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Posté (modifié)

Bonjour,

 

Je me pose plein de questions sur la façon d'utiliser les fonctions de photométrie de Siril, pour mesurer l'éclat de comètes, une tâche plus difficile que sur les étoiles...

 

1. Flux sans modélisation gaussienne ?

J'aurais voulu savoir s'il y avait moyen d'obtenir simplement le flux en ADU au sein d'une sélection sans nécessairement faire une modélisation gaussienne car j'imagine que quand on demande la PSF il y a bien derrière une modélisation gaussienne ?

Or, pour une comète, si un certain nombre présentent un coeur modélisable de la sorte, pour les plus diffuses ce n'est plus le cas.

 

2. Quid de la constante des magnitudes sans étoile de référence ?

Pour une pose individuelle où les étoiles ET la comète sont ponctuelles, on peut fixer la constante des magnitudes sur une étoile de référence via setmag :

image.png.8b866cfe0c092dfa6f07abe016bdbe78.png

 

Mais, les comètes un peu faibles ne peuvent être mesurables (et ne sont aussi parfois visibles) que sur le compositage cométaire où les étoiles deviennent allongées et parfois avec des trous liés au rejet des pixels dans la calcul de la moyenne.

Dans ces conditions, comment faire l'équivalent du setmag ?

 

Le compositage cométaire étant généralement issu du compositage (moyenne avec rejet) de poses individuelles de même temps de pose, la constante des magnitudes doitt être la même sur une pose individuelle et sur le compositage, mais comment la transposer de l'un vers l'autre en pratique ?

 

3. Correction de gradient, colorimétrie par étalonnage photométrique et constante des magnitudes ?

Enfin, je me demandais si les opérations suivantes :

 

* colorimétrie par photométrie d'ouverture (je la lance sur les compositages stellaires),

* colorimétrie juste en cliquant une zone de fond de ciel puis "background neutralization" (seule chose applicable aux compositages cométaires),

* le retrait du gradient de fond de ciel.

 

étaient neutres sur le plan de la photométrie ou bien si elles altéraient la linéarité d'origine de l'image ?

 

Un grand merci d'avance pour tout éclaircissement en la matière.

 

 

Modifié par comete83
Posté

Bonjour, oui pour la détection d'étoile ou la PSF il y a une modélisation Gaussienne. Le calcul de la magnitude n'est pas dépendant de cette modélisation si ma mémoire est bonne, on additionne juste les pixels au dessus du niveau du fond de ciel. Je ne suis pas sûr que ce résultat soit donné si la modélisation en Gaussienne échoue par contre...

 

Pour le problème numéro 2, je dirait qu'en faisant deux empilements, un avec les étoiles fixes et un avec la comète fixe, on doit pouvoir donner la référence avec la première et ouvrir la deuxième pour faire une mesure. Si les images d'entrée et les paramètres d'empilement sont les mêmes ça devrait donner quelque chose de correct je suppose.

 

Enfin, quand on fait de la photométrie il faut en effet se poser la question de ce qu'on mesure et ce que deviennent les images lors de ces opérations... C'est pas simple. Les trois opérations ne changent pas la linéarité de l'image, mais :

  • le retrait de gradient fait une soustraction d'un signal non voulu  à l'image, donc l'image baissera en ADU par endroits, fond de ciel comme étoiles, donc la magnitude ne devrait pas changer ; mais de toute façon, le niveau du fond de ciel varie au cours d'une session d'acquisition et si on compare deux images faites à des moments différents, les magnitudes ne seront pas comparables. C'est pourquoi on utilise les étoiles de référence pour ça plutôt, comme expliqué ici : https://siril.org/fr/tutorials/photometry/
  • la neutralisation du fond de ciel remet au même niveau les fonds de ciels dans les trois canaux par décalage (donc avec une addition d'ADU). Ici aussi, entre deux images qui n'ont pas la même balance des blancs on ne peut rien garantir. Pour de la photométrie il vaut mieux ne garder qu'un seul canal couleur pour comparer, en général le vert vu qu'il est moins bruité
  • la calibration des couleurs photométrique utilise l'opération ci-dessus et en plus multiple les valeurs des canaux pour que la balance des blancs fonctionne. Les canaux sont toujours linéaires mais avec un facteur entre eux. Comme pour la précédente, la photométrie ne devrait pas utiliser les trois canaux, et faire cette opération pour un usage de photométrie n'est pas une bonne idée.

Bonne chance !

Posté

Merci beaucoup pour ta réponse, et notamment la linéarité des différentes opérations citées par rapport à la photométrie.

 

Le 09/08/2021 à 01:20, vinvin a dit :

Je ne suis pas sûr que ce résultat soit donné si la modélisation en Gaussienne échoue par contre...

Bon je vais faire le test alors. Une modélisation gaussienne sur une comète, dans bien des cas ce n'est pas gagné en pratique...

 

Oui, mon objectif était bien de faire une mesure de magnitude dans le seul canal V.

 

Par contre, du coup comment je répercute en pratique la valeur de la constante des magnitudes du compositage stellaire vers le compositage cométaire ?

Pour le compositage stellaire, c'est très simple : je choisis une étoile connue et setmag.

mais sur le compositage cométaire sur lequel les étoiles sont des traits allongés et incomplets (du fait du rejet des pixels lors de la moyenne) on fait comment ?

 

A moins que le setmag reste en mémoire d'une image à l'autre ??

 

Posté

Oui c'est ce que je voulais dire, ça reste en mémoire. Donc si les images sont similaires au niveau du signal, ça doit donner une magnitude correcte.

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