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Posté (modifié)

Merci @22Ney44, pas de fée, je ne suis qu'un hérisson... un hérisson qui cherche un minimum d'élégance dirait Muriel Barbery.

Au-delà d'un devoir, la réflexion est une politesse.
 

 

 

 

 

 

 

Modifié par gastair
Posté
il y a 2 minutes, gastair a dit :

Au-delà d'un devoir, la  réflexion est une politesse.

 

Bonjour Gastair,

 

Puisse le plus grand nombre vous entendre !

 

Belle journée à vous.

 

Ney

Posté

Le plus ancien titre de propriété connu (en rouge). 😉

GÉNÈSE

Chapitre I. Création.

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l'abîme, un vent de Dieu tournoyait sur les eaux.
Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière et les ténèbres.
Dieu appela la lumière jour et les ténèbres nuit. Il y eut un soir et il y eut un matin : premier jour.

Dieu dit : Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux et qu'il sépare les eaux d'avec les eaux et il en fut ainsi.

Dieu fit le firmament, qui sépara les eaux qui sont sous le firmament d'avec les eaux qui sont au-dessus du firmament, et Dieu appela le firmament ciel .

Il y eut un soir et il y eut un matin : deuxième jour.

Dieu dit : Que les eaux qui sont sous le ciel s'amassent en une seule masse et qu'apparaisse le continent et il en fut ainsi.

Dieu appela le continent terre et la masse des eaux mers, et Dieu vit que cela était bon.

Dieu dit : Que la terre verdisse de verdure : des herbes portant semence et des arbres fruitiers donnant sur la terre selon leur espèce des fruits contenant leur semence et il en fut ainsi.

La terre produisit de la verdure : des herbes portant semence selon leur espèce, des arbres donnant selon leur espèce des fruits contenant leur semence, et Dieu vit que cela était bon.

Il y eut un soir et il y eut un matin : troisième jour.

Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel pour séparer le jour et la nuit; qu'ils servent de signes, tant pour les fêtes que pour les jours et les années; qu'ils soient des luminaires au firmament du ciel pour éclairer la terre et il en fut ainsi.

Dieu fit les deux luminaires majeurs : le grand luminaire comme puissance du jour et le petit luminaire comme puissance de la nuit, et les étoiles.

Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière et les ténèbres, et Dieu vit que cela était bon.

Il y eut un soir et il y eut un matin : quatrième jour.

Dieu dit : Que les eaux grouillent d'un grouillement d'êtres vivants et que des oiseaux volent au-dessus de la terre contre le firmament du ciel et il en fut ainsi.

Dieu créa les grands serpents de mer et tous les êtres vivants qui glissent et qui grouillent dans les eaux selon leur espèce, et toute la gent ailée selon son espèce, et Dieu vit que cela était bon.

Dieu les bénit et dit : Soyez féconds, multipliez, emplissez l'eau des mers, et que les oiseaux multiplient sur la terre.

Il y eut un soir et il y eut un matin : cinquième jour.

Dieu dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce : bestiaux, bestioles, bêtes sauvages selon leur espèce et il en fut ainsi.

Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce et toutes les bestioles du sol selon leur espèce, et Dieu vit que cela était bon.

Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre.

Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.

Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la; dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre.

Dieu dit : Je vous donne toutes les herbes portant semence, qui sont sur toute la surface de la terre, et tous les arbres qui ont des fruits portant semence : ce sera votre nourriture.

À toutes les bêtes sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre et qui est animé de vie, je donne pour nourriture toute la verdure des plantes et il en fut ainsi.

Dieu vit tout ce qu'il avait fait : cela était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin : sixième jour.

😇

 

Posté
Le 05/08/2021 à 00:53, Léoo a dit :

 

Bonjour Callistax,

 

Il me vient une réflexion en te lisant 😉  : Si la terre ne nous appartient pas, c'est donc qu'il y a un autre  propriétaire.

S'il l'on estime qu'il n'y a pas d'autre propriétaire, alors cela signifie que là terre appartient à l'humanité.

 

 

 

Ella appartient à ceux qui la respectent , la chérissent , la méritent quoi ..😉

Posté

Pourquoi penser que tout est nécessairement propriété ?

 

Et si tel était le cas, n'est-ce pas plutôt l'homme qui appartiendrait à la terre ?


La terre a 4,5 milliard d'année, quand le Sapiens existe depuis seulement 200 000 ans. Un bref calcul nous montre que si nous résumons à une seule année "l'existence" de la terre, l'homme moderne est présent sur celle-ci depuis seulement 23 minutes. De quoi seraient propriétaire ce passager opportuniste ?

 

Je ne vois pas non plus avec le même regard que beaucoup les notions de terre et de vie...

La terre n'est pas la vie, elle est une planète tellurique colonisée par la vie. La terre n'abrite pas non plus la vie, le système et le chaos n'ont fait que la rendre propice à la vie, puis, avec sa force Darwinienne la vie bousculée s'est accrochée, elle s'est adaptée, elle a polluée, elle a disparue en partie,  elle s'est réadaptée à des conditions nouvelles, pour de nouveau disparaitre en partie et revenir sans cesse différente et plus forte. La terre n'abrite pas la vie, elle subit une vie morpion qui subit elle même sa présence.

 

La pollution en effet, n'est pas nouvelle dans l'histoire de la vie ; et la plus terrible histoire de pollution c'est l'oxygène.

L'oxygène fut produit par l'action du vivant qui en consommant l'hydrogène des molécules d'eau a libéré l'oxygène. Cela a provoqué une pollution mortelle qui failli effacer toute trace de vie... la première forme de vie était en effet uniquement anaérobie et pour ce genre de vie, l'oxygène est un redoutable poison. Après avoir oxydé les métaux qui l'on fixé un temps, l'oxygène à continué de se répandre pour constituer l'atmosphère que nous connaissons aujourd'hui.

 

Ce destin mortel, cette pollution planétaire, a tué la vie d'alors qui a minoritairement réussi à prendre refuge dans la profondeur des océans et de la terre.  Dans l'eau bien à l'abris de l'O... 

 

Puis sur cette terre polluée, une nouvelle forme vie est apparue. Une vie aérobie adaptée au polluant dioxygène que la vie avait fabriquée, et protégée des UV par le trioxygène (ozone) généré. Superbe opportunisme  !

 

 

Nous ne tueront jamais la terre. La terre, planète tellurique, se fiche pas mal des poux qui lui courent sur sa tête et de la qualité de son atmosphère fabriquée par la pollution ; nous modifions "juste" un vivant très actuel.


La responsabilité du vivant est de fabriquer les conditions de sa propre fin, la différence majeure entre la responsabilités des bactérie anaérobies et l'homme c'est la conscience, cette conscience transforme notre responsabilité en culpabilité. 

 

Notre premier devoir est donc de prendre soin de nous, nous dépendons d'un environnement que la terre et la vie nous ont imposées.

Il ne faut surtout pas que nous touchions aux conditions qui nous ont façonnées, Darwin ne pourra rien faire pour nous en si peu de temps. "Homo homini lupus est", nous sommes pour l'humanité ce que la météorite du Yucatan fut pour les dinosaures.

 

 

Pour être stupide il faut avant tout être intelligent...  

 

 

 

 

 

 

Posté
il y a 3 minutes, gastair a dit :

Citer Proudhon ce n'est pas de la science, c'est de la politique... 😉

C'était juste un petit clin d'œil historique, rien de vraiment politique 😉

Posté

😉... ma phrase n'était pas non plus tout a fait juste. la politique est aussi une science... la plus simple des sciences, puisque pour la rendre exacte, il suffit de la penser exacte.

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Posté

C'est marrant ce sujet sur l'avenir de la planète.

On est entre nous, européens lambda, on fustige le genre humain, la pollution, l'exploitation des ressources naturelles etc...

On se pose moins de questions quand on va manger son steack. Prendre sa voiture pour aller au ciné ou faire ses courses. Prendre des vacances bien méritées à plusieurs centaines (ou milliers) de km de son domicile. Il fait chaud ! On met la clim...

Eh oui, les chinois, les pakistanais, les hindous, les africains, veulent vivre à l'occidental. Fini le bol de riz et le vélo (ou les tongues pour ceux qui n'ont pas les moyens de se payer un vélo...). Les autres aussi veulent voyager. Posséder un smartphone, une bagnole, la tv, et manger de la viande plus souvent. Qui pourraient les blâmer.

Alors oui, ça me fait marrer quand je vois qu'on montre du doigt "l'autre". Que ce soit le milliardaire et son hélico, ou en général tous ceux qui ont des moyens supérieurs au nôtre et le train de vie qui va avec.

Il est évident que nous avons collectivement un impact sur la planète. Les futures victimes sont déjà connues. Ce sont les réfugiés climatiques et ceux qui auront à subir les catastrophes naturelles plus fréquentes. Les écosystèmes seront aussi à la peine. Il fait pas bon être un ours blanc sur sa banquise... Et les débats sur les responsabilités et les solutions ressemblent souvent au bal des hypocrites.

Pour ce qui est de la planète stricto sensu, pas de soucis a se faire. Si pour une raison ou une autre l'humanité devait disparaitre (façon dinosaure...), elle continuerait son petit bonhomme de chemin pendant quelques milliards d'années. Avant de finir grillée par le soleil comme une merguez.

Sur ce, heureux que je suis, je vais allumer mon barbecue...

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il y a 2 minutes, Cygnus65 a dit :

Qui pourraient les blâmer.

 

La seule chose dont on peut les blâmer, c'est bien souvent leur gestion démographique.

Pour tout le reste, ce sont effectivement d'abord les sociétés développées, d'autant plus que ce sont nos entreprises qui importent chez eux nos modes de vie.

On râle quand des immigrés importent chez nous leur mode de vie, mais on n'a aucun scrupule exporter le notre.

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il y a 40 minutes, Alhajoth a dit :

 

La seule chose dont on peut les blâmer, c'est bien souvent leur gestion démographique.

Pour tout le reste, ce sont effectivement d'abord les sociétés développées, d'autant plus que ce sont nos entreprises qui importent chez eux nos modes de vie.

On râle quand des immigrés importent chez nous leur mode de vie, mais on n'a aucun scrupule exporter le notre.

Bjr,

Tu as la conception de la gestion démographique d'un habitant de pays riche.

J'ai vécu en Afrique. Dans beaucoup de pays, les enfants sont l'assurance vieillesse  des parents. Tu ne peux pas compter sur une retraite (plus ou moins) confortable comme en France. Pas non plus de minimum vieillesse et autres aides de l'état. Si tu n'as pas d'enfants pour prendre soin de toi dans tes vieux jours , tu es condamné a bosser jusqu'à la fin. Et quand on me parle du nombre d'enfants par famille,  je répond par le taux de mortalité infantile.

Impossible de comparer notre situation, nos préoccupations, et les leurs.

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Posté
il y a 8 minutes, Cygnus65 a dit :

Tu as la conception de la gestion démographique d'un habitant de pays riche.

 

Non. Je connais très bien la problématique de la retraite.

Et je connais très bien la problématique de la gouvernance en Afrique.

Les pays développés ont apporté en Afrique leur savoir médical qui a amené à la réduction de la mortalité infantile. Or, le taux de fécondité n'a pas suivi cette évolution. Dans certains pays, il est énorme.

Les pays développés ont apporté en Afrique leur savoir médical qui a amené à l'allongement de la durée de vue. Or, les pays africains n'ont pas en mis en place de systèmes sociaux pour gérer cela (et finalement, nous non plus ; cf financement de nos retraites).

Ils ont encore beaucoup de problème de corruption, de gouvernance, et nombre de ce pays fonctionnent encore de manière tribale. Rares sont ceux qui ont un esprit de nation (cf Ebene, de R. Kapuscinski).

 

Leur retraite, c'est l'exportation de leur progéniture dans les pays développés, qui en retour renvoie des capitaux dans son pays pays d'origine via Western Union.

 

Quelques entreprises privées occidentales corrompent les gouvernements africains et pillent les ressources du pays, ou achètent des terres mettant à mal les cultures vivrières. Que les Africains se révoltent contre ces margoulins et mettent en place un système de retraite. Que les émigrés qui ont réussi à l'extérieur investissent dans leur pays d'origine.

Mais ce n'est pas non plus notre culture individualiste qui va les y inciter...

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