Aller au contenu

Le debutant et sa lunette 120mm


Setesh

Messages recommandés

Salutation à tous les astronomes.;)

 

Voilà,j'ai recu ma lunette Orion 120/1000 sur monture équatoriale SkyView Pro, avec des occulaires Orion Sirius Plössl 25mm et 10mm.

Le lendemain soir de la réception, j'ai observé Jupiter qui était magnifique ainsi que la belle dense de ses 4 satellites.:wub:

 

Bien que je veux exploiter mon instrument à pleine capacitée, je compte acheter d'autres occulaires.

Celles qui ont retenu mon attention sont les suivantes:

 

-TeleVue Nagler 4.8mm pour le planetaire.

-Plössl TeleVue 32mm ou 40mm pour le ciel profond.

Es-ce le bon choix?:?:

 

L'observation solaire m'interesse également.

Quel filtre solaire me conseillez-vous?

 

Je vous remercie d'avance et je vous souhaite de passer d'agréables soirées d'observation;)

A bientot.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut Setesh !

 

Pour le ciel profond, je pense que c'est une erreur de vouloir un oculaire à très longue focale. En effet, le ciel profond s'observe à tous les grossissements possibles. L'intérêt des faibles grossissements, c'est surtout pour avoir un grand champ afin d'apprécier les objets étendus (Pléiades notamment). Mais pour détailler les amas d'étoiles et mieux voir les faibles galaxies, il vaut mieux grossir plus que ça.

 

D'ailleurs c'est curieux : tu choisis des oculaires à petit champ (pour ne pas dire riquiqui : le 40 mm n'offre qu'une quarantaine de degré de champ apparent, et son champ sur le ciel sera le même que le 32 mm) pour le ciel profond, et un oculaire à grand champ (un Nagler !) pour les planètes... Pourquoi pas le contraire, plutôt ?

 

Si j'étais toi (mais je ne suis pas toi) et en restant à peu près dans ton budget, je choisirais plutôt un oculaire "spécialisé" pour le planétaire : sans doute un Takahashi LE 5 mm, et s'il est trop cher un Vixen LV 5 mm, ou un TMB Burgess 5 mm. Bref, un oculaire réputé pour sa qualité optique, quitte à sacrifier le champ. Par contre, pour le ciel profond, je choisirais un grand champ. L'Hypérion 13 mm a l'air très apprécié ici et offrirait un grossissement moyen (environ D/2) qui est le "grossissement courant" en ciel profond (sert à détailler les objets - personnellement, c'est de très loin celui que j'utilise le plus mais, encore une fois, je ne suis pas toi...) Il resterait le 25 mm comme faible grossissement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut,

 

J'ai un Televue 4,8 mm, c'est un très bon oculaire au grand champs de 82° mais pas très confortable, il faut vraiment coller l'oeil dessus. Pour le planétaire je préfère le Takahashi de 5 mm, avec beaucoup plus de relief d'oeil (20 mm) donc très confortable, il a certes moins de champs (50° je crois) mais ce n'est pas gênant avec une monture équatoriale motorisée. L'image qu'il donne est excellente.

Le grand champs du Televue est utile avec un Dobson, ça laisse un peu plus de temps à l'objet observé pour traverser le champs avant d'avoir à recadrer.

 

PS: Bruno, on s'est croisé mais on est d'accord je crois.;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quelle est la qualité de ton ciel ? En juin, le ciel n'est jamais totalement noir depuis le nord de la France (es-tu au nord de la France). Peut-être qu'il y a de la pollution lumineuse chez toi, ou que le ciel était un peu voilé la dernière fois ? Ce genre de petit détail n'empêche pas d'observer les amas d'étoiles, mais pour les galaxies c'est mission impossible si le ciel n'est pas bon.

 

Cela dit, M51 devrait quand même être visible. Tu es sûr de ton pointage ? Balayer la région entre le Lion et la Chevelure de Bérénice, ce n'est pas une bonne méthode. Il faut suivre des cheminements précis. Mais si tu as déjà repéré des amas, c'est que tu sais pointer, dont tu devrais trouver M51.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Nagler ????

 

Ouhla , en tant que débutant commence avec tes oculaires. Eventuellement tu peux compléter avec un antarès W70 , ou un autre oculaire à 70 euros...

Nagler = quelques centaines d'euros :p

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hello,

Bonne monture la svp :) (j'en ai une :be: )

 

Mais pourquoi une lunette de 120mm lutôt qu'un newton de 150 ou 200mm ? Ca pourra m'aider à te répondre pour les oculaires.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Je souhaite également faire de l'observation du Soleil.:cool:

Quel filtre solaire me conseillez-vous?

 

Surtout n'achètes pas de filtres solaire à monter directement à l'oculaire, c'est dangereux !

Je te conseille de faire comme moi (et la majorité des astros amateurs), tu achètes une feuille "d'astrosolar" que tu "bidouilles" en filtre pleine ouverture c'est à dire que tu mets au bout de ta lunette et tu fabriques également une boite pour le ranger afin de ne pas l'abimer.;)

Bonnes observations.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hello,

Bonne monture la svp :) (j'en ai une :be: )

 

Mais pourquoi une lunette de 120mm lutôt qu'un newton de 150 ou 200mm ? Ca pourra m'aider à te répondre pour les oculaires.

 

Bonjour Newton.

A la base je voulais un dobson Kepler 250/1250 mais Optique Unterlinden est en rupture de stock.Donc pas de Kepler avant 3 mois.:mad:

Le newton 200mm est une bete immensse et pèse lourd pour moi(entre 25/30kg).

J'ai pris la lunette en dernier recours,et elle me satisfait(j'ai vu Jupiter qui est magnifique et le balai de ses 4 satellites).

Pour le 150mm, le vendeur m'a dit qu'il est moin lumineux à cause des tiges de l'araignée et du miroir secondaire (ce que je ne crois pas).Et que la collimation était assez difficile pour un débutant dû à son rapport f/d 5.

J'ai suivi ses recommandations.Mais j'observe dans mon jardin et ce n'est pas le jardin du chateau de Versaille lol.Donc il m'arrive de déplacer les 18kg de ma lunette à cause des arbres et des tua qui me gène.et régler la collimation à chaque déplacement m'aurais quand meme gavé.

Donc la lunette pour le peu d'entretien,son contraste,pas de colimation.

Une dernière question, à quoi ressemble le chromatisme?

Pour les oculaires,je suis près à suivre tes conseils.

Merci.

A bientot.

 

Surtout n'achètes pas de filtres solaire à monter directement à l'oculaire, c'est dangereux !

Je te conseille de faire comme moi (et la majorité des astros amateurs), tu achètes une feuille "" que tu "bidouilles" en filtre pleine ouverture c'est à dire que tu mets au bout de ta lunette et tu fabriques également une boite pour le ranger afin de ne pas l'abimer.;)

Bonnes observations.

 

Bonjour Dédé de St Fé.

Ok pour ton conseil que je vais suivre.Je te remercie.

Ou trouve t-on des feuilles d'astrosolar?

Je te remercie.

A bientot;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Dédé de St Fé.

Ok pour ton conseil que je vais suivre.Je te remercie.

Ou trouve t-on des feuilles d'astrosolar?

Je te remercie.

A bientot;)

 

En principe tu en trouves dans toutes les boutiques d'astronomie et en plus c'est très bon marché .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut Setesh !

 

Pour le ciel profond' date=' je pense que c'est une erreur de vouloir un oculaire à très longue focale. En effet, [u']le ciel profond s'observe à tous les grossissements possibles[/u]. L'intérêt des faibles grossissements, c'est surtout pour avoir un grand champ afin d'apprécier les objets étendus (Pléiades notamment). Mais pour détailler les amas d'étoiles et mieux voir les faibles galaxies, il vaut mieux grossir plus que ça.

 

D'ailleurs c'est curieux : tu choisis des oculaires à petit champ (pour ne pas dire riquiqui : le 40 mm n'offre qu'une quarantaine de degré de champ apparent, et son champ sur le ciel sera le même que le 32 mm) pour le ciel profond, et un oculaire à grand champ (un Nagler !) pour les planètes... Pourquoi pas le contraire, plutôt ?

 

Si j'étais toi (mais je ne suis pas toi) et en restant à peu près dans ton budget, je choisirais plutôt un oculaire "spécialisé" pour le planétaire : sans doute un Takahashi LE 5 mm, et s'il est trop cher un Vixen LV 5 mm, ou un TMB Burgess 5 mm. Bref, un oculaire réputé pour sa qualité optique, quitte à sacrifier le champ. Par contre, pour le ciel profond, je choisirais un grand champ. L'Hypérion 13 mm a l'air très apprécié ici et offrirait un grossissement moyen (environ D/2) qui est le "grossissement courant" en ciel profond (sert à détailler les objets - personnellement, c'est de très loin celui que j'utilise le plus mais, encore une fois, je ne suis pas toi...) Il resterait le 25 mm comme faible grossissement.

 

Bonjour Bruno,

 

Je te remercie pour tes conseils.

J'ai trouvé les magasins qui vendent les oculaires que tu me conseilles mais je ne trouve aucun pour le Takahashi LE 5 mm.

Une autre question,quelle sont les critères primordiales des oculaires?

Je te remercie une fois de plus.

A bientot.

 

En principe tu en trouves dans toutes les boutiques d'astronomie et en plus c'est très bon marché .

 

Ok,je te remercie pour l'info.

A+

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le Takahashi LE 5 mm est vendu dans le même magasin qui t'a vendu ta lunette ! :)

 

Maintenant, ils sont peut-être en rupture de stock aussi... (De toute façon, il me semble qu'il est un poil plus cher que le Nagler 4,8 mm.)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le Takahashi LE 5 mm est vendu dans le même magasin qui t'a vendu ta lunette ! :)

 

Maintenant' date=' ils sont peut-être en rupture de stock aussi... (De toute façon, il me semble qu'il est un poil plus cher que le Nagler 4,8 mm.)[/quote']

 

Salut Bruno.;)

 

Je te remercie pour le Takahashi.

Mais d'après ce j'ai compris (corrige-moi si je me trompe:be: ):

-les oculaires de longue focale, c'est pour le ciel profond.

-les oculaires de courte focale, c'est pour le planetaire.

-et qu'il faut prendre des grands champs.

 

Merci encore et bonne journée.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les oculaires de courte focale, oui c'est pour le planétaire. Mais le ciel profond s'observe à tous les grossissements, Bruno s'échine à le répéter :)

 

D'où l'intérêt que je trouve à adopter le zoom Hypérion: On passe facilement par les différents grossissements utiles en ciel profond, tout en conservant un champ respectable, et pour un prix finalement limité, de l'ordre de celui du Nagler 4,8 :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En planétaire il est parfois très joli de grossir très peu.

 

Par exemple l'année passée, quand Saturne flirtait avec l'amas de la crèche.

 

Ou alors quand la Lune vient dire coucou aux Pléiades.

 

Ou alors pour suivre une occultation pendant les heures avant et après.

 

Ou alors pour admirer un lever/coucher sélène dans de fines couches nuageuses derrière la cime des abres...

 

Patte.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah, c'est un tout petit peu plus compliqué... Du coup je vais détailler !

 

-les oculaires de longue focale, c'est pour le ciel profond.

Non, c'est pour grossir peu.

 

Grossir peu a deux avantages :

- Ça permet de mieux voir les objets étendus peu lumineux. Exemple : les extensions de M31, M42 ou M8 en entier (comment ça, M42 "peu lumineux" ? ben oui : le coeur de M42 est très lumineux, mais je parle de M42 en entier, et les extensions faibles de M42, qui lui donnent sa silhouette complète, sont peu lumineuses.)

- Pour un oculaire de champ apparent donné (par exemple 50° pour les Plössl), le champ sur le ciel est plus grand à faible grossissement. Ainsi, on peut (peut-être) voir les grands amas ouverts en entier (M44, Pléaides), et ça facilite le repérage.

 

Grossir peu a deux inconvénient :

- La luminosité du fond du ciel, qui est une sorte de "densité de lumière", augmente à faible grossissement. Du coup, elle cache les plus faibles étoiles. Même en rase campagne le ciel n'est jamais tout à fait noir et, à faible grossissement, on perd en magnitude limite. Dans un amas ouvert, les plus faibles étoiles ne sont plus visibles, l'amas a l'air moins riche. Un amas globulaire reste une petite boule floue brillante alors qu'à fort grossissement il montrerait une vingtaine ou une trentaine d'étoiles. Les petites galaxies faibles ne sont plus visibles.

- Si on grossit vraiment très peu, alors l'image de chaque étoile formée à la sortie de l'oculaire est plus grande que la pupille : on ne peut donc pas capter toute la lumière. À nouveau on perd en magnitude limite. Le grossissement limite (minimum) est D/p où D est le diamètre du télescope et p la pupille de l'oeil dans le noir (6 mm en général).

 

-les oculaires de courte focale, c'est pour le planetaire.

Non, c'est pour grossir plus.

 

Grossir plus a deux avantages :

- Grossir plus "éteint" le fond lumineux du ciel et fait apparaître les plus faibles étoiles, ou quelques faibles galaxies (quand elles étaient à la limite). Ainsi, les amas globulaires peuvent (si le ciel et le télescope le permettent) montrer leurs étoiles. Mais il y a une limite : au-delà du grossissement résolvant (en gros D/2 à D selon ta vue, la stabilité du ciel et la qualité de l'instrument) on ne gagne plus en magnitude limite (en gros, parce que les étoiles se comportent alors comme des objets étendus).

- Grossir plus permet de gagner en résolution. Du moins jusqu'au grossissement résolvant. Au-delà du grossissement résolvant, on ne voit pas plus de détails, mais comme l'image est plus grande, on les voit (peut-être) mieux. Disons que c'est surtout plus confortable, et que ce confort peut aider quand même à voir un peu plus de choses... Bref, grossir permet de détailler les objets. Et pas que les planètes ! Tous les objets qui sont suffisamment lumineux pour supporter un moyen ou un fort grossissement : coeur de M42, amas ouverts et globulaires, nébuleuses planétaires, M17, M82...

 

Grossir a trois inconvénients :

- Grossir diminue la luminosité (en fait, la clarté) des objets étendus. En gros, les planètes sont moins lumineuses (c'est un avantage sur la Lune !), les couleurs sont moins saturées. Les nébuleuses étendues peuvent disparaître (il ne faut pas espérer voir l'Amérique du Nord à fort grossissement !) Cela dit, les galaxies apprécient un grossissement moyen. En fait, les galaxies de faible brillance de surface préfèrent un faible grossissement, et les galaxies de brillance de surface élevée préfèrent un fort grossissement. Quand aux petites galaxies, elle disparaissent à faible grossissement car l'oeil ne peut les voir qu'en vision décalée. Or la vision décalée a une très mauvaise résolution, au point que ces petites galaxies peuvent être considérées (pour l'oeil en vision décalée) comme des objets non étendus. Bref, elles se comportent comme les étoiles faibles : à faible grossissement elles sont noyées dans le fond du ciel.

- Pour un champ apparent donné (par exemple 50° pour un Plössl) grossir diminue le champ sur le ciel. Du coup, on ne voit qu'une partie d'un objet (un gros plan sur les Pléiades, c'est idiot : on ne voit plus qu'une toute partie de l'amas). De plus, ça rend plus difficile le pointage. Il faut être expérimenté en pointage pour réussir à repérer un objet sans passer d'abord par un faible grossissement.

- Au-delà d'un grossissement maximum, l'image devient floue. Non seulement on perd en luminosité, mais de plus, l'atmosphère n'est jamais parfaitement stable, et à partir de x200, ou x300, ou x400 (selon les nuits), on voit la turbulence de l'atmosphère au lieu de voir l'objet. Or le grossissement maximum au-delà duquel l'image devient floue est de l'ordre de 2D (un peu moins si l'optique est médiocre, un peu plus si l'optique est bonne). Avec une lunette de 120 mm, tu dois pouvoir grossir presque x200 (je la considère comme médiocre à fort grossissement à cause du chromatisme - à toi de vérifier si c'est vrai :)) Donc en général l'atmosphère ne te limitera jamais. Par contre, si tu avais opté pour un 250 mm, qui théoriquement permet de grossir x500, tu aurais en réalité été limité par l'atmosphère à x200, ou x300 ou x400 (sauf exceptions). Bref, grossir trop dégrade l'image, que ce soit à cause des limites de l'instrument ou à cause de l'atmosphère (et souvent les deux).

 

-et qu'il faut prendre des grands champs.

Non, il ne faut pas prendre des grands champs dans l'absolu, il faut prendre des grands champs si on souhaite surtout des grands champs. Mais si on souhaite surtout de la qualité optique, il faut prendre de la qualité optique (et un grand champ en 2è critère, si le budget le permet).

 

Un oculaire à grand champ apparent a trois avantages :

- À focale égale, l'oculaire à grand champ apparent aura un plus grand champ sur le ciel que l'oculaire à champ apparent "normal". Par exemple, un Nagler 20 mm a un champ sur le ciel 2,5 fois plus important (en surface) qu'un Super Plössl 20 mm. On voit donc plus de ciel en même temps. Ça peut être utile quand on observe un groupe de galaxies, ou même pour aider au pointage.

- À champ sur le ciel égal, un oculaire à grand champ apparent aura un plus fort grossissement qu'un oculaire à petit champ apparent. Par exemple, un Nagler 20 mm offre avec ta lunette (x50, A=82°) un champ de 1°38' sur le ciel. Tu pourras voir les Pléaides en entier. Ce champ est obtenu également avec un Super Plössl 32 mm (x31.25, A=52° donc sur le ciel ça fait presque 1°40'). La différence entre les deux, c'est que le Nagler 20 mm grossit plus, donc montre plus d'étoiles (les étoiles très faibles qui étaient noyées dans le fond du ciel à x31.25).

- Un oculaire à grand champ apparent offre une vision spectaculaire, panoramique en quelque sorte, du ciel. Et ce quel que soit le grossissement et le champ sur le ciel (c'est cet aspect qui m'intéresse avec ces oculaires). On n'a pas l'impression de regarder par une serrure mais par un large hublot. Ça donne aussi l'impression d'être plus près du ciel, presque de le toucher... Il y a des personnes qui n'arrivent pas à voir le bord d'un Nagler, et qui ont alors l'impression de regarder le ciel directement, pas à travers un télescope mais comme si elles étaient dans l'espace (le pire, c'est qu'il y a des gens qui se plaignent de ne pas voir le bord d'un Nagler, le champ est soi disant trop grand...)

 

Un oculaire à grand champ apparent a trois inconvénients :

- À qualité optique égale, ils sont plus chers, beaucoup plus chers, vraiment beaucoup plus chers. Les oculaires à grand champ à bon marché ne sont pas d'excellents oculaires en terme de qualité optique. Mais ils offrent un grand champ. Cependant, il existe des oculaires à petit champ qui ont une excellente réputation de qualité optique, par exemple les orthoscopiques University Optic (40° de champ seulement...) qui coûtent à peine plus chers qu'un Plössl chinois. D'après le test de Cloudy Nights sur les types d'oculaires adaptés aux planètes, les Nagler, Panoptic et compagnie ne sont pas les meilleurs, bien au contraire : ils conseillent en premier les habituels Zeiss (ça n'existe plus, c'est hors de prix) et juste derrière les Plössl de TeleVue, qui coûtent pourtant moins de 100 €. D'après ce test, les Panoptic (c'est pourtant le même fabriquant) sont nettement en-dessous en ce qui concerne l'observation des planètes. Et ils coutent deux à trois fois plus chers. C'est parce qu'ils sont bons (pas excellents, mais bons) sur un grand champ. Et ça, c'est très coûteux à faire.

- À budget égal, les oculaires à grand champ apparent sont donc moins bons, a priori (mais les Chinois commencent à faire des miracles...) Les problèmes se voient souvent surtout en bord de champ, où les étoiles ne peuvent plus être mises au point. Dommage d'acquérir un oculaire à grand champ si on ne peut profiter que du petit champ central... Si tu souhaites avoir la meilleure qualité optique possible, alors il faut sacrifier le champ. Mais si tu souhaites surtout du champ, alors tu te contenteras d'une qualité moyenne ou bonne - ou alors tu sacrifies le budget : les Pentax XW et les Nagler sont à environ 300 € (prix de cinq excellents University Optics...)

- Pour avoir à la fois un faible grossissement et un grand champ apparent (afin d'avoir le plus grand champ possible sur le ciel), il faut le coulant 50,8 mm. Ce sont des oculaires toujours plus chers (car leurs lentilles sont nettement plus grandes), mais aussi plus lourds. Et si tu veux les utiliser avec un filtre, il faudra débourser pour un 50,8 mm deux fois le prix d'un filtre 31,75 mm. Pour ma part, j'ai fait le choix de me limiter au coulant 31,75 mm. C'est une question de budget, il fallait sacrifier quelque chose, et j'ai préféré sacrifier le champ sur le ciel plutôt que la qualité (je préfère des Nagler 31,75 mm que des Antares 50,8 mm, en gros - mais on pourrait tout aussi bien faire le choix inverse, question de goût).

 

Comme tu le vois, c'était un tout petit peu plus compliqué. :)

 

Pour conclure :

- Chaque objet, tu devras d'abord l'observer à tous les grossissements possibles, car pour certains objets il n'y a pas de grossissement optimal, et ceux pour lesquels il y a un grossissement optimal, eh bien ça change d'un objet à l'autre et, pire, ça change d'un individu à l'autre.

- Pour les planètes, il te faut surtout du contraste, ça devrait être prioritaire par rapport au champ (car les planètes sont toutes petites, sauf sur la Lune - et sauf bien sûr avec un télescope non motorisé). Donc un oculaire réputé pour sa qualité optique : Takahashi LE, University Optic orthoscopiques, Kasai orthoscopiques, Baader Genuine othoscopiques, Vixen LV, TeleVue Plössl si tu n'as pas besoin de champ, sinon Pentax XF, TMB Burgess... (dans un budget pas trop élevé). Il y a le choix !

- Pour le ciel profond (que ce soit à faible grossissement, ou à moyen, ou à fort aussi, car il va te falloir plusieurs oculaires - mais tu n'es pas obligé de tous les acheter maintenant), le champ est utile car souvent, ces objets sont étendus. Personnellement, je pense que le plus important est la transmission, pour mieux voir les objets faibles. Les Nagler et les Pentax, malgré leurs 7 ou 8 lentilles, ont une excellente transmission, contrairement à ce que certains s'imaginent parfois, et meilleure que bien des oculaires à 4 ou 5 lentilles (la qualité du traitement des lentilles l'emporte sur leur nombre, à mon avis). Les TeleVue Plössl sont réputés pour leur excellente transmission. Je ne sais pas ce qu'il en est des oculaires récents car les tests de qualité que j'ai lu étaient assez anciens. En champ assez grand, je pense que tu peux faire confiance aux Hyperion (d'après les témoignages, et puis j'ai lu un test très positif d'A. Van der Elst dans Astrosurf Magazine). Mais il y a des tas de gammes d'oculaires que je ne connais pas bien, par exemple les Orion je-ne-sais-plus-quoi qui, paraît-il, sont identiques aux Hyperion.

 

(Tout ce qui précède n'est pas fait pour répondre à tes question mais, peut-être, pour t'aider à y répondre tout seul... :))

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les oculaires de courte focale, oui c'est pour le planétaire. Mais le ciel profond s'observe à tous les grossissements, Bruno s'échine à le répéter :)

 

D'où l'intérêt que je trouve à adopter le zoom Hypérion: On passe facilement par les différents grossissements utiles en ciel profond, tout en conservant un champ respectable, et pour un prix finalement limité, de l'ordre de celui du Nagler 4,8 :)

 

merci pour ces renseignement Sade.c'est cool.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah' date=' c'est un tout petit peu plus compliqué... Du coup je vais détailler !

 

 

Non, c'est pour grossir peu.

 

Grossir peu a deux avantages :

- Ça permet de mieux voir les objets étendus peu lumineux. Exemple : les extensions de M31, M42 ou M8 en entier (comment ça, M42 "peu lumineux" ? ben oui : le coeur de M42 est très lumineux, mais je parle de M42 en entier, et les extensions faibles de M42, qui lui donnent sa silhouette complète, sont peu lumineuses.)

- Pour un oculaire de champ apparent donné (par exemple 50° pour les Plössl), le champ sur le ciel est plus grand à faible grossissement. Ainsi, on peut (peut-être) voir les grands amas ouverts en entier (M44, Pléaides), et ça facilite le repérage.

 

Grossir peu a deux inconvénient :

- La luminosité du fond du ciel, qui est une sorte de "densité de lumière", augmente à faible grossissement. Du coup, elle cache les plus faibles étoiles. Même en rase campagne le ciel n'est jamais tout à fait noir et, à faible grossissement, on perd en magnitude limite. Dans un amas ouvert, les plus faibles étoiles ne sont plus visibles, l'amas a l'air moins riche. Un amas globulaire reste une petite boule floue brillante alors qu'à fort grossissement il montrerait une vingtaine ou une trentaine d'étoiles. Les petites galaxies faibles ne sont plus visibles.

- Si on grossit vraiment très peu, alors l'image de chaque étoile formée à la sortie de l'oculaire est plus grande que la pupille : on ne peut donc pas capter toute la lumière. À nouveau on perd en magnitude limite. Le grossissement limite (minimum) est D/p où D est le diamètre du télescope et p la pupille de l'oeil dans le noir (6 mm en général).

 

 

Non, c'est pour grossir plus.

 

Grossir plus a deux avantages :

- Grossir plus "éteint" le fond lumineux du ciel et fait apparaître les plus faibles étoiles, ou quelques faibles galaxies (quand elles étaient à la limite). Ainsi, les amas globulaires peuvent (si le ciel et le télescope le permettent) montrer leurs étoiles. Mais il y a une limite : au-delà du grossissement résolvant (en gros D/2 à D selon ta vue, la stabilité du ciel et la qualité de l'instrument) on ne gagne plus en magnitude limite (en gros, parce que les étoiles se comportent alors comme des objets étendus).

- Grossir plus permet de gagner en résolution. Du moins jusqu'au grossissement résolvant. Au-delà du grossissement résolvant, on ne voit pas plus de détails, mais comme l'image est plus grande, on les voit (peut-être) mieux. Disons que c'est surtout plus confortable, et que ce confort peut aider quand même à voir un peu plus de choses... Bref, grossir permet de détailler les objets. Et pas que les planètes ! Tous les objets qui sont suffisamment lumineux pour supporter un moyen ou un fort grossissement : coeur de M42, amas ouverts et globulaires, nébuleuses planétaires, M17, M82...

 

Grossir a trois inconvénients :

- Grossir diminue la luminosité (en fait, la clarté) des objets étendus. En gros, les planètes sont moins lumineuses (c'est un avantage sur la Lune !), les couleurs sont moins saturées. Les nébuleuses étendues peuvent disparaître (il ne faut pas espérer voir l'Amérique du Nord à fort grossissement !) Cela dit, les galaxies apprécient un grossissement moyen. En fait, les galaxies de faible brillance de surface préfèrent un faible grossissement, et les galaxies de brillance de surface élevée préfèrent un fort grossissement. Quand aux petites galaxies, elle disparaissent à faible grossissement car l'oeil ne peut les voir qu'en vision décalée. Or la vision décalée a une très mauvaise résolution, au point que ces petites galaxies peuvent être considérées (pour l'oeil en vision décalée) comme des objets non étendus. Bref, elles se comportent comme les étoiles faibles : à faible grossissement elles sont noyées dans le fond du ciel.

- Pour un champ apparent donné (par exemple 50° pour un Plössl) grossir diminue le champ sur le ciel. Du coup, on ne voit qu'une partie d'un objet (un gros plan sur les Pléiades, c'est idiot : on ne voit plus qu'une toute partie de l'amas). De plus, ça rend plus difficile le pointage. Il faut être expérimenté en pointage pour réussir à repérer un objet sans passer d'abord par un faible grossissement.

- Au-delà d'un grossissement maximum, l'image devient floue. Non seulement on perd en luminosité, mais de plus, l'atmosphère n'est jamais parfaitement stable, et à partir de x200, ou x300, ou x400 (selon les nuits), on voit la turbulence de l'atmosphère au lieu de voir l'objet. Or le grossissement maximum au-delà duquel l'image devient floue est de l'ordre de 2D (un peu moins si l'optique est médiocre, un peu plus si l'optique est bonne). Avec une lunette de 120 mm, tu dois pouvoir grossir presque x200 (je la considère comme médiocre à fort grossissement à cause du chromatisme - à toi de vérifier si c'est vrai :)) Donc en général l'atmosphère ne te limitera jamais. Par contre, si tu avais opté pour un 250 mm, qui théoriquement permet de grossir x500, tu aurais en réalité été limité par l'atmosphère à x200, ou x300 ou x400 (sauf exceptions). Bref, grossir trop dégrade l'image, que ce soit à cause des limites de l'instrument ou à cause de l'atmosphère (et souvent les deux).

 

 

Non, il ne faut pas prendre des grands champs dans l'absolu, il faut prendre des grands champs si on souhaite surtout des grands champs. Mais si on souhaite surtout de la qualité optique, il faut prendre de la qualité optique (et un grand champ en 2è critère, si le budget le permet).

 

Un oculaire à grand champ apparent a trois avantages :

- À focale égale, l'oculaire à grand champ apparent aura un plus grand champ sur le ciel que l'oculaire à champ apparent "normal". Par exemple, un Nagler 20 mm a un champ sur le ciel 2,5 fois plus important (en surface) qu'un Super Plössl 20 mm. On voit donc plus de ciel en même temps. Ça peut être utile quand on observe un groupe de galaxies, ou même pour aider au pointage.

- À champ sur le ciel égal, un oculaire à grand champ apparent aura un plus fort grossissement qu'un oculaire à petit champ apparent. Par exemple, un Nagler 20 mm offre avec ta lunette (x50, A=82°) un champ de 1°38' sur le ciel. Tu pourras voir les Pléaides en entier. Ce champ est obtenu également avec un Super Plössl 32 mm (x31.25, A=52° donc sur le ciel ça fait presque 1°40'). La différence entre les deux, c'est que le Nagler 20 mm grossit plus, donc montre plus d'étoiles (les étoiles très faibles qui étaient noyées dans le fond du ciel à x31.25).

- Un oculaire à grand champ apparent offre une vision spectaculaire, panoramique en quelque sorte, du ciel. Et ce quel que soit le grossissement et le champ sur le ciel (c'est cet aspect qui m'intéresse avec ces oculaires). On n'a pas l'impression de regarder par une serrure mais par un large hublot. Ça donne aussi l'impression d'être plus près du ciel, presque de le toucher... Il y a des personnes qui n'arrivent pas à voir le bord d'un Nagler, et qui ont alors l'impression de regarder le ciel directement, pas à travers un télescope mais comme si elles étaient dans l'espace (le pire, c'est qu'il y a des gens qui se plaignent de ne pas voir le bord d'un Nagler, le champ est soi disant trop grand...)

 

Un oculaire à grand champ apparent a trois inconvénients :

- À qualité optique égale, ils sont plus chers, beaucoup plus chers, vraiment beaucoup plus chers. Les oculaires à grand champ à bon marché ne sont pas d'excellents oculaires en terme de qualité optique. Mais ils offrent un grand champ. Cependant, il existe des oculaires à petit champ qui ont une excellente réputation de qualité optique, par exemple les orthoscopiques University Optic (40° de champ seulement...) qui coûtent à peine plus chers qu'un Plössl chinois. D'après le test de Cloudy Nights sur les types d'oculaires adaptés aux planètes, les Nagler, Panoptic et compagnie ne sont pas les meilleurs, bien au contraire : ils conseillent en premier les habituels Zeiss (ça n'existe plus, c'est hors de prix) et juste derrière les Plössl de TeleVue, qui coûtent pourtant moins de 100 €. D'après ce test, les Panoptic (c'est pourtant le même fabriquant) sont nettement en-dessous en ce qui concerne l'observation des planètes. Et ils coutent deux à trois fois plus chers. C'est parce qu'ils sont bons (pas excellents, mais bons) sur un grand champ. Et ça, c'est très coûteux à faire.

- À budget égal, les oculaires à grand champ apparent sont donc moins bons, a priori (mais les Chinois commencent à faire des miracles...) Les problèmes se voient souvent surtout en bord de champ, où les étoiles ne peuvent plus être mises au point. Dommage d'acquérir un oculaire à grand champ si on ne peut profiter que du petit champ central... Si tu souhaites avoir la meilleure qualité optique possible, alors il faut sacrifier le champ. Mais si tu souhaites surtout du champ, alors tu te contenteras d'une qualité moyenne ou bonne - ou alors tu sacrifies le budget : les Pentax XW et les Nagler sont à environ 300 € (prix de cinq excellents University Optics...)

- Pour avoir à la fois un faible grossissement et un grand champ apparent (afin d'avoir le plus grand champ possible sur le ciel), il faut le coulant 50,8 mm. Ce sont des oculaires toujours plus chers (car leurs lentilles sont nettement plus grandes), mais aussi plus lourds. Et si tu veux les utiliser avec un filtre, il faudra débourser pour un 50,8 mm deux fois le prix d'un filtre 31,75 mm. Pour ma part, j'ai fait le choix de me limiter au coulant 31,75 mm. C'est une question de budget, il fallait sacrifier quelque chose, et j'ai préféré sacrifier le champ sur le ciel plutôt que la qualité (je préfère des Nagler 31,75 mm que des Antares 50,8 mm, en gros - mais on pourrait tout aussi bien faire le choix inverse, question de goût).

 

Comme tu le vois, c'était un tout petit peu plus compliqué. :)

 

Pour conclure :

- Chaque objet, tu devras d'abord l'observer à tous les grossissements possibles, car pour certains objets il n'y a pas de grossissement optimal, et ceux pour lesquels il y a un grossissement optimal, eh bien ça change d'un objet à l'autre et, pire, ça change d'un individu à l'autre.

- Pour les planètes, il te faut surtout du contraste, ça devrait être prioritaire par rapport au champ (car les planètes sont toutes petites, sauf sur la Lune - et sauf bien sûr avec un télescope non motorisé). Donc un oculaire réputé pour sa qualité optique : Takahashi LE, University Optic orthoscopiques, Kasai orthoscopiques, Baader Genuine othoscopiques, Vixen LV, TeleVue Plössl si tu n'as pas besoin de champ, sinon Pentax XF, TMB Burgess... (dans un budget pas trop élevé). Il y a le choix !

- Pour le ciel profond (que ce soit à faible grossissement, ou à moyen, ou à fort aussi, car il va te falloir plusieurs oculaires - mais tu n'es pas obligé de tous les acheter maintenant), le champ est utile car souvent, ces objets sont étendus. Personnellement, je pense que le plus important est la transmission, pour mieux voir les objets faibles. Les Nagler et les Pentax, malgré leurs 7 ou 8 lentilles, ont une excellente transmission, contrairement à ce que certains s'imaginent parfois, et meilleure que bien des oculaires à 4 ou 5 lentilles (la qualité du traitement des lentilles l'emporte sur leur nombre, à mon avis). Les TeleVue Plössl sont réputés pour leur excellente transmission. Je ne sais pas ce qu'il en est des oculaires récents car les tests de qualité que j'ai lu étaient assez anciens. En champ assez grand, je pense que tu peux faire confiance aux Hyperion (d'après les témoignages, et puis j'ai lu un test très positif d'A. Van der Elst dans [i']Astrosurf Magazine[/i]). Mais il y a des tas de gammes d'oculaires que je ne connais pas bien, par exemple les Orion je-ne-sais-plus-quoi qui, paraît-il, sont identiques aux Hyperion.

 

(Tout ce qui précède n'est pas fait pour répondre à tes question mais, peut-être, pour t'aider à y répondre tout seul... :))

 

Merci Bruno,je vais lire ton résumé avec bcp d'attention.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.