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Posté
Si tu prends une regle solide (un baton) pour reprendre les analogies d'Einstein et que tu mesures la distance entre deux galaxies lointaines a deux epoques donnees, la distance est superieure pour l'epoque la plus avancee. Elle s'eloignent bel et bien.

 

Oui, mais d'après ce que j'ai compris pas par un mouvement propre d'éloignement mais par la "dilatation" de l'espace entre elles...Donc pas comme suite à une explosion où tout s'éloigne d'un centre ce qui pourrait induire en erreur.

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Posté
tu mesures la distance entre deux galaxies lointaines a deux epoques donnees, la distance est superieure pour l'epoque la plus avancee. Elle s'eloignent bel et bien.

 

Oui, bien sûr, mais ce que je voulais souligner, c'est que ce n'était pas par un mouvement propre des galaxies (comme la construction active, "les galaxies s'éloignent les unes des autres" le suggère), mais par la dilatation de l'espace-temps.

 

En fait, l'Expansion éloigne les galaxies les unes des autres. :cool:

Invité akira
Posté
Oui, bien sûr, mais ce que je voulais souligner, c'est que ce n'était pas par un mouvement propre des galaxies (comme la construction active, "les galaxies s'éloignent les unes des autres" le suggère), mais par la dilatation de l'espace-temps.

 

En fait, l'Expansion éloigne les galaxies les unes des autres. :cool:

 

Oui oui je sais bein que tu as voulu dire cela. C'est vraiment pas facile a expliquer ... ca s'eloigne mais pas vraiment. :confused:

Posté

Merci, j'ai mieux compris la dilatation de l'espace temps.

 

J'ai une autre question :

Si on remonte dans le temps, très près du point t=10^-42 sec , l'univers était extrêmement petit, c'est ça ? Mais alors, est-ce que toute la matière était concentrée en un point, extrêmement dense ; ou alors est-ce que la théorie du big bang implique une apparition de la matière ?

Posté
Mais alors, est-ce que toute la matière était concentrée en un point, extrêmement dense ; ou alors est-ce que la théorie du big bang implique une apparition de la matière ?

 

Non, non, tout était là. Ce n'était pas sous forme de matière, mais une soupe de particules élémentaires (quarks, électrons, photons,...) méchamment dense et chaude, un truc hallucinant, puisque TOUT notre univers observable (où il y a pas mal de vide, il faut reconnaitre, et qui est plutôt froid, à part quelques coins douillets comme notre jolie planète bleue) est "sorti" de ce minuscule volume de soupe chaude. :b:

 

Par contre, d'où est sortie la soupe ? :?:

 

Une fluctuation quantique du vide...(ca sonne bien, mais ce n'est pas très clair)

Posté (modifié)
Si on remonte dans le temps, très près du point t=10^-42 sec , l'univers était extrêmement petit, c'est ça ?

Pas forcément. Les modèles d'univers ainsi que les observations de WMAP n'excluent pas que l'univers soit infini. S'il est infini aujourd'hui, il a toujours été inifini, donc en particulier à t=10^-42 seconde. C'est l'univers observable qui était tout riquiqui.

 

De plus, la matière apparaît au fur et à mesure, elle n'est pas présente dès le début. Au début, la température est tellement élevée qu'il se crée des paires particules-antiparticules virtuelles. C'est quelque chose de tout à fait normal, qui a lieu en permanence encore aujourd'hui. Ces particules sont dites virtuelles parce qu'elles s'annihilent aussitôt. Mais dans les premiers instants de l'univers, la température a baissé très vite et il y a eu des changements appelés "brisures de symétrie", un peu comme quand l'eau passe de liquide à solide (c'est une analogie), qui ont en quelque sorte modifié la nature de l'espace et de la matière (je ne détaille pas, ça prendrait 500 pages). Bref, au fur et à mesure que l'univers se refroidissait, certaines particules et antiparticules n'ont pas pu s'annihiler, en particulier parce que la symétrie matière/antimatière n'est pas tout à fait respectée dans certains cas qui pouvaient avoir lieu à l'époque (mais plus maintenant, je crois). Toujours est-il qu'il est donc resté un résidu de ces annihilations, qu'on appelé la matière. La température est ensuite devenue trop faible, aussi cette matière est restée pour l'éternité...

 

D'après ce que j'ai compris.

Modifié par 'Bruno
Posté (modifié)

on pourait dire qu'au début, dans la fluctuation quantique du vide (dixit jeff Hawke) était l'énergie...

Une force qui engendre de la matière...

les forces sont aussi des particules ' les bosons ... (vivement l'activation du LHC en fin d'année...)

donc des particules engendrent des particules'

Créer de la matière par une force '

Au cours de la division de la force électro-faible / forte, les bosons ( X et Y.. je parle pas de la génétique.. dixcit vandam) ont donnés naissance aux premières particules de matière et d'antimatière... Quarks et Antiquarks, leptons et Antileptons... l'annihilation des particules et des antiparticules ont donne des photons... la lumière fût ! (enfin elle était emprisonné a ce moment là encore..)

 

Au début était l'énergie... une soupe extrêment chaude ' c'est le déséquilibre , un infime manque qui a créer la bascule et la suprématie de la matière sur l'antimatière... l'homme a son image ' imparfait et donc viable !

Modifié par red-light
Posté
Ca va relancer le débat sur l'existence physique de l'énergie ca ;)

 

ou métaphysique si tu veux ...

met ta physique où ?:b:

de toute façon le langage n'est pas le réel mais pousse au réel... psychanalysement votre !

:rolleyes:

 

rien ne vaut une bonne décharge !

Posté
de toute façon le langage n'est pas le réel mais pousse au réel... psychanalysement votre !

 

Le langage n'est pas le réel, mais il EST réel, et structure notre inconscient. :cool:

Posté

le langage est surtout Symbolique plus que Réel... en tant que le réel n'a besoin d'être signifié par un signifiant, il est. d'où cette fameuse structuration de l'inconscient comme un langage, lieu où la double articulation linguistique se retrouve maliabilisé (néologisme) à travers le déplacement et la condensation dans le phénomène du rêve. :)

 

Mais dans une autre perspective , oui le langage est réel puisqu'on parle avec :)

  • 2 semaines plus tard...
Posté (modifié)

Excellente explication riche et limpide(en re-relisant quand même l'exposé , car le continuum espace temps ne fait pas parti de notre perception quotidienne terrestre). Merci , car c'est tjrs un plaisir de comprendre mieux ....ces choses fondamantales ....universelles :wub::wub:

J 'en suis a la pp 20 , je consacre 2h chq soir a lire ce beau topic depuis la pp 1 ; J'ai malheureusement perdu bcp de temps dans l' inlassable pollution presque inintelligible de Glevesque ! !! :mad: .

j' interviends donc sans avoir encore eu le tps de lire les dernieres pp :

Une analogie pour renforcer l'exposé : Le point O (= nous ,observateur) est le coeur ,le centre , le germe tout récent et jeune , d'un oignon . La couche suivante est celle ou se trouve la lune et tous les points de l'espace situés a la meme distance . On obtient donc une 1ere sphere ,1ere pelure d'oignon tres jeune , de rayon 350 000Km puisque la Lune etant située a env.350 000 km . Les photons de lumiere qui sont partis de cette sphere-pelure marque notre retine apres plus d'une seconde de voyage (350 000 km / 300 000km par sec = 1,1 sec ). Donc les photons qui nous arrivent dans la retine au temps present , proviennent d'une image de la lune , qui s'est constituée il y a 1sec environ a la surface lunaire, comme une transmission en léger différé.

Ainsi tous les points de cette sphere-pelure sont et distant de 350 000 km de nous et vieux d'une sec environ .

En prenant une pelure de l'oignon plus externe , par exemple celle contenant le soleil (donc située a 150 millions de km de nous), les photons de lumieres emis par cette sphere (ou par le soleil situé dessus)vont atteindre notre oeil apres un temps = 150 Mkm/300000km par sec = 8 minutes env. L'image de cette sphere "d'espace"(et du soleil située a sa surface) qui frappe notre retine est vieille de 8 min.

Ainsi on recoit a l'instant present , instantanement , en regardant le ciel , une succession de spheres(les pelures de + en + externes et vieilles)de photons de + en + grandes en rayons , et aussi d' images portées par ces spheres concentriques , de + en + anciennes . Ces spheres nous arrivent toutes en meme temps .

La derniere , la + externe , la + lointaine , est une pelure brune , dessechée tres vieille, (=la peau de l'oignon), qui represente les 1ers photons émis dans l'univers qui sont partis du fond diffus cosmologique(Cobe , Wmap, à 3 °K) il y a 13,7 Ma et qui frappe notre retine (seulement) maintenant , mais en meme temps que la pelure "Lune" , et en meme tps que la pelure "Soleil" . Cette vieille peau externe contient les 2 points F et G du schema de Bruno .

 

Il y a une imbrication inseparable entre espace(=distances des pelures par rapport a nous ) et temps (chaque sphere porte un temps differents) .

Les pelures-spheres sont contigues,continues , on a donc un continuum espace temps.

 

 

Bruno a écrit : "Pas forcément. Les modèles d'univers ainsi que les observations de WMAP n'excluent pas que l'univers soit infini. S'il est infini aujourd'hui, il a toujours été inifini, donc en particulier à t=10^-42 seconde. C'est l'univers observable qui était tout riquiqui".

Je ne comprends pas : Pour les points A , B , O ,etc qui sont en nombres infinis (si l' univers est infini) , on voit quand on remonte le tps que chq point était situé tout près du 10 ^¨43 s =10^¨33cm du BB . Mais pourquoi parle t on d'une distance infini au depart si elle fait 10^¨33cm ? :b:

Merci pour vos reponses

Modifié par gliese
  • 2 semaines plus tard...
Posté

Merci Thug Life ! :) En plus, en remontant ce sujet, ça m'a permis de découvrir le message de Gliese que j'avais loupé...

 

Il y a une imbrication inseparable entre espace(=distances des pelures par rapport a nous ) et temps (chaque sphere porte un temps differents) .

Les pelures-spheres sont contigues,continues , on a donc un continuum espace temps.

J'aime bien ton explication à base de pelures. Il s'agit effectivement de sphères, et l'ensemble (l'univers observable) forme l'intérieur de la plus grande sphère, donc une boule (au sens mathématique du terme). La boule est une boule d'espace-temps, pas une boule d'espace, mais chaque section temporelle de cette boule forme une sphère - la pelure. L'image permet donc de bien visualiser la forme de l'univers observable.

 

Bruno a écrit : "Pas forcément. Les modèles d'univers ainsi que les observations de WMAP n'excluent pas que l'univers soit infini. S'il est infini aujourd'hui, il a toujours été inifini, donc en particulier à t=10^-42 seconde. C'est l'univers observable qui était tout riquiqui".

Je ne comprends pas : Pour les points A , B , O ,etc qui sont en nombres infinis (si l' univers est infini) , on voit quand on remonte le tps que chq point était situé tout près du 10 ^¨43 s =10^¨33cm du BB . Mais pourquoi parle t on d'une distance infini au depart si elle fait 10^¨33cm ?

Quels que soient les points, leur distance sera toujours finie. Même dans un univers infini, il est impossible d'avoir des distances infinies. Un univers infini, ça veut dire qu'il existe toujours deux points éloignés d'une distance supérieure à n'importe quelle distance qu'on se fixe, aussi grande soit elle - mais finie ! Si l'univers est infini aujourd'hui, il l'était aussi il y a 10^-43 seconde. Et attention que 10^-33 cm est la longueur de Planck mais pas forcément la taille de l'univers au temps de Planck - taille qui peut être infinie.

Posté

Oh la la , c'est toujours noir de noir , malgré ta reponse :

Quels que soient les points' date=' leur distance sera toujours finie.= Bon là ca va

Même dans un univers infini, il est impossible d'avoir des distances infinies.2eme phrase : ca va moins bien , dans un univers infini de nombreux objets sont tellement eloignés qu'on parle de distances infinis , tel que par exemple 10 exp 100 Annees Lumiere peut etre assimilé a l'infini , un peu comme une courbe qui tend vers l'infini (assymptotes) , non ? C'est je crois ici juste une question de rigueur dans l'emploi des mots : si je parle de distance , il doit y avoir 2 points , et entre la distance , donc comme le segment de droite est borné avec mes 2 points , il ne peut etre infini . Est ce le sens que tu écris ?

Un univers infini, ça veut dire qu'il existe toujours deux points éloignés d'une distance supérieure à n'importe quelle distance qu'on se fixe, aussi grande soit elle - mais finie !

Si l'univers est infini aujourd'hui, il l'était aussi il y a 10^-43 seconde. Et bien c'est la que ca va pu du tout ...du tout . A priori il est logique de penser que comme l'espace s'agrandi toute les secondes de 72km pour chaque megaparsec (=cf constante de hubble) , si il est infini actuellement , en remontant dans le temps , on diminue l 'espace entre chaque objet , et cela reste un infini . Un peu comme si dans l'ensemble mathematique des nombres entiers Z (les positifs et les negatifs) , on supprime tous les nombres réels entre eux , il reste un nombre infini de nombres = (.......)... -3 , -2 , -1 , 0 , 1 , 2 ,3 , 4 , 5 , ....(...). MAIS ici c'est different comme analogie , parce que l' Univers de depart est tres concentré , tout riquiqui , avec des dimensions "atomiques" . Effectivement on peut dire qu'il y a une infinite de points dans ce petit volume , mais il a une dimension fini . Comme la cote bretonne qui fait 200km de long (en gros)= dimension fini de ce monde , mais si on mesure avec un decimetre , tous les contours rocheux , on arrive a une distance infini .

Et attention que 10^-33 cm est la longueur de Planck mais pas forcément la taille de l'univers au temps de Planck - taille qui peut être infinie.Oh la la c'est noir de noir

 

Ou est ce que ça (je) cloche ? :(

Posté
Oh la la , c'est toujours noir de noir , malgré ta reponse :

 

 

Ou est ce que ça (je) cloche ? :(

 

Ce qui cloche dans ton raisonnement, c'est ta notion de l'infini. L'infini, ce n'est pas une grande distance (même très très très grande). L'infini, c'est l'infini.

 

Comme le définit Bruno : Quelle que soit la distance entre deux points, il y a toujours un point plus loin. (pense aux nombres entiers. Il n'y a pas d'entier "infini". Il y a, pour chaque entier, des entiers qui lui sont supérieurs. L'ensemble est infini).

 

Donc si l'espace est infini, il l'était déjà aux temps proches du Big bang. On ne peut pas "diminuer" un infini...

 

L'univers observable est rikiki. Mais pas l'ensemble de l'univers, si celui ci est infini.

Posté

Je réponds en détail :

 

Même dans un univers infini, il est impossible d'avoir des distances infinies.

2eme phrase : ca va moins bien , dans un univers infini de nombreux objets sont tellement eloignés qu'on parle de distances infinis ,

Non, "infini" ne signifie pas "très très éloigné". Une distance n'est jamais infinie (par définition).

 

tel que par exemple 10 exp 100 Annees Lumiere peut etre assimilé a l'infini ,

Non.

 

un peu comme une courbe qui tend vers l'infini (assymptotes) , non ?

Justement, on dit que la fonction f : x --> x^2 tend vers l'infini, mais elle ne l'atteint jamais. Pareil pour les asymptotes : la fonction f : x --> 1/x tend vers 0 qui est une assymptote, mais aucun 1/x n'est égal à 0.

 

C'est je crois ici juste une question de rigueur dans l'emploi des mots :

Quand les scientifiques disent que l'univers est infini, ils utilisent le mot "infini" avec la rigueur qui sied à une notion mathématique précise. Pas pour dire que l'univers est drôlement grand.

 

si je parle de distance , il doit y avoir 2 points , et entre la distance , donc comme le segment de droite est borné avec mes 2 points , il ne peut etre infini . Est ce le sens que tu écris ?

Voilà : un segment et toujours borné, la distance entre les points est toujours finie. Mais si l'univers est infini, il n'y a pas de distance maximale possible : toutes les distances (finies) sont possibles, aussi grande qu'on veut. Comme l'a dit Jeff avec les nombres entiers.

 

Et bien c'est la que ca va pu du tout ...du tout . A priori il est logique de penser que comme l'espace s'agrandi toute les secondes de 72km pour chaque megaparsec (=cf constante de hubble) , si il est infini actuellement , en remontant dans le temps , on diminue l 'espace entre chaque objet , et cela reste un infini .

C'est ça.

 

MAIS ici c'est different comme analogie , parce que l' Univers de depart est tres concentré , tout riquiqui ,

Concentré, oui, mais riquiqui, non, pas forcément.

 

avec des dimensions "atomiques" .

En ce qui concerne l'univers observable, oui, mais en ce qui concerne l'univers entier, pas forcément.

 

Dans le modèle infini, n'importe quelle région de l'univers, aussi grande soit-elle, tend toujours vers 0 quand on remonte le temps vers le "big bang". Tend vers 0, mais ne l'atteint pas. Quel que soit l'instant t>0, l'univers reste infini. N'empêche qu'un portion quelconque d'univers actuel, aussi grande soit-elle, devient de plus en plus petite à mesure que t tend vers 0.

Posté
On ne peut pas "diminuer" un infini...

Bien sûr que si , on peut. Suffit de le "diviser" par un autre infini judicieusement choisi ;)

T'es fâché avec les limites, Jeff ?

Et donc, c' est pas parce que l' Univers actuel est infini, qu' il l' était nécéssairement à t=0 (si tant est que la première partie de la phrase aie un sens physique,ce dont je doute).

Invité akira
Posté

Je pense que si. Il me semble tres complexe d'imaginer des modeles d'univers qui deviennent infinis. Toutes les theories que j'ai entendue s'accordaient sur le fait que si l'univers est infini, il l'a toujours ete.

Posté

j'aime bien les théories à "renormalisation" ;) ;)

dans ces cas là, on sent bien le calcul ...adhoc...;)

Posté
Bien sûr que si , on peut. Suffit de le "diviser" par un autre infini judicieusement choisi ;)

 

Ah oui...

 

Donc, en reprenant le cours normal du temps, encore plus fort que l'hyper inflation de Linde, la multiplication par un infini de l'univers initial fini (et rikiki) : L'infininflation...:be:

 

L'expansion de l'univers a connu une phase d'infininflation...

 

Ca sonne bien...;)

Posté
Et donc, c' est pas parce que l' Univers actuel est infini, qu' il l' était nécéssairement à t=0

Si l'univers est infini aujourd'hui (avec les modèles d'univers qui le permettent, pas avec des modèles farfelus), alors il est infini pour tout temps t>0. Je me souviens que ça se voyait bien dans un diagramme d'espace-temps d'un article que tu nous avais conseillé (je ne sais plus lequel, mais je m'en souviens - je crois même que tu l'avais conseillé pour compléter ceux de cette discussion, qui n'illustraient pas le cas infini). En abscisse il y avait les distances et en ordonnée le temps, et les "lignes de temps" correspondant à une position donnée étaient représentées par des demi-droites partant de l'origine. Le diagramme n'était limité ni à gauche ni à droite : l'espace était infini, et ce à tous les temps >0. Mais toutes les "lignes de temps" convergeaient vers l'origine, indiquant que tous les points de l'univers se rapprochaient et tendaient vers le même point quand on tend vers l'instant 0.

Posté (modifié)

Ah , oui, exact.

Mais bon, mathématiquement c' est pas obligatoire.

Il suffit donc de postuler une physique bizarre "juste avant" que la physique connue ne commence à marcher (échelle de Planck quoi).

De toute façon ça n' a pas laissé de trace, vu que l' inflation a tout lissé.

 

En pratique, je suis d' accord qu' on s' en tape (ça ne change rien à l' Univers observable, ni à ce qui se trouve un poil au delà, et auquel on a indirectement accès par la structure du rayonnement cosmologique).

Modifié par ArthurDent
Posté (modifié)

Merci pour les precisions et reflexions de Jeff et Bruno .

Ce n'etait pas assez clair (= toutes les droites de temps sur le schema de Bruno convergent en coupant des cercles concentriques de + en + petits ) . J'ai melangé alors un univers infini , avec l'univers "spherique" fini qui semble etre representé sur ce schema( pres du BB l'Univers devient une petite hypershere atomique sur le schema) , alors qu'en fait il est hyperplan infini , donc toujours hyperplan infini pres du temps "0" (d'apres je crois l'entree en matiere ecrite avant le schema) . :rolleyes:

 

Rien ne cloche + dès lors SAUF la toute derniere remarque de Bruno qui met tout par terre :mad: = "Dans le modèle infini, n'importe quelle région de l'univers, aussi grande soit-elle, tend toujours vers 0 quand on remonte le temps vers le "big bang". Tend vers 0, mais ne l'atteint pas. Quel que soit l'instant t>0, l'univers reste infini. N'empêche qu'un portion quelconque d'univers actuel, aussi grande soit-elle, devient de plus en plus petite à mesure que t tend vers 0" . J'avais soulevé le lièvre en parlant de la cote bretonne quand on la mesure au km pres on trouve par exemple 211km , mais si on suit chaque contour de rocher , de cailloux , comme une fourmi on obtient 1 000 000km et un infini si on le fait a l'echelle des particules . Donc pour moi quand tu mets tout tend vers zero , alors qu'une somme d'infiniment petits nombres est un nombre fini et plutot un petit chiffre(la cote bretonne infinie mesure pourtant que 211km) .....?? !!! :cry::cry:

 

D'ou mes 2 remarques initiales : pres du BB la taille de l'univers est atomique (ou petite et "mesurable" et pas du tout infini ) . J'avais indiqué aussi la solution un infini petit conduit a un infini grand , en prenant l'exemple de l'ensemble des nombres entiers (infini) et on crée de l'espace entre chaque entier (= l'expansion de l'univers) en le remplissant avec les nombres a virgules reels . Mais le schema colle moins alors ! :?::mad:

Modifié par gliese
Posté
J'avais soulevé le lièvre en parlant de la cote bretonne quand on la mesure au km pres on trouve par exemple 211km , mais si on suit chaque contour de rocher , de cailloux , comme une fourmi on obtient 1 000 000km et un infini si on le fait a l'echelle des particules . Donc pour moi quand tu mets tout tend vers zero , alors une somme d'infiniment petits nombres est un nombre fini et plutot petit (la cote bretonne infinie ne mesure pourtant que 211km) .....?? !!! :cry: :cry:

Attention, la longueur de la côte Bretonne est un objet fractal, il me semble qu'il y a une mathématique spécifique pour ce type d'objets.

 

Ici, dans ce cas simple des morceaux d'univers devenant de plus en plus petits (sans devenir nuls...On s'arrête à la taille de Planck. Après, c'est le big mystère.), si le nombre de morceaux est infini, le tout va rester infini sans souci ;)

Posté (modifié)
Rien ne cloche + dès lors SAUF la toute derniere remarque de Bruno qui met tout par terre = "Dans le modèle infini, n'importe quelle région de l'univers, aussi grande soit-elle, tend toujours vers 0 quand on remonte le temps vers le "big bang". Tend vers 0, mais ne l'atteint pas. Quel que soit l'instant t>0, l'univers reste infini. N'empêche qu'un portion quelconque d'univers actuel, aussi grande soit-elle, devient de plus en plus petite à mesure que t tend vers 0" . J'avais soulevé le lièvre en parlant de la cote bretonne quand on la mesure au km pres on trouve par exemple 211km , mais si on suit chaque contour de rocher , de cailloux , comme une fourmi on obtient 1 000 000km et un infini si on le fait a l'echelle des particules . Donc pour moi quand tu mets tout tend vers zero , alors une somme d'infiniment petits nombres est un nombre fini et plutot petit (la cote bretonne infinie ne mesure pourtant que 211km) .....?? !!!

Oublie l'analogie avec la côte bretonne, ça n'a strictement rien à voir.

 

Imaginons que les distances soient proportionnelles à l'âge de l'univers. Par exemple, aujourd'hui (âge de l'univers = 15 milliards d'années pour simplifier) nous sommes à 2,5 millions d'al (années-lumières) de M31, donc dans 15 milliards d'années, l'âge de l'univers ayant doublé nous serons à 5 millions d'al de M31 (en négligeant les mouvements propres des galaxies). Et à 7,5 millions d'al dans 30 millions d'années, et à 10 millions d'al dans 45 millions d'années, et ainsi de suite.

 

1) L'univers est infini, donc par définition, quelle que soit la distance que j'aurais choisie, aussi grande soit-elle, il existera toujours un point de l'espace à cette distance. Par exemple il existe un point de l'univers situé à 1000 Gal (1000 milliards d'années-lumières).

 

2) N'empêche, si on remonte le temps, cette distance tend vers 0. En effet, elle est proportionnelle à l'âge de l'univers, donc lorsque l'âge de l'univers était 10^40 fois plus petit, cette distance était 10^40 fois plus petite, et quand l'âge de l'univers était 10^10000 fois plus petit, elle était 10^10000 fois plus petite, et ainsi de suite : quant t tend vers 0, la distance tend vers 0. Ceci est valable quelle que soit la distance choisie au départ, aussi grande soit elle. (En réalité on ne peut pas faire tendre t vers 0 car on est limité à 10^-42 seconde, là je simplifiais.)

 

3) Maintenant, même quand l'univers n'est âgé que de 1 seconde il est infini. Ça veut dire qu'il existe deux points distants de, par exemple 10^100 al. Bien sûr, 15 milliards d'années plus tard (aujourd'hui), c'est-à-dire 5x10^17 secondes plus tard, ces deux points sont distants de 10^100 x 5x10^17 = 5x10^117 al. Et au temps t=10^-40 seconde, il existe deux points distants de 10^1.000.000 al (dix puissance un million), qui sont aujourd'hui situés à 5x10^1.000.057 al.

 

D'ou mes 2 remarques initiales : pres du BB la taille de l'univers est atomique (ou petite et "mesurable" et pas du tout infini ).

Non, dans les modèles d'univers infini, elle est infinie pour tout t>0.

Modifié par 'Bruno
Posté (modifié)

2) N'empêche' date=' si on remonte le temps, cette distance tend vers 0. En effet, elle est proportionnelle à l'âge de l'univers, donc lorsque l'âge de l'univers était 10^40 fois plus petit, cette distance était 10^40 fois plus petite, et quand l'âge de l'univers était 10^10000 fois plus petit, elle était 10^10000 fois plus petite, et ainsi de suite : quant t tend vers 0, la distance tend vers 0. Ceci est valable quelle que soit la distance choisie au départ, [i']aussi grande soit elle[/i]. (En réalité on ne peut pas faire tendre t vers 0 car on est limité à 10^-42 seconde, là je simplifiais.)

 

3) Maintenant, même quand l'univers n'est âgé que de 1 seconde il est infini. Ça veut dire qu'il existe deux points distants de, par exemple 10^100 al. Bien sûr, 15 milliards d'années plus tard (aujourd'hui), c'est-à-dire 5x10^17 secondes plus tard, ces deux points sont distants de 10^100 x 5x10^17 = 5x10^117 al. Et au temps t=10^-40 seconde, il existe deux points distants de 10^1.000.000 al (dix puissance un million), qui sont aujourd'hui situés à 5x10^1.000.057 al.

 

TRES TRES CLAIR : 10/5 :wub:

:cheer::cheer::cheer::leb::cheer::cheer::cheer:

Modifié par gliese
  • 2 années plus tard...
Posté

Salut Bruno, j'ai lu ton post sur la théorie du Big Bang, je n'avais pas compri ça comme ça. Bon je n'ai pas tout compri, il me faudra plusieurs lectures pour y parvenir. Mais en tout cas merci pour ce partage, tu as du y mettre le temps.

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