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Calendrier Meteor Scatter 2007/Essaims météoriques


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Calendrier d'essaims météoriques 2007

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Introduction

Bienvenue sur le calendrier d’essaims météoriques 2007 de l'International Meteor Organization (IMO). Cette année semble se diviser en deux périodes inégales, la première s'étendant jusqu'à fin juillet, pendant laquelle les pics d'activité des essaims sont souvent mal situés, la seconde lui succédant jusqu'à la mi-décembre, et au cours de laquelle de nombreux maxima doivent avoir lieu sous des cieux sans Lune. Cela tombe donc bien pour les essaims majeurs des Perséides et Géminides, et favorise la période d'activité des Draconides et le maximum des Orionides en octobre, les Taurides et Léonides en novembre, et la plupart des essaims mineurs début décembre. Parmi les essaims les plus actifs, les plus grandes victimes seront les Quadrantides, les η-Aquarides, les δ-Aquarides sud et les Ursides. Bien que l’idéal serait de surveiller l'activité météorique tout au long de l'année, nous comprenons que cela est difficilement possible pour la plupart des observateurs, c'est pourquoi ce calendrier fut réalisé pour la première fois en 1991, pour aider ces derniers à gérer leur emploi du temps, en faisant la liste des périodes d’activité importantes pendant lesquelles un effort particulier sera le plus utilement déployé. Cependant, même si nous y avons inclus les dates et horaires prévus des maxima de tous les essaims (nocturnes ou diurnes), calculés à partir des meilleures données disponibles, il est primordial de se rappeler que dans la plupart des cas, la position de tels maxima n’est pas connue avec une précision inférieure à 1° en longitude héliocentrique (voire plus faible pour les essaims radio diurnes, qui n'ont été régulièrement observé que depuis peu). De plus, les variations individuelles de chaque essaim d'une année sur l'autre font que les retours d'activité passés ne sont au mieux que des guides pour éventuellement prévoir les dates des maxima, même dans le cas des grands essaims, d'autant que certains d'entre eux sont connus pour présenter une redistribution des particules en fonction de leur masse à l'intérieur même des courants de météoroïdes. C'est pourquoi les maxima radio, photographiques, télescopiques, vidéo et à l’œil nu peuvent avoir lieu à des moments différents, et ce quel que soit l’essaim observé, en fait. La plus grande partie des données disponibles ont été obtenues à l’œil nu pour les essaims majeurs, ce qui doit être gardé à l'esprit par ceux qui utiliseront d'autres techniques d'observation.

 

Le plus gros de ce Calendrier est la Liste des Essaims Actifs à l’œil nu (voir tableau 5), réalisée grâce aux mises à jour régulières des analyses faites à partir de la base de données de météores de l'IMO, l'inventaire le plus complet disponible aujourd'hui pour l’observation à l’œil nu. Même si cela ne peut être une liste exhaustive des essaims météoriques présents tout au long de l'année, puisque nombre d'entre eux ne peuvent pas être correctement détectés à l’œil nu, ou ne peuvent être distingués de l'activité sporadique de fond uniquement avec des observations radar, télescopiques ou photographiques.

 

L'objectif de l'IMO est d'encourager la collecte, l'analyse et la publication de données météoriques combinées à partir d'observations obtenues de sites partout dans le monde, afin d'approfondir notre connaissance de l'activité météorique telle qu'elle peut être détectée depuis la surface terrestre. Des résultats obtenus à partir de quelques endroits très localisés ne pourront jamais donner une telle compréhension globale, et c'est grâce aux efforts des nombreux observateurs de l'IMO partout dans le monde depuis 1988 que nous avons été capable de réaliser ce que nous avons en ce moment. Ce n'est cependant pas de l’autosatisfaction, puisque c'est uniquement grâce au support continu de nombreuses personnes à travers le monde entier que nous posons les marches vers une modélisation de plus en plus complète des flux de météoroïdes dans le voisinage de la Terre. Cela signifie que tous les observateurs, où qu'ils soient, et quelle que soit la méthode d'observation qu'ils utilisent, devraient suivre les consignes d'observation standard de l'IMO lorsqu'ils compilent leurs observations leurs données, et les envoient le plus rapidement possible à la Commission appropriée pour être analysées.

 

Les méthodes d'observation à l’œil nu et photographiques restent les plus populaires pour la surveillance nocturne des météores (lorsque la météo est favorable), même si elles sont toutes deux très sensibles à la présence de la lumière de la Lune. Les observations télescopiques sont moins courantes, mais elles permettent de définir finement les structures des radiants, et de détecter précisément les essaims de très faible activité. La vidéo continue d'être dynamiquement utilisée, et elle porte de plus en plus ses fruits. Cette dernière a les avantages, et les inconvénients, des observations photo et à l’œil nu, ainsi que d'autres qui leur sont propres, mais elle prend de plus en plus d'importance. Les récepteurs radio peuvent être utilisés tout le temps (si les transmetteurs le permettent !), sans tenir compte de la couverture nuageuse, de la Lune, ou du Soleil, et permettent une surveillance 24h/24 des météores qui peut être faite sous la plupart les latitudes. Combinées, ces méthodes couvrent théoriquement toute la gamme de taille de météoroïdes, allant des plus grands bolides (en imageant l'intégralité du ciel en vidéo ou en photo, ou en observant à l’œil nu) aux minuscules grains de poussière produisant de très faibles météores télescopiques ou radio.

 

Toujours est-il que quelle que soit la méthode que vous utiliserez et les dates auxquelles vous observerez, nous vous souhaitons une année d'observation pleine de succès, en attendant avec impatience de recevoir vos données. Bons cieux !

 

De janvier à mars

La Pleine Lune gâche les Quadrantides dans l’hémisphère nord début janvier (maximum prévu vers 0h30m TU le 4 janvier), et la même chose se reproduit pour le maximum des α-Centaurides avec la Lune gibbeuse pour l’hémisphère sud, prévu le 8 février, vers 11h TU. Le petit essaim des δ-Léonides, fin février, devrait tout juste être rescapé de la Lune croissante. La période intéressante de fin janvier à la mi-février (pendant laquelle l’activité de nombreux essaims de météores rapides et peu lumineux, dont les radiants se situent dans la région Chevelure-Lion-Vierge a été soupçonnée ces dernières années) tombe elle pendant la Nouvelle Lune et la Lune croissante, laissant des cieux profonds pour ce qui semble être la période la plus active s’étendant du 20 au27 janvier. La mi-mars n’apportera qu’un maigre retour des γ- Normides, avec un pic possible le 14 ou le 17 mars (l’essaim n’a pas été correctement observé depuis des années, et son existence a même été mise en doute certaines années), pendant la Lune décroissante. Le 17 mars présentera les meilleures conditions d’observation, à deux jours de la Nouvelle Lune, pour tous ceux qui veulent essayer de surveiller cette éventuelle source. Les horaires approximatifs des maxima radio prévus pour les essaims diurnes de ce trimestre sont : 1er février 20h TU pour les Capricornides/Sagittarides et 13 février à 22h TU pour les χ-Capricornides. Des résultats radio récents suggèreraient que la date du maximum des Cap/SGr pourrait varier et tomber entre le 1er et le 4 février however, tandis que le pic prévu des χ- Capricornides a toujours eu tendance a être faible et avoir lieu avec un retard pouvant atteindre une journée. Les radiants de ces deux essaims étant situés à moins de < 10° —15° à l’ouest du Soleil lors de leur maximum, ils ne peuvent constituer des cibles éventuelles pour les observateurs à l’œil nu, même depuis l’hémisphère sud.

 

Source Antihélique (ANT)

 

Actif: 1 "janvier < — 31 décembre ; interrompu par les NTA/STA"

Maximum: aucun;

ZHR = 3

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 30 km/s

r ~3

 

La nouvelle Liste d’Essaims Actifs à l’œil nu de cette année ne fera pas l’inventaire des différentes périodes individuelles d’activité des essaims variés liés à l’écliptique, mais les combine en une source active pendant toute l’année dont la dérive du radiant est donnée par le Tableau 6.

 

 

 

 

La Source Antihélique produit majoritairement des météores peu lumineux en janvier et est particulièrement destinée aux observations télescopiques, avec un radiant large, diffus et complexe qui se compose vraisemblablement de plusieurs radiants secondaires. Les observateurs à l’œil nu devraient prendre en compte un radiant dont les dimensions minimales seraient 20° en α et 10° en δ autour de la position donnée par la carte ci-dessus. Les observations envoyées à l’IMO ces dix dernières années ont suggéré qu’un maximum d’activité pourrait avoir lieu vers λ = 297° ( 17 janvier 2007), bien que les ZHRs ne doivent alors pas dépasser ~ 3 —4. La Nouvelle Lune du 19 janvier font que ce possible pic devrait se dérouler sans Lune, et des sessions d’observations pendant toute cette période pour voir ce qui se passe devraient absolument être tentées. Les longues nuits hivernales de l’hémisphère nord sont idéales pour observer, puisque le radiant est au-dessus de l’horizon pendant presque toute la nuit depuis les deux hémisphères.

 

δ-Léonides (DLE)

 

Actif: 15 février — 10 mars

Maximum: 25 février (λ = 336°)

ZHR = 2

Radiant: α = 168°; δ = +16°

Dérice du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 23 km/s

r = 3.0

TFC: α = 140°; δ = +37° et

α = 151°; δ = +22° (β > 10° N)

α = 140°; δ = -10° et

α = 160°; δ = +00° (β < 10° N)

 

 

 

 

Le radiant de cet essaim est très proche de la source antihélique, mais sa position en est toutefois bien distincte et est probablement liée à l’astéroïde (4450) Pan, ce qui en fait une source intéressante pour l’astronomie des météores. Les taux sont généralement bas, et les météores généralement faibles, donc c’est un candidat tout désigné pour les observations télescopiques. Les observateurs à l’œil nu doivent faire des tracés très précis des météores pour les différencier des météores antihéliques tout proches, ainsi que des sporadiques. Les sites d’observation de l’hémisphère nord sont avantagés, mais les observateurs de l’hémisphère sud ne devraient pas le négliger non plus, car ils sont mieux placés pour définir l’activité des possibles radiants secondaires de la Source Antihélique. La nuit du maximum, la Lune gibbeuse se couche bien avant l’aube au nord de l’Equateur pour permettre quelques heures d’observation au moins, même si les latitudes moyennes de l’hémisphère sud sont considérablement avantagés, avec un coucher de Lune vers minuit. Le radiant des δ-Léonides est ensuite bien placé pour l’observation pendant le reste de la nuit.

 

D’avril à juin

L’activité météorique est maximale pendant lors du passage du mois d’avril au mois de mai, avec les pics des Lyrides et des π-Puppides fin avril. Viennent ensuite les η-Aquarides début mai (pic prévu vers 12h TU le 6 mai), qui seront gachées par la Lune, puis les η-Lyrides — un nouvel essaim de la Liste des Essaims actifs — avec un pic vers le 9 mai, 12h. Puis, pendant le reste du mois de mai et le mois de juin, l’activité météorique devient diurne, avec six maxima d’essaims prévus à cette période. Car même si certains affirment avoir observé d’occasionnelles o-Cétides et Ariétides depuis les régions tropicales et l’hémisphère sud, il est impossible de calculés des ZHRs raisonnables à partir de telles observations. Pour les observateurs radio, les dates et horaires théoriques des pics des essaims sont les suivants : le 20 avril, 21h pour les Piscides d’avril; le 24 avril, 21h pour les δ-Piscides; le 9 mai, 20h pour les ε Ariétids; le 16 mai, 21h pour les Ariétides de mai; le 20 mai, 19h pour les o-Cétides; le 7 juin, 23h pour les Ariétides; le 9 juin, 22h pour les ζ-Perséides le 28 juin, 21h pour les et β-Taurides. Des signes d’activité de la plupart de ces essaims ont été retrouvés dans les données radio de 1994 à 2005, bien que certains soient difficiles à définir individuellement à cause de la proximité de leur radiant avec d'autres. De plus, les maxima des Ariétides et des zeta-Perséides ont tendance à se mêler, ce qui se marque par une forte signature radio pendant quelques jours début juin. Il semble également que ces deux maxima auraient actuellement lieu jusqu'à une journée plus tard que les horaires indiqués ici. La Source Antihélique est quant à elle toujours présente, se situant dans la Balance jusqu’à la fin avril, dans le Scorpion et Ophiuchus en mai, puis dans le Sagittaire en juin. Le déplacement du centre de ce radiant complexe est indiqué par les deux figures suivantes. Pour les observateurs de l’hémisphère nord, les conditions sont très favorables pour l’observation de potentielles Lyrides de juin cette année, un peu moins pour la chasse traque possible des Boötides de juin.

 

 

 

 

 

 

 

Lyrides (LYR)

 

Actif: 16 —25 avril

Maximum: 22 avril; 22h30m TU (λ = 32°32; mai peut varier — voir texte)

ZHR = 18 (peut être variable – et atteindre 90)

Radiant: α = 271°; δ = +34°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 49 km/s

r = 2.1

TFC: α = 262°; δ = +16° et

α = 282°; δ = +19° (β > 10° S)

 

 

 

 

L’horaire, λ = 32°32, indiqué ci-dessus est celui du maximum “idéal” tel qu’il a été determine par l’analyse la plus approfondie réalisée à ce jour, publiée en 2001 Audrius Dubietis et Rainer Arlt, À partir des resultants obtenus par l’IMO de 1988 à 2000. Cependant, la date du maximum semble varier d’une année sur l’autre de λ = 32°0 à 32°45 (équivalentà la période s’étendant du 22 avril 2007, 14h45m au 23 avril, 1h45m TU). L’activité est également variable. Un pic au bon moment produira les ZHRs les plus élevés, d'environ 23, tandis que plus la date du maximum s'éloigne de cette date idéale, plus les ZHRs diminuent, pour descendre jusqu'aux environs de 14. (Le dernier grand maximum eut lieu en dehors de la période étudiée, en 1982, au-dessus des Etats-Unis, et un ZHR très court de 90 a été enregistré). Le ZHR moyen pendant les treize années de la période étudiée était toujours supérieur à 18. Et alors qu'on pensait alors que le pic de cet essaim était court et assez important, ces travaux récents révélèrent que sa durée est en fait également variable. Ceci peut-être estimé en mesurant la durée pendant laquelle les ZHRs sont au-dessus de la moitié de la valeur maximale, la largeur à mi-hauteur (FWHM : Full- Width-Half-Maximum). Cette dernière a varié de 15 heures en 1993 à 62 heures en 2000, avec une valeur moyenne de 32 heures. Néanmoins, les taux les plus importants ne sont atteints que pendant quelques heures. Une autre caractéristique découverte, confirmant les données réalisées plus tôt au XXème siècle, est que, lorsque les taux sont les plus importants, une augmentation de très courte durée du nombre de Lyrides de plus faible luminosité est observée. Dans tous les cas, l'imprévisibilité de l'essaim des Lyrides vaut la peine qu'on les observe, car on ne peut pas prédire quand le prochain sursaut d'activité peut avoir lieu.

 

Les Lyrides sont observées plus facilement depuis l'hémisphère Nord, mais elles sont également visibles depuis beaucoup de sites situés au nord et au sud de l'équateur, et peuvent être surveillées par tous les moyens d'observation. Comme le radiant de l'essaim s'élève pendant la nuit, les observations peuvent être réalisées à partir de 22h30m environ, heure locale pour les sites aux latitudes moyennes de l’hémisphère nord, mais seulement à partir de minuit pour les sites des latitudes moyennes de l’hémisphère sud. La Lune croissante, en Premier Quartier le 24 avril, se couche à peu près entre minuit et 1h pour les latitudes moyennes de l’hémisphère nord le 22 avril, réservant plusieurs heures de ciel bien noir pour les observateurs entre le coucher de la Lune et l’aube (en allant vers le nord, les durées des périodes d’observations vont cependant en s’amenuisant). Pour les latitudes moyennes de l’hémisphère sud, la Lune se couche bien plus tôt en milieu de soirée, donc les cieux seront bien sombres lorsque le radiant sera au-dessus de l’horizon. Si le maximum a lieu à l’horaire idéal, il devrait être le mieux visible depuis les sites européens, et la plupart (surtout ceux situés au nord) de ceux d’Afrique, et jusqu’en Asie centrale, mais d’autres horaires de maxima peuvent être possibles, comme il l’a été explicité auparavant.

 

π-Puppides (PPU)

 

Actif: 15—28 avril

Maximum: 24 avril; 3h40m TU (λ = 33°5)

ZHR = périodique – peut monter jusqu’à 40 environ

Radiant: α = 110°; δ = -45°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 18 km/s

r = 2.0

TFC: α = 135°; δ = -55° et

α = 105°; δ = -25° (β < 20° N)

 

 

 

 

L’activité de ce jeune courant produit par la comète 26P/Grigg-Skjellerup n’a été détectée que depuis 1972. Des maxima notables de très courte durée de 40 météores par heure eurent lieu en 1977 et 1982, ces deux années correspondant au passage au périhélie de la comète génitrice de l'essaim, mais avant 1982, seule une faible activité avait été observée les autres années. En 1983, un ZHR de 13 a été enregistré, suggérant peut-être que les particules de matière avaient commencé à se disperser le long de l'orbite de la comète, comme le prévoit la théorie. La comète Grigg-Skjellerup est passée pour la dernière fois au périhélie en novembre 2002, mais aucune activité significative n'a été observée en avril 2003. Son prochain passage à proximité du Soleil est prévu pour mars 2008, ce qui fait des π-Puppides une source potentiellement intéressante cette année. Il est possible que l’activité soit cependant faible, mais une surveillance régulière de cet essaim est vitale, car il est généralement très inégalement observé, et des maxima de courte durée ont pu être manqués par le passé.

 

Les π-Puppides sont plus facilement visibles depuis l'hémisphère sud, où des observations utiles pourront être réalisées avant minuit, car le radiant est ensuite très bas jusqu'à son coucher après 1h heure locale. Le 24 avril 2007, le Premier Quartier de Lune se couche vers minuit (heure locale) depuis ces sites d’observations, ce qui ne laisse que de très courtes fenêtres d’observation sous des cieux bien sombres. Les sites les mieux placés, combinant cieux profonds et visibilité du radiant seront probablement ceux d’Afrique du Sud, si l’horaire prévu du maximum se révèle être le bon. Jusqu'ici, des données provenant d'observations à l'œil nu et radio ont été collectées sur l'essaim mais la nature lente et brillante de ces météores en font également des sujets idéaux en photographie. Aucune donnée télescopique ou vidéo n'a encore été rapportée en détail.

 

Lyrides de juin (JLY)

 

Actif: 11 —21 juin

Maximum: 16 juin (λ = 85°)

ZHR = variable - 0—5

Radiant: 10 juin: α = 273°; δ = +35°

15 juin: α = 277°; δ = +35°

20 juin: α = 281°; δ = +35°

v∞ = 31 km/s;

r = 3.0.

 

Cette possible source ne fait pas partie intégrante de la Liste des Essaims Actifs à l’œil nu de l’IMO car, mise à part une activité enregistrées depuis des sites de l’hémisphère nord dans les années 1960 et 1970, les preuves de son existence ont été quasiment inexistentes depuis. En 1996, plusieurs observateurs ont indépendamment enregistré quelques Lyrides de juin, mais aucune activité évidente n’en a cependant été déduite. Le date du maximum théorique en 2007 correspond à une Lune quasi-Nouvelle, créant ainsi des conditions d’observation parfaites pour tous les observateurs qui voudraient surveiller ce possible essaim. Le radiant devrait se situer quelques degrés au sud de l’étoile brillante Véga (α Lyrae), et devrait donc être bien visible tout au long des courtes nuits estivales, mais il existe des divergences sur sa position dans la littérature. Les trajectoires de tous les météores suspectés d’être des Lyrides de juin devraient être précisément tracées, en étant particulièrement vigilant sur la vitesse apparente des météores. Une confirmation ou infirmation de l’activité de cette source par des techniques d’imagerie serait également très utile.

 

Boötides de juin (JBO)

 

Actif: 22 juin— 2 juillet

Maximum: 27 juin; 20h00m TU (λ = 95°7)

ZHR = variable - 0—100+

Radiant: α = 224°; δ = +48°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 18 km/s

r = 2.2

TFC: α = 156°; δ = +64° et

α = 289°; δ = +67° (β = 25°—60° N)

 

A la suite du sursaut d'activité inattendu de cet essaim en 1998, lorsque des ZHRs de 50 —100, voire plus, ont été visibles pendant plus d'une demi-journée, cette source a été réintroduite dans la liste des essaims actifs visibles de l'IMO. Un sursaut d'activité plus récent et de durée similaire, mais avec des ZHRs compris entre ~ 20 et 50 a été observé le 23 juin 2004, avant même qu'une activité bien définie n’ait été enregistrée. Nous encourageons tous les observateurs à surveiller régulièrement la période d'activité en cas de sursauts d'activité. Avant 1998, seuls deux sursauts bien déterminés de cet essaim avaient été enregistrés en 1916 et 1927, mais aucun rapport significatif n’ayant été fait entre 1928 et 1997, il semble que les particules n'ont alors plus rencontré la Terre. La dynamique de ce courant était alors encore mal connue, mais des nouveaux modèles théoriques en ont amélioré notre compréhension. L'orbite de la comète à l'origine de l'essaim, 7P/Pons-Winnecke, passe maintenant 0.24 UA à l'extérieur de l'orbite terrestre lors de sa plus grande approche. Son dernier passage remonte à 2002, et le prochain est prévu fin 2008. C'est pourquoi les sursauts d'activité de 1998 et 2004 résultent probablement de particules laissées bien plus tôt par la comète, et qui se situent maintenant sur des orbites légèrement différentes de celle de la comète actuellement. Ces deux sursauts auraient en fait été causés par du matériel contenu dans des tores de poussières libérés par la comète lors de différents passages au périhélie au 19ème siècle. A l’heure où nous écrivons ce commentaire, il n’existe aucune prédiction d’activité pour 2007, mais la deuxième Pleine Lune de juin du 30 compliquera l’observation d’un maximum dont l’horaire correspondrait au sursaut de 1998 (donné ci-dessus). Le coucher de la Lune, 1h et 2h heure locale ne laissera qu’un court — voire très court sur certains sites! — interlude de ciel noir pour les regions de l’hémisphère nord où le crepuscule ne dure pas toute la nuit. Même de ces sites, le radiant est à une élévation utile pendant la plus grande partie des courtes nuits d’été. Toutes les techniques d’observation peuvent être utilisées.

 

De juillet à septembre

La source de faible activité liée à l’anthélie est complétée jusqu’à la mi-août par divers radiants de la région du Capricorne/Verseau. La Pleine Lune en gâchera tous les maxima de fin juillet, incluant celui des Pisces Austrinides (prévu le 28 juillet), des δ-Aquarides sud (vers les 28 —30 juillet) et des α-Capricornides (autour des 30 —31 juillet). La meilleure période des Perséides bénéficiera d’une Nouvelle Lune, et donc, le croissant qui suivra favorisera également le pic des κ-Cygnides. Début septembre, le maximum des α-Aurigides (prévu le 1er septembre, vers 12h30m TU) sera perdu à cause de la Lune gibbeuse, mais le pic de l’essaim mineur des Perséides de septembre sera bien mieux visible. Pour les observateurs radio diurnes, l’intérêt sera moindre qu’en mai-juin, mais il subsiste les γ-Léonides, inobservables à l’œil nu (pic vers le 25 août, 21h TU, bien qu’il n’est pas été retrouvé dans les résultats d’observation radio récentes), ainsi qu’un essaim très difficile à observer en visuel, les Sextantides. Leur maximum est prévu le 27 septembre, à 22h TU, mais il pourrait avoir lieu un jour plus tôt. En 1999, une grande activité a été détectée à λ ~ 186°, ce qui équivaudrait à un maximum le 29 septembre 2007, et en 2002, le pic du 27 septembre n’a pas été enregistré, mais un autre vers le 29 —30 septembre l’a été ! Il est également possible que plusieurs maxima mineurs de début octobre soient également liés à cette source radio. La Pleine Lune constituera une gêna supplémentaire pour les observateurs à l’œil nu qui espéraient apercevoir quelques Sextantides fin septembre, ce qui est un bon défi, le radiant ne se levant qu’une heure avant l’aube dans les deux hémisphères.

 

Aquarides and Capricornides

 

δ-Aquarides sud (SDA)

 

Actif: 12 juillet — 19 août

Maximum: 28 juillet (λ = 125°)

ZHR = 20

Radiant: α = 339°; δ = -16°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 41 km/s

r = 3.2

TFC: α = 255° to 000°; δ = 00° to +15°

choisir des paires de champs séparées d’environ 30° en α (β < 40° N)

 

α-Capricornides (CAP)

Actif: 3 juillet — 15 août

Maximum: 30 juillet (λ = 127°)

ZHR = 4

Radiant: α = 307°; δ = -10°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 23 km/s

r = 2.5

TFC: α = 255° to 000°; δ = 00° to +15°

choisir des paires de champs séparées d’environ 30° en α (β < 40° N)

PFC: α = 300°; δ = +10° (β > 45° N

α = 320°; δ = -05° (β 0° to 45° N)

α = 300°; δ = -25° (β < 0°)

 

Des recherches récentes sur les courants, proches de l’écliptique, des Aquarides et des α-Capricornides (CAP) utilisant les données de l’IMO, ainsi que d’autres données visuelles et vidéo ont été publiées ces dernières années. Elles ont généralement confirmé les caractéristiques connues des maxima les plus forts des δ-Aquarides sud (SDA) and CAP, mais les SIA et les NIA n’apparaissent pas clairement, ce qui n’est pas surprenant vu leur ZHR à la limite de la détection à l’œil nu. Le plus étrange est venu avec les NDA, pour lesquelles on ne pouvait définit aucun véritable maximum, et dont le ZHR n’excède jamais ~ 3. Une étude récente sur les radiants liés à l’écliptique a montré que le courant qui été considéré comme la source du radiant des NDA est en fait englobé complètement dans celui de la Source Antihélique (dérive du radiant en page 13). Les essaims des SIA, NIA, et NDA ne font désormais plus partie de la nouvelle Liste d’Essaims Actifs en 2007.

 

 

 

 

Mises à part les CAP, qui souffriront de la Lune, la Source Antihélique, ainsi que les SDA sont riches en météores peu lumineux, ce qui en fait des cibles privilégiées pour les observations télescopiques, bien qu’il y ait suffisamment de membres plus lumineux pour rendre valable les observations à l’œil nu ou l’imagerie, sutout depuis les sites d’observation situés plus au sud. Des travaux radio peuvent également être envisagés pour enregistrer les SDA plus particulièrement, car c’est la source la plus active, et de plus, cet essaim peut parfois avoir une forte signature radio. Une telle concentration de radiants dans une si petite région du ciel peut poser des problèmes pour associer précisément chaque météore à son essaim. Les observateurs à l’œil devront être particulièrement vigilants et tracer les trajectoires de tous les membres potentiels de ces essaims, plutôt que d’essayer de déterminer leur origine directement sur le terrain. Les radiants des SDA, CAP et ANT sont au-dessus de l’horizon pendant une grande partie de la nuit, avec un minimum de nuisances lunaires pendant la période du 8 —24 août.

 

Perséides (PER)

 

Actif: 17 juillet — 24 août

Maximum: 13 août; 5h —7h30m TU (λ = 140°0 —140°1) - mais voir ci-dessous

ZHR = 100

Radiant: α = 046°; δ = +58°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 59 km/s; r = 2.6

TFC: α = 019°; δ = +38° et

α = 348°; δ = +74° avant 2h heure locale

α = 043°; δ = +38° et

α = 073°; δ = +66° après 2h heure locale (β > 20° N)

IFC: α = 300°; δ = +40°; α = 000°; δ = +20° ou

α = 240°; δ = +70° (β > 20° N)

 

 

 

 

Les Perséides furent l'un des essaims météoriques les plus intéressants et les plus dynamiques des années 1990, avec des sursauts d'activité pouvant donner des EZHRs de 400 et plus enregistrés en 1991 et 1992 lors d'un nouveau maximum primaire. Les taux de ce pic décrurent à ~ 100 —120 à la fin des années 1990, et en 2000, il n'a plus apparu pour la première fois. Ce n'était pas vraiment inattendu, car les sursauts d'activité et le pic primaire (qui n'avait pas été remarqué avant 1988) étaient associés au passage au périhélie en 1992 de la comète à l’origine de l’essaim 109P/Swift-Tuttle. La période orbitale de la comète est d'environ 130 ans, donc elle est en train de s'éloigner en direction du Système Solaire externe, et la théorie prévoit que les taux des sursauts d'activité doivent diminuer au fur et à mesure que la comète s'éloigne de la Terre. Cependant, des prévisions suggérèrent que la période 2004 —2006 pouvait apporter quelques retour d’activité au-dessus du niveau habituel lors du maximum, et effectivement, en 2004, un court et intense pic eut lieu à un horaire proche de celui anticipé pour ce pré-maximum. Ensuite, l’activité est retombé à un niveau normal en 2005, et à l’heure où nous rédigeons ce calendrier, l’activité 2006, largement empiétée par la Lune, reste à observer. Mais dans tous les cas, rien d’exceptionnel n’est prévu pour 2007. Une dérive annuelle de “l’ancien” pic primaire de +0°05 en λ a été déduite des données obtenues pendant la période 1991 —99, ce qui donnerait peut-être un pic primaire aux alentours de 9h TU le 13 août (λ = 140°16) c’est-à-dire un petit peu après le maximum le plus probable, celui du pic “traditional” qui a toujours eut lieu, et dont l’horaire est indiqué ci-dessus. Une autre caractéristique, enregistrée uniquement dans les données de l'IMO de 1997 —99, est un pic tertiaire en λ = 140°4, ce qui, si cela se répétait, donnerait un maximum à 15h TU le 13 août. Les observateurs devraient également être conscients que ces prédictions ne sont pas un guide absolu pour n’observer que pendant les périodes les plus favorables des Perséides, et devraient s’organiser en conséquence, pour ne pas tout rater, au cas où !

 

Quoiqu’il arrive, et quels que soient les horaires des pics autour du 13 août, la Nouvelle Lune du 12 offrira des conditions d’observation parfaites cette année. Pour les latitudes nord moyennes, le radiant est observable à partir de 22h —23h heure locale, et il gagne de l’altitude tout au long de la nuit. Les horaires TU matinaux des maxima suggèreraient qu’ils seront mieux observables depuis l’Amérique du Nord, et le nord de l’Amérique du Sud, tandis que le pic possible de ~ 15h TU tomberait mieux pour l’extrême est de l’Asie.

 

Les observateurs en visuel et ceux qui font de l’imagerie ne devraient avoir besoin que de peu d’encouragements pour couvrir cet essaim, mais des observations télescopiques et vidéo aux alentours du pic principal seraient utiles pour confirmer ou expliciter la possible nature multiple du radiant des Perséides, ce qui ne peut être fait à l’œil nu. Des résultats vidéo récents ont montré une structure très simple et unique du radiant. Les données radio devraient naturellement permettre la confirmation rapide, ou la détection, de maxima non-observés (en supposant qu’il y en ait plusieurs), si jamais les horaires et les conditions météo ne sont pas au rendez-vous pour les sites terrestres. Le seul aspect négatif de cet essaim est l’impossibilité de l’observer depuis l’hémisphère sud.

 

κ-Cygnides (KCG)

 

Actif: 3 —25 août

Maximum: 18 août (λ = 145°)

ZHR = 3

Radiant: α = 286°; δ = +59°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 25 km/s

r = 3.0

IFC: α = 330°; δ = +60° et

α = 300°; δ = +30° (β > 20° N)

 

 

 

 

Le croissant lunaire se couchant tôt, il ne sera qu’une gêne mineure pour l’observation du pic prévu des κ-Cygnides cette année pour les astronomes de l'hémisphère Nord (d’où l'essaim est aisément accessible). La valeur de son indice de population r suggère que les observateurs utilisant des méthodes télescopiques et radio seront avantagés, mais les observateurs à l'œil nu ou utilisant la photographie devraient tenir compte du fait que des bolides lents et occasionnels en provenance de cette source ont également été enregistrés. La position quasi-stationnaire du radiant est due à sa grande proximité du pôle nord céleste situé dans le Dragon. Il est possible qu'il y ait des variations de son activité à certaines périodes, peut-être couplées à une périodicité d'apparition des bolides, mais nous avons besoin de plus amples données sur cet essaim qui est souvent oublié au profit des Perséides en août.

 

Perséides de septembre (SPE)

 

Actif: 5 — 17 septembre

Maximum: 9 septembre(λ = 166°7)

ZHR = 5

Radiant: α = 060°; δ = +47°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 64 km/s

r = 2.9

TFC: α = 052°; δ = +60°; α = 043°; δ = +39° et

α = 023°; δ = +41° (β > 10° S)

 

 

 

 

Cet essaim, observable surtout depuis l'hémisphère Nord, ferait partie d’une série d’essaims peu observés dont les radiants sont localisés dans le Bélier, Persée, Cassiopée et le Cocher, et actifs de fin août à octobre. Par exemple, fin août 1997, des observateurs britanniques et italiens ont enregistré indépendamment un nouveau radiant possible dans le Bélier. Cet essaim, ainsi que les δ-Aurigides situées à proximité ont été récemment étudiées par les analystes Audrius Dubietis et Rainer Arlt, utilisant les données IMO standard produites depuis 1986, et les paramètres de ces essaims ont été mis à jour.

 

Des deux sources d’Aurigides, les α-Aurigides (AUR) sont les plus actives , avec de courts sursauts d’activités inattendus ayant donné des EZHRs de ~ 30 —40 en 1935, 1986 et 1994, mais il n’a été surveillé régulièrement que depuis peu de temps, donc d’autres sursauts d’activité ont pu être manqués. Seuls trois observateurs ont observé les sursauts de 1986 et 1994, par exemple !

 

Les Perséides de septembre et les δ-Aurigides, dont les périodes d’activité et les radiants sont quasiment superposés, ont été combinées en une source unique de la Liste d’Essaims Actifs à partir de 2006. Les courbes d’activité ayant mis en évidence la présence de deux essaims distincts, nous les avons différencier en deux essaims, les Perséides de septembre et les δ-Aurigides dans le Liste d’Essaims Actifs 2007. Vers le 17 septembre, l’activité des deux essaims interfere, mais il n’est pas recommandé de tenter de les différencier tant que leurs radiants respectifs ne sont pas résolus. La phase d’activité des δ-Aurigides semble donner un faible maximum vers λ = 181° ( 24 septembre 2007; ZHR ~ 3, r = 2.5), mais l’heure du maximum est mal définie est pourrait être plus tardif, et subvenir jusqu’à λ = 191° (4 Octobre 2007).

 

Les radiants situés à l'intérieur et autour du Cocher atteignent une élévation utile après 23h —0h heure locale au début de l’automne, pour les observateurs de l’hémisphère nord. C'est pourquoi le pic des Perséides de septembre du 9 septembre est favorisé par rapport à celui des α-Aurigides, car la Lune car la Lune sera alors quasiment Nouvelle. Des données télescopiques pour étudier tous les radiants de cette région du ciel — et peut-être observer simultanément les β-Cassiopéides — seraient intéressantes, mais des photographies, des enregistrements vidéo et des tracés réalisés à l'œil nu seront également les bienvenus, comme toujours

 

Source Antihélique (ANT) en septembre

 

Actif: jusqu’au 25 septembre quand les NTA/STA commencent

Maximum: aucun

ZHR = 3

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 30 km/s

r ~3

 

 

 

 

Audrius Dubietis a mené début 2001 une étude sur les Piscides (maintenant comprises dans la définition de la Source Antihélique) basée sur les données de l'IMO récoltées pendant la période 1985 —1999, qui a surtout confirmé que les caractéristiques de l'essaim étaient correctes, et notamment que il était toujours l'un des essaims liés à l’écliptique les moins observés ! Pendant le mois de septembre, le radiant est très proche du point vernal, et il peut donc être observé d’égale façon des deux hémisphères tout au long des nuits proches de l'équinoxe d'automne. Cette année, la Lune gibbeuse de septembre permet d’observer pendant la moitié de la nuit, puisqu’elle se couche entre la fin de soirée (pour les latitudes moyennes nord) et le petit matin (pour les latitudes moyennes sud). Des méthodes d'observation télescopiques et vidéo peuvent être employées pour étudier la Source Antihélique, parallèlement à l'utilisation de tracés méthodiques des trajectoires de météores observés à l'œil nu.

 

D’octobre à décembre

L’année se termine sur un dernier trimestre très prometteur, car seules les Ursides (observables uniquement depuis l’hémisphère nord), en décembre, seront vraiment trop proches de la Pleine Lune pour permettre des observations utiles. La comète à l’origine des Ursides, 8P/Tuttle, atteint son périhélie vers janvier 2008, meis ses retours passés n’ont jamais été directement liés à une activité de l’essaim, et aucune prévision d’une remontée des taux météoriques n’a été faite pour 2007 à l’heure où nous préparons ce texte. Le pic habituel des Ursides est prévu le 22 décembre, entre 1h —3h30m TU. Les Leo Minorides ont été récemment ajoutées à la Liste d’Essaims Actifs, avec un maximum les 24/25 octobre, lorsque la Lune se couche après 5h heure locale dans l’hémisphère nord.

 

Draconides (GIA)

 

Actif: 6 —10 octobre

Maximum: 9 octobre; 4h30m TU (λ = 195°4 - mais voir ci-dessous)

ZHR = périodique – peut donner des pluies météoriques

Radiant: α = 262°; δ = +54°

Dérive du radiant: négligeable

v∞ = 20 km/s

r = 2.6

TFC: α = 290°; δ = +65° et

α = 288°; δ = +39° (β > 30° N)

 

 

 

 

Les Draconides sont avant tout un essaim périodique qui a donné des tempêtes de météores courtes et spectaculaires à deux reprises au cours du siècle dernier, en 1933 et 1946, et des taux plus faibles quelques autres années (ZHRs de ~ 20 —500+). La plupart des pluies enregistrées l'ont été les années où la comète à l'origine de l'essaim, 21P/Giacobini-Zinner, passait au périhélie, comme ce fut le cas en juillet 2005.

 

En octobre 2005, un sursaut d’activité complètement inattendu eut lieu quasiment lorsque la Terre a traverse le point nodal de l’orbite de la comète, vers λ = 195°40 —195°44, probablement dû à du matériel éjecté en 1946. Les ZHRs à l’œil nu ont été de ~ 35, mais les détections radar laissent supposer des taux bien plus importants, plus proches de ~ 150. Le pic a également été retrouvé dans les enregistrements radio, mais par cette méthode, il n’a pas paru être exceptionnellement fort. Les horaires des maxima de ces dernières années se ont eut lieu entre λ = 195°075 (en 1998; EZHRs ~ 700), ce qui équivaudrait cette année au 8 octobre, 20h30m TU, en passant par la traversée du point nodal donné ci-dessus, et jusqu’à λ 195°63 —195°76 (un petit sursaut d’activité en 1999, année ne correspondant pas à un retour au périhélie; ZHRs ~ 10 —20), équivalent en 2007 au 9 octobre, 10h —13h TU.

 

Le radiant est circumpolaire depuis beaucoup de sites de l'hémisphère nord, mais il est plus élevé avant minuit et avant l'aube début octobre. La Nouvelle Lune du 11 octobre est une opportunité pour les observer dans des conditions parfaits, quoi que l’essaim nous réserve — et même si rien n’est observé. Les Draconides sont exceptionnellement lentes, ce qui est caractéristique et aide à différencier les véritables Draconides de sporadiques qui pourraient accidentellement sembler provenir du radiant.

 

ε-Géminides (EGE)

 

Actif: 14 —27 octobre

Maximum: 18 octobre (λ = 205°)

ZHR = 2

Radiant: α = 102°; δ = +27°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 70 km/s

r = 3.0

TFC: α = 090°; δ = +20° et

α = 125°; δ = +20° (β > 20° S)

 

Un faible essaim d'activité mineure dont les caractéristiques et la période d'activité coïncident à peu près avec celles des Orionides, c'est pourquoi il faut être très précautionneux afin de faire la distinction entre ces deux sources par des techniques instrumentales — surtout avec les observations vidéo et télescopiques — ou les tracés de trajectoires faits à l'œil nu. La Lune croissante se couchera bien avant minuit (au nord de l’équateur) ou vers minuit (au sud), ce qui représente une belle opportunité pour obtenir de plus amples informations sur ces météores à partir des deux hémisphères. Les observateurs situés au nord auront l'avantage d'avoir une élévation du radiant qui est utile à partir de minuit.

 

 

 

 

Orionides (ORI)

 

Actif: 2 octobre — 7 novembre

Maximum: 21 octobre (λ = 208°)

ZHR = 25

Radiant: α = 95°; δ = +16°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 66 km/s

r = 2.5

TFC: α = 100°; δ =+39° et

α = 75°; δ = +24° (β > 40° N) ou

α = 80°; δ = +01° et

α = 117°; δ = +01° (β < 40° N)

 

Le radiant des Orionides est situé un peu au nord de l'équateur céleste, et atteint une élévation utile vers minuit dans les deux hémisphères, bien qu'un peu plus tôt au Nord, donc tous les observateurs de la planète peuvent profiter de l'essaim. La Lune gibbeuse croissante se couchera vers 0h30m —2h30m pour tous les observateurs cette année, laissant ainsi des cieux bien sombres lorsque le radiant est le mieux positionné. Une récente analyse d’Audrius Dubietis à partir des données de l'IMO recueillies pendant la période 1984 —2001, a entraîné quelques modifications mineures des caractéristiques passées de l’essaim, notamment du ZHR maximum et de l'indice de population r qui varient d’une année sur l’autre. Les ZHRs maximum moyens pendant l’intervalle étudié ont varié entre ~ 14 —31, avec une confirmation partielle d’une périodicité de 12 ans des fortes activités enregistrées plus tôt pendant le XXème siècle. Ceci signifierait que les taux les plus importants seraient prévus pour octobre 2008, et peut-être que les meilleurs ZHRs seront autour de 25 cette année. Les Orionides ont toujours été remarquées pour leurs maxima secondaires autres que celui indiqué ci-dessus, ce qui maintient parfois une activité à peu près constante pendant plusieurs nuits autour du pic. En 1993 et 1998, un maximum secondaire aussi important que le pic principal a été détecté dans la nuit du 17 —18 octobre en Europe, par exemple. Tous les observateurs devraient tenir compte de ces possibilités, car les conditions d'observations seront particulièrement favorables pour surveiller l'essaim sous des cieux noirs dans la nuit du 17 au 18 octobre en 2007. Plusieurs radiants secondaires ont également été rapportés par le passé mais des travaux vidéo récents suggèreraient que le radiant est bien moins complexe; des travaux photographiques, télescopiques et vidéo seraient utiles pour le confirmer, car les observateurs à l'œil nu ont clairement eu des problèmes pour déterminer la position du radiant de l'essaim par le passé.

 

Taurides

Taurides sud (STA)

 

Actif: 25 septembre — 25 novembre

Maximum: 5 novembre (λ = 223°)

ZHR = 5

Radiant: α = 052°; δ = +13°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 27 km/s

r = 2.3

TFC: Choisir des champs sur l’écliptique et ~ 10° E ou W des radiants (β > 40° S)

 

Taurides nord (NTA)

 

Actif: 25 septembre — 25 novembre

Maximum: 12 novembre (λ = 230°)

ZHR = 5

Radiant: α = 058°; δ = +22°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 29 km/s

r = 2.3

TFC: comme les Taurides sud

 

 

 

 

Ces deux courants font partie du complexe associé à la comète 2P/Encke. Il est plus facile de bien définir leurs radiants par des tracés minutieux des trajectoires des météores à l'œil nu ou au télescope, ou par des travaux vidéo et photographiques, car ils sont étendus et diffus. Ils ont récemment été étudiés par Mihaela Triglay, en utilisant les données de l’IMO. Les radiants des taurides coïncident quasiment avec celui, plus diffus, de la Source Antihélique; il est donc impossible de les distinguer. La Source Antihélique — bien qu’active tout au long de l’année — ne devrait donc pas être enregistrée pendant la période d’activité des Taurides.

 

La brillance et la lenteur relative de beaucoup de Taurides en font des cibles de choix pour les photographes, tandis que ces caractéristiques, combinées aux taux à la fois faibles, stables et combinés des Taurides en font d'excellentes cibles pour les débutants qui veulent tracer les trajectoires des météores. L'activité des deux courants produit un maximum apparemment stable pendant à peu près dix jours début novembre, et les essaims ont la réputation de produire parfois de magnifiques bolides brillants, bien qu'apparemment certaines années en soient dépourvues. Des études menées par David Asher ont montré que l'augmentation des taux de Taurides bolides peut résulter d'une concentration de particules plus larges à l'intérieur même du courant des Taurides, et il a supposé que les retours de ces parties plus concentrées auraient pu avoir lieu en 1995, 1998 et plus récemment, 2005. En 1995, une série impressionnante de Taurides brillantes se manifesta de fin octobre à début novembre, tandis qu'en 1998 les ZHRs les Taurides ont atteint des taux comparables aux maxima habituels à la fin octobre, simultanément à une augmentation du flux de Taurides généralement plus brillantes. L’événement de 2005 ut le plus impressionnant, et le mieux observé de tous, avec beaucoup bolides, occasionnellement très brillants, combinés à une hausse des ZHRs entre ~ 10 —15 qui perdurèrent du 29 octobre au 10 novembre. La fin octobre et le début de novembre seront noyés sous la Pleine Lune et le Dernier Quartier cette année, mais les nuits devraient être rapidement plus noires pour toute la période maximale de novembre. Heureusement, le prochain retour de forte activité d’octobre-novembre n’est pas prévu avant 2008, mais il ne faut cependant pas ignorer ces essaims et vérifier qu’aucun événement inattendu ne se produit pendant ces années classiques. La proximité de l'écliptique des deux radiants de ces essaims signifie que tous les amateurs de météores peuvent observer ces courants. Les observateurs de l'hémisphère nord sont tout de même un peu mieux placés, car le radiant y est assez proche du zénith pendant une grande partie des nuits d'automne. Cependant, même dans l'hémisphère sud, des sessions de 3 —5 heures avec un Taureau bien au-dessus de l’horizon sont également possibles.

 

Léonides (LEO)

 

Actif: 10 —23 novembre

Maximum: 18 novembre; 2h50m TU (λ = 235°27) - mais voir ci-dessous

ZHR = 15+?

Radiant: α = 153°; δ = +22°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 71 km/s

r = 2.5

TFC: α = 140°; δ = +35° et

α = 129°; δ = +06° (β > 35° N) ou

α = 156°; δ = -03° et

α = 129°; δ = +06° (β < 35° N)

IFC: α = 120°; δ = +40° avant 0h heure locale (β > 40° N)

α = 120°; δ = +20° avant 4h heure locale et

α = 160°; δ = 00° après 4h heure locale (β > 00° N)

α = 120°; δ = +10° avant 0h heure locale et α = 160°

δ = -10° (β < 00° N)

 

 

 

 

Comme l'ont montré les événements de la période 2003 —2005, lorsque des ZHRs de ~ 20 —40 étaient observés, la fin des tempêtes de Léonides de la période 1998 —2002, associée au passage au périhélie de la comète 55P/Tempel-Tuttle de 1998, n’a pas mis fin à l'intérêt de cet essaim fascinant. Le possible retour de l’activité de 2006 était encore à venir lorsque ce texte a été préparé, mais il n’y a pour l’instant aucune prévision d’augmentation des taux d’activité d’ici 2009. C’est pourquoi il est possible que seul la traversée du point nodal de la comète produise un pic cette année. Si c’est le cas, nous devrions observer de nouveau des ZHRs plus typiques tels qu’ils sont observés pendant les années éloignées du retour au périhélie de la comète. Mais rien n’est sûr à propos de cet essaim en 2007, donc restez prêts et jetez un coup d’œil aux nouvelles mises à jour ou prédictions récentes ! Le radiant des Léonides atteint une élévation utile seulement vers minuit, heure locale (ou après pour les sites au sud de l'équateur), à peu près au même moment que le coucher de la Lune gibbeuse croissante le 18 novembre, donc les cieux seront bien noirs pour curveiller l’essaim quoiqu’il arrive. L’heure du maximum indiquée ci-dessus favoriserait les sites européens, africains et du Moyen-Orient. Toutes les méthodes d'observations peuvent être utilement utilisées.

 

α-Monocérotides (AMO)

 

Actif: 15 —25 novembre

Maximum: 22 novembre; 3h10m TU (λ = 239°32)

ZHR = variable - généralement ~ 5; mais peut produire des sursauts d’activité de ~ 400+

Radiant: α = 117°; δ = +01°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 65 km/s

r = 2.4

TFC: α = 115°; δ = +23° et

α = 129°; δ = +20° (β > 20° N) ou

α = 110°; δ = -27° et

α = 098°; δ = +06° (β < 20° N)

 

 

 

 

Un autre essaim de la fin de l'année capable de réserver des surprises, les α-Monocérotides ont donné leur dernier sursaut d'activité en 1995 (le EZHR maximum, de ~ 420, a duré 5 minutes, le sursaut total 30 minutes). Beaucoup d'observateurs à travers l'Europe l'ont observé et nous avons ainsi été capables de remettre à jour toutes les caractéristiques de cet essaim. Cependant, la périodicité supposée de dix années de ces sursauts d’activité n’a pas été confirmée, car rien d’inhabituel n’a eut lieu en 2005, la Lune étant alors très présente. Ainsi, tous les observateurs devraient surveiller cette source de près tous les ans, pour essayer d’avoir le prochain sursaut d’activité. La brièveté des derniers sursauts signifie ceux qui bénéficient d’un ciel dégagé devront limiter au maximum les pauses pendant les observations menées autour du maximum prévu.

 

En dépit de la Lune gibbeuse croissante qui sera à deux jours de la Pleine Lune le 22 novembre, et parce que le radiant est mieux placés seulement après 23h, heure locale, depuis les deux hémisphères, il y aura une courte fenêtre d’observation entre le coucher de la Lune et l’aube, notamment pour les observateurs de l’hémisphère nord. Si l’horaire du maximum se trouve être correct, cela tomberai bien pour les sites européens, du Nord de l’Afrique et du Moyen-Orient.

 

Source Antihélique (ANT) en Décembre

 

Actif: à partir de la fin de la période d’activité des NTA/STA le 26 novembre

ZHR = 3

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 30 km/s

r ~ 3

 

 

 

 

Une faible partie de l’activité météorique liée à l’écliptique. Quelques météores plus brillants ont également été photographiés. L’essaim a un radiant qui est au moins double, mais la branche sud a rarement été détectée. Le radiant indiqué ci-dessus est une combinaison de ces radiants, utilisable pour des observations à l’œil nu, mais des observations télescopiques ou vidéo devrait être plus à même de déterminer la structure exacte du radiant. Il est bien visible toute la nuit depuis les deux hémisphères, mais la première partie de nuit est plus favorable, puisque le Dernier Quartier de Lune se lèvera vers minuit, heure locale, partout dans le monde.

 

Phœnicides (PHO)

 

Actif: 28 novembre — 9 décembre

Maximum: 6 décembre; 21h00m TU (λ = 254°25)

ZHR = variable - généralement 3 ou moins; peut atteindre 100

Radiant: α = 18°; δ = -53°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 18 km/s

r = 2.8

TFC: α = 40°; δ = -39° et

α = 065°; δ = -62° (β < 10° N)

 

Seul un sursaut d'activité impressionnant de la part de cet essaim a été détecté jusqu’ici, c’est celui de sa découverte en 1956, lorsque le EZHR était alors probablement de ~ 100, avec peut-être plusieurs pics répartis sur quelques heures. Trois autres sursauts possibles de plus faible activité ont également été rapportés, mais jamais par plus d'un seul observateur, et dans des circonstances incertaines. Des données fiables de l'IMO montrent que l'activité récente de cet essaim a été quasiment inexistante. Cependant, c'est peut-être un essaim périodique, et plus d'observations, utilisant toutes les méthodes, sont nécessaires. Les conditions d’observation offertes par la Lune pour les observateurs de l’hémisphère sud sont parfaites en 2007, grâce à la Nouvelle Lune du 9 décembre. Le radiant des Phœnicides culmine au crépuscule, restant visible la plus grande partie de la nuit.

 

 

 

 

Puppid-Vélides (PUP)

 

Actif: 1 —15 décembre

Maximum: ~ 7 décembre(λ ~ 255°)

ZHR ~ 10

Radiant: α = 123°; δ = -45°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 40 km/s; r = 2.9

TFC: α = 090° à 150°; δ = -20° à -60°

choisir des paires de champs séparés d’environ 30° en α

et se déplaçant vers l’est au fur et à mesure de la progression du radiant (β < 10° N)

 

 

 

 

C'est un système très complexe d'essaims peu étudiés, principalement visibles par ceux observant au sud de l'équateur. Jusqu'à une dizaine de courants secondaires ont été identifiés, dont les radiants sont tellement amassés qu'ils ne peuvent être complètement distingués à l'œil nu. Des travaux photographiques, vidéo ou télescopiques devraient donc être plus réalistes, ou alors des tracés extrêmement minutieux de météores observés à l'œil nu. L'activité est tellement méconnue que nous ne pouvons raisonnablement qu'être sûrs que les taux les plus élevés ont lieu de début à mi-décembre, ce qui coïncide avec l’absence de Lune cette année. Certains de ces essaims pourraient être observables de fin octobre à fin janvier. La plupart des Puppides-Vélides sont assez faibles, mais des bolides brillants occasionnels, surtout aux environs du maximum supposé ci-dessus, ont déjà été rapportés. La région contenant le radiant est bien placée toute la nuit, mais est plus haute vers le crépuscule.

 

Monocérotides (MON)

 

Actif: 27 novembre — 17 décembre

Maximum: 9 décembre (λ = 257°)

ZHR = 3

Radiant: α = 100°; δ = +08°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 42 km/s

r = 3.0

TFC: α = 088°; δ = +20° et

α = 135°; δ = +48° (β > 40° N) ou

α = 120°; δ = -03° et

α = 084°; δ = +10° (β < 40° N)

 

 

 

 

Seuls de faibles taux en provenance de cette source mineure sont envisageables, rendant indispensables des tracés des trajectoires précis, ainsi que des travaux télescopiques et vidéo car les météores sont généralement peu lumineux. Les caractéristiques de l'essaim, incluant même la position de son radiant, sont assez incertaines. Des données récentes de l'IMO n'indiquent que de maigres signes d'un maximum, indiqué ci-dessus. Des résultats d'observations télescopiques suggèrent un maximum plus tardif, aux alentours du 16 décembre ((λ ~ 264°) avec un radiant de coordonnées α = 117°, δ = +20°. Cette année est idéale pour l’observer, car le pic du 9 décembre tombe précisément en même temps que la Nouvelle Lune. Le radiant est bien visible quasiment toute la nuit, culminant vers 1h30m heure locale.

 

σ-Hydrides (HYD)

 

Actif: 3 —15 décembre

Maximum: 12 décembre (λ = 260°)

ZHR = 2

Radiant: α = 127°; δ = +02°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 58 km/s

r = 3.0

TFC: α = 095°; δ = 00° et

α = 160°; δ = 00° (pour tous les sites – uniquement après minuit)

 

Bien qu'il fut détecté pour la première fois dans les années 60 grâce à la photographie, les \sigma-Hydrides sont généralement rapides, peu lumineuses et les taux sont généralement très faibles, à la limite de détection à l'œil nu. Le radiant, à peu près 10° au-dessus de l'étoile Procyon (α Canis Minoris), étant situé près de l'équateur, tous les observateurs peuvent surveiller cet essaim. Le radiant se lève dans les dernières heures du soir, mais il est visible dans de meilleures conditions après minuit (heure locale) : c’est donc une année parfaite pour les observer, le croissant de Lune se couchant tôt. Des données récentes indiqueraient que le maximum pourrait avoir lieu jusqu'à six jours avant cette date, ce qui donnerait des conditions lunaires aussi favorables. Des tracés de trajectoires de météores à l'œil nu, des travaux télescopiques ou vidéo seront utiles pour pouvoir fixer plus précisément les caractéristiques de l'essaim.

 

Géminids (GEM)

 

Actif: 7 —17 décembre

Maximum: 14 décembre; 16h45m TU (λ = 262°2) ± 2.3h

ZHR = 120

Radiant: α = 112°; δ = +33°

Dérive du radiant: voir Tableau

v∞ = 35 km/s

r = 2.6

TFC: α = 087°; δ = +20° et

α = 135°; δ = +49° avant 23h heure locale

α = 087°; δ = +20° et

α = 129°; δ = +20° après 23h heure locale (β > 40° N)

α = 120°; δ = -03° et

α = 084°; δ = +10° (β < 40° N)

IFC: α = 150°; δ = +20° et

α = 060°; δ = +40° (β > 20° N)

α = 135°; δ = -05° et

α = 080°; δ = 00° (β < 20° N)

 

L'un des plus jolis, et certainement le plus fiable, des essaims majeurs annuels actuellement observables. Cette année, le croissant lunaire se couchera vers minuit heure locale partout dans le monde le 14 décembre (le coucher de Lune est de plus en plus tardif si l’on va vers le sud), procurant ainsi des cieux profonds pour tous les observateurs, surtout ceux de l’hémisphère nord. Le radiant des Géminides culmine vers 2h heure locale, et très au nord de l'équateur, il s'élève à partir du coucher du Soleil, et il atteint une élévation utile à partir des premières heures du soir. Dans l'hémisphère sud, le radiant ne se lève qu'à partir de minuit environ. Mais même là-bas, c'est un essaim splendide qui offre des météores souvent brillants et de vitesse moyenne, vision récompensant tous les observateurs, quelle que soit la méthode employée. Le pic a montré de faibles signes de variabilité des taux maximum et des horaires des pics ces dernières années, les maxima les plus fiablement observés de ces vingt dernières années s'étant déroulés dans une marge de 2h 20m autour de l'horaire donné ci-dessus. L’horaire prédit, combiné au coucher de la Lune, favorisera les sites d’Asie centrale et de l’est, ainsi que l’océan Pacifique jusqu’en Alaska. Un pic plus précoce ou tardif étendrait la zone de visibilité vers l’est ou l’ouest respectivement. La distribution massique des particules signifierait que les météores les plus brillants (à l'œil nu ou au télescope) devraient être plus abondants 1° de longitude héliocentrique (environ un jour) avant le pic visible à l'œil nu, des résultats d'observation télescopique indiquant que ces météores proviendraient d'une région allongée, peut-être avec trois radiants secondaires. Des résultats plus approfondis sur ce sujet seraient utiles.

 

Coma Bérénicides (COM)

 

Actif: 12 décembre — 23 janvier

Maximum: 20 décembre (λ = 268°)

ZHR = 5

Radiant: α = 175°; δ = +25°

Dérive du radiant: voir Tableau 6

v∞ = 65 km/s

r = 3.0

TFC: α = 180°; δ = +50° et

α = 165°; δ = +20° avant 3h heure locale

α = 195°; δ = +10° et

α = 200°; δ = +45° après 3h heure locale (β > 20° N)

 

 

 

 

Un faible essaim mineur qui n'est généralement observé que pendant les périodes d'activité des Géminides et des Quadrantides, mais qui a besoin de plus de surveillance à d'autres périodes, surtout pour mieux définir son maximum. L'essaim est quasiment inobservable de l'hémisphère sud, donc les observateurs de l'hémisphère nord devront braver le froid de l'hiver pour améliorer nos connaissances sur cet essaim. Le radiant atteint une élévation utile à partir de minuit heure locale, et malgré la proximité entre l pic et la Pleine Lune, plusieurs heures d’observations sous des cieux sombres devraient être réalisables aux latitudes nord moyennes après le coucher de la Lune.

 

Abréviations et Tableaux

 

α, δ: Coordonnées de la position du radiant de l'essaim, généralement lors du maximum, α étant l'ascension droite, δ la déclinaison. Les radiants dérivent à travers le ciel jour après jour à cause du mouvement orbital de la Terre autour du Soleil, et cela doit être pris en compte lors de nuits d'observation éloignées du maximum (pour plus de détails, voir Tableau 6 (page [add page number]).

r: Indice de population, c'est un terme calculé pour les distributions de magnitude des météores de chaque essaim. Si r= 2.0 —2.5 les météores seront plus brillants que la moyenne, tandis que si r est supérieur à 3.0, ils seront plus faibles que la moyenne.

λ: Longitude héliocentrique, qui est une mesure précise de la position de la Terre sur son orbite et qui est indépendante des caprices du calendrier. Toutes les mesures de λ sont données pour l'Equinoxe J2000.0.

v∞: Vitesse atmosphérique ou apparente des météores donnée en km/s. Les vitesses se situent entre 11 km/s (très lent) et 72 km/s (très rapide). 40 km/s est en gros la vitesse moyenne.

ZHR: Taux horaire zénithal (Zenithal Hourly Rate), le nombre maximum de météores qu'un observateur verrait sous un dans un ciel parfait et avec le radiant situé au-dessus de lui. Ce chiffre est donné en nombre de météores par heure. Quand l'activité météoritique persiste à des taux importants pendant moins d'une heure, ou lorsque les conditions d’observations sont très mauvaises, un ZHR évalué (le EZHR, pour Estimated ZHR) est utilisé ce qui est moins précis que le ZHR normal.

TFC and IFC: Suggestions de centres des champs de vision pour respectivement l'observation télescopique et l’imagerie. β est la latitude de l'observateur (“<” signifie “au sud de” et “>” signifie “au nord de”). Les paires de champs pour l'observation télescopique doivent être respectés, en alternant toutes les demi-heures, pour que .la position du radiant puisse être bien définie. Le choix exact des TFC ou PFC dépend aussi de la localisation de l'observateur et de la hauteur du radiant. Il est à noter que les TFCs peuvent également être, utiles et servir pour les champs des caméras vidéo.

 

Tableau 4. Phases lunaires pour 2007

Nouvelle Lune Premier Quartier Pleine Lune Dernier Quartier

3 janvier 11 janvier

19 janvier 25 janvier 2 février 10 février

17 février 24 février 3 mars 12 mars

19 mars 25 mars 2 avril 10 avril

17 avril 24 avril 2 mai 10 mai

16 mai 23 mai 1 juin 8 juin

15 juin 22 juin 30 juin 7 juillet

14 juillet 22 juillet 30 juillet 5 août

12 août 20 août 28 août 4 septembre

11 septembre 19 septembre 26 septembre 3 octobre

11 octobre 19 octobre 26 octobre 1 novembre

9 novembre 17 novembre 24 novembre 1 décembre

9 décembre 17 décembre 24 décembre 31 décembre

 

Tableau 5. Liste des essaims actifs à l’oeil nu

Les données de ce tableau ont été calculées à partir des meilleures informations disponibles en juin 2006. Contacter la commission d'observation à l'œil nu de l'IMO pour plus d'informations. Les dates des maximums entre parenthèses indiquent les dates de référence pour le radiant, pas le véritable maximum. Le ZHR de certains essaims varie d'une année sur l'autre. Les chiffres les plus fiables et les plus récents sont donnés ici, sauf pour de possibles essaims périodiques qui sont notés comme “var.” - variables.

 

La source antihélique est interrompue pour les NTA/STA. Voir Tableau 6 pour plus de détails.

 

Essaim Activité Max Date λ α δ v∞ r ZHR

Source Antihélique (ANT) Jan 01 - Déc 31 30 3.0 3

Quadrantides (QUA) Jan 01 - Jan 05 Jan 04 283°16 230° +49° 41 2.1 120

α-Centaurides (ACE) Jan 28 - Fév 21 Fév 08 319°2 211° -59° 56 2.0 5

δ-Léonides (DLE) Fév 15 - Mar 10 Fév 25 336° 168° +16° 23 3.0 2

γ-Normides (GNO) Fév 25 - Mar 22 Mar 14 353° 239° -50° 56 2.4 4

Lyrides (LYR) Avr 16 - Avr 25 Avr 22 32°32 271° +34° 49 2.1 18

π-Puppides (PPU) Avr 15 - Avr 28 Avr 24 33°5 110° -45° 18 2.0 var

η-Aquarides (ETA) Avr 19 - Mai 28 Mai 06 45°5 338° -01° 66 2.4 60

η-Lyrides (ELY) Mai 03 - Mai 12 Mai 09 48°4 287° +44 44 3.0 3

Bootides de juin (JBO) Jun 22 - Jul 02 Jun 27 95°7 224° +48° 18 2.2 var

Piscis Austrinides (PAU) Jul 15 - Aou 10 Jul 28 125° 341° -30° 35 3.2 5

δ-Aquarides Sud (SDA) Jul 12 - Aou 19 Jul 28 125° 339° -16° 41 3.2 20

α-Capricornides (CAP) Jul 03 - Aou 15 Jul 30 127° 307° -10° 23 2.5 4

Perséides (PER) Jul 17 - Aou 24 Aou 13 140°0 46° +58° 59 2.6 100

κ-Cygnides (KCG) Aou 03 - Aou 25 Aou 18 145° 286° +59° 25 3.0 3

α-Aurigides (AUR) Aou 25 - Sep 08 Sep 01 158°6 84° +42° 66 2.6 7

September Perséides (SPE) Sep 05 - Sep 17 Sep 09 166°7 60° +47° 64 2.9 5

δ-Aurigides (DAU) Sep 18 - Oct 10 Oct 04 191° 88° +49° 64 2.9 2

Draconides (GIA) Oct 06 - Oct 10 Oct 09 195°4 262° +54° 20 2.6 var

ε-Géminides (EGE) Oct 14 - Oct 27 Oct 18 205° 102° +27° 70 3.0 2

Orionides (ORI) Oct 02 - Nov 07 Oct 21 208° 95° +16° 66 2.5 23

Leo Minorides (LMI) Oct 19 - Oct 27 Oct 24 211° 162° +37° 62 3.0 2

Taurides Sud (STA) Oct 01 - Nov 25 Nov 05 223° 52° +15° 27 2.3 5

Taurides Nord (NTA) Oct 01 - Nov 25 Nov 12 230° 58° +22° 29 2.3 5

Léonides (LEO) Nov 10 - Nov 23 Nov 18 235°27 153° +22° 71 2.5 15+

α-Monocérotides (AMO) Nov 15 - Nov 25 Nov 22 239°32 117° +01° 65 2.4 var

Déc Phoenicides (PHO) Nov 28 - Dec 09 Dec 06 254°25 18° -53° 18 2.8 var

Puppid/Vélides (PUP) Dec 01 - Dec 15 (Dec 07) (255°) 123° -45° 40 2.9 10

Monocérotides (MON) Nov 27 - Dec 17 Dec 09 257° 100° +08° 42 3.0 2

σ-Hydrides (HYD) Dec 03 - Dec 15 Dec 12 260° 127° +02° 58 3.0 3

Geminides (GEM) Dec 07 - Dec 17 Dec 14 262°2 112° +33° 35 2.6 120

Coma Bérénicides (COM) Dec 12 - Jan 23 Dec 20 268° 177° +25° 65 3.0 5

Ursides (URS) Dec 17 - Dec 26 Dec 23 270°7 217° +76° 33 3.0 10

 

Tableau 6. Positions des radiants pendant l’année en α et δ

Dérive des radiants des essaims de la nouvelle Liste des Essaims actifs du tableau ci-dessus. Les positions font référence à eq. J2000.0.

 

Date

ANT QUA COM

Dec 31 112° +21° 228° +50° 186° +20°

Jan 5 117° +20° 231° +49° 190° +18°

Jan 10 122° +19° 194° +17°

Jan 15 127° +17° 198° +15°

Jan 20 132° +16° 202° +13°

Jan 25 138° +15° ACE

Jan 30 143° +13° 200° -57°

Feb 5 149° +11° 208° -59°

Feb 10 154° +9° 214° -60° DLE

Feb 15 159° +7° 220° -62° 159° +19°

Feb 20 164° +5° GNO 225° -63° 164° +18°

Feb 28 172° +2° 225° -51° 171° +15°

Mar 5 177° 0° 230° -50° 176° +13°

Mar 10 182° -2° 235° -50° 180° +12°

Mar 15 187° -4° 240° -50°

Mar 20 192° -6° 245° -49°

Mar 25 197° -7°

Mar 30 202° -9°

Apr 5 208° -11°

Apr 10 213° -13° LYR PPU

Apr 15 218° -15° 263° +34° 106° -44° ETA

Apr 20 222° -16° 269° +34° 109° -45° 323° -7°

Apr 25 227° -18° 274° +34° 111° -45° 328° -5°

Apr 30 232° -19° 332° -3° ELY

May 05 237° -20° 337° -1° 283° +44°

May 10 242° -21° 341° 0° 288° +44°

May 15 247° -22° 345° +3° 293° +45°

May 20 252° -22° 349° +5°

May 25 256° -23°

May 30 262° -23°

Jun 5 267° -23°

Jun 10 272° -23°

Jun 15 276° -23°

Jun 20 281° -23° JBO

Jun 25 286° -22° 223° +48°

Jun 30 291° -21° 225° +47° CAP

Jul 5 296° -20° 285° -16° SDA

Jul 10 300° -19° PER 289° -15° 325° -19° PAU

Jul 15 305° -18° 6° +50° 294° -14° 329° -19° 330° -34°

Jul 20 310° -17° 11° +52° 299° -12° 333° -18° 334° -33°

Jul 25 315° -15° 22° +53° 303° -11° 337° -17° 338° -31°

Jul 30 319° -14° 29° +54° 308° -10° 340° -16° 343° -29° KCG

Aug 5 325° -12° 37° +56° 313° -8° 345° -14° 348° -27° 283° +58°

Aug 10 330° -10° 45° +57° 318° -6° 349° -13° 352° -26° 284° +58°

Aug 15 335° -8° 51° +58° 352° -12° 285° +59°

Aug 20 340° -7° 57° +58° AUR 356° -11° 286° +59°

Aug 25 344° -5° 63° +58° 76° +42° 288° +60°

Aug 30 349° -3° 82° +42° SPE 289° +60°

Sep 5 355° -1° 88° +42° 55° +46°

Sep 10 0° +1° 92° +42° 60° +47°

Sep 15 5° +3° 66° +48° DAU

Sep 20 10° +5° NTA STA 71° +48° 71° +48°

Sep 25 14° +7° 19° +11° 21° +6° 77° +49°

Sep 30 22° +12° 25° +7° ORI 83° +49°

Oct 5 26° +14° 28° +8° 85° +14° 89° +49° GIA

Oct 10 EGE 30° +15° 32° +9° 88° +15° 92° +42° 262° +54°

Oct 15 99° +27° 34° +16° 36° +11° 91° +15° LMI

Oct 20 104° +27° 38° +18° 40° +12° 94° +16° 158° +39°

Oct 25 109° +27° 43° +19° 43° +13° 98° +16° 163° +37°

Oct 30 47° +20° 47° +14° 101° +16° 168° +35°

Nov 5 52° +21° 52° +15° 105° +17° LEO

Nov 10 56° +22° 56° +15° 147° +24° AMO

Nov 15 61° +23° 60° +16° 150° +23° 112° +2°

Nov 20 ANT 65° +24° 64° +16° 153° +21° 116° +1°

Nov 25 75° +23° 70° +24° 72° +17° MON PHO PUP 120° 0°

Nov 30 80° +23° GEM 91° +8° 14° -52° 120° -45° HYD

Dec 5 85° +23° 103° +33° COM 96° +8° 18° -53° 122° -45° 122° +3°

Dec 10 90° +23° 108° +33° 169° +27° 100° +8° 22° -53° 125° -45° 126° +2°

Dec 15 96° +23° 113° +33° 173° +26° 104° +8° URS 128° -45° 130° +1°

Dec 20 101° +23° 118° +32° 177° +24° 217° +76°

Dec 25 106° +22° 181° +23° 217° +74°

Dec 30 111° +21° 185° +21°

 

Table 7. Working list of daytime radio meteor streams

La colonne `Hor fav' donne les heures locales approximatives pour lesquelles une antenne quatre-éléments inclinée de 45° recevant un signal d'un transmetteur de 30 kW situé à 1000 km recevrait au moins 85% de toutes les signaux radio réfléchis par les traînées de météores pour les latitudes appropriées. A noter qu'il est souvent fortement dépendant de la direction dans laquelle l'antenne est dirigée et que ces heures sont seulement valables pour les dates assez proches de celle du maximum.

 

Essaim Activité Max Date λ α δ 50°N 30°S Taux

 

Cap/Sagittarides Jan 13 - Fév 04 Feb 01 312°5 299° -15° 11h—14h 09h—14h moyen

 

χ-Capricornides Jan 29 - Fév 28 Fév 13 324°7 315° -24° 10h—13h 08h—15h faible

Piscides (Apr) Avr 08 - Avr 29 Avr 20 30°3 7° +07° 07h—14h 08h—13h faible

 

δ-Piscides Avr 24 - Avr 24 Avr 24 34°2 11° +12° 07h—14h 08h—13h faible

ε-Ariétides Avr 24 - Mai 27 Mai 09 48°7 44° +21° 08h—15h 10h—14h faible

Ariétides (Mai) Mai 04 - Jun 06 Mai 16 55°5 37° +18° 08h—15h 09h—13h faible

 

o-Cétides Mai 05 - Jun 02 Mai 20 59°3 28° -04° 07h—13h 07h—13h moyenne

Ariétides Mai 22 - Jul 02 Jun 07 76°7 44° +24° 06h—14h 08h—12h forte

 

ζ-Perséides Mai 20 - Jul 05 Jun 09 78°6 62° +23° 07h—15h 09h—13h forte

β-Taurides Jun 05 - Jul 17 Jun 28 96°7 86° +19° 08h—15h 09h—13h moyenne

 

γ-Léonides Aou 14 - Sep 12 Aou 25 152°2 155° +20° 08h—16h 10h—14h faible

Sextantides Sep 09 - Oct 09 Sep 27 184°3 152° 00° 06h—12h 06h—13h moyenne

 

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© 1997-2005 The International Meteor Organization - Contact webmaster login

 

VOILA : c'est tiré du site http://www.imo.net/calendar/french/2007

et c'est un peu tardif comme info, mes excuses :(

Voir ce site pour une info complète, avec cartes etc...

 

Actuellement, sommes depuis hier en tout cas dans les Lyrides de juin, effectivement, observation visuelle hier durant une éclaircie, le 16 juin vers 1h30 du matin, 6 à 7 étoiles filantes secteur SSW -durée de l'observation +/- 20 minutes...Hélas, la couverture nuageuse de Mr. Murphy est tout de suite revenue:cry:

 

Surveillance trafic radioamateur sur les fréquences météor scatter 144 Mhz SSB de 1h30 à 3h00 :négatif, aucuns signaux, néanmoins, à mon avis, continuer l'écoute.

 

A +:)

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