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Terre - Soleil pour la lumiere


kurisutofuJP

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Posté
Ce que j'ai compris (un peu comme SeB-BBL):

 

Un voyageur se déplace à la vitesse de la lumière......etc ...

 

bonsoir zolwen ; j'essaye de te dire :

en sens de la relativité restreinte votre voyageur a vitesse "c " peut il tender sa main vers l'avant dans son voyage ou non ?

Posté

kurisutofuJP -> sinon tu peux faire comme je fais pour connaitre le temps que met la lumière a nous parvenir, les bonnes vieilles méthodes du collège:confused:, avec la formule : vitesse = distance/temps. Après c'est une simple équation.

 

Mais par contre je ne comprends pas pourquoi tu dis que "la lumière se déplace a une vitesse super hyper proche de la vitesse de la lumière":?:. Pour moi cette phrase n'a aucune sens, enfin maintenant tu as plus d'éxperience que moi donc ...:be:

 

merci a vous tous:)

Posté
Mais par contre je ne comprends pas pourquoi tu dis que "la lumière se déplace a une vitesse super hyper proche de la vitesse de la lumière". Pour moi cette phrase n'a aucune sens, enfin maintenant tu as plus d'éxperience que moi donc ...

 

Je suppose que c'était une façon ironique de dire que la lumière se déplace à sa vitesse ...non ?

Posté
Ce que j'ai compris (un peu comme SeB-BBL):

 

Un voyageur se déplace à la vitesse de la lumière......etc ...

 

bonsoir zolwen ; j'essaye de te dire :

en sens de la relativité restreinte votre voyageur a vitesse "c " peut il tender sa main vers l'avant dans son voyage ou non ?

 

Je ne pense pas...il est paralysé. Chaque cellule de son corps ayant une masse infinie, et donc une energie cinetique infinie, il n'en a pas la force.

En fait il est mort, car son coeur ne peut plus battre, et il ne peut donc plus respirer non plus.

 

Axel

Posté
En fait il est mort, car son coeur ne peut plus battre, et il ne peut donc plus respirer non plus.

 

 

Pas du tout. Il ne se rend compte de rien, le temps pour lui s'écoule normalement, ce sont les autres (nous) qu'il voit figés dans le temps...

 

 

PS : Il ne voyage pas à c, mais à presque c (avec bcp de temps pour accélerer progressivement, et bcp d'énergie consommée). Mais une fois en vitesse stabilisée, on est en relativité restreinte, no soucy...

Posté

 

Pour faire simple on peut à la fois considérer la terre fixe par rapport au soleil

 

 

Salut cedric

Pour mieux comprendre en sens de cette lumière venant du ciel ; d'abord

le temps aller est il égale au temps retour d’un rayon lumineux après son inflexion de l'atlantique à un observateur fixe de paris ou non ?

Posté

Pas du tout. Il ne se rend compte de rien, le temps pour lui s'écoule normalement, ce sont les autres (nous) qu'il voit figés dans le temps...

 

Salut,

Si un voyageur se déplace à une vitesse proche de c, son temps relatif s'écoule plus lentement que le notre, donc si la communication était possible nous le verrions presque figé (dans le temps), sa voix décalée vers le grave etc et il nous verrait au contraire en " accéléré" avec des sons décalés vers l'aigu. Mais chacun aurait évidemment l'impression que son temps s'écoule normalement.

Posté
Salut,

Si un voyageur se déplace à une vitesse proche de c, son temps relatif s'écoule plus lentement que le notre, donc si la communication était possible nous le verrions presque figé (dans le temps), sa voix décalée vers le grave etc et il nous verrait au contraire en " accéléré" avec des sons décalés vers l'aigu. Mais chacun aurait évidemment l'impression que son temps s'écoule normalement.

 

Non, c'est relatif comme tu le dis. les situations sont symétriques. Si on le voit ralenti, il nous voit également ralentis...

Posté

A qui se fier ? C' est une excellente question.

Disons qu' entre un cours de physique et une page perso, il n' est pas rare que le cours de physique soit le plus fiable ...

 

http://www.phytem.ens-cachan.fr/telechargement/Module%20Mb/coursMb.pdf

par exemple.

 

[edit] L' utilisation du "crackpot index" est aussi une possibilité ... Le score de la page que tu cites devrait être assez élevé ...

http://www.math.ucr.edu/home/baez/crackpot.html

 

A+

--

Pascal.

Posté

Ton premier lien (assez clair à lire ce qui n'est pas coutume*) me conforte dans mon idée, sauf que j'avais oublié de prendre en compte la direction du mouvement ce qui ajoute un effet Doppler.

Le deuxième lien sur les "crackpots" est amusant mais je trouve que http://perso.orange.fr/ebraw/relativite.htm a raison de donner un avis différent même si je sens des failles dans son raisonnement.

 

*ça ne signifie pas que j'ai tout compris !

Posté
Ton premier lien (assez clair à lire ce qui n'est pas coutume*) me conforte dans mon idée
Ton idée , c' était , si je ne m' abuse :

si la communication était possible nous le verrions presque figé (dans le temps), sa voix décalée vers le grave etc et il nous verrait au contraire en " accéléré" avec des sons décalés vers l'aigu

ça, c' est en contradiction directe avec le postulat fondamental de la relativité (les lois de la physique fonctionnent de la même façon pour tous les repères en translation uniforme les uns par rapport aux autres) : On en déduit immédiatement que la situation est symétrique, comme le fait remarquer Jeff, plus haut, et comme l' explique le cours de physique cité plus haut aussi (cas du voyageur de Langevin) : Pour toutes les phases pendant lesquelles les deux mobiles se déplacent à vitesse constante l' un par rapport à l' autre, la situation est symétrique.

 

Cf le dernier paragraphe du chapitre 2.5

 

En ce qui concerne ta référence, bien sûr que chacun est libre de donner son avis. Mais bon, la relativité restreinte est validée expérimentalement avec une assez bonne précision ... Les faits sont têtus,comme on dit.

 

En relativité, on a vite fait de dire des bêtises, surtout si on se fie à son "intuition".

 

A+

--

Pascal.

Posté
Pour toutes les phases pendant lesquelles les deux mobiles se déplacent à vitesse constante l' un par rapport à l' autre, la situation est symétrique.

 

Là il va falloir m'aider :

en admettant des moyens techniques adéquats et une possibilité de survie, un voyageur en fusée atteint une vitesse proche de c. Pendant l'accélération et par rapport à la terre son point de départ, l'écoulement de son temps propre ralenti, sa masse augmente et ses dimensions diminuent. Le voyageur arrête la propulsion et se trouve immédiatement à vitesse constante par rapport à son point de départ. A cet instant même il devrait donc se retrouver comme au départ, ce qui me semble difficile à assimiler.

 

J'admets qu'une approche intuitive de la relativité est loin d'être idéale mais essayer de donner une signification aux équations ou même procéder par raisonnement est loin d'être trivial.

J'admire des gens comme Planck et Dirac qui ont bouleversé la physique en déduisant des significations, inacceptables alors, de leurs équations.

Mes capacités limitées me forcent à la modestie mais j'aime chercher à comprendre.

Posté
Pendant l'accélération et par rapport à la terre son point de départ, l'écoulement de son temps propre ralenti, sa masse augmente et ses dimensions diminuent. Le voyageur arrête la propulsion et se trouve immédiatement à vitesse constante par rapport à son point de départ. A cet instant même il devrait donc se retrouver comme au départ, ce qui me semble difficile à assimiler.

 

Plusieurs trucs :

 

- "temps propre" désigne le temps "local" d' un observateur, mesuré par lui-même. Comme on est toujours au repos par rapport à soi-même, le temps propre ne ralentit ni n' accélère jamais. Ce qui varie, c' est le temps d' un mobile observé depuis un autre référentiel en mouvement. C' est sans doute ce que tu voulais dire par "par rapport à la Terre son temps propre ralenti". Ici, propre est impropre :D.

 

- La masse est considéré comme un invariant en relativité, depuis assez longtemps. C' est plus ou moins une convention, il me semble. Je ne crois pas qu' il y ait une raison "physique" à cela, autre que de distinguer l' énergie cinétique de l' énergie propre.

 

- La diminution des longueur est , comme pour le temps, constatée uniquement si on mesure depuis un référentiel en mouvement. Localement, les dimensions ne changent pas. En pratique, dans le cas d' une accélération, ça se complique, puisqu' il existe un gradient de vitesse entre les deux extrémités de la "fusée". Mais si on néglige cet effet, alors vu de l' intérieur les dimensions restent inchangées, alors que vu du point de départ le temps ralentit de plus en plus et les longueurs se contractent de plus en plus.

 

En fin de phase d' accélération, il ne se retrouve pas "comme au départ" relativement à la Terre, puisqu' au départ sa vitesse relative était nulle, alors que maintenant elle est proche de C. Les valeurs de dilatation temporelle et de contraction des longueurs, vues de la Terre, restent celles mesurées à la fin de la période d' accélération.

 

Les effets relativistes se manifestent dès que deux mobiles sont en mouvement relatif, même non accéléré. C' est la vitesse relative qui modifie la mesure du temps et des longueurs. Et elle les modifie symétriquement : Si A constate une dilatation du temps de B, B constatera une dilatation du temps de A. Idem pour les longueurs. Le facteur de dilatation ne dépends pas du sens de déplacement.

L' effet Doppler est symétrique aussi : Si A se rapproche de B, alors on peut tout autant dire que B se rapproche de A.

 

A+

--

Pascal.

Posté

Je pense que la mathématique n'est qu'un outil du développement logique des idées et l'essentiel est de cerner les principes fondateurs de la physique. Pour comprendre la relativité, il ne faut pas perdre de vue le "souci" de base issu de l'observation : pour chaque observateur la lumière arrive toujours à la même vitesse quelle que soit la vitesse de l'émetteur par rapport à l'observateur.

 

La seule façon fiable de comparer deux horloges c'est de les ramener au même endroit : c'est ce qui se passe dans le paradoxe des jumeaux de Langevin, c'est au moment du retour d'un des jumeaux qu'ils constatent que celui qui est resté peinard sur terre a plus vieilli que l'autre parti dans sa fusée.

 

Pour chacun des deux, le temps n'a paru ni se dilater ni se contracter : la montre de chacun donne la même fréquence cardiaque, leurs cheveux poussent à la même vitesse, leur portable émet toujours à la même fréquence WiFi, la DEL verte du clavier est toujours verte, etc ... Pourtant lorsqu'ils se retrouvent, leurs montres ne sont pas à la même date, leurs coeurs n'ont pas battu le même nombre de pulsations, leurs cheveux n'ont pas poussé de la même longueur, leurs portables n'ont pas fait le même nombre de cycles de calcul, etc ... Donc, bien que ni l'un ni l'autre ne l'ait senti, leurs temps ne se se sont pas déroulés de la même façon.

 

Il est difficile de comparer le déroulement du temps quand les jumeaux sont loin l'un de l'autre : il faut tenir compte du temps de propagation de l'information de l'un à l'autre, et ce temps n'est pas le même pour les deux.

 

Par exemple, imaginons qu'au cours du voyage aller les deux jumeaux fêtent les anniversaires de leur séparation. Si l'un d'eux envoie un message à l'autre le jour de l'anniversaire, l'autre ne le recevra qu'après la date de l'anniversaire car l'information a mis du temps pour circuler de l'un à l'autre. A quelle date faut-il envoyer le message pour qu'il arrive pile poil le jour de l'anniversaire ?

 

Supposons que les jumeaux s'éloignent à la moitié de la vitesse de la lumière. Pour le deuxième anniversaire de leur départ, le premier se dit : "le jour du deuxième anniversaire, il sera à une année-lumière de moi, il faut donc que j'envoie le message un an avant, le message aura pile un an pour faire une année-lumière et il le recevra juste à temps. Il réfléchit et il se dit : "Non, il va recevoir le message trop tôt : si j'envoie le message un an avant, je serai à une demi année-lumière de lui donc, de son point de vue, le message mettra six mois pour lui parvenir : c'est six mois trop tôt." les deux points de vue sont inconciliables : la solution de la relativité : chaque jumeau a l'impression que le temps de l'autre se déroule moins vite que le sien propre.

 

C'est le cas pendant tout le voyage aller et tout le voyage retour, le temps propre de chacun des jumeaux se déroule plus vite que celui de l'autre : d'où le paradoxe pourquoi au moment des retrouvailles, les jumeaux n'ont pas le même âge ? C'est au moment du demi-tour que l'horloge de celui qui fait demi-tour semble s'arrêter pour l'autre.

 

J'espère ne pas avoir écrit trop de bêtises ...

Posté
C' est sans doute ce que tu voulais dire par "par rapport à la Terre son temps propre ralenti". Ici, propre est impropre .

Exact, je n'ai pas utilisé la bonne expression.

 

Pour le reste je suis dans le doute et l'expectative: je suis en train de revoir les parties de la relativité qui me sont accessibles en essayant de voir où ça coince pour moi, et je pense avoir un premier problème avec les transformations de Lorentz.

 

Les effets relativistes se manifestent dès que deux mobiles sont en mouvement relatif, même non accéléré. C' est la vitesse relative qui modifie la mesure du temps et des longueurs. Et elle les modifie symétriquement : Si A constate une dilatation du temps de B, B constatera une dilatation du temps de A. Idem pour les longueurs. Le facteur de dilatation ne dépends pas du sens de déplacement.

L' effet Doppler est symétrique aussi : Si A se rapproche de B, alors on peut tout autant dire que B se rapproche de A.

 

Là j'ai un doute, car dans le paradoxe des jumeaux c'est celui qui à subit l'accélération qui vieillit moins vite; c'est donc lui seul (ou presque, car la terre est tellement peu perturbée par le départ d'une fusée) qui ressent les effets de la relativité.

 

J'ai parfois l'impression de lire une histoire qui raconte que A et B ont la même taille, puis B devient plus petit mais A le voit toujours à sa taille de départ alors que B voit A (qui n'a pas changé) en plus petit mais ils se voient aussi comme s'il n'y avait pas de changement etc etc..

Bon j'exagère, mais je veux dire par là qu'avant c'était relativement (eh oui) clair pour moi mais à présent je vais devoir "overclocker" mon demi neurone pour arriver à un résultat cohérent .

Posté
Là j'ai un doute, car dans le paradoxe des jumeaux c'est celui qui à subit l'accélération qui vieillit moins vite; c'est donc lui seul (ou presque, car la terre est tellement peu perturbée par le départ d'une fusée) qui ressent les effets de la relativité.
C' est bien ça l' idée derrière le paradoxe des jumeaux : c' est l' existence de cette dissymétrie (l' un subit une accélération, l' autre pas) qui fait que finalement la comparaison des horloges montre un décalage.

[edit : Pour l' analyse des différents mécanismes en jeu, voir l' excellente explication de ChiCyg plus bas]

 

Si on s'intéresse aux situations intermédiaires, il y a bien dilatation des durées : En imaginant que le voyageur observe une série d' horloges synchronisées et fixes par rapport à la Terre, disposées le long de sa trajectoire, , par le hublot, celui-ci constaterait que les horloges extérieures retardent de plus en plus par rapport à l' horloge du bord. Même pendant les phases non accélérées.

Idem pour une série d' observateurs immobiles par rapport à la Terre le long de la trajectoire, qui observeraient l' horloge du bord, et trouveraient qu' elle retarde de plus en plus par rapport aux horloges fixes.

 

Et ça, c'est franchement contre-intuitif, il me semble. J' espère aussi ne pas avoir écrit trop de bêtises.

 

A+

--

Pascal.

Posté

Il ne faut pas oublier qu'un mouvement accéléré relève de la relativité générale (en vertu du principe d'équivalence : l'accélération est équivalente à la gravitation) et qu'un mouvement uniforme relève de la relativité restreinte.

 

Quand le voyageur s'éloigne de la Terre en accélérant par rapport à la Terre, son temps ralentit par rapport à l'observateur (s'il envoit un signal radio battant la mesure, ce signal va de moins en moins vite et est décalé vers le rouge, vu de la Terre). Et par rapport à l'observateur, c'est l'inverse qui se produit : le temps de la Terre s'accéléère (si la Terre envoit un signal radio battant la mesure, le voyageur le perçoit comme allant de plus en plus vite). En effet, en relativité générale, les situations sont opposées (cette situation est bien connue dans l'exemple du voyageur qui subit l'énorme gravité d'un trou noir : nous le voyons tellement ralentir qu'à la fin des temps il n'a toujours pas franchi l'horizon, tandis que le voyageur, lui, voit l'Univers évoluer jusqu'à la fin des temps avant de franchir l'horizon).

 

Ensuite, quand le voyageur cesse d'accélérer, cette fois les situations sont symétriques (relativité restreinte) : nous le voyons vivre au ralenti, et il nous voit vivre au ralenti lui aussi.

 

Bref, c'est compliqué, surtout si on veut que ce voyageur fasse un aller et retour (de plus, je ne sais pas si la décélaration, au retour, donne le même effet ou l'effet inverse...)

Posté

En fait, dans l'histoire des jumeaux il y a trois effets qui se superposent :

1) le doppler "classique" : l'information met un certain temps à voyager de l'émetteur au destinataire (ce qui explique le décalage de fréquence aussi bien du bruit du train qui s'approche ou s'éloigne que le décalage vers le rouge des galaxies lointaines). Pour l'observateur, c'est l'effet le plus facilement perceptible : à la vitesse de la terre autour du soleil (environ 30 km/s) l'effet est de un dix-millième (une seconde toutes les 3 heures),

2) il y a un effet relativiste (relativité restreinte) qui fait que le temps d'un mobile paraît se dérouler plus lentement que celui de l'observateur. Le décalage ne dépend que de la valeur de la vitesse, pas de sa direction, cet effet ne commence à être sensible que lorsque la vitesse relative est une fraction non négligeable de la vitesse de la lumière : toujours à la même vitesse (30 km/s) l'effet est de cinq milliardièmes soit cinq secondes sur trente ans,

3) il y a un second effet relativiste (relativité générale) qui fait que le temps d'un objet soumis à une accélération ralentit par rapport à celui qui n'y est pas soumis, cet effet ne dépend pas de la vitesse, il est très faible pour une accélération raisonnable (de l'ordre du milliardième à la surface de la terre, soit d'une seconde sur trente ans - si je ne me suis pas planté ... )

 

Dans le paradoxe des jumeaux, ces effets se combinent plus ou moins : les phases d'accélération et de décélération au départ et à l'arrivée sont négligées. Si on voulait être plus rigoureux (bien que ce soit une expérience de pensée) il faudrait plutôt considérer que le jumeau spationaute, déjà à sa vitesse de croisière, passe à proximité de son frère resté sur terre et qu'ils synchronisent leurs calendriers à ce moment. De même au retour, ils constatent les dates de leurs calendriers respectifs à travers le hublot de la capsule. On s'affranchit des phases de départ et d'arrivée ...

 

Le demi-tour est fondamental : pendant tout le trajet aller et tout le trajet retour, pour chacun des jumeaux, le temps de l'autre se déroule moins vite : sans le demi-tour chacun des jumeaux verrait, au retour, l'autre plus jeune que lui, ce qui poserait un petit problème de cohérence :) . L'accélération du demi-tour ralentit l'horloge du spationaute qui arrive ainsi plus jeune que son frère.

 

A noter qu'on ne peut guére s'éloigner et ensuite se rapprocher sans accélération , ouf ! ;)

Posté
Bref, c'est compliqué, surtout si on veut que ce voyageur fasse un aller et retour (de plus, je ne sais pas si la décélaration, au retour, donne le même effet ou l'effet inverse...)

 

Je suppose que c'est pareil : dans un ascenseur, hormis la pesanteur terrestre, on ressent la même augmentation de poids par la poussée en montant que par le freinage en descendant.

 

Quand le voyageur s'éloigne de la Terre en accélérant par rapport à la Terre, son temps ralentit par rapport à l'observateur (s'il envoit un signal radio battant la mesure, ce signal va de moins en moins vite et est décalé vers le rouge, vu de la Terre). Et par rapport à l'observateur, c'est l'inverse qui se produit : le temps de la Terre s'accéléère (si la Terre envoit un signal radio battant la mesure, le voyageur le perçoit comme allant de plus en plus vite). En effet, en relativité générale, les situations sont opposées

 

Je pense avoir dit approximativement la même chose (sans parler de l'accélération) plus avant, mais j'ai été fortement contesté !

 

J'essaye d'y voir un peu plus clair en (re)lisant livres et articles et je constate que si presque tout le monde est d'accord sur le bien fondé des équations, il y a énormément de divergences au niveau de l'interprétation même.

  • 2 mois plus tard...
Posté
Qu'est-ce qu'il dit...:b: ?! J'ai rien compris du tout :)!

 

 

En essayant d'interpréter de ma part juste ce " tel qu'il était 7 à 8 min lumière dans le passé" dans le sens de : si la rotation de la terre sur elle même va durer un temps inférieur à 2 fois (7 à 8 minutes ) au lieu de 24 heures pour des éventuelles raisons imaginaires ; une fois et malgré ……! j’ai dit classiquement comme ça : en voyant le soleil juste avant son coucher à l’horizon ; je peux constater à ce moment que je vois ce soleil tel qu’il était dans le passé mais maintenant en réalité il s’est déjà couché depuis 8 minutes environ peut etre ou il n'est pas à cette position et il est dans un autre lieu non atteint encore puis j’ai dit dans ce sens et pour mieux comprendre si notre jour et nuit de 24 heures ne dure (sans nuit ) que 7 minutes c'est-à-dire un temps inférieur au temps de ces 7 à 8 min qui met la lumière pour atteindre notre terre ( par une rapidité de la rotation de la terre ) ; alors là peut être c’est le mouvement apparent en sens inverse de notre soleil avec un magnifique jour de lamarchat qui se produit et c’est à comprendre sa nouvelle durée et qui va surement vertiger dans ce proper chemin gh la vitesse et le sens de rotation actuel de notre terre ; ces fausses constations m’empêche de bien réfléchir à l’entourage d’une réalité perdu dans un espace temps compris que par certains members ; en plus j'essaye de dire encore : on a découvert que l'espace et le temps sont d'une même entité par des hypothèses et on a découvert que certains français et certains algériens sont d'une même entité méditerranéenne par des conclusions ; dans ce sens lorsque une équipe dans le monde parle sur à titre d'exemple sur la fatigue du photon ; eux ces pauvres méditerranéens ils parlent directement dans cet incompris mais en mieux sur la fatigue de l'espace plutôt et etc

  • 5 mois plus tard...
Posté
Je suppose que c'était une façon ironique de dire que la lumière se déplace à sa vitesse ...non ?

 

Oui, exactement ^_^

 

Tout ceux qui a été dit est vraiment très intéressant! Je n'ai reçu aucune notification du site web donc je viens de tout lire d'un coup (mon cerveau bouillonne ..) et je vous remercie tous pour vos explications!

Posté
kurisutofuJP -> sinon tu peux faire comme je fais pour connaitre le temps que met la lumière a nous parvenir, les bonnes vieilles méthodes du collège:confused:, avec la formule : vitesse = distance/temps. Après c'est une simple équation.

 

Mais par contre je ne comprends pas pourquoi tu dis que "la lumière se déplace a une vitesse super hyper proche de la vitesse de la lumière":?:. Pour moi cette phrase n'a aucune sens, enfin maintenant tu as plus d'éxperience que moi donc ...:be:

 

merci a vous tous:)

 

Euh ... pourquoi j'aurais plus d'expérience? :?: Je n'y connais rien, moi ...

Posté
Au fait non, pas du tout.

 

Même dans le cas d'un trou noir elle va à la vitesse c tout droit et tout ... mais l'espace est déformé.

 

Bête analogie à deux balles :

 

prend des rails de train et imagine que la lumière est un train circulant dessus.

 

Maintenant tu courbe ça "vers le haut" , de plus en plus , à la limite tu as un "looping" formé par les rails ; le train circule toujours dessus à la même vitesse mais il n'arrivera jamais vers toi.

 

ça vaut ce que ça vaut ;)

 

wa! Çà, j'avais compris! :p

Par contre, çà m'amène d'autre questions. peut être un peu stupide d'ailleurs et qui ne servent a rien ...

 

Personne n'a put vérifier mais est-ce que si l'on se trouvait dans un trou noir, en fait, on ne verrait pas que de la lumière justement?

Puisque la lumière est emprisonnée ...

 

Aussi, est-ce que la lumière se comporte comme tout ce qui est "normal"? (désolé, j'emploie ce mot pour la masse peut-être? mais je suis pas sur.)

Est que un atome de lumiere + un atome de lumière dans une boite de capacité d'un atome éjecterait le deuxième atome?

 

euh... c'est compréhensible?

 

Ce que je veux savoir, c'est si a force d'attirer et d'emprisonner la lumière dans un trou noir, la lumière finirait par être éjectée du trou ...

Et puis, la lumière est-elle compressible?

 

Oui, certains se diront à quoi bon se poser ce genre de question ... mais moi, çà me tracasse ^_^

Posté
Est que un atome de lumiere + un atome de lumière dans une boite de capacité d'un atome éjecterait le deuxième atome?

Il me semble que non, et que c'est justement ce qui distingue les bosons (photon, neutrino, graviton...) des fermions. À confirmer quand même.

Posté

Mais bon, la relativité restreinte est validée expérimentalement avec une assez bonne précision ...

 

Chez nous cette relativité restreinte n’est pas validé encore et j’essaye de dire en sens de ça : y a-t-il encore chez vous une vitesse constante galiléenne minimale dans les mouvements ou non ; en plus moi je suis énervé cette soirée et je bouge trop dans un cybercafé à mon domicile et je veux comprendre qu’est ce qui fait énerver encore les vitesses des particules en sens de leur mouvement

AMICALEMENT

Posté

Les questions de kurisutofuJP m'amènent à une question à laquelle je n'ai pas trouvé de réponse :

Au fur et à mesure que le brave astronaute de J-P Luminet s'approche du trou noir le film de son approche ralentit, pour nous, jusqu'à s'immobiliser dans un geste éternel. Mais, de son point de vue, le monde extérieur va lui paraître de plus en plus accéléré jusqu`à défiler à une vitesse prodigieuse : par exemple, il verra les continents se déplacer à toute bise au gré de la tectonique des plaques. Le problème : tout le rayonnement qui lui provient de l'extérieur sera de plus en plus intense et de plus en plus décalé vers le bleu, il va être cramé, non :) ?

Posté

Celui qui connaît cet astronaute de Luminet il n’a qu’à essayer de lui dire pour comprendre le mieux : est ce que on peut vraiment rêver en dehors de cette gravité terrestre ou non et ce qui m’intéresse moi c’est qu’est ce que on peut rêver en cas de oui ; et en cas de non ; qu’est ce qui interdit de ne pas rêver les même rêves qu’on rêve aujourd’hui au voisinage de notre terre ; moi je suis un supporteur de rené Thom .

Posté
il va être cramé, non :) ?

J' en ai bien l' impression, si , pour lui , le trou noir dure assez longtemps pour ça.

Hawking a "montré" que les trous noirs s' évaporent. Plus le trou noir est massif, plus il met longtemps à s' évaporer, pour un observateur situé à l' infini. Bien.

Mais pour un observateur situé à l' intérieur ?

Autrement dit, pour un observateur qui tombe dans le trou noir au moment où celui-ci se forme (ce qui est à peu près la seule façon de tomber dans un trou noir, vu que "à l' infini" il faut un temps infini avant que l' horizon se forme), combien de temps le trou noir reste-t-il là avant d' être complètement évaporé ?

 

A vos calculettes.

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