Une grenouille butineuse au Ventoux, ça s'agite !

[Chr]

Une grenouille au Ventoux ça observe... Mais alors.. J'vous dis qu'ça...

 

Le programme de ce vendredi 22 juin consistait essentiellement à décortiquer une théière. Aller savoir pourquoi...

Fiontus et moi projetions d'aller au Ventoux dans un coin préalablement repéré par mon compagnon d'observation : le col des Abeilles.

Malgré quelques nuages éparses, la météo prévoit un ciel dégagé pour la nuit ; on essaye donc. Départ à 22h30 de Carpentras, arrivée sur place vers 23h15.

 

On regarde le ciel, un petit peu de vent, quelques fins nuages mais qui ne nous gêneront pas pour notre cible et la lune dans son premier quartier qui nous quittera vers minuit. Au loin, plein sud, les lumières d'Apt qui rayonnent, éclairant le voile nuageux qui se situe au loin. Grrr !

Malgré tout ceci et le fait que nos yeux ne sont pas encore totalement habitués à l'obscurité, la Voie Lactée est déjà visible.

 

On sort les tuyaux et mise en station.

Saturne se couche, on pointe en vitesse avant qu'elle se défile. Trop tard pour moi, un arbre me la masque. Fiontus est mieux placé et en profite un peu.

Je passe donc sur Jupiter. Ouille, ça turbule et l'image ne devient à peu près nette que par intermittence.

Sur son 200, Jérôme parvient à discerner la Grande Tache Rouge, toujours par intermittence. Pas moi (tuyau pas en température ?).

 

"Nomdidiou ! Fait frais !"

Il nous faudra peu de temps pour revêtir la panoplie du parfait petit astram glacé.

Et vi, mesdames, mesdemoiselles, messiers, il fait froid la nuit au Ventoux, surtout à 996 m ! 10° d'écart minimum entre la plaine et le sommet.

Même pour une grenouille, ça caille !

 

Changement d'objectif, Fiontus passe sur l'amas globulaire M4 à coté d'Antares dans le Scorpion. Scorpion qui se laisse voir tout entier. Notre site nous offrant une magnifique vue vers le sud, sud-est et sud-ouest.

Je fais de même et mets peu de temps à trouver la même cible. Joli...

On passe aux choses sérieuses : le Sagittaire est plein sud.

 

Nul besoin de concertation entre-nous : Fiontus s'occupe de tout ce qui traîne au-dessus, moi je cherche tout ce qui est dans la constellation. Autant rentabiliser le fait d'être deux, ce qui nous donnera un festival d'amas, mais nous ne le savons pas encore...

Voyons voir ce qu'il y a là-dedans ; oui votre serviteur a un défaut, il prépare pas encore ses soirées. Pas taper, siouplait. Ca viendra, et puis la semaine fut rude. Mea maxima culpa...

 

Dans le Sagittaire et à l'aide du PSA, je décide d'observer les amas globulaires présents sur la ligne qui relie les étoiles Ascella et Kaus Australis formant la base de la constellation.

Mon premier objectif est donc l'amas M54. Partant d'Ascella, je vais donc au feeling (et au chercheur ) à la pêche.

Rien... Je suis passé à coté, me dis-je.

Je refais plusieurs fois le même chemin en repartant de mon point d'origine. Toujours rien : nom d'une pipe !

Je repars d'Ascella, et aux cercles, je tombe enfin sur M54. Ouch, c'est pas gros : juste une petite boule de coton semblant flotter dans le vide spatial. Je passe du 25 à l'oculaire 6.4. C'est mieux. Je prends mon temps pour essayer de discerner les étoiles, mais c'est délicat tant l'objet est petit.

Mon collègue noctambule me signale qu'il a en ligne de mire autre chose. Nous échangeons nos places. Nous ferons ainsi pour chaque objet que nous pointerons. Chacun pointant une zone du ciel différente (Fiontus fera peut-être son compte-rendu).

 

"Bip-bip, bip-bip, bip-bip" fait ma montre. Il est 23h32. Je l'avais programmée pour l'iridium 12 de 23h36. Nous scrutons le ciel, attendant l'éclat lumineux. Il arrive enfin, venant du nord. Une légère sur-intensité nous signifie qu'il vient de s'époumoner à donner tout ce qu'il pouvait comme lumière. Mouais, bof, c'est qu'un 0.

 

Nous retournons vers nos instruments quand un bruit nous fige sur place.

 

Un bruit fort, grave, semblant venir d'un autre-monde ou d'outre-tombe, je ne peux dire... *

...

...

...

...

* : ouais, bon, râlez pas : j'essaye de vous mettre dans l'ambiance...

 

Mais ce bruit n'en est pas un, c'est un grognement !

 

"GRRRRR !!!"

 

Un garou ? Non.

Un garou warrior ? Impossible, la lune est couchée.

Un sanglier ? Plus probable !

Ce sera la seule fois qu'on l'entendra, il devait avoir d'autres chats à fouetter.

 

Il est donc environ minuit donc quand la lune daigne enfin laisser la place à un ciel obscur, à la nuit noire. La Voie Lactée en profite pour se dévoiler encore plus, apparaissant dans toute sa splendeur. Elle livrera ainsi deux magnifiques bancs, semblant être des nuages tellement il y a d'étoiles. Les deux bandes traversent tout le ciel du nord au sud. A ce moment je me dis que la Voie Lactée c'est un arc-en-ciel d'étoiles. Remarque simpliste peut-être, mais elle me plait.

Nous nous attardons à regarder tout cela, émerveillés.

J'ai une petite pensée pour ceux qui étaient à la rencontre du Luberon. Avaient-ils un ciel aussi noir ? Je viendrai peut-être à la prochaine session si les nouveaux sont admis.

 

Durant tout ce temps, M54 a dérivé. Je n'ai qu'une molette à tourner (longtemps) pour revenir sur ma cible (vive les montures équatoriales). M70 me voilà ! Je réajuste mes cercles, décale et tombe sur l'objet de mes désirs. Un peu moins visible mais je le trouve. On re-échange les places avec Fiontus car lui aussi à pointé un autre amas au-dessus du Sagittaire.

Puis, retrouvant mon fidèle tuyau, je continue de descendre en direction de NGC 6652. Je trouve encore. Je suis content, j'arrive enfin à maitriser un peu ces cercles !

 

Petite pause cookies avec Fiontus (le grand air ça creuse !), puis nous repartons à l'attaque.

 

Direction M69. Bingo ! Décidemment, je trouve tout les petits objets du Sagittaire avec mon 150. Notre petit manège avec Fiontus continue : moi à regarder dans son 200, lui dans mon 150. Nos yeux n'arrêterons pas d'étre excités, tout comme nos cerveaux (le mien en tout cas).

Je change de coin pour NGC 6624 à coté de Kaus Media. De cette étoile je fais un décalage scientifique (au pif) pour tomber sur cet amas convoité.

 

Interlude aux jumelles pour voir la galaxie d'Andromède M31 ainsi que NGC 869 et NGC 884 formant le double amas de Persée.

Puis dernière ligne droite de notre périple nocturne !

 

Repartant après avoir jeté un oeil dans le télescope de Fiontus, je poursuis ma route vers NGC 6569. Encore une fois j'ai affaire à petit amas, tous semblables à des petites boules de coton. Je veux aller voir NGC 6558 lorsque je me rappelle ce que m'avait dit Einstein (celui de WA hein, pas l'autre ). 6569 et 6558 sont sur la même ligne de DEC, je n'ai donc qu'à faire bouger mon AD pour tomber (logiquement) sur mon deuxième point de chute. Tourne, tourne : rien. Ben alors ? Ils sont proches donc je devrais les voir, rezieute une deuxième fois le PSA, non pas d'erreurs semble-t-il... Je refais plusieurs fois le même cirque lorsqu'à un moment, il me semble discerner une ombre, le terme de voile serait plus approprié. Je fais bouger mon champ de vision autour de "l'objet", et pas de doute, c'est ça. Fiontus confirmera.

Eureka ! Là, je suis fier de moi ! Un très léger voile gris sur un fond noir forme cet amas : pas évident à trouver.

 

NEEEEXT !

 

Entre-temps, Fiontus me montrera Neptune, petite bille bleue-verte.

 

Et maintenant ? 6528 et 6522 dans le "bec verseur" ? Au chercheur, je veux trouver l'étoile Alnasl. Trouve pas... Qui a volé Alnasl ?

J'ouvre l'oeil gauche. Ah ben oui, sans le nuage, ça irait mieux... Ce saligaud est arrivé subrepticement pour couvrir peu à peu le Sagittaire.

Je remarque aussi que la théière est penchée et qu'ainsi, on dirait qu'elle va déverser un lot fumant d'amas d'étoiles. En effet, la Voie Lactée passe par le "bec verseur", semblant laisser s'échapper un nuage d'étoiles...

 

C'est alors que mon compagnon lâche prise et commence à ranger son tuyau. Autant faire de même, mais après être parti en beauté voir la galaxie d'Andromède M31, NGC 869 et NGC 884 du double amas de Persée, mais au télescope cette fois.

 

Magnifique ! L'impression de flotter parmi les étoiles.

Cette expression est courante, mais tellement vraie.

 

"Bip-bip, bip-bip, bip-bip" fait ma montre que j'avais reprogrammé, mais pour l'iridium 63 de 3h52. C'est au minimum un -4. Scrutant le ciel nous voyons un satellite passer. Non, ce sera le suivant. Je le trouve enfin et nous recevons, moi et Fiontus, un gros flot de lumière. Tudieu ! Il est dopé celui-là !

 

Retour chez moi vers 5h du mat'

Alors monsieur Dutronc, Paris s'éveille probablement à 5 heure, mais à 5 heure je peux vous dire que les astrams, et bien ils se couchent !

 

Conclusion :

- Merci à mon collègue d'avoir fait une reconnaissance pour trouver ce coin,

- Pas merci aux véhicules faisant ressembler la route toute proche à l'A7,

- Merci aux coups de projos iridiumiens,

- Petit salut à nos amis les sangliers (de loin, hein ! Pas charger les tuyaux). Et y en a qui parlent de perce-oreilles, tss !

- Suis content, j'ai un beau petit tableau de chasse pour cette soirée et j'arrive à me débrouiller avec mes cercles,

- Merci à mon compagnon pour m'avoir montrer ce qu'il a pointé. On s'est régalé !

- Faut faire une suite !

 

Nocturnement vôtre...

 

Chr

"GRRRR !" - La prochaine fois, la grenouille se transformera en garou warrior ; et hop le sanglier !

 

PS pour Fiontus : j'ai vu la photo des Piliers de la Création. Sur le coup je ne la voyais pas, mais après l'avoir revue, évidemment que ça me parle.

 

PS2 pour les lecteurs : ce voyage "sagittarien" vous semblera probablement amusant voire simpliste car vous avez plus d'expériences que moi, mais j'ai passé un bon moment ! Et désolé pour Roger15, mais les amas visités n'ont que des numéros, sinon j'aurais mis les noms.

[Dédé de St Fé]

Celà donne envie de partir dans le "Vaucluse" avec mon scope pour observer entre le Scorpion et le Sagittaire, le coeur de notre belle galaxie avec tous ses joyaux.

Merci le batracien de ton croaaaa !!!!!!!!

[GéGé]

Quel beau CROA, quelle belle nuit! Des étoiles et des bêtes, le bonheur Décidément, le Ventoux, faudra que j'y monte.... il paraît que quand la mer de nuages est en-dessous, le ciel de Provence sans la pollution lumineuse, c'est sublime! Je le crois volontiers...

 

Merci les amis!

 

[zaurel]

Un superbe Croa qui donne envie de vous rejoindre au sommet!! merci pour cette petite histoire très sympa! il faudra que vous retourniez sur les lieux,que l'on sache quelle était cette mystérieuse créature....

[fiontus]

Ayé, la grenouille a pondu! A moué:

 

Depuis quelques semaines, je fulmine. Bientôt un an que je prépare ma revanche. Il est bien armé avec son arc, il est très habile pour se cacher, tapi qu'il est au ras du sol, en plus il joue avec les nappes de brume et les halos de pollution. Ce début de printemps, j'ai reçu l'Arme sacrée. En cette fin de printemps, je lui ai fabriqué un support d'une précision suffisante pour ne pas le rater.

Jeudi, alors que tout le monde fête la musique, j'enfourche ma moto pour débusquer sa tanière, dans le Ventoux. Je veux aller assez haut pour surplomber l'horizon, mais pas trop pour éviter le vent quasi permanent... Mais surtout, trouver enfin l'endroit où aucune ville ne se trouve au Sud, en tout cas pas assez proche pour vomir son halo soi-disant protecteur. J'ai l'image d'un régime dictatorial qui se donne des airs bienveillants pour mieux aliéner ses esclaves...

Après de nombreux détours le nez à l'air, je tombe enfin sur un site acceptable: 1000m (soit la mi-hauteur du Ventoux), orienté plein sud et tout en pente douce. Le côté nord, qui borde la route, est barré par une rangée compacte d'arbres, qui nous protègera des phares de voitures. Un collègue nous avait déconseillé ce site à cause des voitures, mais c'est parce qu'il est astrophotographe: nous, on les entendra de loin, et on peut fermer les yeux!!

 

Nous fixons avec CHR l'heure de départ, et la nuit tombante, nous voilà en route.

Pour observer, je ne vais pas utiliser le PSA, mais plutôt "Observer le ciel" de Maxi-livres, une traduction rééditée. Il est presque aussi bien repéré, mais en prime chaque objet est décrit. Il est incomplet, mais sur cette portion de ciel, j'ai des cartes précises.

Le Scorpion se dessine, je suis très étonné: nous le voyons en entier, alors que je ne croyais pas cela possible à notre latitude! En attendant la mise en température et le lever complet de ma cible de ce soir, je me distrais sur les planètes encore là et sur M4...

Puis il arrive. Il ne peut plus m'échapper... Le Sagittaire! Le coeur de notre Galaxie, écrin de mille joyaux! Ses nébuleuses mythiques, la trifide, le Lagon, L'aigle... Ce sont par elles que je vais commencer, et comme la nuit promet d'être belle, et que les nuits observables sur cette constellation sont somme toutes assez rares (boulot, brumes de chaleur en été, nuits courtes, etc...), le but est de faire au moins le tour des Messier qui le composent.

Je pars de Kaus Media, reliant le "bec verseur" et "le couvercle" de la théière.

Un large saut au Nord, direction M24, le Nuage Stellaire, car la Lune ne veut pas aller se coucher, et le ciel est trop clair encore. Je dérive ensuite vers l'Ouest sur M23, autre amas ouvert. La Lune finit par disparaître sous l'horizon, sa lumière s'étouffe, je pars en quête de la Nébuleuse de l'Aigle, M16, que je n'ai jamais vue ailleurs qu'en photo. Je ne trouve qu'un amas ouvert, et descend vers M17, nébuleuse Oméga. Je distingue bien le "2", monte l'UHC-S, et la nébuleuse s'élargit par enchantement...

Je remonte ensuite sur M16, et finit par la discerner. Par à-coups furtifs, cadeaux de la turbulence, je vois la nébuleuse obscure qui la parcourt, jusqu'à deviner la zone où se terrent les fameux Piliers de la Création.

Descente vers la Trifide, M20, et l'amas ouvert M21. On voit nettement deux chanaux de la trifide, et le troisième en vision décalée. Je savoure, passe l'oculaire à mon compagnon de randonnée céleste, et descends sur la Lagune, M8. Ce soir, les nébuleuses obscures ne se cachent plus. Je suis venu les traquer, et elles s'offrent à moi, en échange de tout le respect et l'émotion qu'elles suscitent: comment imaginer que ces petites zones d'ombre contiendraient plusieurs fois notre système?? De chasseur avide, je redeviens simple et humble spectateur.

Je me remets en route, mes cercles de coordonnées bricolés s'avèrent plutôt efficaces. Une brise se lève, la chère monture, fruit d'heures d'usinage, d'ajustage et de modifications, se montre à la hauteur: le 200/900 bouge bien moins que si je faisais la mise au point... Mélange de fierté et de béatitude!

M22, amas globulaire réputé le plus spectaculaire, que j'avais l'habitude de viser entre les arbres, dans la brume orangée, petite tâche laborieuse ridiculisée par M13 d'Hercule, est là, dans le noir. Un plein oculaire d'étoiles, dessus, dedans, derrière, sur les côtés, de toutes magnitudes et couleurs... Une vision de délire. Sans conteste, le plus impressionnant. Mais il a fallu chercher l'endroit où mériter un tel spectacle!

J'oublie M6 et M7, je vais voir les globulaires M9 et M19. Je cherche la nébuleuse obscure du Serpent, mais celle là n'a pas de nébuleuse diffuse en arrière plan pour la révéler. Je n'arrive pas à la discerner, malgré plusieurs tentatives aux cercles.

Un petit tour avec les seuls yeux dans la Voie Lactée, nette comme jamais, puis aux jumelles. Un clin d'oeil au double amas de Persée, et à notre voisine Andromède. Les nuages reviennent, il est très tard/tôt, et j'ai mon compte d'émotions. Il reste presque 40km de route sinueuse pour rentrer, et le Préssscieux à remballer...

Je commence à rassembler les accessoires, CHR ne peut s'empêcher de continuer d'observer...Un coup d'oeil à l'Iridium qui s'annonce, et les nuages se généralisent. On s'attend, et rentrons chez les hommes et leurs lumières pour personne.

[zaurel]

Wouaw!....une nuit très riche en petites merveilles célestes....et ben,quand je pourrai voir tout ça,je m'appèlerai Hawking... bravo en tout cas!

[Chr]

Ayé, la grenouille a pondu!

Je vais passer pour une poule dans pas longtemps si ça se trouve !

 

Wouaw!....une nuit très riche en petites merveilles célestes....et ben,quand je pourrai voir tout ça,je m'appèlerai Hawking... bravo en tout cas!

Oui, nuit très riche, il y a vait une pléthore d'objets à voir donc nous avions le choix, et week-end difficile (il faut récupérer physiquement mais je ne regrette pas).

Mais pourquoi dis-tu ça ? Il n'y a pas de coins propices à l'observation par chez toi ?

 

Merci à tous pour les commentaires, ça fait plaisir.

 

Chr

[zaurel]

Fort heureusement ,j'ai une chance infinie d'habiter un petit coin de paradis propice à une grande clarté des cieux.....simplement,ce que vous avez pointé en une nuit, moi je n'aurais pas assez d'un mois de nuits non-stop pour le faire... cela recquiert une certaine pratique qui ne s'affirme qu'avec le temps...et lorsque l'on débute,la patience est de rigueur.....

[fiontus]

Bah, détrompes toi, il y a un an et demi, je n'avais jamais vraiment observé le ciel avec un instrument, et je ne connaissais que trois constellations.

Et CHR m'a rejoint seulement en cours de route.

Ce n'est ni un matériel hi-tech ni nos compétences qui nous ont permis de pointer tout ça, mais seulement un peu de rigueur et une bonne carte céleste du secteur.

[dob250]

CHR est élu maître CROA du vaucluse.

Ah les planètes n'aime pas beaucoup être vues à basse température la turbu instrumentale s'ajoute à celle du ciel.

Vous m'avez laissé une fois une heure seul là haut, bruit identique et j'ai failli partir avec le scope dans les bras. A la théière magnifique souvenir de l'année dernière, quel dommage quelle soit si basse sous notre lattitude. Autant d'objet dans une soirée c'est rare, alors fiontus les 100 messiers ...

Le vieux crapaud vous salut.

[fiontus]

Salut Dob!!

Le site que nous avons trouvé est TRES dégagé sur le Sud, nous pouvions voir la Couronne australe en entier.

Pour les Messiers que j'ai observés, je ne me focalise pas à finir la liste, j'observe juste comme cela me plaît, et si j'en ai "découvert" un nouveau je le note. J'en suis à 64...