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Bonjour, je me permet de demander des conseils puisque hier soir vers 3-4h du matin , lorsque je pointais Jupiter, je n'ai vu aucun détails sur la fameuse planète ! J'ai pourtant un 150/750 et 4 ou 5 de ses satellites était visibles. Malgré tout Jupiter n'avait aucune bande ni contraste, la sphère de la planète était pourtant bien défini sans nuances mais aucun détail, une bille blanche. Juste après ça j'ai observé saturne, un peu plus plus jolie, avec ses anneaux , ses satellites et sa couleur orangée . Auriez vous une idée d'où peut provenir cet étrange phénomène ? 

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Bonjour,

Jupiter est une planète difficile, elle est très lumineuse et peu contrastée. Si tu sortais d'une seance de ciel profond,  avec ta pupille bien dilatée, il faut retourner en mode diurne (pour cela, il suffit d'allumer une lumière et la laisser à proximité le temps de l'observation), cela augmente le contraste et évite l'éblouissement. En grossissement,  il vaut mieux éviter de depasser 1x le diamètre,  au delà, le contraste diminue rapidement.

Une dernière chose, c'est de persévérer, lors de ton observation, il y avait peut-être trop de turbulence, en retentant souvent, tu auras plus de chance d'observer lors d'une nuit ou les conditions sont ideales.

Pour ce qui est de la collimation,  c'est possible, mais pas sûr. Tu étais à quel grossissement?

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La nuit dernière vers 3h du matin j'ai pointé Jupiter : il n'y avait que trois satellites. Le quatrième (je viens de vérifier, c'était Io, donc le n°1...) était en train de passer devant le disque (un instant j'ai cru que c'était la Tache Rouge qui était devenue ronde, toute petite, et isolée). Voir l'ombre d'un satellite passer devant le disque est très facile, mais voir le satellite est une autre paire de manche et je ne suis pas sûr qu'avec 150 mm c'était possible. J'ai trouvé les détails de Jupiter peu contrastés, seule la bande nord était bien visible (mais la planète était basse), et j'ai vraiment l'impression que les détails sont de moins en moins francs année après année.

 

Si tu soupçonnes la collimation, vérifie-la : c'est enfantin. Tu pointes une étoile brillante et tu l'examines a fort grossissement. La mise au point faite, ça doit être un disque minuscule. Si on défait très légèrement la mise au point, on doit voir un tout petit disque avec un point noir au milieu. S'il n'est pas au milieu, c'est décollimaté. Quand on alterne : je focalise, je défocalise un tout petit poil, on voit immédiatement si quelque chose n'est pas centré.

 

Mais surtout, attend que Jupiter soit plus haute. Moi je l'ai pointée pour finir ma séance, sans illusion, et j'aurais bien attendu 5h du mat, mais j'ai des invités aujourd'hui et il ne faut pas que je dorme debout...

Posté

Pour info, ce matin, a 5h00, la tête dans le c..,  j'ai eu le courage de sortir le scope pour Juju. Pas trop bien vu car je me suis pas attardé ( je suis pas du matin et il faisait 16°), mais les 2 bandes marron/ocre étais très présentes ainsi que les 4 lunes galiléennes. Observations avec le 200mm et oculaire 7 mm environ 10 mim. Ciel clair, hauteur environ 37°. Juste aperçu Mars histoire de dire .

  • 2 semaines plus tard...
Posté

@Ryanastro c'est le ciel le grand chef, c'est avant tout lui qui décide avant toute autre paramètres, de ci l'image va être bonne ou non.

 

Il suffit de sortir 3 ou 4 fois d'affilée sous un ciel capricieux pour commencer a regarder son instrument de travers.

 

Jupiter particulièrement est est très sensible en observation aux conditions atmosphérique.

 

On peu d'une nuit a l'autre et quelques soit l'instrument passer d'une vision de la planète sans aucun détails avec un mal de chien a discerner les bandes principales, a une image explosif tellement résolue qu'on a l'impression de regarder une photo dans un livre.

 

Lundi ; lunette 150ed ; aucun détail, a peine les bandes principales.

 

Hier ; même lunette ; vision très net et stable avec un niveau de détail qui commençait a devenir très intéressant.

 

Les conditions peuvent changer également en cours de nuits et celon la hauteurs de l'astre.

 

Mais pour avoir cette vision exceptionnel de cette planète, faut la tenter le plus souvent possible, et le jours ou l'atmosphère va être comme 'inexistant" tu va le savoir tout de suite, tu va voir tout le potentiel de ton instruments, tu va avoir une image qui te restera gravé, que tu cherchera a retrouver nuits apres nuits.

 

Et puis sa trouve le lendemain ; plus rien.

 

Après la lune, Jupiter et l'objet du ciel sur lequel il y a le plus de choses a voir.

Mais elle demande un ciel de bonne qualité au minimum.

  • J'aime 3
  • 8 mois plus tard...
Posté (modifié)

Je n'observe que depuis 1an , mais très régulièrement, et j'ai eu la chance de tomber 2 à 3 fois sur ces moments magiques, où le ciel semble " figé"...

Je suivais mars, proche de l'opposition ,mi-novembre 2022.

J'avais installé la lunette 100 ED, laissé une bonne heure de mise en température, et testé Jupiter, à hauteur pourtant correcte dans le ciel : image pâteuse , tout juste deux bandes nuageuses.

Je n'ai pas grossi plus de 112x.. j'ai retenté une heure plus tard : image toujours aussi médiocre..

J'ai remballé mon matériel, un peu dépitée, en me demandant si cela avait été vraiment nécessaire de payer si cher des oculaires, que je voulais de bonne qualité, et si une brave lunette achromatique n'aurait pas pu aussi  bien convenir...

Malgré le froid, je suis ressortie le lendemain soir,  avec un très léger petit vent et quelques nuées d'altitude.

La lunette n'était installée que depuis une dizaine de minutes, et j'ai décidé de jeter un coup d'œil sur Jupiter : je suis restée " scotchée" ....par l'image observée... 3 bandes tempérées fines sous la bande équatoriale sud, des festons sur la NEB, une finesse de détails inouïe... j'ai même testé mon oculaire de 4mm qui donnait un grossissement de 225x ; l'image était encore satisfaisante, même si 180x donne une image plus fine et reste un grossissement plus raisonnable.

Le reste du ciel semblait lui aussi " à l'arrêt"...je ressentais aussi la fixité des étoiles en observant aux jumelles.

J'ai enchaîné évidemment avec l'observation de mars, qui malgré le diamètre modeste de la lunette m'a permis de  deviner les grandes configurations martiennes.

Il est sûr que c'est en observant le plus souvent possible qu'on augmente ses chances de profiter d'un moment pareil!

 

Modifié par Lune cendrée
  • J'aime 4

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