Aller au contenu

Messages recommandés

Posté (modifié)

 

Sur le lien en français il y écrit :

 

Les conditions favorables pourraient avoir perduré de quelques centaines à quelques dizaines de milliers d'années, mettant en évidence l'intérêt du contexte fluvio-sédimentaire observé par Curiosity"

De quelle observations on tire ces conclusions, la longévité de la rivière de Yellowknife Bay n'était-elle pas débattue ?

 

 

Salut Alfred, ;)

 

 

Tu remarqueras les indications temporelles pour ces conditions restent très vagues.

A priori, je dirai que ces données sont une approximation en fonction de l'épaisseur estimée des strates sédimentaires dans Yellowknife Bay (?)... En réalité, on a de bonnes raisons de penser que ce lac temporaire n'est le résultat que d'une seule d'une succession d'inondations qui auraient rempli l'intérieur de Gale de façon plus ou moins importante...

Modifié par quetzalcoatl
Posté (modifié)
Sur Mars, Curiosity découvre un ancien lac

 

Dans six publications scientifiques, les chercheurs travaillant sur la mission MSL, celle de Curiosity, affinent le portrait de la planète Mars.

 

Un article de National Geographic de la semaine dernière, donne un bon résumé. S'il répète des informations déjà citées dans ce fil, il est intéressant de voir qu'elles restent valables.

http://news.nationalgeographic.com/news/2013/12/131209-mars-rover-curiosity-life-on-mars-space/

extrait:

Dans les conclusions du rapport de Grotzinger et ses collègues, on indique qu'il est "parfaitement plausible" que les conditions d'habitabilité trouvées dans les formations rocheuses de Yellowknife s'étendent des centaines de mètres en profondeur, ou s'empilait beaucoup plus haut avant que l'érosion éolienne n'expose la surface actuelle.

 

Si la couche déjà étudiée était une page volante déchirée d'un agenda, c'est l'empilement de couches du Mt Sharp qui pourra fournir le calendrier complet.

Pour apprécier le rapport de grandeurs, il n'y a qu'à comparer la profondeur des trous percés à la foreuse et la hauteur de la montagne en face. Ça promet...

 

PS L'avez-vous remarqué ? Comme pour le choix de méthode d’atterrissage, les critiques entendues au sujet du site choisi sont devenues inaudibles.

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté (modifié)

Bonsoir à tous ,

Je vous suis toujours mais les nouvelles devenaient rares en ce qui concerne

Curiosity :)

Néanmoins je pense que la mission a déjà tiré un maximum d'infos avant d'affronter la terrible ....montagne (mont Sharp) car là il faudra pouvoir y monter

sans rester coincé dans le sable qui se trouve au pied .

La mission en soi est déjà réussie puisque l'on sait déjà que cet endroit était habitable et qu'un lac s'y trouvait , il n'est pas certain que la couche d'argile

qui se trouve sur le mont Sharp nous en apprendra d'avantage en ce qui

concerne d'éventuels molécules organiques.

 

 

 

 

Mon analyse peut paraitre un peu pessimiste en ce qui concerne la surface

de Mars

Des expériences comme PROCESS (avant Curiosity) sur l' ISS ( résultats) donne une idée des difficultés de trouver

des molécules organiques sur Mars ( voir le paragraphe Mars );)

http://www.insu.cnrs.fr/univers/observer-modeliser/l-astrochimie-etudiee-dans-son-laboratoire-naturel-l-espace

Modifié par charles43
Posté
PS L'avez-vous remarqué ? Comme pour le choix de méthode d’atterrissage, les critiques entendues au sujet du site choisi sont devenues inaudibles.

C'est du pragmatisme : on ne va pas cracher dans la soupe alors que le rover est arrivé à bon port dans un site intéressant ! Ça n'empêche pas que certains pensent toujours que Mawrth Vallis aurait été un meilleur choix.

Posté
Ça m'horripile toujours un tantinet ce ton ironique dans la presse quant au coût de Curiosity.

 

2,5 milliards, certes, mais c'est le coup global de la mission (R&D inclus), dont la conception a débuté il y a 10 ans.

 

À relativiser, donc.

+1

Posté (modifié)
...je pense que la mission a déjà tiré un maximum d'infos avant d'affronter la terrible ....montagne (mont Sharp) car là il faudra pouvoir y monter...

Le recueil de données à Yellowknife aura servi d'assurance vie en cas de pépin

...sans rester coincé dans le sable qui se trouve au pied...

Suite à la mésaventure de Napoléon qui s'est embourbé au printemps en Russie, je verrais bien le passage critique effectué en hiver car on n'est plus dépendant de l'énergie du soleil (non au nucléaire, mais vive le plutonium !)

...il n'est pas certain que la couche d'argile qui se trouve sur le mont Sharp nous en apprendra d'avantage en ce qui concerne d'éventuels molécules organiques.
On pourrait imaginer que les plus belles découvertes sont à faire tout en bas, dans le lit de l'ancien lac. Plus haut, ça servirait pour la datation. Modifié par Paul_Wi11iams
Posté

Bonsoir

La mission en soi est déjà réussie puisque l'on sait déjà que cet endroit était habitable et qu'un lac s'y trouvait...

 

Je souhaiterai quelques explications ou démonstrations ici sur le terme "habitable " rien que par la présence sur Mars d'un hypothétique lac.

Un petit développement s'il vous plait serait éclairant :)

Posté
Bonsoir

 

 

Je souhaiterai quelques explications ou démonstrations ici sur le terme "habitable " rien que par la présence sur Mars d'un hypothétique lac.

Un petit développement s'il vous plait serait éclairant :)

 

Je suppose que "habitable" doit se comprendre comme étant capable de supporter une forme de vie telle qu'on la connaît sur Terre.

 

Lumière/énergie suffisante, présence d'eau liquide, atmosphère assez dense et températures entre 0 et 20°... 'Habitable', quoi! ;)

Posté (modifié)

Bonjour,

Ce qui pose problème c'est que l'on ne sais pas si l'atmosphère était assez

dense , s'il y a eu une couche d'ozone protectrice contre les UV

Si le champs magnétique à cette époque était suffisamment protecteur contre les rayons cosmiques :confused:

Si la vie est apparue en profondeur dans un manteau océanique comme on le suppose pour Europe et peut être la Terre alors l'atmosphère et le rayonement ne sont pas un inconvénient , sur la surface même il en va tout autrement ;)

Modifié par charles43
Posté
Je suppose que "habitable" doit…

Bonjour,

Ce qui pose problème c'est que…

Merci pour la complémentarité des réponses.

Le rêve reste donc entier de trouver des traces de vie sur Mars ou en effet sur Europe peut-être de la vie. :)

Posté

Curiosity livre des clés du passé de Mars, nous explique Francis Rocard

 

Depuis le mois d’août 2012, le rover Curiosity, de la mission MSL, a réalisé moult prélèvements, forages et analyses cristallographiques. La moisson de données est fructueuse, et celles-ci sont loin d'avoir toutes été analysées. On peut cependant déjà tirer les premières conclusions, alors que le rover se dirige vers les argiles du mont Sharp. Francis Rocard, responsable des programmes d’exploration du Système solaire au Cnes, détaille pour nous les découvertes de Curiosity.

 

Le 13/12/2013 à 16:35 - Par Francis Rocard, Astrophysicien

 

Article complet :

http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/planete-mars-curiosity-livre-cles-passe-mars-nous-explique-francis-rocard-50914/

Posté (modifié)

Salut

 

J'ai fais une petite synthèse sur les découvertes récentes de Curiosité et j'aimerais bien avoir vos avis et commentaires là-dessus. N'hésitez pas à intervenir si vous trouvé quelque chose qui sonne faux, ou si vous voulez apporter des précisions.

________________________________________________

 

Le lundi le 9 décembre 2013 au Sol 479 de la mission de Curiosity, la revue américaine Science publies enfin les premiers résultats d’analyses des échantillons de résidu de poudre de roche récoltée lors du forage exécuté à « Cumberland » au Sol 279. Quatre échantillons ont été recueillis sur les deux sites de forage, il s’agit des Sols 196, 199, 224 et 227 pour « John Klein », et des Sols 282, 286, 290 et 368 pour « Cumberland ». Le dernier échantillon de « Cumberland » présenté au mini laboratoire SAM, dont la séquence d’analyse a débuté beaucoup plus tard à la hauteur du deuxième kilomètre. A été conservés durant plusieurs mois dans les chambres de stockage du système de préparation des échantillons de Chimra, pour y être tamisé à plusieurs reprises durant la mission afin d’obtenir une poudre plus fine, et qui a été suivi à chaque fois d’une série d’analyse effectuées par le spectromètre APXS du rover. Le gaz analysé par le spectromètre quadripolaire de SAM (QMS) après chauffage et pyrolyse sur différents pilier de température contenait de la vapeur d’eau, de l’oxygène moléculaire (O2), de l’hydrogène moléculaire (H2), d’acide chlorhydrique (HCl), du dioxyde de carbone (CO2), du dioxyde de soufre (SO2), d’acide sulfurique (H2S), d’oxyde nitrique (NO) et un oxyde de chlore de la famille des perchlorates (ClxOx). Le chromatographe en phase gazeuse (GCMS) de SAM a détecté la présence de chlorométhane (CH3Cl), de dichlorométhane (CH2Cl2) et du tétrachlorure de carbone (CCl4) à des concentrations plus fortes que ceux rencontré à « John Klein ». De la vapeur d’eau, de basalte (pyroxène, olivine, feldspath et plagioclase), de magnetite, de sulfate (bassanite) et des phyllosilicates (smectite) fut également détecté par le spectromètre à diffraction X de CheMin.

 

Les différents traitements qu’ont subis les échantillons de poudre de roche de « Cumberland », ont permis pour la première fois de dater les ingrédients minéraux d’une roche martienne, en mesurant avec le spectromètre QMS de SAM la désintégration spontanée de l’isotope du potassium40 qui se transforme lentement par radioactivité béta en Argon40, avec une durée de demi-vie de 1,25 milliards d’années. La présence de potassium dans l’échantillon a été détectée par le spectromètre APXS du rover lors des premières analyses pour identifier la composition chimique élémentaire des roches. L’Argon est un bon indicateur, car il s’agit d’un gaz noble inerte très volatile qui s’échappe très facilement quand la roche fond, et qui s’accumule piégé dans la roche quand celle-ci durcie. La poudre de roche de « Cumberland » est âgée entre 3,86 et 4,56 (~4,21) milliards d’années, soit le même âge que le système solaire, contre 3,6 à 4,1 (~3,7) milliards d’années pour le cratère « Gale ». Il s’agit de l’époque sortie tout droit de la période géologique du Noachien transitant vers le début du Hespérien (époque plus acide des sulfates), ou couvrant les époques comprises entre la fin du Theiikien et le début du Siderikien (voir le tableau des ères géologique Martienne dans l’introduction).

 

Les mesures radiologiques effectuées par l’instrument RAD sur le rayonnement solaire et cosmique galactique depuis 16 mois, combinées aux mesures du spectromètre quadripolaire (QMC) de SAM, après avoir chauffé l’échantillon de « Cumberland » à 890 oC pendant 25 minutes pour extraire et analyser la concentration de trois isotopes de gaz noble (21Ne, 3He et 36Ar), produit à faible profondeur entre deux et trois mètres lors de collisions de particules de très haute énergie du rayonnement cosmique et les nucléons des atomes des roches contenue dans la couche argileuse de « YellowKnite Bay ». Indiquent que cette couche sédimentaire, qui était jadis enfouis sous plusieurs mètres de profondeur sous la couche plus résistante et plus épaisse dénommé « Gillespie lake », a été exposé à la surface que récemment entre 48 et 108 millions d’années. L’altération physique des couches sédimentaires à l’intérieur du cratère « Gale » a été essentiellement provoqué par des mécanismes d’abrasion résultant de l’action éolienne drainant des grains de poussière et du sable fin capable de mettre à jours des sédiments très anciens et longtemps préservé. Comme semble le démontrer la présence de nodule plus résistant située à la surface des argiles avec leur lame de dépôt latérale, qui indique la direction des vents dominants à l’époque de leur formation.

 

L’absence d’altération causée par le phénomène de lixiviation, ou lessivage et transport des minéraux et des sels sur de grande distance à travers « Peace Vallis » jusqu’au pied du mont « Sharp ». En plus de la présence de la forte abondance de magnétite et de smectite, formé par l’altération aqueuse des basaltes et de l’olivine, de l’absence de sulfates de fer et de la présence de sulfate de calcium (gypse) qui résulte d’une altération aqueuse peu acide sur le site. Indique que la formation des argiles s’est effectuée localement par diagenèse à partir de l’altération hydrique des dépôts sédimentaire, provenant de lave basaltique alcaline constituée de matériau mafique riche en Mg, Fe et Ca. Il s’agit d’une époque géologique plus ancienne, contrairement aux sédiments de grès faiblement hydraté (anydrite) riches en sulfate de fer, et à la poussière martienne (régolithe) riche en hématite rencontré par le rover Opportunity dans les plaines sombres et basaltique de « Meridiani Planum » qui est d’une époque plus récente (Hespérien/Theiikien).

 

Les résultats obtenus par le premier forage effectués à « YellowKnite Bay », qui a été creusé dans la couche géologique la plus base dénommé « Sheepbed mudstone » constitué surtout de fragment de grès arrondie et de mudstone, un sédiment fluviaux-lacustre à grain très fin composé d’argile et de boue, avec la présence de veines de dépôts de sulfate de calcium (CaSO4) provenant de la précipitation en phase liquide d’une solution riche en sel. Avait déjà permis de trouver des indices sur la présence passé de l’écoulement de rivière à travers le cratère « Gale ». Avec les nouveaux résultats obtenus à « Cumberland », nous avons pour la première fois des preuves directes de l’altération chimique dans un environnement en milieu aqueux qui démontre que les ruisseaux et les rivières, qui s’écoulaient à travers les remparts du cratère « Gale » à différents époques, ont alimenté un lac d’eau douce froid de faible salinité qui se trouvait à la basse du mont « Sharp » à la hauteur du site d’atterrissage de Curiosity, et qui faisait environ 48 km de longueur sur 5 km de large. Le lac a été baptisé « Gillespie lake » et son origine remonterait peu de temps après la formation du cratère « Gale » il y a environ 3,7 milliards d’années, soit au tout début de l’époque Siderikien (l’ère des oxydes ferriques) ou vers la fin du Noachien. À cette époque, Mars avait déjà perdu une grande partie de son atmosphère, et l’ère des phillosilicates à l’époque ou la planète était beaucoup plus chaude et humide était déjà terminée depuis environ 400 millions d’années. Cette découverte de Curiosity est très importante, car elle démontre que certaines argiles ont pu se former à des époques plus récentes que celle qui était généralement admises, soit au tout début du Nonachien ou au Phyllosien, comme étant l’unique période géologique pour la formation des phillosilicates en milieu neutre.

 

L’histoire du lac commence peut de temps après la formation du cratère « Gale ». L’ère plus acide des sulfates du Theiikien (ou la fin du Noachien) avec ses grandes éruption de gaz volcanique et d’acide sulfurique viens de ce terminer. Cette époque correspond à celle explorer par le rover Opportunity à « Meridiani Planum », avec ses grandes étendus sombres composée en grande partie de pavées d’affleurements surmontés de dunes composée de basaltes, de grès de sulfate de fer, d’olivine et de concrétion minérale d’hématite formé en milieu aqueux acide peu profond emprisonnés dans une matrice de sédiment d’aspect boueux. La violence de l’onde de choc, créé lors de la collision de l’astéroïde qui a formé le cratère « Gale », a fait remonter en surface l’eau des nappes phréatiques souterraine avec activité hydrothermale, et fait fondre le pergélisol en profondeur des régions environnantes. Comme la région de « Aeolis Mensas » situé au nord-est du cratère, caractérisé par ses plateaux au sommet plats et aux versants très abrupts entourés de zones d’effondrement et de vallées très profonde. L’eau c’est ensuite frayer un chemin à travers les remparts du cratère « Gale » en se chargeant de minéraux d’origine basaltique, puis s’est écouler à travers les vallées jusqu'au fleuve « Peace Vallis » pour finalement terminé sa course en formant un lac d’eau douce au pied du mont « Sharp ». Ce phénomène semble s’être reproduit à deux autres reprises entre 3,81 et 3,65 milliards d’années avec l’éruption des volcans se trouvant au alentours, comme « Appollinaris Mons » situé vers l’est et « Elysium Mons » situé plus au nord.

 

Les premières inondations auraient apporté une partie des sédiments d’impact qui se sont déposé au fond du jeune lac, puis qui ont été par la suite altéré en milieux aqueux pour former la couche de dépôt « Sheepbed mudstone », composé de grès et d’argiles aux grains très fin et de concretion sphérique (bumps) et d’autre de forme vacuolaire (Point Lake). Les veinnes blanches de sulfate de calcium observé par Curiosité, caractérisent l’infiltration de minéraux sulfatés en solution à travers les fissures de la roche, lorsque quelque temps après la collision des eaux souterraines profonde et surchauffée se sont mis à remonté vers la surface par des mécanismes hydrothermaux. À cette époque, le lac devait-être entouré d’un paysage montagneux recouvert de sommets enneigés avec à sa surface plusieur gézers d’eau chaude jaillissant de plusieurs endrois à la fois. Les innondations suivantes ont apporté d’autre sédiment qui ont recouvert ceux de la couche de « Sheepbed mudstone » pour former celle plus épaisse aux grains plus grossier de « Gillespie lake ». Chacunes de ses épisodes doit avoit durée quelque milliers d’années sur un intervalle de temps géologique pouvant avoir perdurée plusieurs dizaines de millions d’années. Soit le temps nécessaire pour former au fond du lac l’épaisseur des couches sédimentaire retrouvé à « Sheepbed mudstone » et « Gillespie lake ». Mais la cause des innondation peut être multiple : chute d’astéroïdes, activité volcanique et hydrothermale, réchauffement atmosphérique relier aux différents paramètres orbitaux de la planète Mars dans le temps

 

De nos jours, il ne reste plus d’eau dans le cratère « Gale », mais toutes les conditions ont été réunies dans le passé lointains de cette région de la planète pour permettre le maintien des conditions d’habitabilité nécessaires pour abriter et maintenir la vie microbienne élémentaire de type chemolithoautotrophe, ou mangeur de pierre, se servant du soufre ou du fer contenue dans les minéraux des roches qui les entourent comme source d’énergie et accepteur final d’électron dans les réaction d’oxydoréduction de leur métabolisme. Il s’agit d’organisme qui pourrait ressembler à ce que nous retrouvons sur terre dans les grottes des mines d’or d’Afrique du Sud, ou encore sous les profondeurs abyssales des océans se trouvant à proximité des sources hydrothermales. L’astromobile ayant remplis son objectif sur la recherche d’indices des conditions d’habitabilités passé, va désormais poursuivre ses analyses de terrain dans le but de tenter de reconstruire le puzzle de la matière organique, afin de savoir si la vie à put émerger dans le passer sur la planète Mars.

_____________________________________________________

 

 

1 – New Results Send Mars Rover on a Quest for Ancient Life, Science Vol 342, 2013-12-09

(Documents PDF : http://mars.jpl.nasa.gov/msl/mission/science/researchpapers/)

 

 

 

PS : J'ai un petit problème concernant l'origine des matériaux felsiques retrouver à Rockness.

 

Gilles

Modifié par Gilles98
Posté (modifié)
J'ai fais une petite synthèse sur les découvertes récentes de Curiosité et j'aimerais bien avoir vos avis et commentaires là-dessus. N'hésitez pas à intervenir si vous trouvé quelque chose qui sonne faux, ou si vous voulez apporter des précisions.

Merci ! Çà doit faire un gros travail de lecture, traduction et de synthèse.

Pour faciliter les commentaires que tu as demandés, peux-tu te présenter un peu dans ton profil Webastro ?

 

On dirait que tu as l'habitude de la rédaction des papiers scientifiques, C'est un avantage technique, mais un handicap pour communiquer avec des gens ordinaires comme moi. On n'a pas tous ton niveau !

C'est donc gênant de critiquer. Mais on peut dire qu'il serait bien de veiller à la construction des phrases. Par exemple, je crois que la phrase suivante aurait dû commencer par le mot "Ceci"

Avait déjà permis de trouver des indices sur la présence passé de l’écoulement de rivière à travers le cratère « Gale ».

Pour les accords, tu es dans la moyenne pour le bachelier des années 2000:

le passé lointains

mais que fait le correcteur automatique de grammaire ?

... Ainsi on a la tête occupée avec l'effort de lecture du français, qui pour certains, dont moi, est une langue apprise.

 

J'ai déjà fait un peu de traduction de thèse, et ma méthode est de lire à haute voix. Si ne me fais pas comprendre, je fais un découpage en phrases plus courtes. Il serait bon aussi de diviser un texte aussi long en sections avec titre.

 

Avec un lectorat multidisciplinaire on évite des mots précis mais trop spécialisés et préfère une approximation à la portée de tous. Par exemple pour éviter "matériaux felsiques"; on peut mettre quelque chose comme "lave silicatée".

Pour parler des époques comme Hespérien et Theiikien, autant mettre des années approximatives en milliards. Ou, sinon, joindre un tableau.

D'autres pourront me reprendre à leur tour, mais c'est juste une première impression !

 

Selon un traitement de texte, les stats actuelles (donc actualisables) de ton texte sont

1893 mots

42 phrases

45 mots par phrase

Cf Albert Camus: L'étranger. 26,6 mots par phrase L'autre Albert (Einstein) est aussi bien lisible dans ses livres de vulgarisation.

 

Le but de cette réponse n'est pas de couper les cheveux en quatre, mais d'éviter que ton travail perde de sa valeur pour une problématique de mise en forme.

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté
J'ai fais une petite synthèse sur les découvertes récentes de Curiosité et j'aimerais bien avoir vos avis et commentaires là-dessus. N'hésitez pas à intervenir si vous trouvé quelque chose qui sonne faux, ou si vous voulez apporter des précisions.

Comme Paul: attention à l'orthographe ("veinnes"), à la grammaire ("J'ai fais") et à la lisibilité: phrases beaucoup trop longues, mise en page défaillante et ponctuation inappropriée.

 

Je ne me prononcerai pas sur le fond. ;)

Posté

Manque plus que Toutiet, il aurait vu(et relevé !) les innombrables photes de frappe qui vous ont échappé (et que le correcteur orthographique de word ou open office corrige tout seul).

 

mais...

Est ce bien l'essentiel de l'exercice que Gilles nous propose?

J'ai pas le niveau pour juger mais ça semble, au plan scientifique, une sacrée synthèse... Non ?

 

JMD

Posté

Si tous ceux qui se sentent capables traduisaient un paragraphe....

Pour le premier:

La revue américaine "Science" a enfin publié les premiers résultats du forage de "Cumberland" au Sol 279. Les échantillons de poudre de roche proviennent de 2 sites:

John Klein ( sols 196,199,224,et227 )

Cumberland (sols 282,286,290, et 368).

Le dernier échantillon prélevé due Cumberland a été analysé par le mini-labo SAM, qui n' a démarré ses analyses qu' au 2ème KM du Rover....

Cet échantillon avait été conservé plusieurs mois et a été tamisé plusieurs fois dans le but d' obtenir une poudre plus fine.

Après chauffage et pyrolyse sur différents piliers de température, le gaz contient: (analyse du spectromètre quadripolaire de SAM (QMS) ):

- vapeur d' eau

-oxygène moléculaire O2

-Hydrogène moléculaire H2

-acide chlorydrique HCl

-Dioxyde de Carbone CO2

-Dioxyde de soufre SO2

-acide sulfurique H2S

-Oxyde nitrique NO

- Un oxyde de chlore de la famille des perchlorates ClxOx

Le chromatographe en phase gazeuse de SAM a détecté ( à des concentrations plus fortes qu' à John Klein ) :

-chlorométhane CH3Cl

-dichlorométhane CH2Cl2

-tetrachlorure de carbone CCl4

Le spectromètre à diffraction X de CheMin a détecté:

De la vapeur:

d' eau

de basalte (pyroxène, olivine, feldspath et plagioclase

de magnétite

de sulfate (bassanite)

et des phylosillicates (smectite) ....

:( corrigez s' il le faut et faites la suite ....:D

Posté (modifié)
Si tous ceux qui se sentent capables traduisaient un paragraphe....

 

Après chauffage et pyrolyse sur différents piliers de température...

 

Protestant contre les transpositions successives et voulant éviter le risque des erreurs cumulées, je dirais qu'il vaut mieux partir de l'hébreu anglais d'origine

Piliers ou paliers ?

 

 

On dirait qu'il y a beaucoup de nouveautés dans ton texte. En tout cas, la fonction "rechercher" du forum ne trouve pas d'autre référence à ceci:

...la désintégration spontanée de l’isotope du Le potassium40 qui se transforme lentement par radioactivité béta en Argon40, avec une durée de demi-vie de 1,25 milliards d’années...

Gilles, j'ai grisé quelques mots pour montrer comment escamoter une phrase sans en perdre le sens. Ici, c'est la demi-vie qui nous intéresse, pas les rayons alpha bêta ou gamma. Chacun sait que le tartempium123 est un isotope...

Enfin, peux-tu insérer par ci par là, des liens directs vers les pages ou balises à l'intérieur de la source ?

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté
Manque plus que Toutiet, il aurait vu(et relevé !) les innombrables...

 

JMD

 

Malheureusement, je crois que Toutiet a été récemment mis en quarantaine.

 

Philippe

Posté (modifié)

Salut

 

Merci Charles43

 

Je cherche toujours a mieux comprendre la portée de ses découvertes de Curiosity. Le découvert de matériaux felsique sur le site de « Rockness », semble également découler d’un processus d’érosion en milieux aqueux. Ou le Mg contenue dans les silicates a été remplacé par l’aluminium qui est plus soluble. Cela semble indiquer qu’une ligne de flottaison à perdurer durant une assez longue période de temps à la hauteur de « Rockness », et qu’une sorte d’étang boueux prenait place à « YollowKnife Bay ». Je vais revenir avec plus de détail (peut-être selon mon temps et selon la pertinance que j'aurai trouvé sur le sujet !) sur le processus de serpentinisation qui survient lors de la transformation de l’olivine en serpentine puis en magnetite, et les mécanismes hydrothermaux avec libération de proton (ou CO2, méthane et sulfure) comme source énergie probable d’une éventuelle vie bactérienne (archée!) primitif chimiolithotrophe et autotrophe au fond du lac ou enfouis sous quelque mètres !

 

En spéculation bien sur !!

 

Gilles

Modifié par Gilles98
Posté

Bonsoir,

Le processus qui mène à la serpentine est étudié avec attention , car

sous les océans terrestres les eaux s'infiltrent dans le manteau , certains

chercheurs pensent que c'est à ce niveau que des réactions on abouti à la synthèse de molécules organiques et l'évolution vers la vie C'est une des hypothèses souvent citée , mais il y en existe d'autres ......:)

Sur Mars on a découvert de la serpentine si la piste terrestre est la bonne

c'est intéressant .

Il faut que je recherche les articles pour en parler plus en détails

Néanmoins je reste un peu septique sur la possibilité de trouver en surface

comme le fait Curiosity des molécules organiques:confused: sans creuser ce sera très très

difficile :confused: , celles _ci ont été trouvées dans les jets de vapeur de la lune

de Saturne Encelade (des molécules prébiotiques bien entendu)

Il faudrait pour débloquer la situation un petit geyser un peu comme celui

découvert au dessus du pôle sud du satellite Europe pour montrer à peu

de frais l'état de la subsurface de Mars, pour que les sondes présentes puissent enfin faire un inventaire des matériaux organiques possibles ......;)

Posté

Excusez-moi si, dans l'idée qui suit, je suis légèrement hors sujet pour ce fil sur Curiosity...

 

Il faudrait pour débloquer la situation un petit geyser un peu comme celui

découvert au dessus du pôle sud du satellite Europe pour montrer à peu

de frais l'état de la subsurface de Mars, pour que les sondes présentes puissent enfin faire un inventaire des matériaux organiques possibles ......;)

 

Blague à part, le problème en surface est qu'on est en dessous du point triple de l'eau. On est à la frontière gaz/solide. Ce qui n'est pas nécessairement le cas en profondeur. imaginons un peu que le méthane trouvée par moments vienne justement de là et passe par des évents en surface.

A Marseille, la baisse de pression atmosphérique qui précède l'orage, provoque une odeur "des égouts" (remarque qui va m'exposer à toutes sortes de ricaneries). En extrapolant, l'apparition soudaine de méthane constatée dans l'atmosphère martienne (but de la sonde indienne) pourrait-elle venir d'un phénomène de décompression ? Ce mécanisme a-t-il été envisagé ?

Posté (modifié)

Salut

 

En extrapolant, l'apparition soudaine de méthane constatée dans l'atmosphère martienne (but de la sonde indienne) pourrait-elle venir d'un phénomène de décompression ? Ce mécanisme a-t-il été envisagé ?
Le cycle des sources d'eau souterraines et polaire de Mars le laisse croire effectivement ! (voir la réaction de méthanisation résultant de différents mécanisme dont celui de la libération d'hydrogène moléculaire de la serpentinisation)

 

Ici pour du nouveau : http://www.planetary.org/blogs/guest-blogs/2013/20131221-habitability-taphonomy-and-curiositys-hunt-for-organic-carbon.html

 

Gilles

Modifié par Gilles98
Posté (modifié)
Salut

 

Le cycle des sources d'eau souterraines et polaire de Mars le laisse croire effectivement ! (voir la réaction de méthanisation résultant de différents mécanisme dont celui de la libération d'hydrogène moléculaire de la serpentinisation)

 

Ici pour du nouveau : http://www.planetary.org/blogs/guest-blogs/2013/20131221-habitability-taphonomy-and-curiositys-hunt-for-organic-carbon.html

 

Gilles

 

C'est un super article, très récent en plus, qui parle de la recherche d'un support minéral servant à fixer la trace d'une vie microscopique ancienne.

Si j'ai le temps et le courage, je le traduirais...

Cependant, il me semble que les termes que tu indiquais methanation serpentinization ne se trouvent pas dans l'article.

L'idée que je suggérais cherchait à expliquer les supposées variations subites et localisées du méthane dans l'atmosphère. J'imaginais une vie actuelle ou une vie ancienne en voie de fossilisation dans des couches aquifères à des kilomètres de profondeur. Du coup, le méthane s'échappant continuellement, arriverait en surface au moment d'une baisse soudaine de pression atmosphérique.

Si c'était le cas, il faudrait être au bon endroit au bon moment, ou surveiller depuis l'orbite pendant longtemps. Bon vent Mangalyaan !

(prévu pour être actif sur place durant six à dix mois)

 

Euh. Dans ton post #2504, tu as demandé conseil pour la rédaction. OrionRider, JMDSomme, Papillon67 et moi avons chacun pris le temps pour donner suite avec nos suggestions. Quand tu auras trouvé un moment, au moins pour passer le correcteur (et au plus passer en revue nos remarques), peux-tu re-poster un lien ou pm pour qu'on puisse voir le travail fini ?

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté (modifié)

Salut Paul_Wi11iams

 

C'était en rapport avec le scénario que je proposais, et non sur la rédaction !

 

Quand j'aurais fini, je vous donnerai le liens sur mon site pour voir le texte final. Mais je dois faire beaucoup de recherche et de correspondance selon les données scientifiques fournis par les instruments du rover avant de le finaliser !

 

gilles

Modifié par Gilles98

Rejoignez la conversation !

Vous pouvez répondre maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous pour poster avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.