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utilisation du cheshire


woonfizz

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Coucou,

 

e, revenant de UK, j'ai trouvé dans mon courrier le cheshire.....chic chi chi. Cependant j'aurais une question.

 

Sur le site de l'utilisation, ils recommandent de renter le cheshire au minimum dans le PO (PO rentré à fond). Or sur l'extremité (celle qui va dans le PO) du cheshire, il y a comme une sorte de petit décrochement, qui fait que sur 3 ou 4 cm de long environ, le coulant est inférieur ) à celui du PO, et donc selon la façon dont je serre les 2 vis du PO (je n'ai pas le serrage annulaire, incompatible avec les antares), j'ai peur de changer la place du cheshire et fausser la collimation.

 

Si je rentre le cheshire plus loin que cette partie et me place donc sur la zone ajustée, là ça va bien, mais je ne suis plus avec le cheshire sorti au maximum.....

 

Avez vous une idée?

 

Il me semble que selon le serrage des 2 vis du PO, on peut changer (légèrement, mais quand même) le centrage (et moins le diamètre est ajusté et pire c'est) et donc fausser la collimation. Si vous avez une technique.....

 

Je ferai un test laser-cheshire dès que je serai certain de ma collimation (en gros faut attendre la nuit).

Olivier

Posté
ils recommandent de renter le cheshire au minimum dans le PO (PO rentré à fond)

 

Comme cela pose problème, mettre le cheshire à fond dans le PO et rentrer celui-ci au minimum.

 

Il me semble que c'est ce qu'ils voulaient recommander non?

 

Patte.

Posté

bah moi je comprennais le PO rentré à fond et le cheshire au minimum dedans. Mais peut être que le PO sorti à fond et le cheshire au maximum.....mais à ce moment on récupère le jeu inhérent au PO sorti à fond (c'est pas un crayford hein...).

 

Rien ne pose problème, c'est juste que je veux être certain de bien comprendre!

 

Olivier

Posté
bah moi je comprennais le PO rentré à fond et le cheshire au minimum dedans. Mais peut être que le PO sorti à fond et le cheshire au maximum.....mais à ce moment on récupère le jeu inhérent au PO sorti à fond (c'est pas un crayford hein...).

 

Je suis en train de me battre avec le mien :-) D'après ce que j'ai compris, l'éloignement entre le Cheshire et le secondaire est important quand on l'utilise en oeilleton de collimation pour régler le secondaire. Il faut donc à mon sens rentrer le Cheshire à fond dans le porte-oculaire pour un meilleur maintien et tirer le porte-oculaire jusqu'à ce que le secondaire soit visible tout juste en entier dedans avec une petite marge, puis régler la position du secondaire pour qu'il soit bien au centre du cercle formé par le PO.

 

Ensuite, on utilise le Cheshire comme un Cheshire :-) C'est à dire qu'on oriente le secondaire pour centrer l'oeilleton du primaire sur la croix du Cheshire puis le primaire pour centrer le cercle du Cheshire sur la dite croix. A ce stade, je serais tenté soit de sortir le PO au maximum pour la meilleure précision, soit de le laisser comme à l'étape 1 pour éviter de dévier à cause des jeux... Si ton PO est douteux je procéderais de cette seconde manière.

 

Après ça doit être bon! Tout ceci à condition que le PO soit bien perpendiculaire à l'axe primaire/secondaire.

Posté
Je suis en train de me battre avec le mien :-) D'après ce que j'ai compris, l'éloignement entre le Cheshire et le secondaire est important quand on l'utilise en oeilleton de collimation pour régler le secondaire. Il faut donc à mon sens rentrer le Cheshire à fond dans le porte-oculaire pour un meilleur maintien et tirer le porte-oculaire jusqu'à ce que le secondaire soit visible tout juste en entier dedans avec une petite marge, puis régler la position du secondaire pour qu'il soit bien au centre du cercle formé par le PO.

 

Ensuite, on utilise le Cheshire comme un Cheshire :-) C'est à dire qu'on oriente le secondaire pour centrer l'oeilleton du primaire sur la croix du Cheshire puis le primaire pour centrer le cercle du Cheshire sur la dite croix. A ce stade, je serais tenté soit de sortir le PO au maximum pour la meilleure précision, soit de le laisser comme à l'étape 1 pour éviter de dévier à cause des jeux... Si ton PO est douteux je procéderais de cette seconde manière.

 

Après ça doit être bon! Tout ceci à condition que le PO soit bien perpendiculaire à l'axe primaire/secondaire.

 

Ce n'est nullement obligatoire (Il suffit que l'intégralité du primaire soit visible dans le secondaire, depuis n'importe quelle posiion de l'oeil à l'intérieur du champ de pleine lumière situé dans le plan focal).

Posté
Ce n'est nullement obligatoire (Il suffit que l'intégralité du primaire soit visible dans le secondaire, depuis n'importe quelle posiion de l'oeil à l'intérieur du champ de pleine lumière situé dans le plan focal).

 

Pourrais-tu préciser à quoi cela correspond? Faut-il mettre l'oeil au foyer?

Posté
Pourrais-tu préciser à quoi cela correspond? Faut-il mettre l'oeil au foyer?

 

Oui, bien sûr. Chaque utilisateur d'un instrument SE définit un "Champ de pleine luimère" c'est-à-dire une plage (circulaire), dans le plan focal ou, en chaque point, doit arriver de la lumière provenant de la totalité du miroir primaire. Inversement, si on promène son oeil dans cette plage, on doit pouvoir voir la totalité du miroir primaire. En règle générale, on se fixe un "Champ de pleine lumière" égal à la dimension apparente de la pleine Lune (# 1/2°). A l'intérieur de ce champ, il n'y aura donc pas de vignetage.

Posté
En règle générale, on se fixe un "Champ de pleine lumière" égal à la dimension apparente de la pleine Lune (# 1/2°). A l'intérieur de ce champ, il n'y aura donc pas de vignetage.

 

Merci. Comment faire donc pour évaluer ce champ? Faut-il viser la pleine lune? Ou alors faire ça de jour sur une autre cible? Le soleil a la même taille que la pleine lune, mais la pleine lumière risque d'être un peu violente :be:

Posté
Merci. Comment faire donc pour évaluer ce champ? Faut-il viser la pleine lune? Ou alors faire ça de jour sur une autre cible? Le soleil a la même taille que la pleine lune, mais la pleine lumière risque d'être un peu violente :be:

Le champ de pleine lumière (CPL) est une des données qu'on s'impose quand on réalise un télescope. Sur un modèle du commerce, le CPL est ce qu'il est. C'est la taille du miroir secondaire qui permet de le déterminer. Pour le vérifier/calculer, il suffit de faire une petite épure, à l'échelle, à partir de la dimension et de la position du secondaire ainsi que du diamètre et de la focale du miroir primaire.

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