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Bonjour,

il me semble qu'il y a un point très important qui est entre l'univers de la taille d'une tête d'épingle et l'univers en expansion, il y a eu un moment de très très forte inflation, et c'est le CMB qui a étayé cette hypothèse car pour que ces ondes soient isotropes et que 13,5 Ga après on puissent encore les mesurer il a été nécessaire une phase d'inflation énorme et très rapide puis ensuite une phase 'normale' d'expansion. Bon je résume comme je peux (Source : une brève histoire du temps de Stephen Hawking et L'Univers à portée de main de Galfard. Car moi aussi cela me chagrinait, la vitesse de la lumière étant constante comment on peut encore le mesurer ce fond diffus ??? Car au moment où il a été émis l'Univers était "déjà grand" et isotrope puis l'expansion qui en a suivi a permis à ce fond à continuer à irradier et être  mesuré. Bon je ne maîtrise pas tout (et je le regrette).

  • 2 mois plus tard...
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Une précision: la vitesse de la lumière est constante "par rapport à l'observateur qui la mesure", ce que l'on omet très souvent de préciser.

 

Au moment du découplage lumière-matière, 380 000 ans après le début, l'univers avait une taille de l'ordre du million d'année lumière (H.Reeves, Dernières nouvelles du cosmos). La lumière a commencé à voyager librement. Avec l'expansion, la longueur d'onde de ces photons, s'est étirée jusqu'à devenir une lumière micro-onde avec une longueur d'onde de 1mm. Ce sont ces photons qui baignent tout notre univers observable et que l'on a mesuré en 1965. Cette longueur d'onde va continuer à décroître avec le temps.  Le découplage a eu lieu lorsque la température est passé en dessous de 3000°K. Aujourd'hui elle est de 2.7°K. Le red shift de ces photons est z=1100=3000/2.7.

 

La prédiction par Alpher, thésard de G. Gamov, du CMB à une température d'environ 5°K en 1948 tomba dans l'oubli, personne n'ayant jugé nécessaire de vérifier cette prédiction.  Un français et un russe dans les années 50 ont eu entre les mains les données pour le caractériser et ne l'ont pas fait. Ils ont écarté tous deux les mesures car ne rentrant pas dans les résultats attendus de leurs travaux. Ah la sérendipité !

Et il a donc fallu attendre 1965, avec Penzias et Wilson, astrophysiciens des Laboratoire Bell, qui firent la mesure, sans savoir ce qu'elle représentait, d'un côté et concomitamment Peebles et Dickes, de l'université de Princeton, qui n'avaient pas de données, mais avaient retrouvés, sans connaître les travaux d'Alpher et Gamov, la prédiction du CMB. Ils publièrent dans la même revue leurs travaux. Penzias et Wilson signalant que Peebles et Dicke donnaient une explication de leur observation. C'est cette observation qui a assis la théorie du Big Bang dans la communauté des astronomes qui jusque là était concurrencée par une autre théorie d'un univers stationnaire de F.Hoyle-Bondi- Gold. D'ailleurs le nom de Big Bang a été donné par F.Hoyle par dérision dans un émission sur la BBC.

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