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Posté

Date d’observation : Dans la nuit du 17 au 18 Juillet 2021
Heure d’observation : 21h50 – 03h00
Lieu d’observation : Haubourdin
Type de ciel : Ciel urbain
Instrument(s) : Dobson Orion XT10g (Diamètre : 254 mm / Focale : 1200 mm) + Lunette doublet apochromatique TS Optics (Diamètre = 80 mm / Focale = 560 mm)
Oculaires / champ / grossissement respectif
-    Pentax XW 20 mm (70° / 28 X)
-    Televue Delos 12 mm (72° / 47 X)
-    Pentax XW 7 mm (70° / 80 X)
-    Pentax XW 3,5 mm (70° / 160 X)
Filtres
-    UHC Astronomik : Non
-    OIII Astronomik : Oui
-    H-Beta Astronomik : Non
Conditions : Ciel très bien dégagé avec des températures douces pour la saison.
Objet(s) observé(s) :
-    Lune : Oui
-    Planète(s) : Oui (Jupiter et Saturne)
-    Ciel profond : Oui (M13, M57, M27, NGC 6826 et M39)


Préface !


Bonjour,
Hier, courant midi, et ce, avec une belle journée ensoleillée, je décide de téléphoner à Philippe, un membre de mon club d’astronomie, pour venir observer chez moi.
Il accepte avec grand plaisir mon invitation.
Nous nous donnons rendez-vous à 22h00 sur ma terrasse.
Il est dans les environs des 20h00 lorsque je décide de sortir, à la fois, mon bon vieux Dobson Orion XT10g, ainsi que ma lunette apochromatique TS Optics de 80 mm, montée sur ma nouvelle monture équatoriale Ioptron GEM28 GoTo (c’est la seconde fois que j’utilise, dans de véritables conditions, cet équipement supplémentaire qui me donne vraiment satisfaction).
Qu’à cela ne tienne.
Contrairement à la nuit précédente où les nuages se sont vite ramenés, cette soirée-là, quelque chose me dit que nous allons énormément l’apprécier.
Une fois tout le matériel mis en place, il ne me reste plus qu’à attendre l’arrivée de Philippe.
A 21h50, il arrive devant chez moi et me signale sa présence.
Etant venu depuis chez lui à vélo, je lui ouvre la porte du garage pour qu’il puisse y déposer toutes ses affaires personnelles.
La soirée peut alors commencer…


Observation de la Lune !


En attendant que la nuit ne tarde à tomber, nous décidons d’observer notre satellite naturel à travers de ma lunette apochromatique de 80 mm de diamètre.
La première chose qui nous frappe immédiatement aux yeux, c’est probablement le piqué d’image.
Des « Waouh ! », des « Vin dious, que c’est magnifique ! », sortent de notre bouche tellement que la finesse et la beauté des formations lunaires au sein de cet instrument, sont à tomber par terre.
A 22h40, le ciel s’étant pas mal assombri, je décide à faire la mise en station de ma monture.
Une fois cette dernière achevée, j’initialise la raquette GoTo, puis aussitôt, nous repartirons en direction de la Lune avant que cette dernière ne se cache derrière le toit des maisons.
Si la finesse, la luminosité et le contraste nous donnent toujours autant de plaisir, cette fois-ci, c’est autour de la mise en station précise qui nous laisse sans voix, car Dame céleste reste parfaitement immobile, aussi bien dans le champ du Pentax XW 7 mm que dans celui du Pentax XW 3,5 mm.
Encore une fois, les « Waouh ! » et les « Vin Dious, que c’est magnifique ! » ressortent de notre bouche.
Ainsi, pendant de longues minutes, nous contemplons la Lune à notre guise. Rupes Recta, alias, le Mur Droit, commence, petit à petit, à se dessiner.
Nous distinguons également le golf nommé Sinus Aestuum qui porte une dorsale orientée Sud-Ouest Nord-Est.
Quel superbe spectacle !
Quelle magnifique entrée en matière que nous offre ma lunette.
Nous y voyons d’autres formations comme Platon, Vallis Alpes, Archimedes, Montes Archimedes, etc.
Bref, que du pur bonheur en perspective !

 

Observation du ciel profond !


Le ciel étant bien plus clément, Philippe et moi continuons notre chemin de petit bonhomme avec l’exploration de quelques objets du ciel profond dans les deux instruments.
Nous commençons par le roi des globulaires, l’inévitable M13 qui nous incite à venir lui rendre une petite visite.
Comme à l’accoutume, nous ne sommes vraiment pas déçus de notre voyage.
Bien au contraire !
Dans le Dobson Orion XT10g équipé du Televue Delos 12 mm, il est déjà bien résolu, tandis que dans la lunette, le manque de résolution se fait ressentir, mais l’image reste de toute beauté et ne démérite pas pour autant.
Alors que la constellation de Lyre commence sérieusement à culminer bien haut dans le ciel, je décide de la pointer avec le Dobson, puis de l’observer directement dedans avant de passer à l’autre instrument.
Des « Mamamia, qu’elle est belle ! » sortent de notre bouche.
La très faible étoile portant le nom de GSC 2642-0433 est visible sans soucis en vision décalée (mais c’est dans le Pentax XW 7 mm où nous l’avons mieux apprécié).
Sa forme légèrement ovale l’est également.
Par la suite, nous décidons de contempler cette superbe nébuleuse planétaire à travers la lunette équipée du Pentax XW 7 mm.
Nous pouvons voir l’assombrissement central, mais c’est quand même nettement moins évident par rapport au Dobson.
Quant à ses extensions en forme d’anses, c’est peine perdue.
Seule sa forme circulaire est visible sans trop de difficulté.


Place ensuite à M27 qui se laisse assez facilement voir, et ce, malgré mon ciel urbain (ou péri-urbain).
Nous reconnaissons parfaitement sa forme globale.
Avec les filtres UHC et OIII Astronomik, elle se trouve plus contrastée.
Dans la lunette, elle est également visible, mais est bien plus petite.
Cela étant, nous avons beaucoup apprécié la vision grand champ dans cet instrument.


De retour au Dobson, Philippe et moi décidons d’observer NGC 6826, alias, la « nébuleuse clignotante », connue également sous le nom de « Blinking Nebula ».
Là encore, nous apprécions davantage la vision.
Dans le champ du Pentax XW 7 mm, la nébuleuse planétaire nous offre des détails très intéressants, comme son étoile centrale très facilement reconnaissable, ainsi que son double disque, et sa petite étoile moins lumineuse qui l’accompagne (cette dernière étant située à gauche de sa compagne).
Et pour finir, nous contemplons, dans les deux instruments, M39, un magnifique amas ouvert, situé dans la constellation du Cygne.
Mais j’y reviendrais tout à l’heure.


L’observation des planètes !


Philippe me propose alors de pointer la lunette en direction de la planète Saturne qui nous fait des clins d’œil, nous invitant ainsi à lui rendre une petite visite.
Une fois dans le champ du Pentax XW 20 mm, il ne me reste plus qu’à bien la centrer dans le champ du Pentax XW 3,5 mm.
Malgré le fort grossissement, la planète est très piquée, très ciselée, y compris ses deux ou trois satellites que nous croyons voir (mais qui, finalement, pourraient être de simples étoiles).
Nous en distinguons 2 à droites (dont l’un d’entre eux est visible en vision décalée), puis un autre à gauche du limbe.
La Division de Cassini, quant à elle, peut être observée dans un tel diamètre, mais cela reste à confirmer (néanmoins, il me semble l’avoir vu, mais je n’en suis pas très sûr).


Après avoir passé un long moment à contempler Saturne, le « seigneur des anneaux », nous décidons d’admirer Jupiter.
Au début, ce n’est pas vraiment extraordinaire, mais au fil des minutes qui passent, Philippe et moi commençons sérieusement à apprécier le spectacle qui s’offre à nos yeux.
Toutefois, un gros point noir nous interpelle.
Grâce à un logiciel dédié, Philippe consulte sur son téléphone portable la disposition de la planète et de son cortège de satellites.
A présent, le fameux point noir que nous voyons à travers l’oculaire, ne peut-être que l’ombre de l’un de ses satellites.
Selon lui, il s’agirait de celle de Ganymède, mais une fois encore, cela reste à confirmer.
Et comme pour Saturne, Jupiter, au travers de cette lunette, est superbement bien piquée, y compris ses compagnons.


En solo et de plus en plus beau !


Il commence vraiment à se faire tard.
Philippe décide de repartir chez lui, car il a encore de la route à faire.
De mon côté, puisque je me retrouve en solo, je décide de revoir M39.
Une fois le tube pointé en direction de l’objet en question, je pousse le grossissement jusqu’à 47 X.
Avec un fond de ciel plus noir, les étoiles ressemblent plus à de petits diamants précieux.
C’est vraiment du très bon tout ça.
L’amas ressort parfaitement bien, et ce, même si à ce grossissement, il occupe une grande partie du champ de l’oculaire.
Cette superbe nuit d’observation se conclue avec une nouvelle observation de Jupiter qui, cette fois-ci, pète le feu.
Le point noir qui semble être l’ombre de Ganymède (mais cela reste à confirmer) semble bien mieux défini par rapport tout au début.
J’y reste pendant un bon moment, mais comme l’heure a tendance à tourner trop vite, je décide de tout arrêter, puis de tout remballer.


Bilan de la nuit d’observations !


Après de longs jours avec une météo des plus exécrables,
j’ai pu enfin refaire une belle séance d’observations visuelles tout en invitant un membre de mon club à venir me rejoindre chez moi pour y passer un moment très convivial.
Cette nuit-là, point d’astrophoto lunaire, ni de « Live Stack ».
Non, cette nuit-là, c’était le moment de se retrouver et de partager nos observations.
Le Dobson a pour lui la résolution, tandis que la lunette a pour elle l’incroyable finesse des images à l’oculaire.
Dans tous les cas, mes deux instruments nous auront donné énormément de bonheur.
En attendant la prochaine observation, je vous remercie de m’avoir lu et je vous dis à bientôt !

  • J'aime 10
  • Merci / Quelle qualité! 1
Posté

Bravo pour ce CROA et la comparaison entre tes 2 instruments.

Je confirme pour le passage de ganymede devant Jupiter,

Je l'ai vu le même soir!

La vision dans une lunette ED est incomparable.

Bon ciel.

Posté

Salut Guillaume,

 

Merci pour ce croa bien détaillé, j'aime bcp le passage sur la lune.

 

Ds les nébuleuses, je te conseille aussi la blue snowball, NGC7662, qui a de très belles couleurs et aussi un petit  effet "blinking"

 

 

Posté

Salut Guillaume, super croa ;)

 

Mais si je peux te demander

Le 18/07/2021 à 14:23, Guillaumedu59 a dit :

NGC 6826

[...]

ainsi que son double disque

T'es sûr que t'as vu ça ? Ca parait très costaud quand même dans un 10".

Posté

Oui, je vois de quelle nébuleuse tu parles.

Il s'agit de NGC 6543, située dans la constellation du Dragon.

J'ai déjà eu l'occasion de l'observer, mais lorsque le moment se présentera, j'irai de nouveau la contempler.

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