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Bonjour à tous,

 

Avis aux possesseurs d'un abri pour leurs instruments. J'ai installé un abri de jardin métallique sur roulettes (et prochainement sur rails) et le problème est la condensation qui apparaît sur la monture. J'ai recouvert celle-ci d'un plaid mais quand je le retire, il y a de la condensation. Y-a-t-il un risque pour l'électronique de la monture ?

Comment pourrais-je y remédier ?

Merci par avance et bonne journée.

Mick

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Posté

Bonjour

au niveau ventilations les entrées d'air en partie basse y sont

mais qu'en est il des sorties d'air?

est-ce que les fenètres de la dernière image sont vitrées?

si c'est le cas il faudrait mette des grilles quelque part en hauteur

Posté
il y a 12 minutes, Mick02 a dit :

Y-a-t-il un risque pour l'électronique de la monture ?

 

Il est vrai que l'électronique n'aime pas du tout l'humidité. Sur un instrument astronomique, l'optique apprécie encore moins cette humidité encore qu'il semble que ce soit une lunette et non un tube ouvert.

 

il y a 12 minutes, Mick02 a dit :

Comment pourrais-je y remédier ?

 

Tant que vous serez dans une enceinte métallique, ouverte en bas mais obstruée en haut, l'air chargé en vapeur d'eau va alors stagner. Au matin quand l'air va se réchauffer beaucoup plus vite que l'acier, la vapeur libérée va automatiquement se condenser sur les parois froides entretenant alors un milieu saturé en humidité. Il y aura peu d'espoir de gagner la lutte contre la condensation. En effet les vitesses différentielles de transition thermique de l'acier et de l'air ne peuvent qu'entretenir ou amplifier le phénomène. L'arme absolue serait d'enfermer l'instrument dans un sac étanche et d'y faire un vide primaire (en bricolant un compresseur de frigo par exemple) ou encore d'y faire un balayage à l'azote sec par exemple.

 

Ney

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Sans dalle au sol, l’humidité de la terre remonte en permanence.

 

Dans ce cas de figure, il faut une super ventilation (motorisée) pour renouveler l’air intérieur. L’idéal étant d’arriver à isoler le sol.

 

En ce qui me concerne, mon abri est sur une dalle en béton et je n’ai jamais eu de problème de ce genre. J’ai de petites grilles de ventilation placées au bas des murs qui permettent une circulation naturelle de l’air avec le jeu présent entre les murs et le toit roulant.

Posté
Il y a 1 heure, 22Ney44 a dit :

 

Il est vrai que l'électronique n'aime pas du tout l'humidité. Sur un instrument astronomique, l'optique apprécie encore moins cette humidité encore qu'il semble que ce soit une lunette et non un tube ouvert.

 

 

Tant que vous serez dans une enceinte métallique, ouverte en bas mais obstruée en haut, l'air chargé en vapeur d'eau va alors stagner. Au matin quand l'air va se réchauffer beaucoup plus vite que l'acier, la vapeur libérée va automatiquement se condenser sur les parois froides entretenant alors un milieu saturé en humidité. Il y aura peu d'espoir de gagner la lutte contre la condensation. En effet les vitesses différentielles de transition thermique de l'acier et de l'air ne peuvent qu'entretenir ou amplifier le phénomène. L'arme absolue serait d'enfermer l'instrument dans un sac étanche et d'y faire un vide primaire (en bricolant un compresseur de frigo par exemple) ou encore d'y faire un balayage à l'azote sec par exemple.

 

Ney

 

L'air chaud peut emmagasiner plus d'eau que l'air froid. La condensation ne se produit pas quand de l'air froid se réchauffe car dans ce cas il gagne de la capacité à absorber plus d'humidité qu'il n'en stockait déjà,  mais lorsque de l'air (chaud ou froid, la notion est relative) plus ou moins saturé en vapeur d'eau entre en contact avec une paroi plus froide que lui.  

 

Ce qui se passe en réalité, c'est que l'air chaud et potentiellement humide de la journée, prisonnier de l'abri de jardin, se refroidit la nuit. Sa capacité à stocker de l'eau à l'état de vapeur diminue et il dépose donc son excédent d'humidité sur les parois froides.

 

Une solution partielle consiste donc à assurer une ventilation suffisante pour que l'air chaud diurne ne reste pas piégé dans la cabine et y dépose son humidité la nuit. Mais ça ne règle pas le problème d'un air nocturne saturé en humidité, ce qui est fréquent une bonne partie de l'année sur une bonne partie du territoire. L'idée du sac étanche sous vide est certainement efficace, mais sa mise en oeuvre quotidienne me paraît plutôt contraignante.

 

Sinon, installer l'abri de jardin sur un site à 3500 mètres d'altitude au sud du 45ème parallèle garantirait un air sec et un ciel bien noir, mais je concède que ce n'est pas forcément une mince affaire... 

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il y a 47 minutes, Aïki a dit :

L'air chaud peut emmagasiner plus d'eau que l'air froid.

Absolument d'accord avec vous. C'est d'ailleurs une des raisons de l'existence du climat tropical humide. L'air y est plus chaud qu'aux latitudes tempérées, l'eau y est également présente, la conjonction de deux faits est alors suffisant pour créer le phénomène de saturation hydrique. Il n'en demeure pas moins que l'air même froid emmagasine de l'humidité.

 

il y a 47 minutes, Aïki a dit :

 La condensation ne se produit pas quand de l'air froid se réchauffe car dans ce cas il gagne de la capacité à absorber plus d'humidité qu'il n'en stockait déjà,  mais lorsque de l'air (chaud ou froid, la notion est relative) plus ou moins saturé en vapeur d'eau entre en contact avec une paroi plus froide que lui.  

 

C'est très exactement ce que j'ai tenté d'expliquer en prenant peut-être un raccourci réducteur pour tenter de simplifier le phénomène. Au petit matin, l'air de la nuit chargé de vapeur d'eau en se réchauffant plus vite que l'acier emmagasine davantage d'eau. Cet air davantage chargé en vapeur d'eau venant au contact de masses métalliques dont le réchauffement est plus lent, eu égard non seulement à la chaleur spécifique mais aussi à la chaleur de latence, se trouve confronté à une paroi froide, (bien entendu tout ceci en valeurs relatives), avec comme conséquence inéluctable la condensation. Un abri en bois, grâce aux propriétés spécifiques du bois en matière de conductance thermique faible par rapport à l'acier aurait évité ce phénomène de condensation à l'intérieur de l'abri.

 

il y a 47 minutes, Aïki a dit :

L'idée du sac étanche sous vide est certainement efficace, mais sa mise en oeuvre quotidienne me paraît plutôt contraignante.

 

Le vide n'est à faire qu'après chaque séance d'observation et non tous les jours, à condition que la condensation n'ait pas déjà eu lieu durant l'observation, sinon la mise hors air peut se faire plus tard lorsque les conditions atmosphériques sont au dessus du point de rosée.

 

 

Ney

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Merci Ney pour toutes ces explications. J'aurai bien aimé prendre un abri en bois mais c'est bien plus cher que l'acier. Si je recouvre les parois de laine de roche, est-ce que ça pourrait limiter sensiblement cette condensation ?

Peut-être j'investirai plus tard dans un abri en bois.

Posté
il y a 3 minutes, Mick02 a dit :

Merci Ney pour toutes ces explications. J'aurai bien aimé prendre un abri en bois mais c'est bien plus cher que l'acier. Si je recouvre les parois de laine de roche, est-ce que ça pourrait limiter sensiblement cette condensation ?

Peut-être j'investirai plus tard dans un abri en bois.

Hé oui, le bois est plus cher, ce qui n'est pas normal, il coûte significativement moins cher à produire que l'acier. Le marchand d'abri en acier sait que son produit est très largement inférieur en performances de toutes sortes, aussi pour vendre son produit il lui a fallu en abaisser significativement le prix.

Je ne puis vous répondre sur le principe de l'isolation en laine de roche, mais honnêtement je ne crois que cela résoudra votre problème de condensation. La masse métallique est toujours là, le phénomène de condensation également par voie de conséquence. Par contre une piste de recherche irait vers les modèles de construction de maisons à partir de containers de marchandises utilisés à bord de cargos maritimes. Il y a eu de nombreuses expérimentations sur ce type de constructions, j'en ignore l'efficacité et la pérennité. Peut-être un lecteur passant par là pourra-t-il témoigner.

En l'état si je devais chercher une solution, je chercherais du côté  d'un habillage intérieur en TYVEK écarté de la paroi pour les écoulements. Mais je ne suis pas certain du résultat.

 

Ney

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Merci Ney. Je crois que je vais rester comme ça pour le moment et investirai plus tard dans un abri en bois. Merci beaucoup pour vos explications.

Mick

Posté

Tout ce que tu feras ne servira à pas grand chose tant que tu resteras sur de l'herbe ! L’eau contenu dans la terre ne cessera de s’évaporer et condensera sur tes équipements à chaque fois que la température diminuera, c’est à dire tous les jours !

 

L’abri en tôle est également un choix inopportun. Tu seras toujours embêté avec le ruissellement le long des parois.

 

Un autre astram savait eu la même démarche que toi et n’avait pas voulu prendre en compte les recommandations qui lui étaient faites par plusieurs intervenants ( ne pas installer un abri en tôle). Il en avait quand même installé un. Au final, il ne pouvait que constater que ça ruisselait de partout.

 

En plus, avec la piètre qualité du traitement des tôles, ça finit par rouiller de partout.

 

Il est également illusoire de croire qu’il est possible d’obtenir une protection étanche avec un sac en plastique ou une bâche. Cela ne permet que de protéger les équipements des ruissèlements du toit, mais la condensation s’effectuera quand même sur le matériel.

 

On ne peut lutter contre l’humidité qu’avec un conteneur (sac ou autre) 100% étanche.

 

Quand je vois avec un boîtier d’allsky toute la difficulté pour éviter que le taux d’humidité  se dégrade dans le temps, ce n’est pas un sac qui va permettre de lutter.

 

Comme dit dans ma présente réaction, rester sur de l’herbe, c’est comme s’être installé sur une flaque d’eau. 

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Ok merci Discret68, ça le mérite d'être clair. Et bien cet abri finira plus tard en abri de tondeuse et j'investirai alors dans un abri en bois si c'est plus efficace. Toutefois cet abri sera sur roulettes/rail.

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Je partage l'avis de Discret68.

En attendant recouvre le sol de ton abri avec une bâche étanche. 

C'est un pis-aller, mais ça devrait aider. 

 

Jl

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il y a 18 minutes, Mick02 a dit :

Toutefois cet abri sera sur roulettes/rail.

 

Certes, mais prévois d’emblée de t’isoler du sol (dalle ou autre), sinon c’est peine perdue. 

 

 

 

  • Merci / Quelle qualité! 1
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il y a 3 minutes, Mick02 a dit :

Ok merci Discret68, ça le mérite d'être clair. Et bien cet abri finira plus tard en abri de tondeuse et j'investirai alors dans un abri en bois si c'est plus efficace. Toutefois cet abri sera sur roulettes/rail.

Alors imaginons tout de suite ce que vous pourriez faire en préservant votre investissement d'aujourd'hui.

 

1) Commencez par réaliser une dalle béton feraillée du double de la surface de votre cabanon actuel en acier. Prenez soin de placer au fond de la fouille un film géotextile puis un film en polyanne qui bloquera toute remontée d'humidité. Si vous êtes sur un terrain humide une couche initiale drainante sera un plus.

 

2) Sur une moitié, fixez y votre cabanon acier pour abriter vos outillages. Sur l'autre moitié construisez votre cabanon bois qui sera fixe, préférez un toit roulant qui viendra se positionner au dessus du cabanon acier en position ouverte, et dont vous aurez abaissé le toit ou remplacé par un toit à un seul pan.

 

Dans votre déclaratif de construction séparez bien les deux constructions. Le cabanon en acier semble faire moins de 5 m2 donc exempté (je crois). Pour l'abri de l'instrument déclarez le comme lieu artistique et culturel, ce qui est le cas si vous faites quelques photos "retravaillées" du ciel. En cela la législation est très différente, vous n'avez rien à déclarer tant que la construction ne dépasse pas 12 m de haut.

 

Les tutoriels pour construire un abri d'instrument sont légion, au printemps les promotions sur le bois traité sont nombreuses et intéressantes dans les GSB. Un abri bois fermé en bas, isolé du sol humide va bien mieux préserver votre instrument. Si vous construisez la dalle au même endroit en conservant le socle actuel, pensez à isoler mécaniquement ce socle de la dalle par un ruban de polystyrène ou autre que vous remplacerez définitivement ensuite par de la mousse expansive polyuréthane faible densité.

 

Ney

 

Posté

Bonjour

 

L'air "stocke" très peu d'humidité, la réalité du phénomène est différente : La nuit l'abri dissipe vers le ciel, les tôles se refroidissent, la monture dissipe vers les tôles, et descend en dessous de la température ambiante. L'humidité de l'air se condense alors sur la monture. Ventiler risque même d'amplifier le phénomène, car on va apporter encore plus d'eau dans l'enceinte, ou alors il faudrait ventiler très fortement pour avoir la même température partout.

Il faut plutôt coller des plaques de depron partout à l'intérieur (avec de la colle polyuréthane). Ces plaques ne coutent pas très cher chez brico-dépot. Si vraiment on veut ne prendre aucun risque on peut mettre une résistance chauffante de très faible puissance sur la monture (5/10W), et mettre une couverture par dessus.

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Posté (modifié)
il y a une heure, Hans Gruber a dit :

L'air "stocke" très peu d'humidité, la réalité du phénomène est différente : La nuit l'abri dissipe vers le ciel, les tôles se refroidissent, la monture dissipe vers les tôles, et descend en dessous de la température ambiante. L'humidité de l'air se condense alors sur la monture. Ventiler risque même d'amplifier le phénomène, car on va apporter encore plus d'eau dans l'enceinte, ou alors il faudrait ventiler très fortement pour avoir la même température partout.

 

Alors là, je ne partage absolument pas ta vision du phénomène. Il te suffit de chercher "condensation" sur le net et tu constatera que notre ami a réuni toutes les conditions pour que de la condensation se forme : humidité (sol à nu avec une terre qui est naturellement gorgée d'eau.La rosée du matin est une bonne source d'alimentation), aération insuffisante (bas très ouvert mais haut très peu ouvert), parois froides tôles acier (bonne conductivité thermique, ... Nous sommes presque dans le cas d'une piscine dite couverte. J'exagère à peine !

 

Isoler l'intérieur ne servira à rien, bien au contraire. Tout ce qui condense sur les parois permet d'assécher l'air (c'est relatif), mais pas suffisamment pour éviter la condensation sur le matériel.

 

Et il ne suffit pas d'éliminer un seul des critères pour que le phénomène disparaisse, ou alors, dans des proportions importantes qui ne sont pas tenables sur le long terme.

 

Il suffit de regarder le diagramme de Mollier relatif à l’humidité dans l'air :

image.png.bb3d4202b046f6961d9c0306e0b86478.png

 

Exemple : à l'instant t, on mesure la température qui est de 14° et un taux d'humidité de 70% (flèche bleue verticale). Au cours de la soirée, la température diminue, le taux d'humidité augmente. Si la température descend vers les 8°, le taux d'humidité de l'air monte à 100%. L'air n'est plus en capacité d’absorber de l'eau. Si la température continue à diminuer, l'humidité va se condenser et se déposer sur toute les surfaces présentant cette température.

Certains système de déshydratation de l'air s'appuie justement sur la baisse de température (groupe frigo) pour condenser l'humidité. Il suffit de voir le sol sous une voiture dont la climatisation a fonctionné pour s'en rendre compte.

 

Isoler les murs ne sert à rien puisque l'abri est ouvert et la température de surface de l'isolant est au contact de l'air saturé. Ça condensera sur l'isolant. Un isolant thermique n'a d'intérêt que si l'intérieur du local est totalement isolé de l'air extérieur, et dans lequel on maitrise le taux d'humidité, ce qui ne peut pas être le cas dans un abri astro.

 

Assécher l'air dans l'abri pourrait être un bon levier, mais pas évident et très couteux à mettre en application.

Chauffer l'air intérieur est une ineptie puisqu'il faut que tous les équipements soient à la température ambiante pour éviter les turbulences.

La seule chose contre laquelle on peut espérer faire quelque chose, c'est "gérer tant bien que mal" le taux d'humidité. Et là, seule une bonne ventilation (naturelle ou forcée) peut permettre de réduire, je ne dis même pas supprimer, le phénomène de condensation. Associée à une structure dont la conductivité thermique est plutôt mauvaise (exemple : bois avec ou sans isolant) et une étanchéité au niveau du sol pour éviter les remontées du sol, il n'y a aucun risque de condensation lorsque l'abri est fermé. Seul cas où de la condensation peut apparaitre, c'est bien évidemment lorsque le toit est ouvert et que la température baisse et que le taux d'humidité est élevé.

 

Cela fait 8 ans que j'ai un abri astro construit selon ces principes et je n'ai jamais eu la moindre trace de condensation lorsque le toit est fermé. J'ai un capteur de température et d'hygrométrie qui mesure en permanence les conditions à l'intérieur; Lorsque mon abri est ouvert une nuit entière, il y a effectivement de la condensation sur la monture et le newton. Mais assez rapidement après avoir refermé le toit, le séchage s'effectue naturellement.

 

Juste pour ceux que ça peut intéresser, voici la présentation de la construction de mon petit abri : http://astrowick.fr/index.php/observatoire/construction

 

 

 

 

 

 

Modifié par Discret68
  • Merci / Quelle qualité! 1
Posté

Je connais très bien le diagramme de Mollier...

Ce que j'ai voulu dire c'est que ce n'est pas l'humidité qui est "piégée" dans le cabanon qui va se condenser, celui ci fait quelques m3, la variation de température ne va pas condenser grand chose. Le sol n'est pas gorgé d'eau, puisqu'il est couvert.

Ce n'est pas non plus le changement de température de l'air qui produit la condensation, mais le fait que certaines surfaces exposées au ciel descendent en dessous du point de rosée, c'est exactement ce qui se passe avec la rosée du matin.

On peut également condenser l'eau contenue dans l'air si celui ci se refroidit, c'est typiquement le phénomène de la brume, mais celle ci ne se produira pas dans un cabanon.

 

En résumé pour éviter la condensation il faut éviter le refroidissement radiatif, soit passivement avec un isolant, soit activement avec une résistance chauffante, et sur la monture il y a déjà tout ce qu'il faut. Avec 10W il en coutera environ 15 euros d’électricité si on chauffe toute l'année (hors tarif heures creuses), et encore moins si on la met en service juste quand il faut.

 

Posté (modifié)

Super Discret68 tes étapes de construction.  Et donc tu n'as aucun problème de condensation.

 

Un abri de 2 m sur 2 m sera suffisant dans la mesure où je pilote l'instrument depuis la maison (j'ai 10 mètres de câbles amplifiés USB 3 reliés au PC dans la maison et ça fonctionne nickel). Je ne serai jamais dans l'abri.

Modifié par Mick02
Posté
il y a 52 minutes, Mick02 a dit :

Super Discret68 tes étapes de construction.  Et donc tu n'as aucun problème de condensation.

 

Merci à toi. Non, je n'ai jamais de problème de condensation, sauf comme je l'ai dit plus haut, lorsque je fais des acquisitions durant une nuit complète et que le toit est ouvert. A ce moment, il n'est pas possible de lutter contre le dépôt de rosée ! Mais une fois le repli effectué et le toit fermé, ça sèche relativement vite. En tout cas, je n'essuie jamais rien. Et comme tu pourras le constater ci-dessous, ce ne sont pas les équipements électroniques qui manquent, et qui sont soumis à l'air ambiant.

 

il y a 52 minutes, Mick02 a dit :

Un abri de 2 m sur 2 m sera suffisant dans la mesure où je pilote l'instrument depuis la maison (j'ai 10 mètres de câbles amplifiés USB 3 reliés au PC dans la maison et ça fonctionne nickel). Je ne serai jamais dans l'abri.

 

Moi, c'est pareil, mon abri fait 2m x 2,20m et je pilote tout depuis la maison. Les 2 écrans qu'on voit sur la photo (ancien poste de commande) pourraient être retirés.

 

Par contre, attention. Ces dimensions allaient bien avec mon premier tube (un MEADE RCX400 de 10") surtout avec une monture à fourche qui donne un volume compact à l'ensemble.

 

Depuis, j'ai changé de matériel. Forcément, on a toujours tendance à vouloir un peu plus gros. Actuellement, j'ai un newton de 300 en f/d4 qui ne fait que de l'astrophoto (avec une ASI2400MC, une RAF, un correcteur 3" et un focuser/rotateur Integra85 3"). Et sur son dos, il y a une Takahashi FS60 avec une ASI2600MC, le tout monté sur une 10Micron GM2000HPS.

 

Ça passe tout juste le long des murs. Sur le coté droit, il reste 1 cm de jeu entre l'arrière du tube et le mur lorsque le setup est en mouvement.

 

La flèche montre le mini-PC (i7-8750 avec 16Go de RAM un 1To de SSD) qui est directement fixé sur le coté du newton et qui me permet de piloter les 2 configurations en direct. Comme ça, il n'y a plus de HUB USB et moins de soucis.

 

Il y a également 3 autres boitiers le long du newton :

Le 1er avec une carte relais qui me permet de piloter tous les accessoires à distance en manuel ou en automatique (alimentation caméras, focusers, ventilateur newton, manœuvre des obturateurs, mettre en route le PC ou forcer l'arrêt en cas de plantage dur).

Le 2ème boitier contient un Raspberry Pi avec lequel je gère les résistances de désembuage des 2 setup. Un capteur externe  mesure en permanence la température et le taux d'humidité ambiant, ce qui me permet de calculer le point de rosée et moyennant une marge de sécurité, les résistances chauffantes (miroir secondaire et correcteur pour le newton, objectif de la FS60) se mettent en route si nécessaire.

Le 3ème est un Hub Ethernet qui me permet de gérer tous les équipements depuis l'ordi de la maison.

 

Tout ce système est automatisé à pratiquement 100%. Le repli complet des systèmes (mise en position du newton pour fermeture de l'obturateur, park monture, fermeture du toit, coupure des alimentations, ...) s'effectue à la fin des acquisitions. Il ne me manque que la connexion entre le CloudWatcher (qui surveille l'état du ciel) et l'ordi de pilotage pour qu'un repli puisse également s'opérer si des nuages venaient à pointer le nez. J'évite simplement les nuits à risque.

 

833002006_NewtonavecminiPC.jpg.1d741a8dbd86d4856af4ffa08717c10b.jpg

 

Conclusion : si tu peux faire un abri un peu plus grand, n'hésites pas. En plus c'est plus facile pour intervenir sur le matériel !

 

 

 

Posté

je reviens ici juste pour dire mon total désacord en ce qui concerne le sol nu

en 40 ans de bâtiment je n'ai jamais rencontré de caves aussi saines que celles en terre battue

la mienne par ex creusée il y a + de 400 ans est exempte de toute trace d'humididé

la coupole en construction est étanche maintenant avec ses entrées d'air en partie basse et ses sorties hautes (ventilation statique)

le sol y est naturel, pas de lumière donc pas d'herbe et bien qu'une rivière coule tout près toutes les structures métalliques sont sèches 

c'est si sec que, alors que je n'ai pas encore passé les aciers à l'antirouille, ils sont intacts

 

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Il y a 1 heure, gerard33 a dit :

en 40 ans de bâtiment je n'ai jamais rencontré de caves aussi saines que celles en terre battue

 

Ça dépend du terrain et du climat, non ? Il y a des caves qui sont inondées dès que la nappe phréatique remonte un tant soit peu, et d'autre qui n'ont pas vu une goutte d'eau sur plusieurs siècles.   La cave de l'appartement de mon enfance, pourtant  situé entre Rhône et Saône à 300m des quais, était sèche comme un coup de trique.   Celle de la maison que mes parents ont acheté pour leurs vieux jours dans l'Allier sentait le champignon 365 jours par an.  

Posté
Il y a 2 heures, gerard33 a dit :

je reviens ici juste pour dire mon total désacord en ce qui concerne le sol nu

 

 

Ça fait du bien de voir quelqu'un de mon avis sur ce forum ;)

il y a 39 minutes, Aïki a dit :

 

Ça dépend du terrain et du climat, non ? Il y a des caves qui sont inondées dès que la nappe phréatique remonte un tant soit peu, et d'autre qui n'ont pas vu une goutte d'eau sur plusieurs siècles.   La cave de l'appartement de mon enfance, pourtant  situé entre Rhône et Saône à 300m des quais, était sèche comme un coup de trique.   Celle de la maison que mes parents ont acheté pour leurs vieux jours dans l'Allier sentait le champignon 365 jours par an.  

 

Certaines caves peuvent en effet être inondées, mais si la nappe remonte jusqu'au niveau de l'abri c'est qu'il y a un sérieux problème de choix d'emplacement...

Posté
il y a une heure, Hans Gruber a dit :

Ça fait du bien de voir quelqu'un de mon avis sur ce forum

 

Tu vois, tout finit par arriver, depuis ce temps que tu attendais ce moment  :banana:   😃

Posté
Il y a 1 heure, Hans Gruber a dit :

Certaines caves peuvent en effet être inondées, mais si la nappe remonte jusqu'au niveau de l'abri c'est qu'il y a un sérieux problème de choix d'emplacement...

 

Certes...

Posté

Hello,

Moi j'ai résolu ce problème de condensation avec un deshumidificateur électrique (un petit système peltier) branché sur un programmateur électronique. Celui-i tourne toute la journée et se coupe le soir quand je peux ouvrir le toit. Mon abris est fermé et en béton pour la dalle et les murs. Bois pour le toit. Avant ça j'avais pas mal de condensation et depuis... je récolte 2l d'eau toutes les semaines en période humide mais fini la condensation. Et ça coûte 50 balles sur Amazon 😃

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Le soucis de ce système c'est que tu dépense de l'électricité pour déshydrater l'atmosphère de la planète, et à terme ca va couter cher en électricité.

Au risque de me répéter il suffit de chauffer très légèrement le matériel, exactement comme ce que l'on fait sur un instrument optique pour retirer la buée.

Posté
il y a 6 minutes, Hans Gruber a dit :

Le soucis de ce système c'est que tu dépense de l'électricité pour déshydrater l'atmosphère de la planète, et à terme ca va couter cher en électricité.

 

C'est pas faux ! Un module peltier a un rendement exécrable par rapport à une résistance chauffante. Et de plus, produire du froid ne sert à rien dans ce cas de figure. Alors pour déshumidifier un local relativement étanche, je dis oui à ce genre de système (c'est un dérivé de ce que je citais précédemment en tant que groupe frigo). Mais pour protéger un équipement dans un local ventilée, ce n'est pas la panacée.

 

il y a 8 minutes, Hans Gruber a dit :

Au risque de me répéter il suffit de chauffer très légèrement le matériel, exactement comme ce que l'on fait sur un instrument optique pour retirer la buée.

 

Effectivement, l'objectif étant de passer la température localement au dessus du point de rosée. L'inconvénient que j'y vois, c'est que cela nécessite une alimentation permanente.

Au vu des photos, je ne sais pas si Mick02 dispose d'une alimentation à demeure dans son abri. Je ne vois rien, mais peut-être qu'il y a une arrivée 230V cachée par le pilier.

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