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CURIOSITY - Mars Science Laboratory


Benoît

Messages recommandés

Une petite question les amis.

 

Pourquoi avec le matériel de photographie de pointe qu'il y a maintenant sur les rovers et notamment sur curiosity, n'avons-nous pas de la nasa des magnifiques panomaras du ciel étoilée vu de mars???

 

Niveau pollution lumineuse on peut pas être mieux servi ! :?:

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Une petite question les amis.

 

Pourquoi avec le matériel de photographie de pointe qu'il y a maintenant sur les rovers et notamment sur curiosity, n'avons-nous pas de la nasa des magnifiques panomaras du ciel étoilée vu de mars???

 

Niveau pollution lumineuse on peut pas être mieux servi ! :?:

 

La mission est déjà assez cher ; s'il faut en plus installer un instrument pour photographier le ciel en grand champ (avec mise en station etc...).:rolleyes:

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Une petite question les amis.

 

Pourquoi avec le matériel de photographie de pointe qu'il y a maintenant sur les rovers et notamment sur curiosity, n'avons-nous pas de la nasa des magnifiques panomaras du ciel étoilée vu de mars???

 

Niveau pollution lumineuse on peut pas être mieux servi ! :?:

Bonjour, heu :rolleyes: le but c'est d'étudier Mars, alors observer le ciel à partir de Mars ne représente pas beaucoup d'intérêt scientifique, pour ça on as des télescopes de 8/10m sur terre et un 2,4m dans l'espace, sans parler des télescopes infrarouge et radio, après ils peuvent toujours le faire, mais ça serras plus pour de la communication envers le public ou pour la recherche de nouvelle finance, qu'autre chose.

 

Le seul intérêt d'étudier le ciel de Mars c'est soit étudier

Phobos et Diemos, soit l'étude de la haute atmosphère Martienne, mais pour ça les sondes autour de Mars me semblent mieux armées pour le faire, pour l'étude de l'atmosphère au sol la sonde le fait déjà avec sa station météo même si une partie des instruments météo est HS apparemment du à des projections de cailloux pendant l’atterrissage (à confirmer toutefois).

Yves.

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Pour ceux qui n'aurait pas remarqués, l'image du post 1416 nous prouve donc que curiosity a effectué (plus qu'une manoeuvre) son premier véritable déplacement. :)

 

Je ne me sens pas trop l'envie de traduire l'interview receuillie sur le Blog de Stu (UMSF) mais, ceux qui comprennent l'anglais ou qui savent utiliser judicieusement un traducteur automatik y trouveront leur compte ;) :

 

http://galegazette.wordpress.com/2012/08/22/whats-it-like-to-drive-on-mars/

Modifié par quetzalcoatl
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Dommage que l'une des sondes REMS soit HS. Sans quoi c'etait un sans-faute.

Toujours est t-il que les graphes de pression et de températures sont vraiment intéressante (Lien de Quetz'). Vous avez remarqué ? On est toujours à une pression supérieur (même si très légèrement) au point triple de l'eau.

678558main_pia16080-43_516-387.jpg

http://www.nasa.gov/mission_pages/msl/multimedia/pia16080.html

 

Je pense que les courbes de pression montrent un phénomène de marée atmosphérique. C'est un phénomène que l'on peut constater sur terre par temps anticyclonique, avec un baromètre assez précis; la variation sur terre est de l'ordre de 1hPa.

 

Pour ce qui est de la station météo, il y a 2 sondes qui permettent de détecter le vent. Le fait que l'une d'elles soit en panne rend impossible de mesurer la direction du vent. L'intensité mesurée sera aussi plus ou moins faussée selon l'orientation du vent.

 

Concernant les images du ciel, je crois que les robots Spirit et Opportunity avaient pu faire quelques photos du ciel nocturne, il faudrait retrouver ça!

Contrairement à ses prédécesseurs, Curiosity dispose d'énergie pendant la nuit, ce qui devrait faciliter les choses. Mais je ne pense pas que ce soit la priorité des ingénieurs...

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Je pense que les courbes de pression montrent un phénomène de marée atmosphérique. C'est un phénomène que l'on peut constater sur terre par temps anticyclonique, avec un baromètre assez précis; la variation sur terre est de l'ordre de 1hPa.

 

Merci!

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Vous avez remarqué ? On est toujours à une pression supérieur (même si très légèrement) au point triple de l'eau.

678558main_pia16080-43_516-387.jpg

 

Ce point d'équilibre de l'atmosphère martienne n'est d'ailleurs peut-être pas le fruit du hasard.

Une hypothèse avance que l'actuelle pression atmosphérique serait au point d'équilibre entre un flux de dégazage de CO2 de la planète et le processus d'échappement dans l'espace de son atmosphère...

Bientôt MAVEN pourrait apporter des réponses à ces questions...

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...

Les géologues désirent ardemment que Curiosity effectue un forage dans cette couche sédimentaire pour tenter de répondre à de nombreuses questions.

...

 

De quelle manière ? (De mémoire n'y avait il pas un instrument spécialisé prévu, sur quelques mètres de profondeur, puis abandonné pour des raisons de cout ?)

Modifié par yzack
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De quelle manière ? (De mémoire n'y avait il pas un instrument spécialisé prévu, sur quelques mètres de profondeur, puis abandonné pour des raisons de cout ?)

 

Le terme était peut-être inaproprié. Mais Curiosity possède un outil pour perçer les roches jusqu'à 5 cm de profondeur. En réeditant cette opération sur une pente stratifiée, on peut obtenir des données étalées sur une longue période qui nous renseignerait sur une évolution des conditions environnementales.

 

Merci Benoît, cette fois on s'est compris.

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il est vraiment super ce topic, merci à tout ceux qui y participe et rendent le suivi de cette formidable aventure extrêmement complet !

 

;)

 

Sur les retours scientifiques de la ChemCam, on peut en attendre dès demain dans mesure ou elle a été utilisé en trois points de Goulburn, une des zones rocheuse exumée par le souffle du skycrane :

 

http://mars.jpl.nasa.gov/msl/multimedia/images/?ImageID=4542

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Bonsoir à tous ,

Merci à tous pour les infos :)

A propos de rock N 165 ou Coronation et Adirondack avec Spirit il s'agit de roches

basaltiques d'origines volcaniques j'ai retrouvé l'article qui parle de l'analyse de la roche dans le

cratère Gusev :)

http://orbitmars.futura-sciences.com/mars_actu/print.php?id_news=235

En plus de cette analyse il avait découvert dans les environs de l'olivine

de quoi faire retomber l'enthousiasme d'un cran .....concernant une présence passée de l'eau à cet endroit :confused:

Au vu du panorama offert par Curiosity on analysera autre chose que des roches basaltiques d'origine volcaniques ;)

Modifié par charles43
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Pour tout savoir (ou presque) sur Chemcam :

(Site de Libération)

 

«Les laboratoires français ont commencé dès 2002»

 

Interview - Alain Gaboriaud, chef de projet au Mars Science

Laboratory, revient sur l’importance de la coopération internationale

Par GREGORY SCHWARTZ

 

Alain Gaboriaud, chef de projet des contributions françaises à Mars Science Laboratory, commente depuis Pasadena, en Californie, le rôle et le développement des instruments sortis des laboratoires français.

 

Comment fonctionnent les appareils ChemCam («Chemistry and Camera») et SAM («Sample Analysis at Mars») ?

ChemCam a deux parties : la partie laser, qui permet de pulvériser la roche, et les spectromètres qui font l’analyse de la lumière. Entre le bleu, l’ultraviolet et jusqu’au proche infrarouge, chaque raie de couleur va correspondre à un élément de la matière. Suivant la longueur d’onde, on va trouver du carbone, du fer, de l’aluminium, du potassium… En France, on a fait le laser avec toute son électronique, installé dans la boîte qui se trouve en haut du mât.

SAM, c’est un gros laboratoire d’analyse d’échantillons, qui fait 40 kg, soit la moitié de la masse totale des instruments sur Curiosity. Il permet de manipuler les échantillons que le bras du rover [robot mobile, ndlr] ramènera en commençant par les cuire. On va obtenir des gaz acheminés vers trois instruments scientifiques, dont un que nous avons fabriqué : le chromatographe en phase gazeuse. Celui-ci sépare les molécules gazeuses et les trie afin de trouver celles qui sont à base de carbone, d’oxygène, d’azote, d’hydrogène… des molécules qui pourraient être à la base de la vie organique.

 

ChemCam semble donc permettre en quelque sorte d’économiser les mouvements du rover ?

Effectivement, ChemCam peut déjà déterminer à distance un certain nombre de caractéristiques minéralogiques des échantillons pouvant intéresser le laboratoire d’analyses. Si c’est le cas, le rover se déplacera au contact de ces rochers puis le bras fera un prélèvement. Donc ChemCam pourra gagner du temps afin de déterminer les meilleurs échantillons à faire analyser par SAM et économiser les déplacements du rover. On peut dire qu’on fait de l’analyse minéralogique avec Chemcam, et de l’analyse organique des molécules plus complexes avec SAM.

 

Comment s’est déroulée la coopération entre le Cnes et la Nasa ?

Le Cnes [le Centre national d’études spatiales, ndlr] et les laboratoires français avaient déjà commencé quelques travaux dès 2002, puisque cela fait une dizaine d’années qu’on travaille sur ce sujet-là. En juillet 2004, les Américains ont lancé un appel d’offres international pour les instruments scientifiques. Les Français ont fourni cinq propositions, dont trois sur lesquelles le Cnes avait assuré son soutien et son financement. On a donc fait une lettre à la Nasa en ce sens en juillet 2004, pour dire qu’on soutenait ChemCam, SAM, et un autre instrument qui était un microscope à infrarouges. En décembre 2004, la réponse à l’appel d’offres sélectionnait deux des trois instruments. Le projet a démarré à ce moment-là, en janvier 2005.

 

Quelle sera la participation française dans l’analyse des données envoyées par Curiosity ?

La Nasa nous a proposé en 2007 de participer aux opérations de pilotage des instruments d’analyse des données. On a dit oui tout de suite et mis en place à Toulouse, au Cnes, un centre d’opérations pour ChemCam et SAM. Là, des opérateurs prépareront des consignes, des commandes pour les instruments et recevront les données pour les mettre à disposition des scientifiques.

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Bonjour, heu :rolleyes: le but c'est d'étudier Mars, alors observer le ciel à partir de Mars ne représente pas beaucoup d'intérêt scientifique, pour ça on as des télescopes de 8/10m sur terre et un 2,4m dans l'espace, sans parler des télescopes infrarouge et radio, après ils peuvent toujours le faire, mais ça serras plus pour de la communication envers le public ou pour la recherche de nouvelle finance, qu'autre chose.

 

Le seul intérêt d'étudier le ciel de Mars c'est soit étudier

Phobos et Diemos, soit l'étude de la haute atmosphère Martienne, mais pour ça les sondes autour de Mars me semblent mieux armées pour le faire, pour l'étude de l'atmosphère au sol la sonde le fait déjà avec sa station météo même si une partie des instruments météo est HS apparemment du à des projections de cailloux pendant l’atterrissage (à confirmer toutefois).

Yves.

 

Merci pour les réponses!

 

Je ne parlais pas vraiment d'étude du ciel de Mars mais juste pour le plaisir une rapide photo un peu surexposée (si c possible..).

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