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collimation du primaire par déplacement de la cage du secondaire


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Salut

 

Il a un (très) ancien fil sur ce sujet, mais les liens sont morts.

 

Je crois savoir qu'un néerlandais en a montré lors d'une RAP, et que ça marchait bien ; mais je ne trouve pas son site.

 

Y a-t-il quelqu'un qui peut me l'indiquer s'il vous plaît ?

 

Fred

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Bonjour,

 

Le meilleur system si tu ne veux pas faire de barillet "reglable", c'est de aire un "hexapod"...

 

 

Les 6 tubes qui relient la partie miroir de la partie PO sont reglables en longeur (filetage double par example), et permettent de bouger le secondaire avec 6 degres de libertées...

 

Pour en avoir construit 1, ca marche... Mais la comil est chiante a faire.

 

csm_H-850.G2A_79f78297b5.jpg

 

Bon courage.

Cyrille

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Merci beaucoup Cyrille pour ces indications. J'espérais qu'on pouvait l'adapter sur la structure carrée que j'ai pour l'instant ... Si ce n'est pas le cas, alors tant pis.

Fred

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Salut,

 

Ben, ce sera dificile sur une structure carée...

 

Tu essaye de faire quoi exactement? Tu a quoi comme telescope?

 

Mon experience est que l'exapod est super sur papier, mais en réalité, 3 vis de colim ce n'est pas compliqué a fabriquer, ce n'est pas lourd, et c'est tres facile à utiliser...

Un hexapod, c'est pas si simple a fabriquer (il faut des pièces particulières), et à utiliser, ce n'est pas simple non plus car les mouvements sont contre intuitifs.

 

Ma conclusion à donc été que dans le cas "general", ca ne vaux pas le coup...

Mais il y a peut etre des cas particuliers ou c'est une bonne idée 🙂

 

Cyrille

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J'avoue également ne pas comprendre ce que tu veux faire. Pour commencer, on ne collimate pas un primaire en déplaçant la cage secondaire !

La collimation d'un télescope, c'est à la fois régler la position du primaire et celle du secondaire, et cela, indépendamment l'un de l'autre. L'objectif étant d'obtenir le meilleur alignement possible des axes optiques.

 

Si c'est pour modifier le système de vis de réglage d'origine du secondaire (pas toujours pratique à manipuler surtout sur les télescopes de faible diamètre), il est possible de déporter le réglage sur l'extérieur du télescope. Cela nécessite pas mal de modifications mécaniques.

 

Mais Il y a surtout un gros inconvénient : le réglage de l'inclinaison du miroir secondaire se fait logiquement par 3 vis (c'est normal puisqu'un plan passe mathématiquement par 3 points). Une araignée standard à 4 branches.

Mettre un réglage sur 4 branches (donc 4 systèmes), c'est possible, mais c'est très délicat à régler (on parle d'hyperstatisme). On se retrouve avec des contraintes dans le système. C'est un peu comme une chaise qui a 4 pieds et qui a toujours tendance à basculer sur un sol plat, hormis les déformations de la structure de la chaise liées à celui qui s'assoit dessus et qui vont faire que les 4 pieds touchent le sol.

 

L'idée serait de mettre une araignée à 3 branches pour disposer d'un système "équilibré", mais le problème de l'araignée à 3 branches et qu'elle génère 6 aigrettes, alors que celle à 4 branche en génère 4 ! Mais si on aime les aigrettes, pas de soucis, on peut faire une araignée à 3 branches et déporter le système de réglage du secondaire à l'extérieur du tube.

 

Il est également possible d'usiner une nouvelle partie centrale pour supporter le secondaire, de manière à avoir des vis plus éloignées les unes des autres, afin de pouvoir les manipuler plus aisément. Du moment où les formes restent masquées par les dimensions du secondaire, pas de soucis d'évolution de l'obstruction.

 

C'est ce qu'on voit sur une araignée qui a été entièrement refaite sur mon newton de 300. J'ai usiné une nouvelle partie centrale en aluminium dont les dimensions sont couvertes par la projection du secondaire. Aucune obstruction supplémentaire. Les vis de réglage ont été remplacées par des modèles avec une tête moletée de plus gros diamètres. Elles se manœuvrent dorénavant aisément.

 

J'ai également ajouté un système de réglage fin en rotation du miroir pour faciliter l'alignement avec le porte-oculaire. le système est identique au réglage d’azimut d'une monture. Dans les systèmes traditionnels, il faut forcer le système manuellement en rotation (pas top).

Les branches de l'araignée (en alu sur la photo de l'époque,  mais remplacées depuis par de l'inox poli) servent à passer l'alimentation de la résistance de désembuage du secondaire, ça évite de passer des fils plus ou moins volants.

Il est nécessaire dans ce cas d'isoler électriquement les branches de l'araignée du boitier central et du tube :

 

1482723943_Araigneefixe.jpg.071d87ee50fa801c430e7fc3d2b6e27d.jpg

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Bonjour

 

"Pour commencer, on ne collimate pas un primaire en déplaçant la cage secondaire ! "

 

He ben si! on peu le faire! Et comme dire à un astram "c'est pas possible" est le meilleur moyen de lui faire faire quelque chose...

Et bien on à inventé le telescope "hexapod"!!!!

 

Comme tu le dit, la collim c'est alignement des 2 miroirs. Cela peut se faire en bougant 1 ou 2 des miroirs.

 

Generalement, on se contente de bouger les 2 miroirs en rotation.

Mais on peut aussi collimater en ne bougant qu'un miroir en rotation et en translation (6 degres de liberte)

 

un hexapod permet de faire cela en ne bougant qu'un seul miroir (lequel? tout est relatif 🙂 bien sur!)

 

Mais bon, comme précisé plus haut, c'est pas si super que cela comme systeme.

 

Cyrille

 

 

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Le 21/09/2021 à 09:51, Discret68 a dit :

C'est ce qu'on voit sur une araignée qui a été entièrement refaite sur mon newton de 300

Il est hyperstatique ce support de secondaire :) 

 

bien vu la branche d’araignée conductrice :) 

Posté (modifié)
Il y a 1 heure, adamckiewicz a dit :

Il est hyperstatique ce support de secondaire :) 

 

Effectivement, car il a 4 branches ! Mais comme dit plus haut, il faut faire un choix entre hyperstatisme (dont les conséquences directes peuvent être supprimées) et présence de 6 aigrettes sur une araignée à 3 branches.

 

Les conséquences directes de cet hyperstatisme, ce sont des contraintes qui apparaissent lors de la mise sous tensions (serrage mécanique) des branches sur le tube.

Pour annuler ces contraintes, les vis de fixation des branches sur le boitier central ne sont pas serrées lors du serrage des vis de fixation des branches sur le tube. Ce qui permet à l'ensemble de se placer en fonction des forces qui sont appliquées (serrage des vis branches/tube).

Le serrage des vis de fixation des branches sur le boitier central est effectué après.

Bien sûr, le serrage de l'ensemble est effectué après centrage optique (pas la collimation) du secondaire. La partie fixe de l'araignée n'étant plus amenée à être bougée par la suite, plus de problème sur ce point 😎

 

Il y a 1 heure, adamckiewicz a dit :

bien vu la branche d’araignée conductrice :) 

 

Le point sensible de ce système est le contact électrique entre les différentes pièces, notamment lorsqu'on a des pièces en alu qui sont anodisées (donc isolantes). Il faut retirer localement la zone isolante (grattage, ponçage, limage, chanfreinage, ...). Pour garantir le contact dans la durée, j'intercale une rondelle éventail entre des pièces qui doivent faire contact. Les ailettes de la rondelle éventail marquent le métal lors du serrage, et favorisent de fait le contact.

 

Le 22/09/2021 à 10:21, HPMâd a dit :

Comme tu le dit, la collim c'est alignement des 2 miroirs. Cela peut se faire en bougant 1 ou 2 des miroirs.

 

Il y a quand même une chose à ne pas oublier dans la collimation d'un télescope (et que je n'ai pas précisé car cela me paraissait évident comme donnée du problème) c'est que l'alignement optique des 2 miroirs doit se faire avec l'axe optique du porte-oculaire. Cet alignement est d'autant plus flagrant lorsqu'on utilise un système de collimation du type catseye. Ça fait quand même 3 éléments à prendre en compte ! Et avec un seul des miroirs qui est réglable, même dans tous les sens, je ne vois pas comment l'hexapod peut résoudre le problème.

 

L'hexapod peut probablement fonctionner avec un système ou il n'y a pas de porte-oculaire, ni de miroir secondaire  (ex : une caméra directement au foyer). Dans ce cas de figure, il est effectivement possible de caler latéralement et axialement le miroir primaire sur l'axe optique de la caméra.

 

De toute façon, quelles que soient les qualités intrinsèques de l'hexapod, c'est un système complexe dont le rapport avantages/inconvénients est tel que je l'ai jamais vu installé sur un télescope opérationnel (hormis la vidéo que tu nous présente et pour laquelle la collimation me parait partielle). Mais j'avoue modestement ne pas avoir tout vu sur cette bonne vieille Terre 😗

 

Le 22/09/2021 à 10:21, HPMâd a dit :

Mais on peut aussi collimater en ne bougant qu'un miroir en rotation et en translation (6 degres de liberte)

 

Point de détail à mon sens, mais ce ne sont pas 6, mais 4 degrés de liberté qui sont nécessaires. Si on considère l'axe Z comme étant l'axe optique du miroir, il y a mouvement de translation sur les axes X et Y, et rotation selon les mêmes axes, donc 4 axes de liberté. Tourner le miroir et le déplacer sur l'axe Z n'ont aucun impact sur la collimation.

 

JP

Modifié par Discret68
Correction
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il y a 10 minutes, Discret68 a dit :

Effectivement, car il a 4 branches

non, je pensais aussi aux 3 vis de collimation + 4° vis qui pourrait être remplacée par un système de ressorts comme les strock

Posté
Il y a 1 heure, adamckiewicz a dit :

non, je pensais aussi aux 3 vis de collimation + 4° vis qui pourrait être remplacée par un système de ressorts comme les strock

 

OK. Mais dans ce cas, il n'y a pas d'hyperstatisme. Les 3 vis poussantes constituent un plan (puisqu'un plan est défini par 3 points). la vis centrale (tirante) étant là pour retenir le système !

 

On peut effectivement remplacer la vis centrale par un ressort puissant (qui compense les forces liées au poids du miroir). L'avantage est que pendant la collimation, les 3 vis sont toujours en contact avec le support du secondaire, ce qui évite que le secondaire ne tourne sur lui-même.

Mais le problème est qu'il faut pouvoir aligner le centre optique du secondaire avec le centre du porte-oculaire. Ce qui exige de pouvoir faire monter et descendre le secondaire. Avec 3 poussantes et 1 tirante, c'est facile.

 

Lorsqu'on est sûr de la cote de calage, on peut remplacer la vis par un ressort, qui permet également un léger déplacement vertical du miroir.

 

On peut aussi combiner une tirante avec un ressort, ce qui permet de faire le réglage de l'axe du miroir et d'avoir un contact permanent entre vis poussantes et support miroir.

 

J'ai utilisé ce principe de ressort dans un système de réglage de tilt. Il y a bien 3 vis tirantes, mais les vis poussantes ont été remplacées par des assemblages de rondelles ressorts dont la pré-contrainte de serrage évite tout risque de mouvement par rapport au poids du train optique (correcteur, RAF, caméra, ...). Les bagues de tilt et les vis sont toujours en contact. On n'est pas obligé de jouer en permanence sur les tirantes et les poussantes.

Posté
il y a 16 minutes, Discret68 a dit :

ais le problème est qu'il faut pouvoir aligner le centre optique du secondaire avec le centre du porte-oculaire. Ce qui exige de pouvoir faire monter et descendre le secondaire.

Si j'ai bien compris, avec l'araignee strock, une des 3 vis a 1 seul degré de liberté et est dans l'axe optique. On la regle en premier pour caler la hauteur du secondaire, puis on n,'y touche plus. On  joue ensuite sur les 2 autres 'une dans une renure, une sur du plat) pour collimater. J'invente rien hein :D j'essaie juste de comprendre ::) (cf site magnitude78)

Posté

 

Il y a 3 heures, adamckiewicz a dit :

Si j'ai bien compris, avec l'araignee strock, une des 3 vis a 1 seul degré de liberté et est dans l'axe optique. On la regle en premier pour caler la hauteur du secondaire, puis on n,'y touche plus. On  joue ensuite sur les 2 autres 'une dans une renure, une sur du plat) pour collimater. J'invente rien hein :D j'essaie juste de comprendre ::) (cf site magnitude78)

 

Je ne connais pas particulièrement l'araignée strock (il y a peut-être une même appellation qui est utilisée pour différents systèmes, je n'en sais rien !), mais d'après ce que je vois sur ce site : https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/astronomie-construire-telescope-voyage-strock-250-1648/page/10/ , il y a quand même 3 vis poussantes et un ressort qui remplace la vis tirante.

 

Tu as peut-être un lien ou une image du système auquel tu fais référence ?

 

En tout cas, sur un secondaire, il faut pouvoir régler la position verticale du secondaire (c'est à dire selon l'axe optique du primaire) pour assurer le centrage horizontal de l'axe optique du secondaire avec l'axe du porte-oculaire, sachant qu'en plus, l'axe optique du secondaire ne correspond au centre géométrique du secondaire. Voir le site de Serge Bertorello pour quelques explications sur le décalage des axes : http://serge.bertorello.free.fr/calculs/posplan.html

 

Il faut également assurer le réglage angulaire du secondaire pour permettre de le faire correspondre également avec l'axe du porte oculaire. Sur les araignées "simples", on prend le support du secondaire à la main et on tourne miroir sur son axe vertical pour le centrer avec l'axe du PO. Ce n'est pas aisé comme manip car si les vis poussantes sont trop serrées, ce sont les branches d'araignées qui se tordent par élasticité. Et lorsqu'on relâche le secondaire, il revient à sa position initiale, qui n'est pas la bonne ! Il faut libérer au moins une vis tirante pour permettre la rotation du secondaire. C'est pour cette raison que j'ai ajouté un réglage par 2 vis latérales de la rotation du secondaire sur le boitier central de l'araignée (voir l'image dans la réponse un peu plus haut).

 

Pour finir, on peut régler la collimation en utilisant le "basculement" du secondaire à l'aide des 3 vis tirantes. Néanmoins, régler le secondaire décale son axe optique  qui n'est plus cohérent avec l'axe optique du primaire. C'est pour cette raison que la collimation s'obtient par plusieurs réglages itératifs de la position du secondaire et du primaire.

 

Le Catseye (je ne fais pas de pub particulière pour ce système, mais j'avoue que par rapport à d'autres systèmes que j'ai utilisé, il est particulièrement précis : http://www.catseyecollimation.com/ ) permet de bien mettre en œuvre cette pratique et de montrer les différents décalages potentiels des miroirs et du PO.

 

Une petite vidéo qui montre les différents réglages du primaires et du secondaire pour obtenir une bonne collimation :

 

JP

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J'ai regardé le lien concernant la refonte du T400.

 

Concernant l'araignée, il y a bien 3 vis poussantes dont 1 qui est quasi fixe. Je dis quasi fixe car elle permet (avec les 2 autres) de régler l'alignement vertical du secondaire vis à vis du PO. Une fois que ce réglage est effectué, il est possible de la bloquer et d'utiliser uniquement les 2 autres pour effectuer la collimation du secondaire. 2 vis de réglage suffisent pour permettre de régler le secondaire selon 2 axes.

La vis fixe est préférentiellement celle qui se trouve dans l'axe du PO.

 

La vis tirante est remplacée par 4 ressorts. On a un peu de mal à voir les détails car les images sont de petite taille. Il faut que la tension totale des ressorts soit supérieure au poids total de la partie mobile (support miroir, miroir, résistances, ...) de manière à ce que les vis poussantes soient toujours en contact avec les faces d'appui. Si ce n'est pas le cas, le miroir va bouger en fonction de l'angle de visée du télescope. Et là ..... !

 

Par contre, compte-tenu du montage du support du secondaire, avec un rail sur  la partie fixe qui fait office de guidage, il n'est pas possible de tourner le miroir pour aligner l'axe optique avec l'axe du PO. Si décalage il y a, on vit avec. C'est un choix !

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Posté (modifié)
Il y a 23 heures, Discret68 a dit :

Néanmoins, régler le secondaire décale son axe optique  qui n'est plus cohérent avec l'axe optique du primaire. C'est pour cette raison que la collimation s'obtient par plusieurs réglages itératifs de la position du secondaire et du primaire.

 

C'est tout à fait ça ! Le Catseye règle l'axe optique du porte oculaire et le Cheshire règle l'axe optique du primaire et la méthode itérative qui utilise les 2 conduit à ce que les 2 axes se retrouvent parfaitement parallèles et confondus. Etant donnée que le réglage du secondaire avec cette méthode est ultra-sensible il est primordiale que les vis du secondaire soient facilement accessibles et assez grosses pour une bonne prise en main afin d'effectuer d'infimes tours de vis. Malheureusement beaucoup de constructeurs de dobson / Newton n'attachent pas autant d'importance à ces vis et parfois ce sont de simples vis btr ! Alors que les vis de collimation du primaire sont en général plus facile à manipuler.

Modifié par LH44
Posté (modifié)

Bonjour,

 

Le lien vers le site du "Hollandais" qui s'appelle André ;-)

http://www.astrosurf.com/aheijkoop/Equipment/24 inch Dobson/24 inch Dobson.html

Les info quand il a ajouté la motorisation

http://www.astrosurf.com/aheijkoop/Equipment/24 inch Dobson/24 inch f3.7 Encased GoTo Dobson.htm

 

Le principe est d'utiliser 6 tubes avec des vis à pas droite et à pas gauche en haut et en bas. Comme cela en tournant les tubes cela fait reduire ou alonger la longuer des tubes et tilter la cage secandaire et cela permet la fin de la collimation.

Dans son cas, le barillet 18 point en bois ( Dieter Martini )  supporte son 600m de 30kg avec 3 vis à l'arrière de collimation.

Et il n'y a aucun astigmatisme et n'y touche jamais c'est stable (enfin je l'ai jamais vu ajuster à l'arrière après avoir fait ses 900km de voiture).

https://www.dietermartini.de/gittertuben.html

Aussi au passage cela démontre que faire des barillets en en acier c'est pas obligatoire pour un 600...

 

Cyrille

 

 

 

Modifié par Cyrille Thieullet
Posté (modifié)
Il y a 5 heures, Cyrille Thieullet a dit :

Dans son cas, le barillet 18 point en bois ( Dieter Martini )  supporte son 600m de 30kg avec 3 vis à l'arrière de collimation.

 

Sur quelle image voit ton les vis de collimation du primaire ?

 

Il y a 5 heures, Cyrille Thieullet a dit :

Le principe est d'utiliser 6 tubes avec des vis à pas droite et à pas gauche en haut et en bas.

 

Je me demande si ça ne serait pas plus facile d'avoir les 6 tubes fixes et de mettre un dispositif de réglage (donc 3 au total) au niveau des fixations sur la cage secondaire.

Modifié par Discret68
correction
Posté
Il y a 5 heures, Cyrille Thieullet a dit :

Aussi au passage cela démontre que faire des barillets en en acier c'est obligatoire pour un 600...

Rien n’est obligatoire, mais il faut savoir dimensionner:..100% alu pour 30":

 

ECCA6A58-E1EC-45D0-9F51-2AB8ED7343E9.thumb.jpeg.175206527b2ebdfa9c970f2f048eb2c5.jpeg

Posté (modifié)
Il y a 2 heures, Discret68 a dit :

Sur quelle image voit ton les vis de collimation du primaire ?

Image 13 et 74 du diaporama les vis sont en extrêmité.

Et ici pour l'arrière  https://www.dietermartini.de/gittertuben.html

C'est le même principe. Je crois que c'est du CP bouleau multiplis de 24mm.

 

Pour se faire une idée pour la collimation, il suffit de passer aux RAP. C'est très efficace. Après y a pas besoin de grand chose sa construction étant bien faite.

Modifié par Cyrille Thieullet
  • 2 semaines plus tard...
Posté
Le 21/09/2021 à 07:01, HPMâd a dit :

Tu essaye de faire quoi exactement? Tu a quoi comme telescope?

Salut

Mon télescope est un Newton de 3 m de focale.

Du coup, quand je suis derrière le primaire et que je dois surveiller ce qui se passe du côté du porte oculaire, c'est pas très commode quand je suis tout seul ; ce n'est pas toujours le cas, mais ça arrive.

C'est pourquoi je cherche un moyen de collimater le primaire depuis la cage du secondaire.

J'ai conçu un système avec des longues tiges pour faire tourner les vis de réglage du barillet du primaire par le haut, mais la mise en pratique a été un échec.

Si quelqu'un a des idées pour faire marcher ça, je suis preneur.

En attendant,  j'ai trouvé qu'une conception qui intégrait la collimation dans les tubes du serrurier était pertinente.

 

Fred

 

Posté (modifié)
Il y a 2 heures, Fred13115 a dit :

Du coup, quand je suis derrière le primaire et que je dois surveiller ce qui se passe du côté du porte oculaire, c'est pas très commode quand je suis tout seul ; ce n'est pas toujours le cas, mais ça arrive.

Avec un collimateur laser et un TuBLUG et on renverse le problème, ce qui permet de régler de l'arrière en voyant ce qui se passe du côté du plan focal.  Avec un Newton long c'est assez essentiel...

 

Il y a 2 heures, Fred13115 a dit :

En attendant,  j'ai trouvé qu'une conception qui intégrait la collimation dans les tubes du serrurier était pertinente.

Le problème c'est que si tu veux régler les tiges à partir de l'arrière tu vas changer le placement et  l'inclinaison du secondaire, et donc tu va aussi bien déplacer là où pointe l'axe du PO réfléchi que là où pointe l'axe optique sur le plan focal. Et tu n'aura aucun indice sur le placement du secondaire et le centrage du champ pleinement illuminé si la collimation axiale est bonne.

 

En collimation "classique" on part du PO et puis on règle le placement du secondaire (ce qui centre le champ pleinement illuminé) puis l'inclinaison du secondaire (ce qui fait croiser l'axe PO et l'axe optique au niveau du primaire) et puis l'inclinaison du primaire, qui faut croiser les deux axes au plan focal sans  défaire les réglages précédents.

 

Avec un primaire fixe il faudrait partir du primaire et régler le secondaire puis le PO (en placement relatif au secondaire et en orientation). Je le fais souvent sur certains télescopes pour bien placer l'axe optique final dans l'axe du télescope°, mais c'est un processus itératif qu'on ne veut faire qu'une seule fois, et en pratique pour les petits ajustements en début de session pour régler la collimation axiale on revient à la collimation classique...

 

A noter: on peut très bien régler l'inclinaison du secondaire en jouant sur la longueur des tubes, comme l'orientation et la position du PO par rapport au secondaire ne change pas (donc: on règle le placement du secondaire par rapport au PO et puis on utilise les tubes pour incliner l'axe du PO réfléchi de l'ensemble vers le centre du primaire). Mais dans ce modèle on finit toujours par incliner le primaire vers où se trouve le secondaire.

--

°sur des Dobsons avec une courroie comme support de bord qui part de la boite à miroir, où il faut que les deux points d'où partent la courroie soient dans le plan du centre de gravité du miroir  perpendiculaire à l'axe optique, et il n'y a qu'une seule position et orientation optimale pour le miroir.

 

Modifié par sixela
Posté
Il y a 4 heures, adamckiewicz a dit :

Un petit moteur avec courroie pour chaque molette de réglage?

 

En fait, 2 motorisations sont suffisantes pour la collimation du primaire. Le 3ème point peut rester manuel, au cas où.

 

Il y a 8 heures, Fred13115 a dit :

J'ai conçu un système avec des longues tiges pour faire tourner les vis de réglage du barillet du primaire par le haut, mais la mise en pratique a été un échec.

 

Tu peux nous en dire plus sur ton système, histoire qu'on ne te propose pas la même chose 🤔

 

On peut effectivement concevoir un système manuel avec 2 tringles longues, manœuvrables depuis la cage secondaire, et une transmission par courroie crantée à l'arrière du barillet primaire. Tout dépend de la "morphologie" du barillet primaire.

 

Une motorisation comme le propose adamckiewcz est également possible, à l'aide de 2 motoréducteurs en prise directe sur les vis de collimation ou par l'intermédiaire de courroies crantées.

 

Ce genre de motoréducteur permet d'avoir un couple important et le fonctionnement en 12V continu permet d'avoir 2 sens de rotation : https://fr.aliexpress.com/item/1005002760195229.html?spm=a2g0o.productlist.0.0.4a3e5ccfDOIFF2&algo_pvid=3d0ca8fb-3eb5-443a-b9e6-4aa27ac292f7&algo_exp_id=3d0ca8fb-3eb5-443a-b9e6-4aa27ac292f7-0&pdp_ext_f={"sku_id"%3A"12000022055921018"}

 

Il existe des modèles avec des vitesses de rotation différentes, ce qui permet de choisir la vitesse de réglage adaptée au besoin. Il est également possible d'alimenter ce type de moteur avec une tension différente. Sur un de mes systèmes, j'ai intercalé un module step-down (abaisseur de tension), ce qui permet d'obtenir 2 vitesses de rotation au choix par simple commutation.

 

Vu que ce modèle dispose d'un renvoi d'angle, il occupe moins de place à l'arrière du télescope. Et un boitier avec les boutons qui permettent de faire tourner chaque moteur dans un sens ou dans l'autre, et le tour est joué .... enfin presque !

 

J'utilise ce modèle pour un obturateur de lunette. Je confirme que le couple est important.

 

Il est nécessaire par contre d'adapter de type de motorisation en fond de télescope, ce qui nécessite quelques connaissances techniques et le cas échéant, d'être en mesure de fabriquer les pièces soi-même. Les faire fabriquer est tout à fait possible, mais cela revient forcément plus cher.

 

Pour l'anecdote, je m'étais "amusé" à concevoir un barillet primaire motorisé pour mon newton de 300 :

1938576015_Barilletprimairemotorise.jpg.c57f496d60cf955886b74585f99d235b.jpg

 

3 moteurs pas à pas avec transmission par courroies crantées permettent de faire de la collimation (rotation d'un seul moteur) et de la focalisation (rotation simultanée des 3 moteurs), ce qui permet la suppression du focuser au niveau de la cage secondaire). Vu qu'il n'est pas possible de bloquer le barillet primaire après collimation, il est nécessaire d'avoir des systèmes avec suppression des jeux, notamment au niveau des parties filetées.

 

Comme quoi, on peut imager tout un tas de choses.

Posté

Salut et merci de vous pencher sur mes questions.

 

Concernant la collimation du primaire par le bas, j'utilise un laser HoTech.

Ça marche bien, mais 3 mètres, ça fait loin pour avoir de la précision : je n'ai plus l’œil d'aigle de mes 20 ans. Maintenant, c'est plutôt un œil de rhinocéros ;)

J'ai imaginé me faire une petite lunette pour observer le HoTech depuis l'arrière du télescope ; mais je ne sais pas bien comment la concevoir.

 

Concernant l'utilisation de roues dentées et courroies, à faire tourner avec de longues tiges, le problème lors de la réalisation est d'avoir des mouvements doux, sans frottements. Je n'ai pas trouvé la solution technique pour faire traverser le fond de la caisse du primaire aux tiges, sans frottements. En plus, il faut placer les galets tendeurs des courroies.

 

Concernant l'utilisation de moteurs pas à pas, le problème que j'ai eu est dans la réalisation du circuit de commande fourni par Philippe Delermiac : ça fume dès que je mets sous tension.

Avec un moteur CC, il faut aussi un boîtier de commande, mais je n'ai pas su le déterminer.

 

Entre les solutions motorisées ou non, je préfèrerais une solution non motorisée car ça fait moins de choses à gérer : pas de câble entre les moteurs, le boîtier de commande, et l'alimentation.

 

Fred

circuit collimation.JPG

Posté (modifié)
Il y a 17 heures, Fred13115 a dit :

Avec un moteur CC, il faut aussi un boîtier de commande, mais je n'ai pas su le déterminer.

 

C'est simple, pour piloter 1 moteur à courant continu, il suffit de prendre un inverseur double à 3 positions (seule la position milieu est fixe) . Par exemple : https://www.ebay.fr/itm/223906543084?hash=item3421deb5ec:g:NAIAAOSw3lxeQ-YZ

Les 2 positions travail (de part et d'autre de la position repos) permettent d'inverser la tension aux bornes du moteur. Dès qu'on relâche le levier de manœuvre, il revient en position centrale et les contacts sont coupés, le moteur n'est plus alimenté.

 

En terme de raccordement, voila comment ça se passe :

972881021_AlimentationmoteurCCavecinversiondesens.jpg.85b98495c95cbfabee31dd0a5f4d1264.jpg

 

Le schéma de gauche représente le câblage de base. les 2 autres schémas montent comment s'effectue l'inversion des polarité sur le moteur.

 

Lorsqu'on veut 2 vitesses de rotation (normale et lente), on peut intercaler un module step-down qui permet d'abaisser la tension d'alimentation afin de créer une réduction de la vitesse de rotation du moteur :

Un inverseur (2 positions) fixes permet de choisir une des 2 tensions) :

1346369907_AlimentationmoteurCCavecinversiondesensetvariateur.jpg.caafb208fff9101098f8f98d763c908e.jpg

 

J'ai fait une petite vidéo qui montre ce qu'il est possible de faire avec ce type de motoréducteur avec un step-down sur la motorisation d'un des 2 axes d'une monture Star-Adventurer :

 

 

Pour 2 moteurs, il suffit de reproduire uniquement le câblage avec l'inverseur double à 3 positions. Le module step-down est commun aux 2 moteurs.

Pour le boitier de commande, il suffit d'un petit boitier en plastique dans lequel vient se loger le module step-down, l'inverseur à 2 positions et les 2 inverseurs à 3 positions.

Exemple : https://www.ebay.fr/itm/262646277021?hash=item3d26f0239d:g:gL0AAOSwxH1UGBAv  la version 50 x 75 x 25 est suffisante.

 

Il faut également un câble à 6 conducteurs (2 pour l'alimentation et 2 pour chaque moteur) entre le boitier de commande et la boite primaire du télescope. Et tu as une raquette pour piloter ta collimation. Même un bout de câble RJ45 de récupération qui contient 8 conducteurs peut faire l'affaire, vu l'intensité qui va passer, la section des conducteurs est suffisante.

 

L'utilisation d'un moteur pas à pas ne se justifie pas dans ce type de montage, sauf si un pilotage par ordinateur est prévu. Néanmoins, on peut faire varier la vitesse de rotation et le sens de rotation en manuel.

Il existe de petites platines qui permettent de le faire : https://fr.aliexpress.com/item/1005003354335657.html?spm=a2g0o.productlist.0.0.28a32ebaRDrrmF&algo_pvid=358d14c0-a153-40df-95f2-942551db28b0&aem_p4p_detail=2021101700364710193871369459680015081140&algo_exp_id=358d14c0-a153-40df-95f2-942551db28b0-4&pdp_ext_f={"sku_id"%3A"12000025369337746"}

 

Le prix des moteurs pas à pas et des 2 variateurs reviennent beaucoup plus cher que la version à moteur CC. Et surtout, cette solution ne sert à pas grand chose. Et elle rend plus complexe la mise en œuvre d'une raquette de commande.

 

Coté "mécanique", il faut une platine pour fixer le motoréducteur en fond de la boite du primaire. En utilisant des courroies crantées et des poulies crantées de diamètres différents, il est possible d'obtenir une réduction fixe de la vitesse de rotation.

 

Pour la tension des courroies, nul besoin de galet tendeur. Il suffit que la platine de fixation du motoréducteur soit équipées de lumières plutôt que de trous de fixation et la tension de la courroies peut s'effectuer.

 

Finalement, la solution motorisée peut s'avérer plus simple à mettre en œuvre qu'une solution manuelle (pour laquelle il faut prévoir un système de paliers et de tringles), et avec un confort d'utilisation accru puisque tu dardes l’œil coté PO.

 

 

Modifié par Discret68
Correction
Posté
il y a 15 minutes, Fred13115 a dit :

C'est super sympa, tu m'ouvres des perspectives pour achever ce côté de mon télescope.

Je te tiens au courant.

 

Peux tu mettre une photo du fond inférieur de ton télescope pour voir la physionomie ?

Posté

Je t'enverrai ça la semaine prochaine : actuellement, il est complètement démonté, pour une refonte du barillet ; c'est un copain qui s'occupe de donner vie à mes plans.

On se revoit cette semaine pour finaliser.

Posté
il y a une heure, Fred13115 a dit :

actuellement, il est complètement démonté, pour une refonte du barillet ;

 

C'est peut-être le moment d'engager la modification. Surtout si le barillet est en cours de refonte.

 

il y a une heure, Fred13115 a dit :

c'est un copain qui s'occupe de donner vie à mes plans.

 

Et en plus, tu sous-traites le travail ! C'est le moment d'inclure quelques travaux supplémentaires 😀

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