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Coucou à tous. Étant sur le point de chopper une kenko, nous bataillons amicalement avec l'enfant D'hotaga sur la qualité selon constructeur, notamment entre kenko et towa (pour moi kenko est au dessus de towa, pour lui c'est équivalent). 

Je me dis que ce serait pas mal de mettre les choses au point, étant donné le bordel que c'est au niveau constructeur à cette époque. 

Donc voilà mon avis, en tout cas ce que je pense savoir. N'hésitez pas à me contredire. 

Tanzutsu: entrée de gamme, même mauvais... 

Circle W: D'après le témoignage de l'enfant d'hotaga: mauvais. 

Towa: Milieu de gamme, équivalent skywatcher. 

Kenko: Proche du haut de gamme, entre towa et syw, mais plus proche de syw. 

Syw: Début du haut de gamme

Royal, Goto, Unitron, Carton: Haut de gamme supérieur. 

Pentax, Nikon: Comme les Royal, Goto et compagnie, voire même un peu au dessus. 

Voilà voilà, n'hésitez pas à me donner votre avis, et de classer les constructeurs que j'au oublié ! Merci d'avance ☺️

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J'en profite pour faire un erratum. L'enfant D'hotaga, qui n'est autre que brume argentée sur ce forum, pense aussi que kenko est au dessus de towa, mais que ce serait kenko qui serait l'équivalent de skywatcher, et donc towa en dessous des deux. Comme quoi, il y a vraiment des choses à dire là-dessus. 

J'ai oublié vixen et taka aussi. Bon, taka, j'imagine ça à côté de Royal et Goto, mais vixen ? 

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Kenko vs Towa

Je pense aussi que Kenko est au-dessus de Towa, parfois avec des choix d'ergonomie et de formule optique pas bien expliqué mais bon...

J'ai vu des réfracteurs anciens et des oculaires récents surtout.

Un peu désappointée pour deux oculaires car ils passaient mal sur les vieux f/D moyen, par contre sur qualité apo et f/D long, top -> ils étaient conçus pour du réfracteur haut de gamme, muti-traités, formule optique récente.

 

Royal

c'est la gamme de Perl, je pense fabriquée par Astro Tokyo, parfois en version allégée par rapport à ce qu'ils faisait directement pour le Japon.

 

Astro Tokyo

Ce sont deux ingénieurs de Carton qui ont créé la spin-off, des passionnés d'astronomie (Carton fait d'autres choses, microscopie, mesure, binoculaires)

Les matériels Astro, c'est 7kg pour un réfracteur de 80mm, ça surprend.

 

Nikon et Pentax ont de la mécanique excellente qu'ils ont copié sur Astro, la norme et parfois rationalisé, refait l'aspect, simplifié.

L'optique Astro, sur 3 réfracteurs qui me sont passés entre les mains c'est  😶. Parfois usé mais rien à modifier.

La mécanique Astro, c'est pareil, c'est au-dessus, sans compromis. Le seul PO crémaillère qui m'a rappelé ça est un PO de FS152...

 

Cosmétique : Astro fait barbare en apparence par rapport à Nikon et Pentax mais tout y est, avec le petit plus pour l'éternité.

 

Un exemple. Pignon et Rail chez Astro :

Matière : bronze spécial usinage, chromé.

10mm au lieu de 4 à 8mm, 8mm en haut de gamme chez Taka, Nikon, Pentax

 

Rail plus rigide car plus épais : c'est chiant car il faut régler la tension mais ce sont des PO qui supporte plus de poids.

16 dents au lieu de 15. O o ?

Ce sont les deux détails qui tue : toujours deux dents en contact sans ce qu'on appelle des interférences quand on construit des engrenages.

Ceci limite le backslash (mais nécessite f/15 car le ratio manuel de démultiplication est un poil plus faible)

Ça semble inutile de faire 16 au lieu de 15 mais il faut savoir qu'un rail de PO ça plie. La dent de plus c'est ce qui évite de pincer et permet une marge de contact plus large.

Le PO a plus de force, grippe moins, ne cogne pas à l'utilisation ; il est souple même chargé.

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Ce n'est pas à la portée de tout mécanicien de faire ce genre d'hélicoïdaux, ils sont taillés précis. Les fonds de rails, ce sont des goutelettes de graisse transparente que j'ai mise.

Quand c'est bien fait, ça ne s'encrasse pas beaucoup, il n'y a pas de morte zone sans contact et il faut mettre de la graisse fluide ou de l'huile pour les montres.

pignonAstro.png.63e6cf65887531666221fc970151bdf7.pngrailAstro.png.f49c4934269381e709773f03febfab34.png

En 50 ans, le chrome du tube PO a pas bougé.

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La tulipe avant chez Astro, c'est la cellule coupe-lumière la plus efficace que j'ai vu. 

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Merci lyl pour ces précisions. Je ne m'attendais pas à autant de descriptions au niveau mécanique. Je ne comprends pas tout, j'espère que tu m'en excusera, mais je compte bien plancher là dessus. Que c'est beau ! Je n'ai eu que des lulus en syw, et une kenko 76,2 /1250.

Au niveau mécanique, je trouvais la kenko très bonne, optiquement aussi, mais en dessous de syw, qui est une rolls je trouve, aussi bien la fameuse 60/700 version 1984 (en en avions parlé en MP) , que la 76/1400. Pas eu de Royal ou Nikon entre les mains, donc pas moyen de comparer. 

J'ai un carton 100/600 série cst 1986 et, malgré une optique irréprochable, ils l'ont muni d'un PO télescopique immonde. 

Bref, je connais surtout syw. Confirmes-tu que tanzutsu c'est caca ? 

Quand au circle W, jamais trouvé d'infos. Quand au vixen, je ne sais pas trop où le mettre, vers syw peut-être ? 

Merci encore 😊

 

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Le 26/10/2023 à 15:18, Eadfrith a dit :

Je me dis que ce serait pas mal de mettre les choses au point, étant donné le bordel que c'est au niveau constructeur à cette époque. 

 

On ne peut pas dire que c'était vraiment le bazar à l'époque chez les fabricants japonais de matériels d'astronomie.

 

Avec plus de 3000 entreprises d'opto-mécanique à la belle époque dans le pays (artisans et plus grosses firmes bien connues), ils ont su rapidement s'organiser pour garantir une traçabilité de la qualité de leurs produits.

Ils ont créé des bureaux indépendants de contrôle qualité pour la filière optique en suivant les normes J.I.S. du pays.

@lyl en a déjà parlé en détails ici et sur le forum d'en face.

Ils ont également apposé leurs symboles de fabricants respectifs sur la plupart du matériel optique sortant de leur ateliers.

 

Allez j'arrête ma taquinerie là! :be: J'ai bien compris que tu parles de la difficulté aujourd'hui pour nous de s'y retrouver au niveau qualité dans ces matériels anciens nippons.;)

 

Le 26/10/2023 à 15:18, Eadfrith a dit :

Donc voilà mon avis, en tout cas ce que je pense savoir. N'hésitez pas à me contredire. 

 

Je suis d'accord avec ton classement qualité.

 

Pour moi aussi, Towa est moins performant que Kenko.

On trouve un peu de tout chez Towa allant du mauvais au bon exemplaire en passant par du passable.

C'est vraiment un peu la loterie pour résumer les choses.

 

Je comparerais Towa à du Skywatcher et Kenko à du presque Meade/Celestron de nos jours.

 

Le 26/10/2023 à 22:38, lyl a dit :

Astro Tokyo

Ce sont deux ingénieurs de Carton qui ont créé la spin-off, des passionnés d'astronomie (Carton fait d'autres choses, microscopie, mesure, binoculaires)

Les matériels Astro, c'est 7kg pour un réfracteur de 80mm, ça surprend.

 

Le nom complet d'Astro Tokyo est Royal Astro Optical (RAO) pour être précis.

L'entreprise existe toujours apparemment mais elle ne travaille plus désormais que pour les institutions gouvernementales et les professionnels.

Elle a fait le choix de maintenir son grand savoir-faire mieux rémunéré par les pros et a abandonné à contre-coeur le marché amateur trop capté par la concurrence chinoise.

 

Oui les lunettes astronomiques de chez eux c'est du costaud autant optiquement que mécaniquement.

De la belle conception recherchée pour durer dans le temps comme ce que l'on faisait à l'époque.

 

J'ai acquis récemment une 76/1200 mm à restaurer. On voit nettement des anneaux de Newton sur l'objectif.

Cela doit donc décoiffer. A tester.

 

Le 26/10/2023 à 15:18, Eadfrith a dit :

Tanzutsu : entrée de gamme, même mauvais... 

 

Personne ne sait vraiment qui est derrière ce symbole en forme de diamant Z : un grossiste japonais, un fabricant, un sous-traitant OEM?

Mais tout le monde s'accorde pour dire que c'est du premier prix en astro.

 

Le 26/10/2023 à 15:18, Eadfrith a dit :

Circle W : D'après le témoignage de l'enfant d'hotaga : mauvais. 

 

Cela serait du matériel astro rebadgé et vendu par Celestron pour sa gamme premier prix à l'époque.

 

Le 26/10/2023 à 15:18, Eadfrith a dit :

et de classer les constructeurs que j'ai oubliés !

 

Showa a aussi réalisé quelques lunettes astronomiques haut de gamme d'aprés ce que j'en sais.

C'est un ancien ingénieur de chez Takahashi qui a monté sa propre entreprise.

Aujourd'hui, c'est un acteur incontournable au Japon pour la création de A à Z d'observatoires. 

Ils vous font tout : les murs, la coupole, l'instrument dedans, la monture,.... ;)

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Le 28/10/2023 à 20:48, oliver55 a dit :

Showa a aussi réalisé quelques lunettes astronomiques haut de gamme d'aprés ce que j'en sais.

C'est un ancien ingénieur de chez Takahashi qui a monté sa propre entreprise.

@pancho61 tu confirmes ?

 

Le 28/10/2023 à 20:48, oliver55 a dit :

J'ai acquis récemment une 76/1200 mm à restaurer.

J'ai fini les opérations pour la 80/1200, une M80 (c'est sur le forum ici) : j'aurai du m'en séparer.

Il y a un an maintenant mais je retarde à chaque fois que je fais une sortie avec.

Dire que Pancho61 me l'a passée à un prix modique (80 € +fdp, je sais plus), elle était tout en vrac, j'y ai cru et je suis tombée au bon moment sur le mécanicien de précision qui habitait au coin de ma rue, une sacrée aventure de la voir reprendre vie pour chaque ajustement / réparation qu'il a prit plaisir à faire pour moi.

J'ai vu la surprise dans ses yeux quand on regardait la Lune, Saturne et Jupiter, M57, les Pléïades, Orion ... ensemble.

Il a décidé de s'équiper pour sa retraite à Madagascar, j'espère qu'il a trouvé aussi bien, j'ai pas de nouvelles.

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Salut salut,

 

Qualité vintage selon constructeur ?

 

Ouh là ça, c'est un vaste sujet, tellement vaste que l'on pourrait en faire des dizaines de pages😁.  On va démarrer par le début l'apport de source qui est nécessaire, @Eadfrith a complètement raison l'industrie japonaise, c'est un vaste foutoir de petites entreprises qui se tiennent par la barbichette avec derrière d'énorme mastodonte comme Nikon, pentax etc...

 

Pour les sources :

 

- CN n'est pas le meilleur réservoir, on peut y lire beaucoup d'ânerie sans aucune vérification,a contrario certains membres sont des valeurs sûres notamment bomberman, stew44, pawpaw et j'en oublie d'autres.

 

Au passage, un très bon article à lire de PAWPAW sur le constructeur GOTO:

https://www.cloudynights.com/articles/cat/articles/goto-optical-responds-to-takahashi-with-a-wave-of-offerings-for-1976-r3393

 

Encore un autre très bon article de Stew44 sur l'entreprise GOTO et son fondateur:

 

https://www.cloudynights.com/topic/586722-seizo-goto-san-another-great-innovator/

 

Les meilleures sources sont du côté du Japon sur le site du yumarin, les Japonais sont très méticuleux dans leurs enquêtes allant jusqu’à se déplacer pour vérifier les informations. De plus, ils possèdent beaucoup de littérature (malheureusement en japonais😒) qui leur permettent de corroborer les renseignements recueillis. Depuis l'année dernière, le site a migré vers une nouvelle plateforme beaucoup plus lisible. Hiroki a fait un très bon travail sur la nouvelle plateforme, l'ensemble des informations de l'ancien site n'a pas pu migrer et reste consultable sans ajout ou modification possible. Le BBS reste l'endroit où vous pouvez trouver les différents échanges, un moteur de recherche (difficile à utiliser). La traduction est nécessaire, traduire le site vers l'anglais est souvent de meilleure qualité que vers le français.

 

Le lien de l'ancien site ⇒ https://yumarin7.sakura.ne.jp/

Le lien vers le BBS => https://yumarin7.sakura.ne.jp/telbbsp/joyfulyy.cgi

 

Pour naviguer, il faut aller en bas de page et cliquer sur les numéros des "articles".

 

Le lien vers le nouveau site =>  https://forum.furusco.com/

 

Voilà pour la partie utilisation du site du yumarin et sur le nouveau forum. Ce forum est "la" bible pour celui qui recherche des informations sur nos vieux tubes tant les articles y sont nombreux.

 

Pour ceux qui sont courageux, je vous encourage fortement à lire l'enquête extrêmement détaillée sur astro optique LTd aka astro tokyo, perl royale etc .... Cette enquête est un fantastique voyage à travers l'industrie japonaise, on y croise kenko, asahi optical ( futur pentax), takahashi,  etc.. au travers de la création de la marque jusqu'à la "quasi fin" de celle-ci. Lire les topics permet de comprendre que l'optique japonaise des années 50-80 est avant tout un assemblage de micro atelier et d'un système de sous-traitance très bien organisé avec a la tête un petit groupe de personne travaillant non pas seul, mais main dans la main ( selon l'enquête astro optique comptait au minimum 15 sous traitant).  Quand a Astro optical ltd, cette société fût créée par shusuke Kojima personnage qui ne vient pas de chez carton, mais qui a fait ses armes chez Goto, pentax et probablement un des personnages qui a participé a façonné l'industrie de l'optique japonaise grand public que l'on connait maintenant. Il a également participé à orienter la fabrication de lunette non pas vers le marché intérieur ( les astro tokyo sont proportionnellement rares au Japon) mais vers le marché extérieur en créant une multitude de marques uniquement destinée à l'export, perl royal en est une parmi d'autres. La société a un passé plutôt chaotique avec des fermetures, réouvertures, licenciement, grève durement réprimés.

 

Le lien principal de l'enquête (en 11 parties):

 

https://forum-furusco-com.translate.goog/viewtopic.php?t=4&_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr


Concernant Showa, il n'y a pas énormément de sources dessus, il faudrait que je demande à Hiroki plus d'information. Une des seules sources occidentale qui existe, c'est sur CN avec un article sur la 100mm F/10.

 

https://www.cloudynights.com/articles/cat/user-reviews/telescopes/100mm-110mm-refractors/showa-100mm-f10-sd-apo-r1161

 

Voilà pour la première partie de réponse.

 

 

 

 

 

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Donc le nom officiel c'est à partir de 1958 (4 ans après 1954)

Astro Optical Industry Co., Ltd.

et le logo format large : ASTRO TOKYO, probablement pour les séries car on voit aussi

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Le truc constant c'est la signature en tant que fournisseur (pour le JIS)

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Comme sur la M80 qui est du full Astro Tokyo.

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En tout cas tu as bien rectifié l'histoire des deux ingénieurs provenant de chez Carton.

Le jeu de compétences nécessaires était donc dans la tête d'une seule personne : Kojima Shusuke

 

Kojima sama a réussi à s'imposer à d'autres grosses sociétés, ça devait un sacré bazar dans l'industrie optique après guerre au Japon ou alors il avait un sacré charisme et/ou talent professionnel pour faire marcher à la baguette des boîtes comme Asahi Optical (Pentax)

 

En tout cas je comprends mieux cette histoire de dépendance et cette troublante similarité de la façon de fabriquer chez Nikon et Pentax.

En neuf ans il aura secoué toute l'industrie au Japon avant de disparaître.

 

Le truc le plus anecdotique que j'ai lu c'est qu'ils étaient à 100m du siège de Mizar à un moment

 

Un post qui devrait susciter des commentaires :

https://www.cloudynights.com/topic/256169-information-about-syw-wanted-for-article-research/

 

Les relations familiales

Citation

The factory was in Itabashi, near Takahashi.
I heared the founder of Takahashi seisakusyo and the president of Yamamoto seisakusyo were relatives.

 

L'opticien

Citation

I estimate this lenz made by Horiguchi optics same as an early product of Takahashi seisakusyo".

... Le fournisseur des optiques d'Astro Optical (vu dans un autre sujet https://www.cloudynights.com/topic/718015-astro-optical-co-ltd-s-5/?p=10347727 ) :

Horiguchi optics qui en a fourni bien d'autres dont Takahashi à ses débuts.

 

De Galakuma :

 

Le concepteur de modèles et le mécano

Citation

Mr. Yamamoto was an mechanical designer, not astronomer.
He designed the telescope like Kojima’s models for several makers from about 1960s..
His company was small, there were several workers in there.
He did only the design and assembly, and all parts were procured from other manufacturers.

 

Les origines de Vixen : transfert de personnels

Citation

SYW was a company called Yamamoto. Carton didn't make a refractor larger than the 100mm x 1300mm. The 108mm was made by Yamamoto. I've only looked through smaller Yamamoto's and they were OK.
Mayflower scopes were made by other companies besides Yamamoto. Mizar made some of them.
When Yamamoto closed around 1970 Vixen was started with some of the employees.

 

Ca se tient par la barbichette comme tu as dit.

cousins !, transfert des employés d'une société qui croule a une autre. design chez un, construction chez l'autre...

 

Et au centre de tout ça, on finit par retrouver Kojima sama à un moment ou à un autre comme donneur d'ordre et concepteur (dans le sens idée générale : "on va faire ça")

... en une seule soirée à découvrir le tableau de ce qui s'est passé dans les années 50, j'en ai mal à la tête.

 

La société GOTO  (research institute)  prend une importance historique en arrière plan qui est énorme vu que Kojima sama en est issu.

Il en fait figure d'enfant terrible qui aura été loyal jusqu'à la retraite, qui s'est ennuyé un an à faire du bricolage pour rappeler tous ses copains et monter un "truc" que GOTO ne faisait pas.

 

Bon, voilà qui éclairci un peu la période des années 50, mais honnêtement, c'est difficile de dire qui sont les meilleurs de décades en décades.

Modifié par lyl
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Pour Vixen j'ai une tout autre histoire...???

 

[Vixen, en tant que société à part entière, a été fondée en août 1969 et pour comprendre sa genèse, il est nécessaire de voyager plus loin dans le temps jusqu’aux dernières années 40 du siècle dernier.

 

À l’époque, nous trouvons un petit artisan qui produisait des dispositifs optiques pour d’autres entreprises (en particulier des jumelles et des microscopes), ce qui répond au nom de Kosuke Tsuchida. Dans les 5 années qui suivirent 1949, il réussit à 

se démarquer par la qualité de ses produits et de son travail, En mars 1954, la Koyusha Corporation, située dans le quartier de Wakamatsucho à Shinjuku, est passée d’une entreprise artisanale à une entreprise à part entière.

Depuis 1954, l’expansion a été continue et imparable, Afin d’élargir le marché, des succursales ont été ouvertes en 1957 par l’intermédiaire de tiers pour la vente directe aux États-Unis et en Europe. Les affaires marchent bien et en seulement trois ans, le Koyusha Corporation reçoit divers prix d’instituts japonais et du ministère de l’Économie et du Commerce faisant l’éloge de son fonctionnement commercial rationnel et de son organisation de vente unique. pour un prototype « typique » de petites et moyennes entreprises, ainsi qu’une prime spécifique à l’exportation.

 

Les succès amènent l’entreprise à se développer et à Enfin, du moins en ce qui nous concerne, astronomes amateurs, en septembre 1966, la décision a été prise de commencer la production de petits télescopes et en novembre de la même année, avec un bref Annoncé dans un magazine d’astronomie de l’époque, une lunette de 60 mm est présentée.

 

Les ventes sont inattendues et chez les passionnés Le nouveau nom a commencé à circuler, à tel point que, dès le début de l’année 1968, les gens ont commencé à réfléchir à ce à quoi devrait ressembler la nouvelle production des années 70, qui suit le design d’ouverture. Innovations, un Un nouveau design attrayant (qui deviendra un signe distinctif de la marque), une nouvelle mécanique et une certaine quantité de publicité deviennent le cheval de bataille de l’entreprise.

 

En 1969, le nom de l’entreprise a été changé en « Vixen Optics Company LTD », et l’usine a déménagé de Wakamatsucho, Shinjuku, à Itabashi-Ku, Tokyo, avec la fondation d’une société parallèle qui a acquis, en 1970/71, le nom d’Atalas Optics.

 

C’est un succès commercial basé sur le seul et unique Un produit de l’époque, la lunette 60/910, qui semble pourtant très appréciée des passionnés.

 

Parmi les accessoires de ce premier télescope figurait celui qui a rendu l’instrument plus particulier que les concurrents, et c’est un oculaire nommé « E » avec une distance focale de 20 mm qui a fourni un grossissement d’environ 46x sur le neo Vixen. La dénomination fait référence à un schéma optique appelé « Erufure », avec un diamètre de barillet de 36,4 mm à visser sur la mise au point directe du porte-oculaire, ou avec un adaptateur pour l’amener à la norme de 24,5 mm pour Utilisez-le sur les diagonales. Cet oculaire a été créé spécifiquement pour ce télescope à partir de l’expérience accumulée au cours des années précédentes par les développeurs techniques dans la production optique du Koyusha Co..

 

 mai 1976, la véritable transformation de la Vixen, qui d’une entreprise de taille moyenne est devenue un grand fabricant et exportateur non seulement d’optiques, parmi lesquelles Newtons a également commencé à être compté, mais aussi de montures de haute qualité telles que la série Polaris s’est développée à partir de systèmes mécaniques moulés sous pression, un système utilisé pour la première fois au Japon et capable de créer un grand nombre de « pièces » en peu de temps.

 

Pour s’adapter à sa nouvelle réalité, Vixen achète un grande parcelle de terrain dans la région de Hongo Tokorozawa où se trouvait initialement la deuxième section de l’entreprise, Atalas Optics, qui y a construit la nouvelle usine.

 

Au cours de cette période, nous estimons que le collaboration avec l’américain Celestron depuis le premier SC Celestron avait des accessoires « made in Japan » (comme des diagonales par exemple), bien qu’officiellement cette joint-venture a commencé en 1983 avec la création du Celestron Comet Catcher qui montait des porte-oculaires à tiroir à tiroir à déplacement Vixen, et la commercialisation d’optiques Celestron sur des montures Vixen.

 

Cependant, les premières montures Polaris sont apparues plus tôt, dans le 1976, sur les catalogues à l’appui du beau Newton 100/1000 à miroir parabolique (dont l’un fait l’objet d’une reconstruction hi-tech sur ce site - voir rubrique « projets »).

 

 

Au cours de cette période, les oculaires dans les catalogues sont également Nous commençons à voir les premières machines orthoscopiques au format 24,5 produites par Vixen, reconnaissables non seulement à leur bonne construction, mais aussi à l’incomparable V encerclé. Une curiosité peut-être peu connue concerne le motif de ces oculaires pour lesquels Vixen n’a pas utilisé le motif Or. De l’abbé mais que l’ou. Plossl (pas le Plossl symétrique normal que nous connaissons aujourd’hui, mais formé de deux doublets oculaires asymétriques qui offrent des images du plus haut niveau exemptes d’aberrations) sont toujours considérés comme des oculaires de référence orthoscopiques et qui, dans les années suivantes, ont également été proposés avec un barillet 31,8 millimètres.

 

En 1981, il y a un article du professeur Shigeru (Scigheru), professeur astronome à l’Université de Tokyo et ancien membre de l’Observatoire astronomique national de Tokyo. Pour l’occasion, le Les instruments sont installés et photographiés sur la nouvelle monture « New Polaris », équipée d’une lunette polaire, et sur son évolution pour des charges plus élevées.

es modèles présentés dans le catalogue de 1981 sont nombreux, mais parmi eux Nous tenons à souligner un instrument en particulier car il représentera, pendant au moins trente ans, un « classique instantané » au charme intemporel : le Vixen 102/1000M « Early Version ». Ceci Une lunette de 4 pouces, le summum de la production de Vixen, elle est née avec la cellule de lentille collimable (qui a ensuite disparu dans les versions ultérieures) et était disponible en 1000, 1300 et 1500 focales millimètres (nommés P102/1300 et P102/1500L : le « P » signifiant « Pulsar »). Très beaux sont les anneaux newtoniens visibles qui apparaissent dans l’image de l’objectif Vixen 102M, un caractéristique du projet de l’époque.

 

Une autre nouveauté, peu connue mais très importante dans le développement de nouvelles conceptions optiques, était représentée par la présence d’une petite lunette de 70 mm. Équipé d’une lentille triplet à espacement d’air et défini comme « semi-apochromatique ». Le Vixen était connu sous le nom de SA70/600S, mais nous savons qu’il était également commercialisé sous le nom de TASCO 14V. Un spécimen rare est passé en revue sur ce site dans la section dédiée à tests instrumentaux.

 

La richesse de l’offre Vixen comprenait également un Newton est définitivement structuré et est destiné à une haute résolution planétaire. Avec une ouverture de 15 cm. et un rapport focal de F8.6 le RP150/1300L et sa monture SATURN robuste (donné à titre indicatif pour une charge de travail maximale proche de 30 kg) sur colonne représentait certainement le fleuron de l’entreprise en 1981. L’économie matérielle ne faisait pas partie de la concept de l’époque et le poids total de l’instrument complet dépassait 53 kilogrammes].

 

La suite plus complète ICI

 

 

 

Modifié par Astro_007
Ajout lien...
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Le 27/10/2023 à 10:15, BEGNAT996 a dit :

Très intéressant ce post sur rails et pignons, je ne pensais pas que ça avait une telle importance...

On a bien vite fait de se contenter du médiocre, mais quand un" pouilléme" de tour sur les molète du porte-oculaire vous fait vivre un manège à sensation, on comprend l'utilité d'une mécanique de précision.

Modifié par cajuva
Discrétion ...
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Le 31/10/2023 à 10:06, Skywatcher707 a dit :

Founding date

October 1949

 

Pas sous le nom Vixen mais sous l'appellation Koyo Co . LTD.

Plus précisément Koyusha Corporation.

Le nom Vixen apparaît officiellement en 1969 : Vixen Optics Company .LTD

 

Sur le site Vixen actuel, c'est de la communication simplifiée/synthétisée grand public.

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Paolo a fait un excellent résumé de l'histoire de Vixen bien documenté et bien sourcé comme d'habitude, avant 1969 Vixen n'existait pas en tant que telle ( le premier catalogue Vixen date de 1969 cf bibliothèque vintage). Lors de la fermeture de SYW, l'hypothèse que des employées de yamamoto soit parti chez Vixen se tient. Si l'on regarde la carte de la zone Tokyoite , on se rend compte que les sociétés sont très proches quasiment toutes dans un rayon de 10km:

 

Capturedcran2023-11-07232828.png.2ab151087194784a657f7168d97a6f76.png

 

Ancien site de Vixen => Shinjuku

Nouveau site Vixen après 1970 => Itabashi

Takahashi en 1970 => Itabashi

Astro royal en 1970 => Itabashi

SYW => Itabashi

 

En tout cas l'année 1970 est une année charnière pour l'optique japonaise. Elle ouvre une nouvelle période, celle de la structuration de la filière, les petites PME comme Vixen, royal astro, takahashi etc... commence leur lente transformation en entreprise d'exportation et démarre l'industrialisation de "masse" des petits instruments que l'on retrouvera plus tard dans nos magasins.  Cette période se termine dans les années 90 avec la chute des grandes maisons et le début du pré-chinois, reste alors deux noms qui ont réussi a traverser le temps Vixen et Takahashi du mojns dans le grand public. Difficile de lister l'ensemble des raisons qui ont contribuer a la chute/fermeture des nombreuses marques Japonaises que l'on a connu. Quelques pistes possibles:

 

- Ne pas avoir cru dans l'astrophoto en persistant a produire des modèles a grandes focales

- l'arrivée de l'industrie chinoise sur le marché

- La fermeture des petits ateliers de polissage, départ a la retraite des personnes, perte du savoir faire

 

Bon j'arrête avec le H.S sur l'histoire, mais il me semblait important d'aborder ce point. 😁

 

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Pour la partie qualité, je suis assez d'accord avec lyl il est probablement assez difficile d'énoncer un classement uniquement basé sur la qualité intrinsèque de l'instrument et surtout en fonction des décades.

 

En regardant plus près, on peut immédiatement identifier plusieurs types de constructeurs:

 

- les fabricants haut de gamme:

 

Eux ne font pas de compromis sur la qualité, le but n'est pas là. On produit un instrument de qualité que ce soit sur l'optique ou sur la mécanique, le prix de sortie n'est pas un critère dans la conception, ils ont leur clientèle qui va l'acheter de toute manière ( une nikon 80mm complète coutait presque 2000 euros en 1972...). Une donnée intéressante chez eux, peu importe le diamètre, la philosophie de conception de la mécanique n'est pas différente suivant la taille de l'optique. Les diamètres des optiques "courantes" vont de 60mm jusqu'à 100mm et plus pour certains, le savoir faire acquit depuis la création de la société leur permettent d'avoir un très bon suivi dans la production avec un niveau de qualité quasi constant, exceptionnel lorsque l'on connait les moyens de mesures de l'époque.

Je mettrai dans ce panier les marques suivantes: Nikon, Pentax, Goto ( gamme professionel série 2XX), nishimura pour les plus connus. Ils ne font pas venir de pièce d'ailleurs que chez eux, l'ensemble des pièces sont fabriquées dans leurs ateliers. Les optiques sont de premier ordres ( données de mesures faites).

 

- Les fabricants premium:  

 

Le prix devient un critère de conception mais pondéré. Certaines pièces sont sous-traitées, le choix de sous-traiter tels éléments plutôt qu'un autre diffère selon le constructeur. Les optiques restent de premier ordre, peu de déchet. Un critère de conception est ajouté qui n'est pas présent dans la gamme du dessus et qui se retrouvera plus tard, l'adaptation de la taille de la mécanique en fonction du diamètre notamment sur le PO, il semble que le diamètre 76mm fut retenu pour une raison que j'ignore.

Dans cette gamme de constructeurs, certains se sont détachées du lot en sortant de grand diamètre allant de 80mm a 100mm (Mizar, Royal astro, SYW, takahashi pour le diamètre 80) la mécanique se rapproche alors très fortement des constructeurs haut de gamme, le prix de vente des instruments de ce diamètre est quasi identique aux constructeurs haut de gamme. Les optiques de 100mm produites par les fabricants premium sont de bonne qualité, un cran en dessous des constructeurs haut de gamme ( données de mesures faites sur SYW) encore une fois une prouesse pour l'époque.    

 

Dans ce panier, on retrouve Mizar, Takahashi, Royal tokyo, SYW, Nihon seiko ( unitron), GOTO série 1XX destiné au lycée.

 

- Les fabricants standards :

 

Même critère que les premium, mais n'ont pas de diamètre supèrieur a 77mm.

 

Dans ce panier on retrouve Carton, Kenko, Eikow.

 

- Les fabricants OEM:

 

Dans cette catégorie, on retrouve tous les constructeurs qui sont probablement des assembleurs. La majorité des pièces sont sous-traitées, les optiques peuvent être des rebuts des grandes sociétés comme GOTO ce qui peut expliquer le côté loterie, un compromis est fait par l'utilisation de plastique pour le PO ou les cellules afin de réduire le cout de revient.

Malgré cela et même s'il s'agit de constructeurs OEM, les tubes peuvent être bon voir très bon.   

 

Dans ce panier, on trouvera le reste à savoir Dauer, Towa, Tanzetsu, Shimadzu, Daiwa optical etc... 

 

J'ajoute que ce petit résumé ne concerne que la période 60/80 grand maximum. Il me manque également des données notamment sur Mizar et kenko qui a produit de bons modèles comme la 76/1250 a priori que je n'ai pas pu mesurer. Vixen reste par ailleurs un cas à part, L'ensemble de la fabrication est probablement complètement interne, on pourrait les classer dans les fabricants premium même s'il est probable qu'il n'est pas fait appel à la sous-traitance.

 

Modifié par pancho61
Posté (modifié)
il y a une heure, pancho61 a dit :

il semble que le diamètre 76mm fut retenu pour une raison que j'ignore.

En 1929 : 3" f/15 avec les verres de l'époque = achromat terrestre de niveau Conrady. (extrait du livre de A.E.Conrady)

AEC-RK-202b.JPG.6523954d7c8f6557e62119afc09eb888.JPG

il y a une heure, pancho61 a dit :

Nikon, Pentax, Goto

Je simplifie, les "majors" sont alimentés par des émigrés allemands découragés par la tournure de la guerre de 14-18.

Nikon : exfiltration d'ingénieur de chez Zeiss dans une nouvelle société du giron de Mitsubishi (via son ex-président), Zeiss Ikon => objectif du Nikkor -> Nikon

Pentax : collaboration avec Leitz Camera (Leica)

 

Le seul indépendant : GOTO

 

Goto :  Seizi Goto autonome mais formé de 1921 à 1926 aux techniques optiques allemandes.

Et, bon à savoir... Après la 2eme guerre mondiale, l'industrie allemande de l'optique étant en démantèlement pour collaboration nazie...

 

La société disons "indépendante" c'est GOTO.

 

Nikon et Pentax sont sous punitions du gouvernement américain avec des obligations d'activités au MOP (military occupied prefecture) à Okinawa. Les verres de lunette correctrices semblent fabriquées là-bas pendant ... longtemps.

 

Goto y échappe vu son activité de construction pacifique de planétarium et devient quasi-seul sur le marché astronomique.

Ce qui explique l'espèce de dominance bizarre de Kojima, un ex-de GOTO "retraité" pour organiser cette évolution industrielle (voir plus haut).

Ca reste à prouver plus précisément, mais c'est impressionnant comment tout se relie.

Donc oui GOTO, mais via le leadership Astro pendant une période avant 1969.
A la disparition de Kojima : Nikon, Pentax, Goto restent avec une expérience certaine et rationalisent avec la force du volume apporté par leurs autres activités (la puissance financière est un avantage incontestable).

A mon avis, pourtant moins puissant, c'est GOTO le leader des évolutions.

Astro et les companies satellites créées pas Kojima perdurent un peu mais se réorganise.

TakahashiVixen (via SYW), apparaissent.

GOTO réagit aux piques techniques sorties par Takahashi dans le domaine des apochromats. Vixen suit avec un décalage.

Je ne sais pas trop pour Mizar et Carton (qui est plutôt microscopie à l'origine), et d'autres. Mais en volume Mizar est important, et Carton plutôt sur l'argument de la qualité avec ses fabrications optiques en interne.

 

L'année 1970 est charnière.

Je suis d'accord avec pancho61 sur la catégorisation mais pas forcément sur l'aspect de qui est le meilleur.

C'est sur la période moderne, quand les 2 majors ont acquis une maturité après le décès de Kojima que Nikon et Pentax ont évolué en qualité de façon autonome (pour l'astronomie)

Les séries Jupiter de Pentax par exemple sont bonnes mais pas au niveau de leur haut de gamme et de nos jours, je suis moins confiante dans Pentax pour les optiques et en moderne sur leurs ED que Nikon, Goto, Carton pour les instruments astronomiques.

Mizar, itoo, ça dépend des gammes

Astro, je sais pas trop quand ça semble avoir décliné, plutôt après 1980-90, et en tout cas c'est quand les autres ont grandi et développé leurs gammes.

 

Mais je ne suis pas formelle, c'est une compilation un peu diffuse sur ce que je vois passer et des prix que les acheteurs mettent.

Modifié par lyl
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