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Salut la compagnie :)

Jeudi soir, le temps semble propice. Malgré la lune, je sors armé de mon filtre H-alpha et de la cam refroidie pour diriger LUDO vers la bulle.
Clairement, la soirée s'annonce bonne. L'image est bien piquée, même en poses de 2s ; le H-alpha aide bien et la hauteur de la cible aussi.

Donc sans plus de blabla, voici NGC7635 prise dans la nuit du 23 au 24 septembre.

6h de pose totale, j'ai conservé 6283x2s pour le fond ( FWHM = 1.30" ) et 1945x2s pour le piqué ( FWHM = 1.10" )
T560 altaz à F 2.9 ( réducteur ASA ) , QHY290M, filtre H-alpha baader 7nm
Image à 200% de la taille d'acquisition, soit 0.185"/pixel

ngc7635.thumb.jpg.3e814989018886af7f287554ce969d3a.jpg


Bon ya toujours 2 ou 3 trucs à améliorer, à optimiser... la cam un peu de traviol du coup les étoiles pas nickel nickel... mais je suis très très content du résultat :)

Peut être que j'aurais pu profiter de la turbu faible pour faire une cible plus lumineuse et diminuer le temps de pose pour gagner en piqué ( et descendre sous les 1.0" de FWHM ;) ) mais j'avais envie de cette cible depuis longtemps, et elle était idéalement placée pour que je puisse rester dessus toute la nuit et suffisamment haut.
je voulais aussi tester des poses de 2s, plus long qu'à mon habitude... ben c'est pas mal du tout, très très peu de déchet malgré un passage méridien à 77° de hauteur. 

J'ai aussi réussi à gagner un peu de champ grâce à un petit "truc" avec Siril. Je ne rentre pas dans les détails, mais en gros ça me permet d'utiliser les zones ou je n'ai pas 100% des images après l'empilement sans que ça se voie sur l'image finale. J'ai également tourné régulièrement la cam pour garder la cible orientée à peu près de la même manière ( environ 4 ou 5 fois au total )

J'y reviendrai pour ajouter de la couleur je pense :)
 

bons cieux :)

 

Romain

  • J'aime 11
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Posté (modifié)

Nickel, pour une fois que le centre de la Bulle ne se résume pas à une grosse patouille blanche cramée !

C'est qui ce mec avec un bouclier au milieu de la bulle?

image.png.18814bf1460755d0ebea14ccd81f0d33.pngimage.png.3c095f9460ebeb66b9eeed506fe08d6e.png

Modifié par *Axel*
  • J'aime 3
Posté

Merci Axel ;)

 

il y a 32 minutes, *Axel* a dit :

C'est qui ce mec avec un bouclier au milieu de la bulle?


Ha mais OUI ! Excellent, je ne vois plus que lui maintenant :D
Il tient un flambeau dans la main droite, c'est pour ça que ça fume derrière... ;)

 

Romain

  • J'aime 1
Posté

Bon c'est sûr que c'est du matos conséquent même quasi pro et donc pas à la portée de tous le monde mais le talent de l'astrophotographe fait au moins les 3/4 du boulot et comme disait si justement Pirelli "Sans maîtrise la puissance n'est rien !" ;) Je pense que ce cliché serait même exploitable dans des travaux de recherche sur l'émission des nébuleuses car j'ai vu un cliché similaire dans cette publication de Christophe Morisset de l'université de Mexico : Apertures observed in NGCC 7635 and NGC 6888. The image of NGC 7635 is... | Download Scientific Diagram (researchgate.net)  

  • Merci / Quelle qualité! 1
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Salut Romain

 

Belle réussite pour cette image.

 

J'aimerais, si tu le veux bien, parler un peu technique d'imagerie avec une monture altaz.

 

J'ai un copain astram qui doit bientôt réceptionner un dobson de 600 motorisé. Ce dobson est initialement prévu pour faire du visuel.

 

Dans le cadre d'une transformation pour faire de l'astrophoto, il m'a demandé de lui étudier une cage secondaire complète destiné à faire de l’acquisition directement au foyer. L'étude est terminée et les pièces sont en cours de fabrication, et certaines sont assemblées. La cage secondaire est en outre équipé d'un focuser et d'un rotateur/dé-rotateur conçus maison.

 

Une petite vue 3D de la conception de la cage secondaire équipée :

1827988753_Cagesecondaire.jpg.357e9b42817e33341bef959b2c46463a.jpg

 

Les pièces de la partie fixe de la cage sont usinées et montées. Le projet prend forme.

1017943815_Cagesecondairepartiefixeassemblee.jpg.9833bc1adeac6e4bb541b250335250ec.jpg

 

J'en viens à la partie technique :

 

La contrainte principale des acquisitions en mode altaz est la rotation de champ, qui est extrêmement variable en fonction du coin de ciel visé. A ce titre, j'ai prévu un programme qui récupère la position altaz du télescope et qui détermine la vitesse de rotation à l'instant T. Je prévois 2 modes de fonctionnement :

Le premier mode est de faire des acquisitions de courte pose en laissant la caméra fixe, la durée maximale de pose étant déterminée en fonction de la vitesse de rotation de champ et du défaut induit admissible sur une image unitaire. La rotation de la caméra s'effectue après chaque image (ou par lot d'image si très faible rotation de champ), de telle manière à ce que la rotation de champ globale soit faible (justement pour éviter le crop important du logiciel de traitement - Mais tu sembles avoir trouvé une astuce avec Siril pour conserver un maximum de champ). Dans ce cas, c'est le logiciel de traitement qui se charge d'effectuer la rotation nécessaire de chaque image avant l'empilement.

 

Le deuxième mode est d'effectuer une dé-rotation en continu pour pouvoir effectuer des poses longues (plusieurs minutes). Il va de soit que dans ce cas de figure, la vitesse de dé-rotation est variable durant chaque pose et doit être recalculée en permanence, la fréquence de correction découlant du défaut admissible lors de la rotation de champ. Cela exige une résolution très importante du mécanisme de dé-rotation (contrairement à une simple rotation entre images).

C'est la partie mécanique qui doit être de bonne fabrication, notamment pour maitriser l'erreur périodique. Bien qu'à mon sens l'erreur périodique doit avoir peu d'impact sur l'image compte-tenu de ses faibles dimensions, comparativement à une erreur périodique sur une monture équatoriale dont l'erreur périodique est amplifiée par la distance séparant le capteur du couple roue/VSF de l'entrainement.

De plus, il est prévu une caméra d'autoguidage (MGEN) sur le train optique tournant. Je me demande comment tout cela va réagir. On part un peu dans l'inconnu, mais bon, on aime bien l'exploration de solutions novatrices, qui se révéleront peut-être inefficaces. On verra bien.

 

On va dire que cette approche est relativement maitrisée, tout au moins sur le papier.

 

Quelques points ou questions/interrogations  restent en suspens quand même pour le moment avec une configuration altaz !

 

La cage secondaire d'un newton (dob ou autre) étant équipée d'une araignée avec des branches, ces dernières produisent (généralement) des aigrettes. Avec la rotation de champ, ces aigrettes se décalent sur chaque image par rapport au ciel en fonction de la rotation de champ et peuvent (c'est ce que j'imagine pour le moment) créer un voile circulaire autour de chaque étoile lors de l'empilement des images.

Or, sur ton image, on ne voit rien de ce genre. Pas la moindre trace d'aigrette autour des étoiles. As tu constaté des aigrettes sur les images unitaires ? Est-ce que le léger flou qu'on aperçoit autour de chaque étoile ne serait pas un peu la trace de la partie la plus lumineuse des aigrettes ? Un traitement particulier de chaque image unitaire permet il l'élimination des aigrettes ?

Compte-tenu de la position de la bulle lors des acquisitions, je trouve une rotation de champ maximale (sauf erreur de ma part) d'une quarantaine de degrés par heure lors du passage au méridien. j'imagine que c'est dans cette période que tu as dû procéder à la rotation fréquente de la caméra.

 

As tu déjà comparé la valeur de FWHM entre le centre et les angles de l'image ? Vu la rotation de champ et selon le temps de pose, il serait logique d'avoir une FWHM qui évolue au fur et à mesure de l'éloignement du centre.

 

As-tu testé des poses plus longues, pour constater la déformation des étoiles dues à la rotation de champ ? En tout cas, si tu a l'occasion de faire quelques essais avec des poses unitaires de durée évolutive pour voir la déformation des étoiles, ça m'intéresse.

 

Bon, tu vois à quel point ta démarche en cours m'intéresse. Si jamais, tu trouves que je pollue ton post avec mes questions, tu me le dis, on conversera (si toutefois tu le souhaites) d'une autre manière.

 

Jean-Pierre

 

Posté
Il y a 5 heures, Discret68 a dit :

je trouve une rotation de champ maximale (sauf erreur de ma part) d'une quarantaine de degrés par heure lors du passage au méridien.

Bonjour,

 

C'est peut-être là que je me plante dans mon projet de dérotateur. J'en étais resté à ce que la Terre tournant sur elle même à 360°/ environ 24H00 soit 15°/environ 1H00, le travail du dérotateur consistait à juste contrer ce phénomène. Je ne comprends alors pas pourquoi la dérotation est variable et comment on atteint des valeurs jusqu'à 40°/1H00. Pourriez-vous éclairer ma lanterne, que je me corrige ?

 

Ney

Posté
il y a 3 minutes, 22Ney44 a dit :

'en étais resté à ce que la Terre tournant sur elle même à 360°/ environ 24H00 soit 15°/environ 1H00, le travail du dérotateur consistait à juste contrer ce phénomène.

 

Pour ce qui est de compenser la rotation de 15° (valeur arrondie) par heure, c'est vrai lorsqu'on utilise une monture équatoriale. Mais on ne parle pas de rotation de champ, mais de compensation de la rotation de la Terre.

 

Lorsqu'on utilise une monture altaz, la monture se déplace en azimut et en élévation, et pas en cohérence avec la rotation de la Terre. Selon la portion de ciel visée, la rotation de champ évolue mais pas d'une manière linéaire. La valeur de rotation de champ dépend de l'azimut et de l’élévation d'un objet, ces 2 valeurs dépendant également de la latitude où on se trouve ! Pas simple !!

 

Voici un lien qui te permettra d'avoir des explications sur ce qu'est la rotation de champ : http://www.astrociel.net/rotation_de_champ_theorie_rgb.php

 

Vu que la vitesse de rotation de champ évolue en fonction de la portion de ciel visée, cela implique que durant le suivi d'un objet, la vitesse de dé-rotation va devoir évoluer en permanence.

 

Pour utiliser un dé-rotateur en continu, il faut donc connaitre en permanence l'azimut et l'élévation puis calculer l’angle de dé-rotation par rapport au dernier calcul. La périodicité de l'ajustement dépend de ce qu'on tolère comme défaut au fil du temps. Il faut pouvoir récupérer les valeurs d'azimut et d'élévation que donne la monture et faire le calcul pour envoyer l'ordre de rotation au dé-rotateur. Juste un peu de programmation 😉

Posté

Merci @LH44 et @Discret68. J'ai lu vos deux liens, en effet la dérotation de champ est une variable dans la limite des 7 pixels du capteur (loi des 500 chère aux photographes) éventuellement traversés par le spot visé.

 

Sachant que jusqu'à cette valeur de 7 pixels traversés, la qualité de l'image n'est pas affectée, il nous reste juste à calculer le temps que met ce phénomène à se réaliser en fonction des paramètres du lieu d'observation et de la zone observée. Ce temps calculé devient alors la durée max du temps de pose quand on choisi la stratégie des poses courtes. Si ce temps est compatible avec le résultat recherché, alors il devient inutile de s'encombrer d'un dérotateur qui va supposé une belle usine à gaz pour informer son informatique de l'azimuth et de l'altitude employés sur le moment par l'instrument, les amplitudes de rotation étant max en observant plein nord ou plein sud si j'ai bien compris la situation.

 

On va réfléchir à tête reposée comme disait si bien Louis XVI.

 

Ney

 

 

  • Comme je me gausse! 2
Posté
Il y a 22 heures, Roch a dit :

 

maiis je suis très très content du résultat :)
 

 

Il y a de quoi, c'est vraiment tres bon, merci pour le partage et il est possible de penser qu'on est encore loin des capacités du set-up ;)

 

Bravo !

Posté

Merci à tous pour vos gentils messages :)

 

Il y a 12 heures, LH44 a dit :

Je pense que ce cliché serait même exploitable dans des travaux de recherche sur l'émission des nébuleuses car j'ai vu un cliché similaire dans cette publication de Christophe Morisset de l'université de Mexico


Oui, après mon cliché est disponible pour qui veut s'en servir... le cliché en question est également un travail d'amateur puisqu'il s'agit d'une image de capella observatory, enfin si j'en crois la légende ;)
 

Il y a 11 heures, Discret68 a dit :

J'aimerais, si tu le veux bien, parler un peu technique d'imagerie avec une monture altaz.

Salut :) oui pas de problème.

Pour tes questions :

 

Il y a 11 heures, Discret68 a dit :

La cage secondaire d'un newton (dob ou autre) étant équipée d'une araignée avec des branches, ces dernières produisent (généralement) des aigrettes. Avec la rotation de champ, ces aigrettes se décalent sur chaque image par rapport au ciel en fonction de la rotation de champ et peuvent (c'est ce que j'imagine pour le moment) créer un voile circulaire autour de chaque étoile lors de l'empilement des images.


Aucune trace des aigrettes dés que l'image tourne suffisamment. Celles-ci sont trop fines pour influer en quoi que ce soit.
Auparavant, je faisais un empilement par somme de manière générale, et même là je ne voyais rien. Maintenant j'utilise une réjection ( linear fit clipping dans Siril ) donc aucune chance que ça ne soit visible ;)
Mais à contrôler le jour ou je ferai un objet avec un phare dans le champ. Ici sur une étoile mag9 en H-alpha... bon ça va ;)

 

Il y a 11 heures, Discret68 a dit :

As tu déjà comparé la valeur de FWHM entre le centre et les angles de l'image ? Vu la rotation de champ et selon le temps de pose, il serait logique d'avoir une FWHM qui évolue au fur et à mesure de l'éloignement du centre


Non, car je fais toujours des poses unitaires inférieures au temps nécessaire à ce que ce souci n'influe en quoi que ce soit.
La rotation maximale étant toujours au méridien, j'applique la formule citée plus haut pour savoir jusqu'à quelle altitude je peux monter selon le temps de pose.
Dans le cas de mon télescope, de ma cam, et de la latitude de mon lieu d'observation, je trouve une rotation de champ maximale ( dans le coin de l'image ) en pixels par seconde égale à  0.0537/ cos( latitude de l'objet )
Donc par exemple dans le cas de la Bulle, elle est passée à 76° maximum, ça donne donc 0.222 pixels par seconde ; c'est large pour des poses de 2s.
Même dans le cas d'une cible qui passerait à 85° de haut je suis large, car je ne dépasse jamais les 2s de pose unitaire, et on parle ici d'un détail situé sur le coin du champ, donc inutilisable de toute manière à cause de la rotation. En général le champ utile est réduit d'au moins un tiers dans mon cas.

Si j'allonge les poses à plus de 2s, je comencerai à avoir des problèmes de suivi, à fortiori à 85° de haut.

Après, si j'avais une caméra dotée d'une résolution supérieure et d'un champ plus large, le problème se poserait plus vite effectivement. Mais j'ai de la marge.

Pour ma part, à moins de vouloir à tout prix faire des poses plus longues, je pense que l'option dérotateur de champ est très peu utile. Certes, le champ est réduit, mais dans ce cas il suffit d'acheter une caméra plus large, et cela coûte souvent moins cher qu'un dérotateur. Et d'autre part, le problème du dérotateur se pose ( à mon avis ) lors de la calibration des images, puisque les flats doivent tourner en même temps.
Puisque je tourne ma caméra périodiquement, j'ai le même problème mais je n'ai pas besoin de flats puisque mon champ est très resserré. Quand j'essayerai avec un champ plus large ( ce qui arrivera un jour ;) ) je garderai la même orientation quitte à rogner beaucoup sur le capteur, afin de faire des flats corrects.

Romain

 

Il y a 5 heures, 22Ney44 a dit :

Sachant que jusqu'à cette valeur de 7 pixels traversés, la qualité de l'image n'est pas affectée


Par contre, pour moi 7 pixels c'est beaucoup, beaucoup trop ! Si je veux garantir une image aussi bonne que sans rotation de champ, c'est un pixel grand maximum, et un demi dans la mesure du possible.

  • J'aime 1
Posté

Merci Roch pour tes réponses.

 

Je trouve également que 7 pixels de tolérance dans un angle (avec un capteur ayant des pixels de 4,78 microns), c'est énorme ! Je pense que ça doit se voir énormément. Le crop doit être de rigueur !!

Dans la conception de la cage secondaire "imagerie au foyer", pour définir le plus petit mouvement du dé-rotateur, je suis parti sur une déviation maximale inférieure ou égale à 1 pixel dans l'angle d'un capteur d'une ASI2400 (plein format - pixels de 5,94 microns, ce qui donne 6 pixels de tolérance théorique dans l'angle selon la règle des 500), soit pratiquement à 22mm du centre.

On verra si c'est probant ou non, qui peut le plus peut le moins :pape:

Posté
Il y a 23 heures, Discret68 a dit :

Salut Romain

 

Belle réussite pour cette image.

J'aimerais, si tu le veux bien, parler un peu technique d'imagerie avec une monture altaz.

 

Jean-Pierre

mais pourquoi jeter ça comme ça, au milieu d'un topic photo ? o_O
ouvre ton sujet dans le coin des bricoleurs ! tu auras plus de réponses et on tombera pas sur ta question par pur hasard :)

  • J'aime 1

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