Hd129929

[Snark]

Salut tout le monde,

 

un peu de lecture pour vos longues soirées nuageuses:

http://euro2004.rtbf.be/rtbf_2000/bin/view_something.cgi?type=sac&id=0180342_sac&menu=0078372_menulist&pub=RTBF.LAUNE%2FLAUNE.FR.la_taille.SP.IN et ici en anglais:

http://www.astro.ru.nl/materiaal_best/seis_best/astero.2007.pdf

[ArthurDent]

Salut,

Très intéressant tout ça. Y' a effectivement de la lecture, c' est dense.Et pour une fois, c' est de l' astrophysique et pas de la cosmologie

[ChiCyg]

Salut,

Très intéressant tout ça. Y' a effectivement de la lecture, c' est dense.Et pour une fois, c' est de l' astrophysique et pas de la cosmologie

 

Si c'est intéressant et qu'en plus ce n'est pas de la cosmo, il faut en causer .

 

En analysant les vibrations d'une étoile on arrive à remonter à sa constitution interne.

En fait, comme toujours, la situation est un peu moins évidente. D'abord on ne mesure pas directement une vibration mais une variation de luminosité dont on établit le spectre, ce qui donne des fréquences et des amplitudes.

Ensuite, on calcule un modèle de l'étoile : températures, pressions, densités en fonction de la profondeur.

Ensuite, on "perturbe" le modèle et on regarde sa "réaction" : les fréquences des différents modes de vibration. Un peu comme, autrefois, un employé de la SNCF donnait un coup de masse sur chaque roue pour "entendre" si elle était fêlée ou non. Sauf que là, on tape sur le modèle .

On répète l'opération avec différentes versions du modèle : luminosité, températures, masse, composition chimique. La version donnant les fréquences les plus proches de l'observation est la gagnante.

Idem pour la rotation qui dédouble (split) les fréquences de certains modes.

 

La fiabilité de l'analyse repose, pour une bonne part, sur la fiabilité des modèles d'étoiles. Un élément très difficile à prendre en compte est la convection. En particulier "l'overshoot" : le "débordement" de la zone convective dans la zone non convective.

 

Intéressants aussi les problèmes non résolus : pourquoi observe-t-on beaucoup moins de modes que prévus ? etc ...

[sophie]

c'est drolement intéressant, et en plus, c'est pas du chinois!!!

mai dites donc, j'aurai unt 'tite question (s'il n'y en avait qu'une...):

 

Chaque strate, chaque couche a sa vitesse propre

 

comment peut on distinguer, parmi les différentes fréquences, laquelle corresppond à la couche supérieure,...?

 

merci à snark pour le lien!!!

 

sophie:rolleyes:

[Snark]

comment peut on distinguer, parmi les différentes fréquences, laquelle corresppond à la couche supérieure,...?

 

Je suppose qu'ils travaillent sur des modèles qui tiennent compte des paramètres de l'étoile: masse, température, densité etc.

Certains phénomènes ne peuvent se produire qu'à une certaine profondeur et d'autres en surface, mais je suppose que c'est bien plus complexe et j'aimerais également lire un avis plus éclairé.

[Invité akira]

euh ... on observe de toute facon que la couche superieure donc la question ne se pose pas ... ou alors j ai rien compris a la question ..

[ChiCyg]

Comme j'ai essayé de l'expliquer, bien que seule la couche supérieure de l'étoile ne soit disponible à l'observation directe (et même, la plupart du temps seulement la luminosité sur toute la surface de l'étoile), le spectre des fréquences qui en est obtenu est confronté à des modèles de structure interne de l'étoile. Ces modèles sont "perturbés" pour calculer sur quelles fréquences ils "résonnent".

En particulier, ces analyses théoriques permettent de calculer à quelle profondeur une onde d'une fréquence donnée se développe ou au contraire est amortie.

La fiabilité de ces analyses repose donc beaucoup sur la qualité des modèles de la structure interne des étoiles, mais pas uniquement ...