FLUX DE TRAVAIL ET CATALOGAGE

[180Vision]

Bonjour tout d'abord !

 

Etant donné la médiocrité du temps...autant mettre à profit pour améliorer les process, au dela des traitements en attente

 

En tant que photographe de longue date, j'utilise un flux assez simple et rodé :

- Import des fichiers RAW/JPEG via DIGIKAM qui permet un dépot final assez pointu (Année/année-mois/année-mois-jour/type fichier)

- Synchronisation ensuite de Lightroom avec les données importée pour intégration "en place" au catalogue (environ 120 000 images)

- Notation/flags dans LT (en sus du traitement)

 

J'aurais aimé appliquer un flux similaire aux données astrophoto et viens donc vous sonder sur le sujet.

 

Comment gérez vous vos fichiers, en outre du Ciel profond (mais aussi du planétaire) :

- Traitement/empilement des brutes et DOFs (ou des vidéos) puis suppression  (en ne conservant que les fichiers issus mais avant traitement) ou stockage de tout en permanent ?

- Utilisation d'un logiciel d'archivage ou visualisation des fichiers de base (FITS ?)

- Catalogage uniquement des fichiers "finalisés" ?

 

Gradez-vous par ailleurs les "intermédiaires" : versions "stacked brutes", starless/stars, traitements divers ?

 

Je suppose cette question récurrente et certainement sans solution miracle (j'ai mis des années à optimiser un flux photo standard satisfaisant ...)

 

Le principe de "TOUT GARDER" est par ailleurs "facile" mais entraine un capacité de stockage gigantesque qui par là-même engendre un travers majeur qui est les backups...

 

A vous lire !

 

[keymlinux]

Bonjour,

La problématique et les outils associés ne seront pas la même selon que l'on image avec un APN (raw/jpeg) ou avec une camera dédié astro (fits) (sans parler de ceux qui font de la capture video en planétaire)

 

Comme toi pour les photos non astro j'utilise Lightroom pour cataloguer (et aussi pour importer et renommer les fichiers), avec des mots clés (puis je fais un grand usage des collections dynamiques)

 

Pour la partie astro:

1) Au debut j'utilisais mon APN Canon avec soit un intevalometre filaire, soit via EOS Utility

  J'avais donc import des RAW+JPEG via lightroom, + mise en place de mots clés (CP/planetaire, nom de l'objet, type light/dark/bias/flat, etc...)

  Je garde les fichiers raw+jpeg, le résultat d'empilement siril (pas les fichiers intermédiaires) avant et après post-traitement (donc plusieurs si j'ai tenté plusieurs post-traitements). A noter que j'utilise l'option de compression sans perte des fits.

 

2) maintenant j'utilise kstars/ekos/indi pour piloter mes prises de vues, cela implique que EKOS m'enregistre les images en format FIT sur le disque dur du raspberry (avec infos d'astrométrie), mais sur la carte SD de ll'APN je conserve les RAW (pas les jpeg car le driver INDI les désactive)

Pour les RAW je les catalogues via Lightroom comme pour le point 1)

Pour les fits, non gérables dans lightroom, je les stockes dans une autre arborescence du type 

    objet cible/ date session/[light|dark|flat|bias]/fichier

exemple:

    M42/20230227a/light/M42_light_180s_800iso_001.fit

Donc ici je garde les raw et les fit même si cela peut sembler faire double usage.

Ici aussi je garde le resultats d'empilement de Siril et les tentatives de post-traitement

 

3) Dans le futur j'envisage de passer à une camera astro refroidie, je n'aurais donc lus les raw/jpeg à gérer, seulement les fits, et je resterais sur mon workflow utilisé pour les fit au point 2)

 

Pour ce qui du problème de la volumétrie, oui tout cela prend de la place, j'utilise un NAS pour stocker les photos (et il se réplique sur un autre NAS à l'autre bout de la France(hébergé dans la famille 🙂 )

Je pense que le vrai problème de volumétrie c'et pour ceux qui font du CP pose courte avec plusieurs centaines voir millier d'images pour une session (moi perso une session c'est max 200 images DOF compris, avec es lots et darks variant de 120s à 300s selon les cibles), ou bien du CP avec CAM mono où les lights sont multipliées par le nombre de filtres, ou bien ceux qui font du planétaire avec des vidéos à forte cadence d'image

 

EDIT:

  - pour les fits je n'utilise pas d'outil de catalogage, cela repose juste sur une organisation en "répertoires" de stockage

  - par contre pour leur visualisation j'utilise ASIFitsView (la suite logicielle ASIStudio est téléchargeable gratuitement sur le site de ZWO), et Siril

 - Une fois que je suis satisfait par mes traitements Siril, j'exporte en TIFF, je fais éventuellement un peu de retouche via GIMP sur les TIFF, puis enregistrement des versions finales en TIFF aussi, et ces TIFF sont catalogués dans LightRoom

 

Cordialement, Stephane

 

 

[180Vision]

1 hour ago, keymlinux said:

Bonjour,

La problématique et les outils associés ne seront pas la même selon que l'on image avec un APN (raw/jpeg) ou avec une camera dédié astro (fits) (sans parler de ceux qui font de la capture video en planétaire)

 

Comme toi pour les photos non astro j'utilise Lightroom pour cataloguer (et aussi pour importer et renommer les fichiers), avec des mots clés (puis je fais un grand usage des collections dynamiques)

 

Pour la partie astro:

1) Au debut j'utilisais mon APN Canon avec soit un intevalometre filaire, soit via EOS Utility

  J'avais donc import des RAW+JPEG via lightroom, + mise en place de mots clés (CP/planetaire, nom de l'objet, type light/dark/bias/flat, etc...)

  Je garde les fichiers raw+jpeg, le résultat d'empilement siril (pas les fichiers intermédiaires) avant et après post-traitement (donc plusieurs si j'ai tenté plusieurs post-traitements). A noter que j'utilise l'option de compression sans perte des fits.

 

2) maintenant j'utilise kstars/ekos/indi pour piloter mes prises de vues, cela implique que EKOS m'enregistre les images en format FIT sur le disque dur du raspberry (avec infos d'astrométrie), mais sur la carte SD de ll'APN je conserve les RAW (pas les jpeg car le driver INDI les désactive)

Pour les RAW je les catalogues via Lightroom comme pour le point 1)

Pour les fits, non gérables dans lightroom, je les stockes dans une autre arborescence du type 

    objet cible/ date session/[light|dark|flat|bias]/fichier

exemple:

    M42/20230227a/light/M42_light_180s_800iso_001.fit

Donc ici je garde les raw et les fit même si cela peut sembler faire double usage.

Ici aussi je garde le resultats d'empilement de Siril et les tentatives de post-traitement

 

3) Dans le futur j'envisage de passer à une camera astro refroidie, je n'aurais donc lus les raw/jpeg à gérer, seulement les fits, et je resterais sur mon workflow utilisé pour les fit au point 2)

 

Pour ce qui du problème de la volumétrie, oui tout cela prend de la place, j'utilise un NAS pour stocker les photos (et il se réplique sur un autre NAS à l'autre bout de la France(hébergé dans la famille 🙂 )

Je pense que le vrai problème de volumétrie c'et pour ceux qui font du CP pose courte avec plusieurs centaines voir millier d'images pour une session (moi perso une session c'est max 200 images DOF compris, avec es lots et darks variant de 120s à 300s selon les cibles), ou bien du CP avec CAM mono où les lights sont multipliées par le nombre de filtres, ou bien ceux qui font du planétaire avec des vidéos à forte cadence d'image

 

EDIT:

  - pour les fits je n'utilise pas d'outil de catalogage, cela repose juste sur une organisation en "répertoires" de stockage

  - par contre pour leur visualisation j'utilise ASIFitsView (la suite logicielle ASIStudio est téléchargeable gratuitement sur le site de ZWO), et Siril

 - Une fois que je suis satisfait par mes traitements Siril, j'exporte en TIFF, je fais éventuellement un peu de retouche via GIMP sur les TIFF, puis enregistrement des versions finales en TIFF aussi, et ces TIFF sont catalogués dans LightRoom

 

Cordialement, Stephane

 

 

 

Bon, je ne suis plus quasi que dans le cas 3) de mon coté et faisais aussi du LT pour ce qui sortais de mon X-T3 puis de EKOS.

Utilisant maintenant des caméras astro (et donc du FITS), j'ai opté comme toi aussi par objet/date/typefichier...

Comme NINA peut aussi faire une copie auto en double, c'est pas mal.

 

Il faut que je regarde si DIGIKAM pourrait faire un pré-tri/classement , de concert avec un nommage plus précis en amont dans NINA, je vais creuser.

 

PAr contre, bien qu'ayant un NAS SYNO aussi, la question des backups reste entière...

Après "stacking", gardes-tu les fichiers d'origine néanmoins bruts/DOFs ?

 

 

 

[keymlinux]

Il y a 11 heures, 180Vision a dit :

Après "stacking", gardes-tu les fichiers d'origine néanmoins bruts/DOFs ?

Absolument, car en gardant les lights et DOF, on peut refaire les traitements et post traitements donc si on doit garder quelque chose ce sont bien les images sorties de l'APN/CAMERA-> du temps pour refaire les traitements informatique on peut en trouver, alors que refaire des captures c'est plus compliqué (surtout si on vit dans une coin avec une meteo aléatoire)

Et éventuellement on peut  faire du multi session si on reviens sur un même objet l'année suivante...

[180Vision]

@keymlinuxok, oui, je m'étais dit qu'en cas de progrès en traitement par ex, ça permettait de refaire en mieux.

Mais pour le multi-session, tu ajoutes/aligne/empile ta nouvelle session à la brute d'empilement (non traitée ) précédente, tu refais pas tout ?