergie) puis se refroidit (en perds) en émettant sur une fréquence qui n' est pas absorbée par le nuage en contraction. Un genre d' effet de serre à l' envers, si tu veux.

 

A+

--

Pascal.

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Salutations,

 

Merci à Bobo & Pascalito. :)

 

Cependant il est quand même spécifié dans l’article, que les quantités de O2 détectées (pour l’instant dans le seul nuage d’Ophiochus!) sont beaucoup trop faibles pour expliquer la nécessaire dissipation d’énergie et donc la baisse de T° permettant que la contraction se poursuive jusqu’à la formation de l’étoile.

 

Mais justement, quels seraient « ces autres trucs » pouvant participer à ce mécanisme ?

 

De plus, il ya les problèmes que posent les conservations du moment cinétique et de l'intensité du champ magnétique...

Posté

Si je puis intervenir.

 

Je me suis plusieurs fois cassé la tête sur ce problème. Selon moi, le processus n'est pas très compliqué à voir :

Nous avons notre nébuleuse, résultat de la dispersion de la matière provenant d'une ancienne étoile. Ce nuage est pour l'instant stable et peu dense. La gravitation ne peut pas effectuer son travail réunificateur. Au gré de passage d'étoiles à proximité ou d'ondes de chocs de supernovae, notre nuage de gaz jusque là assez uniforme va présenter des aspérités. Pis : un très léger mouvement rotatif global se met en place à cause des perturbations gravitationnelles suscitées. Il va y avoir des zones légèrement plus dense qu'ailleurs. Ces zones vont donc commencer par avoir un pouvoir attractif, faible certes mais suffisant pour pouvoir influencer le milieu immédiat. Et que se passe-t-il dès lors? Les molécules de gaz arrivant de plus en plus massivement dans des zones qui se densifient sous le coup de la gravité. Et la masse augmente, de même que le pouvoir attracteur de ces zones de densités. Et arrive le moment où une zone de densité l'emporte sur les autres et la attire à elle.

Après, vous connaissez la chanson : le mouvement rotatif s'accélère, au centre, ça chauffe de plus en plus jusqu'à ce qu'un processus de fusion nucléaire s'engage. Et voilà notre étoile!

 

Mais je pensais que les conditions pour l'accétion des particules dans un nuages primitif étaient bien connues?

Posté

Ah oui, en effet, j'avais pas fait attention à l'article. Autant pour moi.

 

C'est vrai que j'avais pas vu des aspects tels que l'agitation thermiques favorisant une fuite des molécules et donc la fin du processus.

Cela devient compliqué...

 

Bon ben, je vais encore devoir me casser la tête...

Posté

Le papier "technique" relatant l' observation semble être :

http://arxiv.org/abs/astro-ph/0509589

 

(à noter que ça date de Septembre 2005, il y a donc comme qui dirait un hiatus temporel)

 

Ils remarquent qu' en effet l' abondance d' O2 détectée ne permet pas de refroidir suffisament le milieu pour qu' une étoile se forme.

 

J' ai trouvé pas mal de papiers qui montrent bien que la formation d' étoile est fortement corrélée avec la présence de zones denses (globules de Bok p.e.), sur 5 ordres de grandeur. Dont un papier (sur la zone de Véla) qui montre que les zones denses résultent de collision entre deux nuages de gaz. Mais pas grand chose sur les mécanismes de condensation proprement dit ...

 

A+

--

Pascal.

Posté

"Plusieurs arguments théoriques et observationnels laissent penser que les étoiles se sont formées par condensation de matière éparse. Comme une galaxie rassemble des dizaines de milliards d'étoiles, nous avons à nouveau de fortes raisons (mais, dirais-je, de mauvaises raisons, non explicitées par la théorie) de croire que le processus de concentration de matière est quasi général, et non fortuit ou exceptionnel.

Pourtant, malgré le caractère naturel et répétitif que le phénomène présente pour un observateur, la science théorique reste muette sur toutes les questions essentielles.

Quelles sont les conditions de départ indispensables concernant la masse, la composition de la matière, sa température, son état dynamique, l'environnement ? Qu'est-ce qui déclenche la formation des étoiles ? Les étoiles naissent-elles nécessairement en groupes ? Si oui, quelle est la taille de ces groupes ? Qu'est-ce qui assure le morcellement, la fragmentation, de la matière interstellaire ? Les systèmes stellaires doubles, triples, multiples sont-ils fréquents ? Qu'est-ce qui peut faire « rater » une étoile (on estime à seulement 10% le taux de réussite) ? Comment les étoiles se répartissent-elles en masse ? Si une loi de répartition se dessine, quelles en sont les raisons ?

 

La science est à peu près incapable de répondre avec certitude à ces questions."

 

Et Newton croqua la pomme... Christian Magnan

 

Je sais que beaucoup ne sont pas d'accord avec sa manière de penser "scientifique" et que ça ne répondra pas à la première question, mais je trouve interessant sa façon de rester trés prudent sur les diverses théories et nouvelles découvertes.

Posté

Mes respects m'zelle Boogy',:)

 

Christian Magnan ?

Après une brève reherche Google, j'ai touvé cela.

 

http://www.lacosmo.com/meslivres.html

 

Faudra-t'il que je lise ces ouvrages avant d' appréhender réelement le sens de tes propos ?

Si je m'en tiens stricto sensus à ce que tu écris, dois-je comprendre que la sciences ne peut répondre aux questions que je pose ?

Je pense pour ma part qu'il serait prématuré de renoncer à essayer de trouver quelques réponses...

A ce sujet, on peut remercier une fois de plus Arthur' pour le lien qu'il fournit et, rire avec lui du léger décalage entre l'article d'origine et celui de Futura-science.

Et dire que j'hésitais à placer ce sujet dans la rubrique actualités !!!

Posté

Vraiment désolée. :confused: Je ne remettais pas en question la pertinence de ta question. J'ai découvert depuis peu cet astrophysicien français et sa manière de concevoir les diverses théories me plaisait. Moi, la néophyte, j'ai enfin commencé à comprendre certaines notions d'astrophysique:?: ! Etre conscient de son ignorance est pour lui une qualité : je me sentais donc trés concernée.... Bref, l'hypothèse est son credo, rien n'est sûr. Encore désolée...

Posté

De grâce, Madame !

Je vous prie de bien vouloir pardonner la touche d’ironie que vous avez parfaitement décelé dans ma réponse.

Okay, j'arrête de faire le con, juste un instant.

Soit bien certaine que si je me pose des questions, c’est que je perçois toute l’étendue de ma propre ignorance.

Je comprends aussi que l’on puisse « hésiter » à penser que la science parvienne à expliquer la totalité du monde.

Pour moi, l’esprit scientifique est un cheminement jalonné d’étapes, qui chacunes demandent à être dépassées. Parfois aussi, on s’aperçoit que l’on a emprunté une mauvaise piste et il nous faut trouver une nouvelle voie. Il n’y a pas d’abouttissement autre que celui du questionnement perpétuel et du doute.

Il n’en reste pas moins que, malgré ses limites, la science reste un outil puissant pour ne pas s’abandonner complètement à nôtre insignifiance.

Pour en finir avec cette digression, je te jalouse un peu d’habiter une si belle région de l’univers, et même si le Béarn reste le plus cher à mon cœur, le Pays Basque n’en est pas éloigné.

Amicalement. Quetza :)

Posté

que dire, si ce n'est : "tout à fait d'accord avec vous ! " Soit dit en passant, je suis un mélange basco-béarnais (eh ! oui ça existe ! ):rolleyes: et autre chose encore...

A bientôt et bon ciel !

  • 2 semaines plus tard...
  • 1 mois plus tard...
Posté

Bonjour Quetza...

Ces infos datent de l'année dernière mais concernent directement l'oxygène moléculaire (dioxygène, O2)

 

L'oxygène moléculaire a longtemps été considéré comme un composant potentiel important et abondant dans les nuages moléculaires. Pourtant les recherches menées depuis plus de vingt ans n'avaient pas réussi à le détecter. Une équipe internationale à laquelle participent des astronomes de l'Observatoire de Paris, vient enfin de détecter la raie fondamentale de O2 avec le satellite Odin, qui porte un télescope sub-millimétrique de 1,1m de diamètre, et un récepteur dédié à la raie à 119 GHz fondamentale de l'oxygène moléculaire. L'abondance déduite de O2 est mille fois inférieure aux premières attentes.

L'oxygène est l'élément le plus abondant dans le cosmos après l'hydrogène et l'hélium. Il est deux fois plus abondant que l'élément suivant, le carbone. On s'attend donc à ce que des espèces comme O (l'oxygène atomique), OH (le radical hydroxyle), H2O (l'eau) et O2 (le dioxygène ou oxygène moléculaire) soient abondantes dans le gaz interstellaire. Si les 3 premières ont bien été détectées dans le milieu interstellaire, la molécule O2 ne l'était toujours pas jusqu'à aujourd'hui. Pourtant la molécule voisine CO (monoxyde de carbone) est couramment observée et sert même de traceur pour l'hydrogène moléculaire H2 invisible à basse température. Pourquoi ?

 

Notre atmosphère étant pleine d'oxygène moléculaire, les télescopes au sol sont totalement aveuglés dans ce domaine de fréquences correspondant aux raies de O2. Diverses stratégies pour contourner ce problème existent (observer des molécules isotopiques comme O18O, qui ne saturent pas les récepteurs, observer des sources extragalactiques très lointaines pour bénéficier de leur décalage vers le rouge, en dehors des fréquences bloquantes de l'atmosphère, utiliser des avions ou des ballons, etc.) mais le mieux est de disposer d'un satellite pour observer la molécule O2 en se plaçant au-dessus de l'atmosphère.

 

C'est ce que viennent successivement de faire deux groupes, le premier, américain, a lancé un petit satellite, SWAS, chargé de mesurer l'eau et le dioxygène dans l'espace suivi par un deuxième, deux fois plus gros, Odin, construit par 4 pays (la Suède, la France, la Finlande et le Canada) dont les buts principaux étaient les mêmes mais avec des possibilités plus étendues. En particulier, Odin est équipé d'un récepteur dédié uniquement à la recherche de l'oxygène moléculaire dans sa raie d'émission fondamentale (a priori la raie la plus intense dans les milieux de température inférieure à 100 K). Odin vient enfin de rencontrer le succès en détectant cette raie dans la direction d'un gros nuage moléculaire proche de nous, Rho Oph A, dans la constellation du Serpent.

 

Les recherches de la molécule O2 remontent au début des années 80. Rapidement, il fallut déchanter car la molécule supposée très abondante n'apparaissait pas, malgré l'amélioration continue de la sensibilité des récepteurs. Il y eut plusieurs fausses alertes.

 

Cette première détection suggère que l'abondance de O2 est 1000 fois plus faible qu'attendue mais ce n'est qu'une estimation préliminaire. La résolution angulaire du satellite étant assez faible (à peu près dix fois plus mauvaise que celle de l'oeil humain), on ne sait pas exactement où se trouve la source d'émission dans la direction visée. Des observations à plus haute résolution seront faites par Herschel, le prochain satellite qui devrait être lancé dans l'espace par l'ESA en 2008

 

5822-1179899046.jpg

 

La raie de l'oxygène moléculaire apparaît à la vitesse de l'absorption maximum du signal d'autres traceurs, comme H2O.

Ces traceurs ont une émission intense venant de la zone très chaude située derrière le nuage et cette émission est absorbée par le gaz très froid du nuage qui est devant.

Cette absorption est donc signe d'une grande quantité de gaz froid, ce qui semble favorable à l'apparition de O2

Cela ne répond pas à ta question mais je rejoins complètement Bougouine,

 

Il y a des milliards d'étoiles mais...

cela ne veut pas dire que leur formation soit une évidence...

et effectivement ce n'est pas le cas...

Une étoiles sur XXX potentielles, va se former...

Donc on connait les conditions nécessaires à la formation des étoiles, cependant ce n'est pas parceque l'on a ces conditions, qu'automatiquement une étoile va se former...

 

As-tu déjà lu les livres de Monod (je sais c'est vieux, mais bon c'était mon maitre...)

Et la fameuse théorie...

Du hasard et de la nécessité...

Je crois sicèrement qu'il y a de ça dans toute composition.

 

Nous avons des modèles et avons tendance à oublier qu'il existe une part de

chance et de nécessité... qui fait que les évèvements se produisent ou pas.

Que la vie apparait ou pas... qu'une étoile se forme ou pas...

La formation d'une étoile est un évèvement unique et beaucoup plus rare qu'il n'y parait au départ...

 

bee, tout court

 

PS : l'effet de serre à l'envers... Pas mal vu Pascal...

Posté

Bonjour Be', :)

 

Je te remercie de ton intervention. Je voudrais t' apporter quelques précisions.

 

 

Bonjour Quetza...

Ces infos datent de l'année dernière mais concernent directement l'oxygène moléculaire (dioxygène, O2)...

 

Merci, encore une fois, de nous donner ces passionnnantes informations qui figurent en toutes lettres dans le deuxième lien du premier message, ouvrant ce sujet. :p

 

 

La raie de l'oxygène moléculaire apparaît à la vitesse de l'absorption maximum du signal d'autres traceurs, comme H2O.

Ces traceurs ont une émission intense venant de la zone très chaude située derrière le nuage et cette émission est absorbée par le gaz très froid du nuage qui est devant.

Cette absorption est donc signe d'une grande quantité de gaz froid, ce qui semble favorable à l'apparition de O2

Cela ne répond pas à ta question mais je rejoins complètement Bougouine,

 

Là, par contre tes précisions sont tout à fait utiles et nous apportent un complément utile à l'observation faite par ODIN. :)

 

Il y a des milliards d'étoiles mais...

cela ne veut pas dire que leur formation soit une évidence...

et effectivement ce n'est pas le cas...

Une étoiles sur XXX potentielles, va se former...

Donc on connait les conditions nécessaires à la formation des étoiles, cependant ce n'est pas parceque l'on a ces conditions, qu'automatiquement une étoile va se former...

 

J'espère que tu n'avais pas cru comprendre que j'affirmais que la formation d'étoiles à partir des nuages intersellaires soit une évidence car tout l'objet de mon questionnement consiste à essayer de comprendre ce "mystère". :cool:

 

As-tu déjà lu les livres de Monod (je sais c'est vieux, mais bon c'était mon maitre...)

Et la fameuse théorie...

Du hasard et de la nécessité...

 

A ma grande honte, non. Le peu que je connaisse de sa vie me fais, en quelque sorte, l'admirer avant de l'avoir lu. Je tâcherai de combler cette lacune impardonable dès que j'aurai fini la lecture de "Bécassine en Amérique". ;)

 

Nous avons des modèles et avons tendance à oublier qu'il existe une part de

chance et de nécessité... qui fait que les évèvements se produisent ou pas.

Que la vie apparait ou pas... qu'une étoile se forme ou pas...

La formation d'une étoile est un évèvement unique et beaucoup plus rare qu'il n'y parait au départ...

 

...Il reste qu'à l'arrivée, c'est quand même beaucoup plus fréquent que tu ne semble le suggérer. :be:

 

A+ Quetza

Posté

Merci pour ces explications, je vais imprimer ca et me le lire à tête repozé, entre les révisions pour le Bac!!lol

Posté

allons bon,

holala, je suis en observation une nuit sur deux (voir deux sur trois) puisque l'année universitaire est terminée...donc plus de cours et plus de copies à corriger mais plus d'études pffft et donc je devais être fatiguée car je n'avais pas vu ton deuxième lien (100000 excuses)

 

Ben je ne pense pas que cela ne soit si fréquent (stastiquement parlant)

voudrais-tu dire que chaque fois que nous avons un nuage de matière interstellaire, celui-ci va s'éffondrer ? et former un nombre d"étoiles proportionnel à sa densité ? humm je ne crois pas justement...

A-t-on défini une période semi-précise entre l'explosion d'une méganova (par exemple) et la formation de nuages à partir de ses rejets puis en partant de la naissance d'un "nuage" à quel degré il augmente d'intensité ?

Non, je ne crois pas... ce serait un scoop.

La naissance des étoiles n'est pas exceptionnel mais considerant la taille de l'univers... ce n'est pas un fait commun...

 

La naissance d'une étoile reste un phénomène remarquable (et remarqué) entouré de conditions extrèmment subjectives et de conséquences qui se peuvent dramatiques. Par ailleurs et comme il l'a été déjà souligné, les loupés sont particulièrement nombreux (certains considèrent les naines brunes et autres mini réchauds/sbiz comme part prépondérante de la matière noire)...

 

Bref, pour Monod je suis une inconditionnelle donc...

 

Bises

Bee

Posté

Bonjour,

Be’, ma chère, pourquoi t’acharner à tout prix à me faire dire ce que je n’ai jamais écrit.

Je te dispense volontiers d’avoir à présenter tes excuses pour ne pas avoir remarqué que l’article que tu nous rapportais, ne faisait que reprendre celui du lien dans le premier message de ce sujet.:) Mais je pourrais m’agaçer :mad: à juste titre que tu n’ai pas d’avantage lu les deuxième et troisième phrases que j’écris dans ce même message :

_ « Nous avons compris que la naissance des étoiles résultait de l’effondrement de nuages de matière interstellaire. Mais il existe dans cet effondrement, plusieurs processus physiques qui sont en mesure d’interrompre la concentration de la matière, avant la naissance de l’étoile, et d’en favoriser plutôt la dispersion. »

N’es-ce pas là, en des termes qui me sont propres, l’idée dont tu essayes de me convaincre? Je comprends bien que, vivant au USA, les nuances de nôtre langue t’échappent parfois du fait d’un usage plus occasionnel. Mais bon, il me semble qu’il n’y a aucune ambiguité, ici, sur la façon dont je présente le problème. Faut-il que j’écrive en toute lettres que fondamentalement, je suis d’accord avec toi pour que tu cesses de me harceler ? :cool:

D’ailleurs si je tenais à contre-attaquer, je te citerai pour démontrer la fragilité que tu as de la maîtrise du Français (mais je m’en garderai bien:D ) :

« A-t-on défini une période semi-précise entre l'explosion d'une méganova (par exemple) et la formation de nuages à partir de ses rejets puis en partant de la naissance d'un "nuage" à quel degré il augmente d'intensité ? »

Cette phrase est d’une nébulosité remarquable, ce qui j’en conviens, n’es pas sans rapport avec le sujet.:p

Arrivée à ce point, tu vas encore croire que je suis fâché contre toi. Alors je préfère tout de suite préciser qu’il n’en n’est rien et que j’admire beaucoup (en général) tes interventions sur le forum, qui sont souvent super bien documentées et ou j’ai le plaisir d’apprendre souvent beaucoup sur les thèmes qui me passionnent...

Amicalement de moi & gros bisous d'Alexandre:wub: .

Posté

BRRRROUFT!

Toi faché contre moi ? t'as pas intérêt ! sinon tare ta bouille à la récrée

 

il n'empêche que tes dires, me semble t-il suggérait que la naissance des étoiles est un évênement beaucoup plus courant qu'il ne l'est en réalité, et insister sur le fait qu'il n'en est rien était l'unique objet de ces dernières interventions....

 

tu disais :

Bonjour Be', :)

...Il reste qu'à l'arrivée, c'est quand même beaucoup plus fréquent que tu ne semble le suggérer. :be:

 

A+ Quetza

et moi je dis, pas d'accord ! héhé

 

 

 

pareil !

:-)

 

 

PS : « A-t-on défini une période semi-précise entre l'explosion d'une méganova (par exemple) et la formation de nuages à partir de ses rejets puis en partant de la naissance d'un "nuage" à quel degré il augmente de densité ? » (et non pas d"intensité... sans doute)

 

Moi ça me parait hyper clair...

héhé

 

Et la réponse est non !

Il existe des périodes très précises dans les règne humain et animal pour les naissances.

Il existe des priodes dites "cyclo-précises" dans le régne végétal (puisque lié aux saisons)

Il existe des périodes dites "semi-précises" dans le régne minéral (puisque lié aux transformations/évolutions/évenements géologiques)

 

dans le cas des étoiles rien, néant... on ne sais pas car c'est lié au hasard et à la nécessité.

ce sont des réactions atomiques qui vont se déclencher ou pas à des vitesses très variables en donnants des

résultats parfois assez contradictoires et souvent éloignés.

 

Et justement c'est là la réponse à ta question du départ, ta question du départ n'a vraiment de sens, (vu de ma perspective et toute chose étant égale par ailleurs) que si l'on considère la naissance d'une étoile comme étant un phénomène "banal"...

A partir du moment ou il est considéré comme quasi-exceptionnel la question perd son sens...

me semble -t-il

....

 

Mais bon t'as le droit de ne pas être d'accord... hihihihi

Posté

Hello Bé'!

 

Le fait que les étoiles naissent très souvent par flambée au sein des nuages moléculaires, m’incite à penser que lorsque les conditions physiques sont réunies, le hazard est très fortement contraint. :rolleyes:

 

Merci pour tes éclaicissements au sujet des différents types de périodes. J’y vois un peu plus clair.

Peut-être pourra t’on, un jour, identifier, comme pour les espèces minérales, une période « vaguement » « semi-précise » de même style : transformations/évolutions/évenements cosmiques. :cool:

 

L’exercice pour la naissance des étoiles a cela de particuliers qu’il concerne certainement un cycle s’étalant sur plusieurs milliards d’années avec des variations extrêmes des différents termes du même paramètre de la matière (Densités-Températures-concentrations-dispersions) :s

Ton exemple des trois règnes est significatif puisque le fonctionnement ces règnes s’accomplit dans un espace « circonscrit » et dans un temps « limité ». Pour le règne « stellaire » cela se passerait à un autre ordre de grandeur. :closedeyes:

 

Mais tu sais Be’, j’ai un peu l’impression que l’on se livre un peu à un débat du genre :

Ce verre est-il à moitié plein ou à moitié vide ? :lol:

Si l’on considère l’ensemble de la matière constituant l’Univers, tu as raison , la naissance d’étoile est un phénomène très exceptionnel.

Si maintenant tu envisages leur nombre dans l’univers, tu pourras te dire que l’on a rarement vu quelque chose d’aussi fréquent !:)

  • 1 mois plus tard...
Posté

Citation du lien de départ de cette discussion :

Il existe bien sûr des solutions possibles à ces différents problèmes. Pour le dernier, l'explication avancée est, en gros, la suivante. Différents types de poussières et de molécules, dont le dioxygène, vont, sous l'effet de l'augmentation de température, se mettre à rayonner dans des longueurs d'ondes capables de traverser le nuage malgré son opacité grandissante. Celui-ci va donc se refroidir et pouvoir continuer sa contraction jusqu'à la formation d'une proto-étoile.

 

On peut dire sans trop de risque que cette explication est archi-fausse. Les molécules augmentent l'opacité du nuage et les poussières de même ! C'est ce qui se passe dans toutes les étoiles "froides" et dans n'importe quelle atmosphère, y compris l'atmosphère terrestre.

La présence des molécules et de la poussière fait augmenter l'opacité, par là diminue le flux radiatif, ralentit donc le refroidissement et la contraction du nuage. Mais ça ne s'arrête pas pour autant, il y a toujours des photons qui s'échappent et le rayonnement vers l'extérieur se poursuit.

Posté
Citation du lien de départ de cette discussion :

 

 

On peut dire sans trop de risque que cette explication est archi-fausse. Les molécules augmentent l'opacité du nuage ...

 

Bonsoir,

 

Peut-être bien ChiC'. Mais encore...? :?:

On parle ici de rayonnement pour certaines mollécules, dont O2, dans des longueurs d'onde qui s'affranchissent de l'augmentation d'opacité du nuage...

 

De surcroît, nous n'avons pas fait encore l'inventaire complet de ces mollécules. :cool:

 

http://perso.orange.fr/pgj/0707-nouvelles.htm#propylene

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