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Posté

En farfouillant sur différents forums concurrents mais néanmoins amis, je découvre 2 approches pour l'astrophoto

utilisant en plus presque les mêmes outils.

 

On trouve des adeptes de nombreuses photos en exposition longue.

Ceux de vidéos plutôt que photos qu'on post-traite pour avoir moins de fichiers

Et ceux adeptes de plus de photos mais de moins longue exposition.

 

Au delà de la spécificité de l'une ou l'autre des approches selon le type d'objet observé, y-a-t-il un critère déterminant pour s'orienter vers l'une ou l'autre des méthodes ?

 

J'en suis à plusieurs centaines de pages de pdf divers et variés avalés et des heures de lecture ici ou là, j'ai un bon background informatique: naingenieur en imagerie numérique donc ce côté là ne me chagrine pas trop, le traitement du signal, le debruitage, les dark offset et flat je comprends.

 

Par contre j'ai du mal à déterminer quand utiliser telle ou telle méthode selon le type d'objet à observer ou de matériel tellement le champ des possibles est vaste !

 

Ca va venir avec la pratique dès que j'aurai reçu le matériel, j'ai besoin de manipuler pour conforter ma compréhension théorique et me familiariser avec le ciel et ses objets. 

 

En fait je crois surtout que je suis en overdose de lectures théoriques.

Je vais laisser décanter.

 

Une pause s'impose pour mieux comprendre les poses.

 

Par contre si quelqu'un a un avis sur l'approche poses courtes versus poses longues ça m'intéresse 🙂

 

 

Posté

Je ne suis pas un spécialiste, loin de là, mais me permets une simple pioste de réflexion : la monture dont tu disposes et la focale utilisée, qui dépend en partie de la taille de l'objet imagé.

Obtenir un suivi précis d'un objet de petite taille, donc nécessitant une focale longue, exige en effet une monture très précise (donc chère) et un procesus d'autoguidage assez complexe.

En bref, avec une monture "moyenne" tu es en général contraint de limiter la durée des poses unitaires.

Posté

Salut,

D'un point de vue pratique , j'utilise  une camera  sensible (174 mm puis 294 mm) avec un telescope à f/d 4 (newton 250/1000) pour:   

 

1) faire des poses courtes sur des objets relativement brillants et tenter d'obtenir une très bonne résolution , en principe meilleurs qu'en pose longue  (mais alors il faut également de bonnes conditions de seeing)

Je pense que pour de beaux résultats il faut des poses vraiment courtes (de l'ordre de la seconde) et un trie des brutes  sévères.

Si c'est réussi, les images sont magnifiques (plusieurs astrams passant sur ce forum et celui d'en face obtiennent des résultats bluffant , moi pas encore 😁)

 

2) faire des poses mi-courtes avec 30 secondes de poses maximum et sans autoguidage (important pour moi) sur des cibles a brillance plus faibles. 

Je n'ai qu'un an d'expérience mais j'ai pu imager des galaxies faiblardes comme NGC 1530 sans difficulté (inimaginable sans autoguidage il y a quelques années)

 

Au vu de mes cibles (petites nébuleuses  et surtout galaxies de toutes tailles et brillances), ce materiel me permet de me faire plaisir tout en limitant les ennuis techniques et donc les sources d'erreurs , ce qui n'est pas anodin.

 

Honnêtement,  je ne pense pas que je gagnerai grand chose en utilisant des poses longues et en autoguidant.

J'ai failli acheter une monture premium,(10 micron ou astrophysic mach 2) il y a peu mais au vu des temps de poses (reduits) nécessaires avec les nouvelles caméras,  je me pose de plus en plus la question de l'utilité de cet achat (je craquerai peut être mais c'est beaucoup moins une évidence qu'avant)

 

Ma réflexion ne vaut que pour un chasseur de galaxies, il va de soit que pour les grandes nebuleuses et le SHO  la question ne se pose pas

 

 

Posté
il y a 19 minutes, Haltea a dit :

2) faire des poses mi-courtes avec 30 secondes de poses maximum et sans autoguidage (important pour moi) sur des cibles a brillance plus faibles. 

 

Il vaut mieux parler de brillance surfacique, ou magnitude surfacique.

Tout est là, et c'est ça qui va conditionner l'obtention ou pas d'une bonne image en pose courte.

Les caméras astro ont bien évolué depuis quelques années, mais elles sont toujours limitées en terme de sensibilité.

Aujourd'hui la plus sensible reste l'ASI290 (ou ses concurrentes chez QHY ou Altair).

 

Prenons un exemple intéressant : les nébuleuses planétaires.

Nous avons quelques objets à brillance surfacique très forte : M57 par exemple, ou Blink Nebula.

Ce sont des cibles de choix pour la pose courte.

En revanche prenez Helix, pourtant de magnitude bien plus faible, tout le monde se casse les dents dessus.

Normal, cette neb est énorme, avec une brillance surfacique très faible.

 

Idem pour les galaxies. En 2001 je me targuais d'avoir réussi à prendre le quintet de Stephan avec une Vesta pro modifiée :)

Ben c'est pas une difficulté en soi, leur brillance surfacique est largement abordable.

En revanche M33 en poses courtes, ben vla la difficulté :)

 

Ensuite effectivement vient le soucis de la monture, capable ou pas de suivre correctement pendant 2 minutes ou plus ?

 

Poses courte ou longues, ce sont 2 techniques totalement différentes dans leur approche.

En pose courte on cherche de la résolution en passant entre les gouttes de la turbulence, c'est encore limité aux objets à brillance surfacique forte, et il vaut mieux un gros puits à photons avec un F/D bien faible.

En pose longue, on peut tout faire, seulement il faut que la monture soit capable de suivre pendant au moins 30 secondes correctement, sinon autoguidage nécessaire.

Posté (modifié)
il y a 52 minutes, Colmic a dit :

Il vaut mieux parler de brillance surfacique, ou magnitude surfacique

Tu as raison , c'est le therme adequat.

Je me demande si maintenant pratiquement toutes les galaxies ne  seraient pas abordables avec des poses de 30 à 40 sec , si  on considère un telescope a f/d court, associé à une camera très sensible bien sur (je viens de commencer ma recolte de tachouilles , je ne peux pas generaliser , mais ca semble prometteur)

 

Pour en revenir à ngc 1530 , je pense que sa brillance surfacique  est faible , et elle est maintenant accessible facilement , avec 3 h de luminance et des poses de 30 sec. 

Bien sur ,dans ce cas ,il ne s'agit pas d'obtenir une résolution supérieure (la durée est bien trop longue), mais si on peut économiser une monture onereuse (j'ai une AZEQ6) et les emmerdements liés à l'autoguidage,  c'est un bon point. 

Modifié par Haltea
Posté

Mes listes d'objets les plus "brillants" pour la pose courte :

 

Nébuleuses planétaires  :

 

 

 

Amas globulaire :

 

 

 

Galaxies :

 

 

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