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Des nouvelles de la Z-machine


kenaroh

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Lien vers l'article original : http://www.sandia.gov/news/resources/releases/2007/rapid-fire-pulse.html

 

24 avril 2007

Des impulsions ultra-brèves rapprochent un peu plus la Z-machine d'un générateur à fusion à haut rendement

 

Un circuit révolutionnaire capable de tirer des milliers de coups sans faillir

 

fowler_nr.jpg

En Sibérie et pas dans la Zone 51 : Le chercheur de Sandia Bill Fowler teste les circuits d'un générateur LTD capable de produire de très fortes impulsions électriques de manière rapide et répétée. (Photo par Randy Montoya)

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ALBUQUERQUE, N.M. — Un circuit électrique devant fournir suffisamment de puissance pour parvenir enfin à la fusion nucléaire contrôlée avec un rendement élevé et, chose tout aussi importante devant le faire toutes les 10 secondes, a été testé de manière intensive dans des expérimentations préliminaires et des simulations informatiques au sein des laboratoires Sandia hébergeant la Z-machine.

La Z-machine, lorsqu'elle est mise à feu, est aujourd'hui le plus gros producteur de rayons X sur terre, et elle a déjà pu générer des neutrons de fusion. Mais des tirs à répétition rapide sont nécessaires pour les futures centrales opérationnelles afin de pouvoir produire de l'énergie électrique à partir de l'eau de mer. Cela n'était pas jugé faisable jusqu'à maintenant.

Sandia est un laboratoire de la National Nuclear Security Administration.

Comment ça marche ?

Un moteur à explosion qui mettrait le feu à un seul cylindre et patienterait ensuite des heures avant de recommencer n'emmènerait pas la voiture bien loin.

De la même manière, une machine devant fournir à l'humanité de l'énergie électrique illimitée, à partir d'eau de mer abondante et bon marché, ne pourrait se contenter de tirer un seul coup puis de rester au repos le reste de la journée. Elle doit fournir l'énergie pour fusionner des granules d'hydrogène toutes les 10 secondes, et conserver cette cadence durant des millions de tirs entre chaque révision — une sorte de moteur à combustion interne pour la fusion nucléaire. C'est du moins la méthode de fusion préconisée dans la Z-machine aux Laboratoires Sandia et ailleurs, sous la dénomination "fusion par confinement inertiel".

LTD-check-out_nr.jpg

Les scientifiques de Sandia Dillon McDaniel (second à partir de la gauche) et Steve Glover (à droite) examinent en Sibérie en compagnie d'Alexandar Kim (HCEI, Tomsk, Russia) un LTD de 500 kA avant son expédition vers Sandia (la personne sur la gauche est l'interprète de Sandia Roman Kahn). Ce LTD est en test à Sandia depuis 2 ans et demi.

Télécharger l'image JPEG à 300dp, "LTD-check-out.jpg" - 2,1 Mo

Étant incapable de produire la fusion sauf de manière épisodique, cette méthode a été éclipsée par la technique appelée "fusion par confinement magnétique" — qui utilise un champ magnétique pour tenter d'enfermer des réactions continues de fusion, à partir desquelles ont doit tirer de l'énergie.

Or le circuit électrique émergeant à l'orée du bois technologique pourrait changer l'équilibre entre les deux systèmes. Considéré déjà comme "révolutionnaire" même par les chercheurs habituellement conservateurs, il pourrait bien combler le retard apparent de la première méthode sur la seconde.

Le générateur est capable d'effectuer un tir toutes les 10,2 secondes en brèves et puissantes bouffées d'électricité.

"C'est le progrès le plus significatif dans la recherche de production d'électricité depuis de nombreuses décennies" avoue Keith Matzen, directeur du Pulsed Power Center de Sandia.

Le nouveau système, appelé Linear Tranformer Driver (LTD), a été créé par les chercheurs de l'Institut des Hautes Intensités de Tomsk en Russie, en collaboration avec des chercheurs américains de Sandia.

Rick Stulen, vice-président à Sandia de la Fondation pour la Science, la Technologie et la Recherche, clame à ce propos que "cette nouvelle technologie ne représente pas seulement un remarquable progrès technique, elle est aussi la démonstration du fort engagement des scientifiques et des ingénieurs de Sandia au sein de la communauté internationale."

La voie d'accès royale vers la fusion nucléaire

Le circuit — un commutateur étroitement couplé à deux condensateurs — mesure approximativement la taille d'une boîte à chaussures et est surnommé une "brique". Quand plusieurs briques sont mises ensemble par groupes de 20 et électriquement connectées en parallèle dans un conteneur circulaire ressemblant à un gros bonbon LifeSaver, la cavité ainsi obtenue peut transmettre un demi-million d'ampères à 100 kilovolts.

Une telle cavité a été testée dans la Zone 4 de Sandia où elle a été mise à feu de manière répétée sans faille plus de 11 000 fois.

LTD-system_nr.jpg

Boris Kovalchuk (HCEI, en costume gris) montre les plans d'un nouveau dispositif LTD au chercheur de Sandia Dillion McDaniel, devant Alexandar Kim (la personne a droite n'est pas identifiée)

Télécharger l'image JPEG à 300dpi "LTD-system.jpg" - 1,6 Mo

Parce que ces cavités sont modulaires, elles peuvent être empilées comme des donuts sur une fourche en métal dénomée une "tige". Disposées selon une configuration adéquate, elles pourraient cracher 60 millions d'ampères et 6 millions de volts, assez (théoriquement) pour générer une fusion nucléaire à haut rendement avec tous les paramètres nécessaires pour concevoir une véritable centrale électrique.

“C'est une avancée révolutionnaire" dit Craig Olson, scientifique de haut niveau et patron du programme "Énergie de fusion inertielle par puissance pulsée" chez Sandia.

Le modèle de nouvelle génération, actuellement testé à Tomsk, transmets 1 million d'ampères à la même tension et avec la même rapidité. Cinq unités ont été construites ; quatre ont été acquises par Sandia, et une par l'Université du Michigan. Chacune coûte 160 000 $. Elles aussi, selon le scientifique de Sandia Mike Mazarakis qui a supervisé les tests sur le site sibérien, fonctionnent comme prévu sans imperfection.

“C'est un accomplissement incroyable" dit le vice-président de Sandia Gerry Yonas, une pointure de la Z-machine et de l'Advanced Concepts Group de Sandia.

Avantages de la nouvelle technologie

Heureusement pour les comptables de Sandia mais malheureusement pour les adeptes de la célèbre photo pleines d'arcs électriques et d'étincelles prise par le photographe attitré de la Z-machine Randy Montoya, le nouveau commutateur rend obsolète l'énorme bassin isolant rempli de centaines de milliers de litres d'eau et d'huile, actuellement partie intégrante de la structure de la Z-machine. C'était au-dessus de la surface du liquide que prenaient naissance les arcs électriques caractéristiques, phénomène autant apprécié pour ses qualités artistiques que détesté par les ingénieurs à cause de l'énergie gaspillée qu'il représente. Également périmé l'ensemble complexe de commutateurs de puissance, qui était nécessaire pour réduire en nanosecondes l'impulsion initiale de quelques microsecondes.

Le générateur LTD produit son impulsion directement dans la classe 100 nanosecondes. Cela fonctionne aussi bien grâce à sa conception qui abaisse drastiquement l'inductance, qui d'ordinaire ralentit la transmission de l'électricité.

insulators_nr.jpg

Dillon McDaniel examine les isolants qui prennent place entre les couches de condensateurs des LTD de 250, 500, et 1000 kilo-ampères.

Télécharger l'image JPEG à 300dpi “insulators.jpg" - 1,4 Mo

Il y parvient en partie par l'élimination des énormes plaques et des longs câbles de l'actuelle Z-machine, générant tous des champs magnétiques. Dans le nouveau système, chaque brique n'a quasiment aucun fil. Deux condensateurs de la taille de petites bouteilles thermos sont étroitement reliés à un commutateur grand comme un tupperware. Cela laisse peu d'occasion aux champs magnétiques ralentisseurs de se manifester.

De plus, le fait de joindre les briques en parallèle dans une cavité additionne non seulement leurs courants, mais diminue d'autant les inductances à des niveaux encore sensiblement moindres que ce qui était possible auparavant.

Plusieurs de ces sous-ensembles connectés en parallèle sont alors reliés en série pour additionner cette fois leurs tensions.

Cela donne une machine extrêmement puissante capable d'effectuer une succession de tirs très rapidement, nécessitant juste une mince couche d'huile baignant les boucles et les lignes des commutateurs.

La technologie LTD est 50 % plus efficace que les dispositifs de mise à feu actuels de la Z-machine, en terme de rapport énergie exploitable sur énergie injectée. La Z-machine a pour le moment un rendement de 15 % sur sa charge (ce qui représente déjà une très bonne efficacité vis-à-vis des solutions concurrentes pour la fusion).

Il y a cependant un coût certain à cette effiicacité.

Les fonds alloués à la Z-machine ont été historiquement dédiés à des buts militaires, liés à la défense : ses expériences visent à la base à produire des données pour des simulations sur des supercaclulateurs qui aident à maintenir la force, l'efficacité et la sûreté de la force de dissuasion nucléaire des États-unis d'Amérique. Même sans sa capacité de tirs à répétition, une machine puissante à base de LTD simulerait encore mieux les conditions créées par les armes nucléaires, donc les données récoltées suite à ces explosions en laboratoire pourront être utilisées avec une plus grande certitude dans des simulations nucléaires sur ordinateur affinées. Les USA se sont abstenus de tester des ogives nucléaires en conditions réelles depuis 15 ans.

Mise à feu de manière répétée, la machine pourrait bien devenir la base de la première centrale électrique à fusion nucléaire opérationnelle, d'ici vingt ans. Les progrès dans cette voie nécessiteront éventuellement des crédits de la part de la branche "Énergie" du Ministère de l'Énergie.

Pour s'affirmer comme solution viable, ce nouveau concept coûterait 35 millions de dollars sur cinq à sept ans, pour construire un banc de test disposant de 100 cavités. Si le test est positif, les futures générations de Z-machines seraient conçues à base de générateurs LTD.

Jusqu'ici le déblocage des crédits est venu de deux initiatives du Congrès a travers les programmes de l'Administration de la Sûreté Nucléaire Nationale du Ministère de l'Énergie des USA, des fond issus de la recherche dirigée par les laboratoires internes à Sandia,et du programme de Fusion par confinement inertiel de Sandia.

"C'est comme construire un jouet en Meccano" dit Matzen. “Nous pensons avoir besoin de 60 millions d'ampères pour avoir un bon rendement de fusion. Mais bien que nos simulations montrent que cela est possible, nous ne le saurons vraiment qu'après l'avoir fabriqué."

Le dispositif a été conçu par le responsable de la recherche sur les hautes tensions pulsées à Tomsk, Alexandar Kim, et le commutateur a été développé par Boris Kovalchuk ; son accélération depuis la microseconde jusqu'à 100 nanosecondes a été confiée au gestionnaire de Sandia Dillon McDaniel, et encouragé par ses collègues Rick Spielman et Ken Struve ; le travail a été supervisé à Sandia et à Tomsk par le chercheur de Sandia Mike Mazarakis ; les tests à Sandia ont été effectués par Bill Fowler et Robin Sharpe ; le programme d'énergie de fusion Z-IFE à Sandia a été initié et est géré par Craig Olson.

Les récents résultats sur le développement des LTD seront présentés à l'International Pulsed Power Conference et au Symposium on Fusion Engineering de l'IEEE, qui se tiendront à Albuquerque en juin 2007.

Sandia a rempli une demande de brevet sur un accélérateur de forte puissance pulsée inventé par William Stygar, utilisant un système de LTD comme générateur primaire de courant pour remplacer les générateurs de Marx conventionnels.

Sandia est un laboratoire aux multiples programmes, géré par la Sandia Corporation, une entreprise de Lockheed Martin, pour le compte de l'Administration de la Sûreté Nucléaire Nationale du Ministère de l'Énergie des USA. Sandia a des responsabilités majeures en R&D dans la sécurité nationale, l'énergie et les technologies environnementales, et la compétitivité économique.

 

Contact Actualités et Médias à Sandia : Neal Singer, nsinger@sandia.gov, (505) 845-7078

Posté

Certes mon cher Patte, certes...

N'empêche que l'avancée est considérable, et pas seulement de lapin.

Posté

Bonsoir,

 

Merci Kena' pour ce post informatif au possible. :) ( que j'essaye de comprendre dans le détail :confused: )

Me souvenant de quelques unes des idées que tu avais développé au sujet du projet ITER, j'ose à peine te demander ce que tu penses de cette voie de recherche ?...:rolleyes:

Simple curiosité de ma part car, personnellement, je ne me suis pas encore forgé d'opinion définitive sur celle-ci,... comme sur l'autre d'ailleurs...:cool:

Posté
Me souvenant de quelques unes des idées que tu avais développé au sujet du projet ITER, j'ose à peine te demander ce que tu penses de cette voie de recherche ?

J'en avais parlé à l'époque du post sur ITER en expliquant que ITER ne sera (si jamais il existe) qu'une machine à vapeur du XXIème siècle (fonctionnement prévu en mode continu) alors que la Z-machine est comme un moteur à explosion (fonctionnement en mode impulsionnel).

 

Beaucoup ont rit de mes propos. Je pense qu'on va en reparler mais, malheureusement pas en France si l'on en juge par cet article des Echos :

 

___________________________________________________

Les Échos du 16 mai 2007

Compétences

NUCLEAIRE

 

La Z machine française boude l'énergie

Petit « Sphinx ».

 

En plein Quercy, au Centre d'études de Gramat (CEG), la DGA exploite depuis quelques années une petite Z machine française (2,5 millions d'ampères), baptisée « Sphinx ». Comme sa grande soeur américaine, elle sert surtout à tester la résistance des têtes nucléaires. A sa différence, elle ne connaîtra pas d'expérimentations civiles. Il y a quelques années, les chercheurs de Gramat avaient pourtant lancé des perches à leur tutelle militaire pour diversifier leurs études, sans succès. Interrogé par « Les Echos », le très « farouche » CEG assure aujourd'hui n'avoir aucun projet énergétique. Cette timidité d'investissement inquiète les spécialistes de la striction. « Les compétences françaises dans ce génie électrique de puissance sont menacées », assure l'un d'eux.

 

En Grande-Bretagne, une machine équivalente, la Magpie de l'Imperial College (1,4 million d'ampères), travaille activement sur la striction magnétique, notamment sur fonds américains. Pas assez puissante pour atteindre les objectifs nucléaires de la Z machine, elle est utilisée par les Américains pour compléter leurs recherches sur la striction elle-même. Les Russes seraient aussi sur le point d'investir ce thème de recherche.

___________________________________________

Article disponible ici :

http://www.lesechos.fr/info/metiers/4576329.htm

 

 

Pour ceux que ça intéresse, c'est par ICI.

  • 3 mois plus tard...
Posté

Perspectives

 

Dans des expériences récentes (2005) dont les résultats ont été rendus publics par Sandia en mars 2006, l'augmentation du diamètre du réseau de fils et le remplacement des fils de tungstène par des fils d'acier ont permis la production de plasmas de températures supérieures à 2 milliards de degrés (2×10^9). Aucun dispositif de conception humaine n'avait permis jusqu'à présent d'atteindre, de façon avérée, de telles températures, bien plus élevées que celles du cœur des étoiles de taille moyenne (de l'ordre de 10^7 à 10^8 degrés), et même proches de celles des supernovæ (de l'ordre de 10^10 degrés). Elles sont très largement supérieures aux températures requises pour la fusion des atomes d'hydrogène, deutérium ou tritium, et permettraient, en théorie sinon en pratique, la fusion d'atomes d'hydrogène avec des atomes plus lourds comme le lithium ou le bore :

 

C'est 100 fois la température du cœur du Soleil, et 4 fois plus que la température générée par une bombe H. Pour rappel :

  • Fusion Deutérium-Tritium = 100 millions de degrés
  • Fusion Lithium-Hydrogène = 500 millions de degrés
  • Fusion Bore-Hydrogène = 1 milliard de degrés

Ces 2 derniers type de fusion sont complètement propre (produisent de l'hélium), et utilisent des éléments très abondants sur Terre.

 

Ces deux réactions présentent l'avantage d'être réellement propres, dans la mesure où elles ne produisent ni neutrons ni déchets radioactifs, ce qui n'est pas le cas des réactions basées sur le deutérium et le tritium.

Pour la première fois, la puissance rayonnée a dépassé (d'un facteur 3 à 4) l'estimation de l'énergie cinétique développée lors de la compression du plasma. L'origine de ce surcroît d'énergie reste encore incertaine, une seule tentative d'explication ayant été publiée jusqu'à présent.

 

Le Professeur Malcolm Haines, chercheur en physique des plasmas à l'Imperial College de Londres et conseiller scientifique de Sandia, a fourni une explication théorique [On pourra trouver le texte complet de la théorie de Malcolm Haines ici] mettant en avant l'apparition possible, lors de la phase finale de la constriction et sous l'effet du champ magnétique, d'une myriade de micro-turbulences au sein du plasma ; l'énergie cinétique de ces micro-turbulences serait transférée aux ions, augmentant ainsi la température du plasma, puis aux électrons, qui la libéreraient en émettant des rayons X.

  • 4 semaines plus tard...
Invité Ortog
Posté

Je suis pas très au fait de ce genre de technologie, mais il y a un truc que je trouve bizarre dans ces nouvelles de la Z-machine,

 

 

Pourquoi diable les US et l'occident ont-ils le nez dans des expèriences qui se déroulent au fin fond de la sibérie, sur une technologie ultra-sophistiquée

 

Qui est à la base de cette technologie ? les Russes ou les occidentaux ?

 

merci pour vos lumières

Ortog

  • 2 mois plus tard...
Posté

dans tout ce qui est "puissance pulsée", les Russes sont des stars car ils ont des idées simples et des solutions astucieuses et ça depuis Sakharov...

  • 4 mois plus tard...
  • 4 semaines plus tard...
Posté

Une question :

Pourquoi n'utilise-t-on pas une réaction de fission nucléaire pour déclencher la fusion comme cela se fait dans une bombe H par exemple ? Cette réaction est-elle incontrôlable pour fournir de l'énergie ?

Posté
Une question :

Pourquoi n'utilise-t-on pas une réaction de fission nucléaire pour déclencher la fusion comme cela se fait dans une bombe H par exemple ? Cette réaction est-elle incontrôlable pour fournir de l'énergie ?

 

 

pour faire la fusion avec de la fission il faut faire fissionner une masse critique minimum (en un temps critique minimum) : hors cela dégage bcp trop que pour pouvoir être contrôlable : c'est une bombe à fission..

 

je pense ;)

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